lundi 29 février 2016

L’arrivée d’une tempête financière prédite par New Statesman, journal britannique

Les alertes sur la santé de l’économie mondiale se font de plus en plus pressantes. Après l’Autorité française des Marchés financiers (AMF)  s’inquiétant des risques qui pèsent sur les marchés en ce début de l’année,  la banque écossaise Royal Bank of Scotland (RBS)  recommandant à ses clients de se préparer à une « année cataclysmique » et Mario Draghi lui-même, c’est au tour du journal britannique New Statesman de montrer les plus vives inquiétudes.
“La tempête arrive”,  titre ni plus ni moins le journal pour qui « les turbulences sur les marchés risquent d’avoir un impact sur nous tous”.
Pour justifier ces craintes, New Statesman rappelle tout d’abord que selon lui, les trois valeurs  »qui gouvernent aujourd’hui l’économie mondiale » sont le rendement des obligations d’Etat américain, l’indice boursier des 500 plus grandes entreprises américaines – le Standard &Poor’s 500 – et le taux de change du dollar.
Or, observe le journal, à l’heure actuelle  “ces trois valeurs présentent des extrêmes historiques”. Un constat qui pourrait évoluer vers  trois scénarios possibles à court terme. Les plus optimistes parieront sur une poursuite de la reprise économique, tandis que les spécialistes sont de plus en plus nombreux chaque jour à considérer que la récession est à nos portes. Autre possibilité : « une nouvelle normalité de croissance, d’inflation et de taux d’intérêt bas »,  sans ni récession, ni reprise. Mais selon l’hebdomadaire, le problème majeur est la nécessité de l’adaptation rapide de l’une des trois valeurs dès la réalisation de l’un de ces trois scénarios.
New Statesman précise également que le dernier scénario – statu quo – est celui qui inquiète le plus les investisseurs. Il confirmerait en effet que“ni les investisseurs ni les hommes politiques ne comprennent vraiment ce qui se passe”.
Les interventions des banques centrales pourraient perdre de leur efficacité dans un tel contexte. Un risque non négligeable lié notamment au degré de scepticisme des marchés. « Si jamais une crise de confiance dans les pouvoirs des banques centrales touchait la Réserve fédérale américaine, les conséquences seraient très graves » prévient le journal.
Elisabeth Studer – 20 février 2016 – www.leblogfinance.com
(En fait, dans cette histoire de super crise à venir, prévue et peut-être fignoléeq parce qu'après tout, elle va arranger quelques très gros finaniciers, il faut chercher celui qui prédit le contraire ! note de rené)

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