mercredi 4 février 2015

(blog à finir et à corriger)

Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, les conséquences du laboratoire grec continue à produire des effets collatéraux désastreux pour le peuple.
Plus besoin de faire des guerres pour ensuite s'emparer des entreprises des pays vaincus, il suffit de corrompre les élus pour qu'ils augmentent la dette jusqu'à l'étouffement de l'économie.

(source : Agence Info libre)

La Grèce confrontée à un nombre croissant de suicides

Source : 24heures.ch

Selon une étude, le nombre des suicides chez les hommes après le début de la récession grecque en octobre 2008 a augmenté de près de 30%.

Les mesures d’austérité renforcées prises en juin 2011 en Grèce dont des baisses de salaires des fonctionnaires ainsi que la réduction des dépenses de la protection sociale se sont traduites par une hausse d’un tiers des suicides dans ce pays, selon une étude publiée ce mardi 3 février 2015.
Une équipe de chercheurs grecs et américains s’est attachée à étudier les statistiques mensuelles des suicides grecs de 1983 à 2012 en corrélation avec des événements liés aux plans d’austérité depuis 2008 ou, au contraire, reflétant la prospérité des années précédentes (par exemple l’admission du pays dans la zone euro en 2002 ou l’organisation des Jeux Olympiques en 2004).
«Notre analyse montre une hausse significative des suicides à la suite des événements liés à l’austérité en Grèce», constate cette étude publiée dans la revue médicale britannique BMJ Open.
Et, ils n'auront pas pitié !

Une opinion de 360newsx.











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Comme le démontre l’entretien ci dessous [1], la BBC s’est excitée sur lui. Le pire est à venir. De plus, si le nouveau gouvernement grec est capable de rester ferme et d’empêcher la poursuite du pillage horrible du peuple hellène, l’assassinat de ceux qui, parmi eux, assurent la direction n’est pas impossible. Washington ne permettra pas qu’un gouvernement indépendant se lève en Europe. Si un gouvernement grec réussit à se dresser pour le peuple et, en fait, à le représenter, l’idée pourrait s’étendre à l’Italie, l’Espagne, le Portugal et l’Irlande et ensuite en Europe de l’Est. Le contrôle qu’exerce Washington sur l’Europe se disloquerait.
BBC, le média presstitué [néologisme de PCR, NdT], a remplacé ce qui devait être une entrevue par une incrimination. Elle puait l’hostilité envers le ministre, indiquant la furie que les institutions financières étrangères et leurs vassaux gouvernementaux ressentent envers le nouveau gouvernement grec. Comme je l’ai écrit l’autre jour, s’il y a une chose que les élites occidentales détestent plus que tout, c’est d’avoir des responsabilité à rendre pour eux-mêmes. Vous pouvez être certain que des médias presstitués comme la BBC serviront d’hommes de main à l’élite contre le nouveau gouvernement grec, tout comme ils le font contre le gouvernement russe, le gouvernement chinois, le gouvernement iranien, tout comme ils l’avaient fait contre les Serbes, les Irakiens, les Libyens et le gouvernement syrien et les talibans.
Paul Craig Roberts

Ils feront tout pour que les peuples européens se retournent contre le peuple grec en manipulant l'information à travers tous les médias dont les propriétaires sont les grands industriels et les banques.
De toute façon, ils veulent nous "niquer", nous, les citoyens et ils veulent même nous priver de notre support nature, la NATURE.
Ce qui me rappelle, une discussion avec le vieux Michel Wabealo dans la tribu de pêcheur de Oundjo en Nouvelle Calédonie, nous regardions le lagon et nous parlions de la nouvelle habitude des jeunes de plonger la nuit à la lampe électrique comme le font les tahitiens. Je lui disais qu'un jour, le lagon se viderait de son poisson, si, cette "technique" de pêche pour remplir le congélateur pour la semaine ne s'arrêtait pas. Il me répondit que, "Dieu avait crée le poisson pour nous et qu'il y en aurait toujours à foison".
Et, bien, mes chers lecteurs, ils vont nous retirer la nature et un jour, ils nous feront payer l'air que l'on respire et ceux qui ne pourront pas payer seront privé d'air, tout simplement.
Et, que peut-être ce combat là pour qu'ils ne nous traitent, non plus, comme des esclaves, mais, comme des parasites nuisibles, commence par la Grèce !

(source : l'Humanité)

Quand la nature devient la proie des banques

LAURENT ETRE
MARDI, 3 FÉVRIER, 2015

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¨© Via Decouvertes

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Nature, le nouvel eldorado 
de la finance. Arte. 22 h 25. La chaine Arte diffuse ce soir un documentaire édifiant sur le business, fumeux mais juteux, des « bio-banques ». Une déconstruction bienvenue et efficace, appuyée par de nombreux exemples.
Et si la nature était mise à prix, comme une quelconque marchandise ? C’est précisément la trouvaille des adeptes du capitalisme vert, se disant persuadés que seul le marché peut aujourd’hui sauver la planète. La pluie de l’Amazonie, sans laquelle point d’agriculture en Amérique latine ? 207,4 milliards d’euros. La pollinisation, à l’échelle mondiale ? 173 milliards. On aimerait croire à une mauvaise blague. Il n’en est rien. Ces évaluations sont le fait d’un économiste, Pavan Sukhdev, qui a reçu le titre d’« ambassadeur de bonne volonté » du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), en 2012, et dont les idées rencontrent un écho croissant de par le monde.

Une « activité » rentable
et pas fatigante pour un sou

Un succès qu’analyse en détail, et avec clairvoyance, le documentaire « Nature, le nouvel eldorado de la finance », signé Sandrine Feydel et Denis Delestrac. Aujourd’hui, des « bio-banques » proposent d’acheter des actions « cactus », « marécage », « lézard »… Ou des actions « mouche des sables », à l’instar de la Vulcan Materials Company, à 200 kilomètres de Los Angeles. Le principe est simple : au nom de la défense de cette espèce rare, en voie de disparition, la bio-banque achète une parcelle de terrain, où vivent encore des spécimens, et se contente de laisser l’insecte s’y développer. Si une entreprise souhaite s’installer à proximité, l’État le lui interdit. Sauf si elle acquiert des actions auprès de la bio-banque, pour « compenser » son action polluante. Michael Linton, de Vulcan Materials Company, annonce que la dernière vente de son enseigne a été d’un peu plus de 220 000 euros pour 4 000 mètres carrés. Une juteuse « activité », donc, et pas fatigante pour un sou. « On soulage le client de sa responsabilité, c’est comme un certificat de bonne volonté », résume Steve Morgan, PDG de Widlands, la plus importante bio-banque de l’Ouest américain, dont le chiffre d’affaires dépasse 35 millions d’euros chaque année. Cette marchandisation de la nature remonterait aux années 1980, quand Ronald Reagan, pour l’emporter contre Jimmy Carter dans sa course à la Maison-Blanche, accuse l’Agence américaine de protection de l’environnement de causer des destructions d’emplois dans l’industrie. Une fois installé à la présidence, il revoit à la baisse les réglementations et ouvre ainsi la voie aux permis de polluer. Le début d’une nouvelle forme de spéculation ? C’est la grande question que pose le film. Certains intervenants, tel Pascal Canfin, l’ancien ministre français délégué au Développement, veulent croire que la spéculation n’est pas inhérente aux marchés de la biodiversité. « Il est vrai que, pour l’heure, ces marchés, aux États-Unis, ne sont pas spéculatifs. Ce sont des marchés de gré à gré. Mais on a vu ce qui s’est passé dans l’immobilier américain, en 2008 », fait observer Sandrine Feydel, interrogée par l’Humanité. Et de fait, comme le montre « Nature, le nouvel eldorado de la finance », ce sont les banques incriminées hier dans la crise des prêts hypothécaires qui se ruent aujourd’hui sur l’environnement. Bank of America-Merrill Lynch, JP Morgan, Citigroup… Personne ne manque à l’appel. « Une plante carnivore peut-elle cesser d’être carnivore ? », interrogent dès lors les réalisateurs. Mais la réponse est dans la question. D’autant que même les obligations vertes, créées par la Banque mondiale à destination des États et collectivités territoriales, sont déjà en voie de titrisation, selon Sandrine Feydel. Par ailleurs, le vernis environnemental dont se parent les entreprises qui investissent ce nouveau créneau a déjà commencé à craquer. Au Brésil, le cas du géant minier Vale est édifiant. Il se targue de lutter contre la déforestation de l’Amazonie, mais ne plante qu’un seul type d’arbre, l’eucalyptus. Appauvrissante pour la terre, cette variété est en revanche susceptible d’être revendue pour la production de biocarburants. En attendant, coté en Bourse à l’index du développement durable, Vale est rémunéré chaque année par les marchés financiers pour ce prétendu « investissement vert ». « Considérer la nature comme un capital est une absurdité », tranche, à l’écran, Pablo Solon, ancien ambassadeur de Bolivie à l’ONU. Ce tour d’horizon achèvera de convaincre ceux qui en doutaient encore."
A mon avis, tous ces salopards devraient fumer du cannabis, cela les calmerait peut-être.

(source : Toolito)

PAR FLORIAN COLAS
LE 4 FÉVRIER 2015

Un an après la légalisation de la marijuana dans l’Etat du Colorado, les taxes sur sa vente rapportent tellement d’argent qu’il va devoir reverser une partie de cette somme aux habitants


Enfin des premiers chiffres sur la légalisation du cannabis aux Etats-Unis, et sur la taxe de cette drogue. La décriminalisation de la marijuana dans l’État du Centenaire (le surnom du Colorado) a été un tel succès que chaque citoyen de l’Etat pourrait recevoir un remboursement de 7,63$ (6,67€), rapporte Associated Press. En effet, la Constitution du Colorado établit un montant maximal d’impôts qui peut être perçu. Au delà, une loi de 1992 oblige l’Etat à reverser équitablement le surplus entre chaque contribuable. Face au succès de l’herbe, que l’Etat taxe à 30%, le plafond a été largement dépassé.


Fait remarquable, les démocrates et les républicains du Colorado sont à l’unisson pour tenter d’abroger ou tout du moins de limiter l’application de cette loi de 1992, expliquant que rendre cet argent (30 millions de dollars en l’occurrence) serait sans intérêt.

Toutefois, l’amendement a été adopté avant que le Colorado imagine un jour qu’une loi « dangereuse » serait promulguée autour de la légalisation du cannabis, et aujourd’hui, voilà 30 millions de dollars qui vont retourner dans les poches des contribuables plutôt que dans la construction d’une école. Les habitants du Colorado pourraient bien décider eux-même du sort de ces 7,63$ par personne, en votant aux urnes.

Comme le soulignait Libération hier, le Colorado fait face à un cas sans précédent :« Moins de crime, plus de tourisme, de nouveaux emplois et… trop d’argent. » Voilà de quoi alimenter le débat sur le légalisation du Cannabis dans d’autres Etats et en France. Le Sénat doit examiner aujourd’hui même, mercredi 4 février, la proposition de loi de la sénatrice écologiste Esther Benbassa visant à permettre un usage « contrôlé » du cannabis.

Source : Rolling Stone. Crédit photo : Pixabay – cheifyc





Et, pendant ce temps, la mer monte, monte, ne reste plus aux banquiers qu'à privatiser les océans pour faire payer aux îliens qu'il reste un..........loyer !

(source : Bastamag)






DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE

La montée des eaux vue par ceux qu’elle menace

PAR 

Le Pacifique, ses récifs de coraux, ses atolls paradisiaques… Et la montée des océans qui menace déjà quatre millions d’insulaires. Le président des Maldives a bien lancé l’alerte il y a déjà vingt ans. En vain. Alors que s’ouvre le 20 juin, à Rio, au Brésil, une nouvelle conférence des Nations unies pour le « développement durable » sur fond de dérèglement climatique, Basta ! a été recueillir les points de vue d’habitants, de chercheurs ou d’associations en Polynésie française, à l’occasion du Festival international du film documentaire océanien.
« Maria, tu peux raconter une histoire que nul autre que toi ne peut exprimer », lance le directeur d’une ONG australienne à sa collègue Maria Tiimon. Elle est originaire des Kiribati, un État constitué de trois archipels d’îles qui dépassent à peine du niveau de la mer, au beau milieu du Pacifique et de ce continent si difficile à se représenter pour un Occidental, l’Océanie.
Avec le changement climatique, la montée des eaux pourrait submerger les Kiribati, tout comme d’autres îles coralliennes océaniennes, d’ici à la fin du siècle. Pour Maria, il y a urgence. Elle sait que sur son île natale les digues de fortune sont peu à peu grignotées, inlassablement, et qu’il faut en construire de nouvelles, toujours plus proches des habitations. Elle le constate à chaque fois qu’elle revient y visiter sa famille.
Montée des océans
Maria Tiimon sait que cette situation est due au réchauffement climatique. Nous sommes en 2009. Nous la suivons durant plusieurs mois grâce au documentaire The Hungry Tide (littéralement : « la marée affamée ») réalisé par Tom Zubrycki. Maria Tiimon accepte la mission de se rendre à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique pour expliquer ce que vit sa nation devant la communauté internationale. En vain. Rien de concret ne débouchera du sommet de Copenhague. Trois ans plus tard, c’est une nouvelle conférence pour le « développement durable » qui va débuter à Rio, ce 20 juin. Et l’urgence est toujours là.
Le film de Tom Zubrycki a été projeté en février dernier au Festival international du film documentaire océanien (Fifo) de Papeete et y a remporté un prix spécial du jury. Ici aussi, en Polynésie française, on s’interroge sur les conséquences du changement climatique ; la hausse du niveau de la mer est un sujet de préoccupation majeur des pays insulaires du Pacifique. « Les dernières données disponibles montrent que cette hausse, très variable d’une région à l’autre, s’est effectuée au rythme de 1,2 centimètre par an sur les vingt dernières années dans la région du Pacifique oriental. D’ici à 2100, elle pourrait être de 50 centimètres à un mètre », annoncent les actes d’un colloque sur la question, qui s’est tenu en décembre 2011 à Tahiti.
Quatre millions de personnes concernées
« Environ 4 millions de personnes vivent aujourd’hui dans une île corallienne de moins de 1 km2 et d’au mieux 3 mètres d’altitude », ajoute Alexandre Magnan, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), et coauteur de Ces îles qui pourraient disparaître [1]. Pourtant, nombre de Polynésiens, pris dans une routine quotidienne et préoccupés par les difficultés à trouver un emploi et à gagner de quoi remplir le frigo, semblent ne pas voir les modifications.
« Le changement climatique ? La montée des eaux ? Non, nous n’avons pas ça, ici. Je viens des Tuamotu [78 atolls qui font partie de la Polynésie française, des îles particulièrement basses, ndlr] et il n’y a pas de problème. Parfois, en fonction de la météo, quelques vagues peuvent être plus fortes et abîmer un peu les terres, mais pourquoi voulez-vous que les Tuamotu disparaissent ? », plaisante à moitié un Polynésien, chauffeur d’une des navettes du festival. « Le changement climatique, c’est chez vous, en Europe, que cela va être difficile, c’est vous qui avez les sécheresses, des tempêtes inhabituelles, des épisodes de neige jamais vus ! Et c’est bien normal, puisque c’est chez vous que c’est pollué. »
« Le changement climatique, ils ne le voient pas »
La montée des eaux n’est pas le seul problème concrètement posé par le dérèglement climatique. Les océans absorbent une grande part des émissions de CO2, ce qui bouleverse la chimie de l’eau et affecte les organismes qui y vivent, à commencer par les très sensibles coraux : les récifs blanchissent ou meurent. « Dans l’archipel des Tuamotu, un atoll, au lagon fermé, vit depuis quelques mois des épisodes d’intoxication à la ciguatera. Les 150 habitants ne peuvent plus consommer leur poisson », raconte Matahi Tutavae, président du collectif d’associations Fa’afaite, pour la défense de la culture océanienne, particulièrement impliqué dans les questions environnementales et la protection de l’océan.
La ciguatera est une intoxication alimentaire courante dans les zones tropicales, due à la consommation de poissons de lagon infectés par des micro-algues qui produisent de puissants neurotoxiques et se développent notamment dans les coraux morts.« C’est une conséquence directe de l’acidification des océans, mais même dans cet atoll où la population importe désormais des boîtes de conserve, si tu vas leur parler de changement climatique et de l’alerte des scientifiques, ils te diront que non, ils ne connaissent pas, ils ne le voient pas, insiste Matahi Tutavae. Le but de nos actions est de réconcilier ces deux mondes : les scientifiques, bien souvent occidentaux, et les populations locales, que les deux se comprennent. »
Réconcilier scientifiques et populations
Fa’afaite, ce sont des équipages qui se déplacent avec les pirogues ancestrales, ces mêmes embarcations qui ont permis aux Océaniens de voyager d’île en île il y a trois mille ans. « Lorsque nous arrivons sur une île, nous écoutons les populations, pour ne pas débarquer avec nos connaissances scientifiques et nos solutions éventuelles, il nous faut travailler à une prise de conscience profonde. Et ce n’est que lorsque les Océaniens comprendront les enjeux que l’on sera suffisamment forts pour parler devant la communauté internationale », détaille Yves Doudoute, lui aussi membre de Fa’afaite.
La Maria Tiimon de Tahiti, c’est Mareva Neti de Montluc, représentante de la Polynésie à l’Instance permanente sur les questions autochtones des Nations unies.« L’expression "changement climatique" me dérange : elle dilue notre responsabilité et notre relation à la nature. On devrait parler de destruction climatique », plaide-t-elle. Avec les instances internationales, elle tente de réfléchir au problème de la migration des peuples. Pour les îles qui pourraient être submergées, l’enjeu serait de trouver des territoires d’accueil. Tous les politiques agitent le chiffon rouge des déplacements de populations, cela leur permet d’être relayés dans les médias.
Alerte lancée il y a vingt ans
Pour appuyer leur propos et dans un objectif de négociation au plus haut niveau de la communauté internationale, ils insistent sur la responsabilité des pays les plus industrialisés. Le premier à avoir ainsi pointé le problème est Mamoon Abdul Gayoom, le président des Maldives. Devant les Nations unies en 1989, il affirme que les peuples insulaires sont menacés du fait du changement climatique généré par les pays riches. Dans l’ensemble, les Polynésiens se refusent à accuser. « Cela nous étonne en tant qu’Occidentaux, parce que nous nous disons que c’est de notre faute et qu’ils subissent nos systèmes. Mais peut-être est-ce simplement qu’ils ne se sentent pas si différents, qu’ils se sentent embarqués dans la même galère du réchauffement climatique global. Peut-être aussi par méconnaissance de l’ampleur de la responsabilité des pays riches », analyse Olivier Roth, scénariste pour des films documentaires qui vit à Moorea.
Virginie Duvat est professeur de géographie à l’université de La Rochelle et coauteur du livre Ces îles qui pourraient disparaître : « Le mécanisme morpho-géologique des îles coralliennes les rend par nature capables de compenser des phénomènes météorologiques extrêmes. Un cyclone peut tronçonner une île, mais une tempête peut aussi leur faire gagner quelques centimètres d’altitude ou quelques hectares en amenant des dépôts coralliens. Cependant, nous sommes désormais face à un phénomène climatique, plus global, plus constant. Plus inquiétant. »
Une culture de trois millénaires rayée de la carte ?
Alexandre Magnan poursuit : « Ce sont des terres de paradoxes : on se dit qu’ils sont tout petits, qu’ils ne peuvent rien faire, alors qu’ils sont justement capables de véritables révolutions territoriales, avec une plus grande conscience de la contrainte environnementale. Le gouvernement des Maldives regroupe par exemple depuis quelques années sa population sur quelques îles, et imagine des îles artificielles surélevées. » Et d’ajouter : « Attention, je ne dis pas qu’ils ne sont pas menacés, bien au contraire. Je dis que nous les condamnons peut-être un peu vite. Notre tort aujourd’hui est de dire qu’il faut vite déplacer des populations, avec le risque dramatique de rayer de la carte trois millénaires de cultures. Les solutions sont à trouver avec eux. »
Tebikenikoora est une île des Kiribati. Dans les pas de Maria Tiimon, le réalisateur Tom Zubrycki a suivi les familles de cette île. On les voit construire des digues en sacs de ciment et écoper l’intérieur de leurs maisons ; à chaque fois, la mer a tout de même grignoté une part supplémentaire, lentement, sans éclats. À la fin du documentaire, les enfants de Tebikenikoora jouent tranquillement dans la rue, de l’eau aux genoux. Un filet de badminton y est installé. Mais ils vont partir, c’est fini, ils vont s’installer dans une autre île des Kiribati. « Développement durable », disent-ils derrière les tribunes des Nations unies.
Élodie Touret Photo : Tom Zubrycki, extraite du documentaire The Hungry Tide

Et, où l'on reparle de gouvernement mondial chère aux banquiers de la FED et de la City qui sont en fait les mêmes pour instaurer un contrôle total sur la planète et un nouvel esclavage des peuples !
Et, oui, parce que les américains n'ont jamais cessé d'être colonisé par les banquiers de la City de Londres.

(source : les Moutons  Enragés)

Le président de la Conférence de Munich: « L’ordre mondial s’effondre »

Avant de commencer avec la déclaration de Wolfgang Ischinger au sujet de « l’ordre mondial », il convient d’expliquer ce qu’est cette conférence de Munich, une conférence tellement importante qu’aucun média n’en parle:
La Conférence sur la sécurité de Munich (en allemand: MSC pour Münchner Sicherheitskonferenz) est une conférence annuelle sur la sécurité internationale et la politique qui se déroule chaque année depuis 1963.  C’est le plus grand rassemblement au monde de son genre .
Au cours des quatre dernières décennies, la Conférence sur la sécurité de Munich est devenue le forum indépendant le plus important pour l’échange de vues sur la politique de sécurité des décideurs internationaux. Chaque année, la conférence rassemble environ 350 hauts responsables de plus de 70 pays à travers le monde pour s’engager dans un débat intensif sur les défis de sécurité actuels et futurs.
La liste des participants comprend les chefs d’État, les gouvernements et les organisations internationales , les ministres , les membres du Parlement , des représentants de haut rang des Forces armées , de la science , de la société civile ainsi que des affaires et des médias .
Source: Wikipedia, Traduction: LME
Ordre mondial signifie-t-il Nouvel Ordre Mondial? Pas sûr, puisque si celui-ci s’effondre, cela sera sûrement pour laisser place au Nouvel Ordre Mondial dont nous a parlé un certain Nicolas dans ses discours. Pour le Nouvel Ordre Mondial, Merkel parlait d’accélérer le processus, nous en sommes au huitième cycles négociations, ils continuent à trahir les populations européennes dans un grand silence alors que ceux informés ont bien fait comprendre qu’ils étaient contre via une grande pétition qui s’est retrouvée au fond d’une poubelle.
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« L’ordre international s’effondre », estime le président de la Conférence sur la sécurité de Munich, Wolfgang Ischinger. À son avis, les outils existants de résolution des conflits internationaux deviennent moins efficaces.
« La nécessité d’un« gouvernement mondial »est énorme », a déclaré le diplomate au journal allemand « Der Tagesspiegel ». « Le Conseil de sécurité del’ONU devrait inclure dans ses pratiques une réunion hebdomadaire pour chaque nouvelle crise: l’Irak, l’Ukraine, etc. « . Mais le conseil est verrouillé et demande instamment une réforme.
« Au lieu de cela, nous allons mettre en place plusieurs organisations alternatives. Les G7, G8, G20… Nous avons de plus en plus de groupes, mais l’effet de leurs décisions diminue considérablement, » dit-il. Le diplomate allemand est d’accord avec l’hypothèse d’un analyste américain déclarant que le monde dérive vers « le chaos ».
Article intégral en espagnol sur Actualidad.rt.com. Traduction: Les moutons enragés

Et, dans la rubrique, "Ils nous prennent pour des cons !"

(source : Nature Alerte)

mardi 3 février 2015
Cette révélation du journal "San Francisco Chronicle" fait l'effet d'une bombe en Californie alors qu'elle traverse actuellement la pire sécheresse de son histoire, et que ces réserves d'eau souterraine son a sec.

D'après le "San Francisco Chronicle" les régulateurs de la Californie donnaient depuis des années l'autorisation aux compagnies pétrolières  d'injecter leur eaux usées chargées de produits chimique dans les sources d'eau potable souterraines.

Selon le journal les permissions de l'État on permis à l'industrie pétrolière de forer 171 puits d'injection d'eaux usées dans les aquifères d'eau douce et 253 puits d'eaux usées dans les aquifères d'eau saumâtre mais potentiellement utilisables après traitement.

Une grande partie de ces injections de déchets est survenue dans le comté de Kern

Les eaux usées de forage de pétrole et de gaz peuvent contenir des produits chimiques comme l'arsenic et le benzène, ou encore des métaux lourds et des matières radioactives.

Des centaines de milliards de litres d'eaux usées sont éliminés par l'industrie pétrolière chaque année aux états unis, la Californie se place au troisième rang derrière l'état du Texas et du Dakota du Nord. Pour éliminer ces déchets par injection dans un aquifère, les entreprises doivent recevoir une autorisation préalable de la "Safe Drinking Water Act" au niveau fédéral.

Déjà l'année dernière, le Centre pour la diversité biologique avait prouvé l'existence d'au moins neuf puits d'injection d'eaux usées dans des aquifères d'eau saumâtre qui auraient pu être utilisés pour l'eau potable si elle était traitée. 

Aujourd'hui le journal a prouvé que 171 puits d'injection d'eau usée issues des activités pétrolières et gazière ont été autorisé officiellement dans des aquifères d'eau potable et révèle ainsi le scandale.

«C'est choquant», a déclaré Patrick Sullivan, porte-parole pour le Centre pour la diversité biologique. "C'est incroyable."

Aujourd'hui aucune preuve officielle affirme que l'eau contaminée par ces pratiques ait touché les populations, les fonctionnaires de l'Etat de Californie vont même  jusqu'à affirmer au Journal que les tests à proximité des puits d'eau potable ont jusqu'ici montré aucune contamination. 

Mais en raison de l'extrême densité de la population dans les régions environnantes, Patrick Sullivan affirme lui que des millions de personnes sont suceptibles d'avoir été atteints par ces pollutions.

"Nous ne savons pas combien de personnes reçoivent l'eau potable de ces aquifères, mais potentiellement il pourrait y avoir des millions de gens qui boivent cette eau," at-il dit.

Le Centre pour la diversité biologique demande que toutes les injections d'eaux usées en cours cessent immédiatement. 

Selon le "San Francisco Chronicle", l'Agence de protection environnementale fédérale (qui apparemment a aidé à découvrir ces pratiques) menace de prendre le contrôle de la réglementation des puits. 

L'Etat a jusqu'au 6 février pour expliquer à l'EPA comment il entend gérer la situation.

© Nature Alerte




Et, une petite pub, une !

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Et, une alerte au gaz de schiste en Algérie !
A n'y rien comprendre, ils ont du pétrole, ils ont du gaz, mais, ils n'ont pas d'idées, pas comme nous en France.

(source : El Watan)

In Salah : La catastrophe écologique a déjà eu lieu

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le 04.02.15 | 17h08 Réagissez

Au-delà de la confirmation officielle d’une première fracturation hydraulique d’un puits de gaz de schiste torché le 27 décembre dernier dans le bassin de l’Ahnet, les jeunes d’In Salah venus mardi soir confirmer de visu leurs appréhensions concernant la livraison de produits chimiques hautement toxiques en provenance d’Aqebli, dans la wilaya d’Adrar, ont mis à nu des failles sécuritaires visibles à l’œil nu.


Impatients, salués par les uns, décriés par les autres, rappelés à l’ordre pour la pacifisme de leur mouvement, ces derniers n’ont pas eu besoin d’attendre la confirmation d’une migration quelconque de produits chimique dans la nappe phréatique ni vérification de l’étanchéité de la cimentation et des blocs d’inox pour voir l’ampleur de la catastrophe écologique qui se déroule en ce moment même à Dar Lahmar. 
Un site qui porte bien son nom décidément puisque le dos de l’âne d’In Salah va supporter une expérimentation polluante bien visible sur les photos et les vidéos postées par le « comité » officieux de suivi de la fracturation en mission mardi soir. Ils sont restés des heures durant à observer les opérations en cours.
Les jeunes ont pris des vidéos et des photos du puit, interrogeant les foreurs de l’ENTP qui leur ont déclaré « n’avoir reçu aucun ordre de cesser les travaux de forage au niveau du champs ». En fait, ces jeunes se sont présentés sans aucune protection sur un site ou de grandes quantités d’intrants chimiques rentrant dans le processus de la fracturation hydraulique étaient exposées à l’air libre. 
Des photos très rapprochées ainsi que des vidéos permettent de constater la nocivité étiquetée sur les emballages notamment la mention « Danger de mort » sur un fond rouge et noir pour attirer l’attention. La membrane en polymère utilisée pur garantir l’étanchéité du sol et recevant les eaux utilisées dans le procédé de fracturation présente visiblement des fissures à divers endroits.
L’évaporation se faisant doucement en période hivernale, les déversements sont filmés sur un long canal creusé à même la terre, un bourbier sous la forme de khandag, ou tous les excédants de boue et de produits chimiques sont évacués et resteront là jusqu'à évaporation et absorption totale par le sol rouge argile entourant le puit AHT 214.
La terre est argileuse dans cette région du sud ou la proximité de l’eau joue en faveur d’une écotoxicité rapide et quasi directe notamment le Chlorure de calcium mentionné sur les emballages et les bidons filmés hier et qui est reconnu peut être dangereux si on lui permet d'atteindre les prises d'eau potable. Les consignes de sécurité mettent en garde contre la  contamination des eaux domestiques et d'irrigation, les lacs, les étangs, les ruisseaux et les rivières. 
La catastrophe écologique a déjà eu lieu. Après la catastrophe de la faille de Krechba ou une faille souterraine a permis la migration du Co2 séquestré par Sonatrach, la population d’In Salah, réservoir d’eaux souterraines du complexe terminal et du continental intercalaire, rappelons-le, est entrain de vivre en live une protestation écologique inédite depuis 5 semaine au moment ou les failles du système de protection de l’environnement sont dument constatées. 
Toutes les informations sur la protestation anti-gaz de schiste à In Salah sont publiques. In Salah Sun and Power est le site Internet et la page Facebook lancée il y a deux ans par les membres de l’association Sahms In Salah. Elle comporte toutes les photos, vidéos, informations et commentaires, une sorte de plate-forme de discussion des habitants d’In Salah. 
Houria Alioua

Et, sur le font ogm, même en Afrique, il y a de "GROSSES" réticences.

(source : le Quotidien du Peuple)

Zambie : des organisations demandent l'interdiction de l'importation des nourritures génétiquement modifiées

( Source: Xinhua )

04.02.2015 13h30

Des organisations de la société civile de Zambie ont demandé mardi aux autorités d'interdire à la chaîne de magasins sud-africaine Shoprite Checkers d'importer les produits génétiquement modifiés (OGM) dans ce pays.
"Au mieux de notre connaissance, il n'existe aucune sauvegarde en Zambie pour protéger ceux qui ne veulent pas consommer de nourriture contenant des aliments génétiquement modifiés", a déclaré dans un communiqué Emmanuel Mutamba, président de l' Alliance zambienne pour l'agro-écologie et la biodiversité.
Cette organisation a écrit à l'Autorité nationale de la biosécurité pour demander à interdire à Shoprite Checkers d' importer des produits génétiquement modifiés, ajoutant qu'il n' était absolument pas nécessaire d'importer ces produits car la Zambie dispose d'un accès adéquat à différentes sources de nourriture sans OGM.
Il sera bénéfique pour le pays de s'appuyer sur "un marché mondial sans modification génétique croissant" et de conserver son statut de pays sans OGM, a-t-il estimé.
En 2002, la Zambie a souffert de famine à la suite d'une sécheresse grave, mais feu le président Levy Mwanawasa a rejeté à cette époque une offre du gouvernement des États-Unis qui voulait lui faire don de 35.000 tonnes de nourriture, déclarant que cette nourriture était génétiquement modifiée et pourrait constituer un risque pour la population."


vv

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