mercredi 18 février 2015

(blog à finir et à corriger)

Dites-moi, mes chers cinq lecteurs, le président français, ne mérite-t-il pas d'être jugé destitué pour haute trahison et de tout façon, juger pour cela après son mandat présidentiel avec son ministre macron, représentant de la finance international, qu'en pensez-vous ?
Mais, non, ce n'est pas possible, cela s'appelle l'Europe;
Par contre, il est indéniable qu'il y a une injustice qu'une majorité de pays de droite impose à un pays qui a encore des lois et des réglementations  protégeant le citoyen à les supprimer. Chaque pays devrait avoir le droit de garder ses protections sociales et son droit du travail.
Mais, c'est le moyen, bien calculé par la finance internationale pour les liquider à la création de l'Union Européenne.
Alors, lorsqu'en France, une motion de censure est proposée par la droite, pourquoi, les députés de gauche ne la votent-ils pas ?
Ils "exigent" bien de la droite la mise en place d'un front républicains pour faire, lors d'élection, barrage au candidat d'extrême droite du front national, et lorsqu'ils s'agit de défendre les travailleurs français et le code du travail, ils ne se solidarisent pas avec cette motion parce qu'elle vient de droite, pourquoi ?
Si, ils la votent, cette loi est morte et valls est mort aussi, nom de Dieu, qu'attendent-ils ?
Après, ils pourront la ramener avec leur front républicain et peut-être commencerons-nous à les croire à nouveau. Car, pour l'instant, pour la prochaine élection présidentielle entre hollande et lepen, je reste chez moi !

(source : les Moutons Enragés)

Personne ne comprend en détail la loi Macron, c’est voulu! Voilà ce qu’elle représente exactement, et la trahison que cela implique

lOI mACRON
Comme souvent, lorsque le sujet est important et délicat, les explications sont soit réduites au 
maximum au risque de passer à côté de l’essentiel, soit inexistantes. C’est le cas avec la loi Macron, le
 texte comporte environ 200 articles concernant un nombre considérable de domaines, les explications 
qui vous sont fournies sont extrêmement simplifiées, et aucun média ne va réellement vous expliquer 
ce que cela implique exactement. Ce n’est pas une première, la technique a souvent été utilisée dont 
pour le référendum sur Maastricht.

Cette loi est si dangereuse que ses chances d’être validées étaient très réduites, la seule véritable 
solution pour le gouvernement qui n’était plus majoritaire sur ce coup, était de faire appel à l’ar
ticle 49 alinéa 3 de la constitution de la 5eme république, celle-la même qu’ils ont volontairement 
oublié durant des années. Comme l’imposait la constitution, ils se devaient de défendre la France et 
ses intérêts, ils ont fait le contraire et ont fait passer des intérêts européistes et transatlantistes avant-
même ceux du pays. La constitution interdit également le cumul des mandats, pas difficile de constater
qu’il y a eu des champions dans le domaine, dont un en particulier: Michel Delebarre, sénateur maire 
PS de Dunkerke, 26 mandats et fonctions, je vous laisse imaginer son salaire… Donc la constitution, 
elle n’est respectée qu’au cas par cas, lorsque cela arrange leurs affaires et celles du monde de la 
finance.Pour commencer, il faut bien rappeler que Emmanuel Macron est un homme issu de la finance, 
cette fameuse finance censée être l’ennemie intime du capitaine de pédalo. Hollande s’est incliné face à 
la finance, surtout si celle-ci est anglo-saxonne. Lors des scandales du Libor et de l’Euribor, les 
banques ont été protégées, aucune mesure de prise, aucun procès, peu de retentissement voire aucun 
à la télévision, affaire étouffée, affaire classée! Pourtant, ce sont les français qui ont été escroqués. 
banques puissent être attaquées en procès, les victimes ont par contre été condamnées à payer! Et ces 
victimes, ce sont les institutions publiques, les régions, les départements, les villes, les hôpitaux… 
Pourtant, l’état a reconnu que ces emprunts étaient illégaux. Pas étonnant que Macron ait fini par 
atterrir au gouvernement, ce qui fait deux banquiers dans l’entourage du président, puisque sa plus 
Il n’est donc pas étonnant que Macron fasse ce pour quoi il est payé, qu’il tente de faire passer une loi 
pour la complète dérégulation du travail en France, condition sine qua non pour la mise en place du 
TAFTA. Depuis des années déjà, pan par pan, la république est réformée pour aller dans le sens des 
accords de libre échange (appelés également TAFTA, TTIP, Nouvel Ordre Mondial), une dérégulation du 
système en pente douce pour que cela passe le mieux possible, mais cette loi s’attaque au travail en 
France de la manière la plus radicale qui soit. Nous avons avec cette loi une complète dérégulation du 
travail en France pour l’ensemble des statuts, comprenez par là que cela permettrait de faire sauter 
l’ensemble des avantages et des sécurités pour lesquels nos parents et nos aïeux se sont battus.
Mais pour bien comprendre cela, il faut regarder du côté du TAFTA détaillé ici. Le TAFTA est un 
ensemble de mesures de prises pour faire sauter toutes les protections, les appellations, normes et 
règles en Europe au nom du profit. Si un obstacle empêche une entreprise américaine de faire un 
quelconque profit sur le sol européen, alors cet obstacle doit sauter, ce que vous aurez d’expliqué 
dans la conférence de Raoul Marc Jennar. Mais pour que celui puisse être imposé en France, il faut que 
l’ensemble du territoire soit affaibli, et la force d’un pays, c’est la finance et le stock d’or. Le stock d’or 
Rothschils  de 1973 relayée par les accords de Maastrich s’en est occupée, l’état n’a plus le droit 
d’emprunter à la banque de France et doit le faire sur les marchés privés. Le pays est endetté, mais 
pas suffisamment, ajoutez donc à cela les emprunts toxiques illégaux mais qui restent imposés, cela 
mettra alors l’ensemble du pays en esclavage, esclave de la finance anglo-saxonne.
Et enfin, encore mieux (ou pire, c’est suivant…), il y a l’accord TISA qui fait partie du TAFTA. L’accord 
prisons, services sociaux, tout ce qui peut rapporter quelques euros privatiser avec ce que cela 
implique, comme les plans sociaux pour plus de rentabilité.
Mais voilà, la finance ne va pas pouvoir imposer tout cela alors qu’il reste des protections au niveau 
législatif en France, celles-ci doivent alors sauter, c’est le but de la loi Macron. Avez-vous bien saisi la 
gravité de cette loi? Ce n’est qu’une mise en place d’un projet titanesque et extrêmement dangereux 
du nom de TAFTA. La finance américaine s’imposerait en Europe et cette dernière deviendrait un vassal 
complet de l’Oncle Sam. Quand à notre qualité de vie, elle ne serait plus que secondaire, puisque le but 
de tout cela, ramener un maximum d’argent sur le sol américain, ce qui a commencé depuis longtemps 
déjà
Plusieurs personnalités politiques françaises se disent contre la loi Macron, pourtant, il faut noter que 
non seulement ils ne démissionnent pas de leur parti si celui-ci ne condamne pas la loi Macron, mais 
qu’ils n’expliquent pas non plus aux français ce que cette loi représente exactement. Bien sur, on peut 
penser que certains hésitent ou refusent car ils savent que le vent tournera un jour, et que le jour où 
les français se rendront compte de ce qu’il s’est réellement passé, il y aura des lynchages à la pelle, 
mais là, ce n’est que spéculation…
On attend vos solutions si vous en avez à proposer. Pour l’heure, le seul moyen serait de retourner leur 
arme contre eux: la finance! Videz vos compte si vous en avez la possibilité, après tout, c’est VOTRE 
ARGENT! Clôturez tous vos placements qui de toute manière risquent de partir en fumée au vu de la 
situation économique globale actuelle, plans d’épargne logement et/retraite, livrets A, etc…

Un petit rappel quand-même sur ce qu’il reste exactement de la France, preuve que nous allons vers le 
TAFTA qui lui n’apprécie ni l’idée de nation, ni la souveraineté:
  • Notre monnaie n’est plus nationale européenne, l’euro. Officiellement, la création de l’euro a été officialisée avec le traité de Maastrich, mais ce n’est qu’officiellement. Officieusement, et donc plus proche de la réalité, nous pouvons apprendre que la CIA est à l’origine de la création d’une monnaie unique.
  • Notre bourse a été vendue et est devenue NYSE Euronext, elle n’existe physiquement plus en France. Créée initialement en 1639, elle est resté française durant 351 avant que les bourses européennes fusionnent en 1990, créant Euronext, groupe vendu pour fusion en 2007 avec la NYSE qui devient de ce fait un groupe mondial d’entreprises de marchés financiers (c’est-à-dire de sociétés commerciales qui ont pour activité d’assurer la gestion d’un ou plusieurs marchés financiers).
  • La dette du pays n’est plus française depuis 1974 avec la loi dite Pompidou-Rotschild au profit des banques privées, mais officiellement, c’est faux puisque le sujet est tabou, normal vu que cette passation de pouvoir sur la dette est avant tout une trahison. Cette loi fut relayée ensuite par le traité de Maastrich. Il y a un homme politique d’envergure qui a pourtant expliqué en quelques mots le problème de la dette du pays, Michel Rocard:
  • Nos frontières ne sont plus qu’une illusion gérée par Bruxelles quand aux mouvements des personnes, et par la France quand il s’agit d’encaisser des taxes. Le marché unique européen a rendu obsolète nos frontières qui, censées nous protéger, ne nous protègent plus de grand chose… Le traité Schengen a permis l’ouverture des frontières pour que chacun puisse librement circuler dans les états-membres sans avoir à être contrôlé. De plus, il faut prendre en compte l’immigration gérée par quotas par l’Union Européenne qui décide dans ce sens (rappelez-vous le scandale quand la Suisse a voulu imposer sa volonté…) et celle imposée par une directive de l’ONU quand à un éventuel remplacement des populations. Les frontières ne sont qu’une gène qu’il fallait faire disparaître pour des raisons géopolitiques et financières.
  • Les entreprises dont l’état est actionnaire sont de plus en plus privatisées, cela remplis les caisses de l’état, et c’en est presque devenu une obligation avec l’accord TISA qui fait partie du traité transatlantique. Savez-vous combien il y a eu de privatisations ces dernières années? Plus de 50 privatisations ou cessations de parts. Les détails sont quand à eux disponibles en ligne sur le portail de l’économie et des finances de l’état. Aux dernières nouvelles, l’état possédait encore des parts dans 74 entreprises françaises, mais une grande braderie est lancée, non seulement les caisses sont vides, mais les pressions sur l’état pour les privatisations sont nombreuses… Souvenez-vous de ce qu’il s’est passé en Grèce, la France n’y échappera pas. Pour ce qui est des entreprises qui ne dépendant pas de l’état, soit elles sont délocalisées, soit entravées et affaiblies par les financiers étrangers comme cela est arrivé avec Peugeot-PSA en Iran (des milliards de pertes et 8000 emplois en moins en France), pour le plus grand profit de General Motors qui en a profiter pour s’introduire sur le marché iranien. La France a perdu entre autres entreprises les brasseries Kronenbourg, yoplait, Amora-Maille, aufeminin.com, meetic, Pechiney, Rossignol, Teisseire, Marionnaud, Smoby-Majorette, Ducros, Priceminister, le coq sportif, etc…
  • Le patrimoine français est extrêmement riche. Malheureusement, celui-ci est trop souvent bradé à qui peut payer (quand ils ne le font pas avec la planche à billets…)… Rien que le Qatar a acheté des hôtels très luxueux en France, ainsi que des casinos et une partie des Champs-Elysées, la Russie a acheté le siège de Météo-France, en plus du reste comme les aéroports pour ne citer que cela… À l’heure actuelle, rien qu’au niveau immobilier appartenant au pays, il y a 346 ventes en cours et 1728 à venir. Le pays est de plus en plus dépouillé… Heureusement, il y a toujours quelques défenseurs de notre magnifique patrimoine dont « Bucket » dont nous avons parlé dernièrement
  • Le pouvoir décisionnel du gouvernement est très limité, proche de l’inexistant! Quand ce n’est pas la finance qui décide et impose, c’est l’UE qui décide de 80% des lois nationales.
Pour la liberté d’expression, il ne restait déjà plus grand chose, la situation a empiré dernièrement avec la loi permettant de censurer sans passer par la voie de la justice:
  • Pierre Salviac viré de RTL pour avoir tweeté que Valérie Trierweiler « b… utile » (L’Express)
  • Affaire Charlie Hebdo: Un journaliste de Sudpresse viré après avoir signalé son désaccord (7sur7.be)
  • Lifting politique au quotidien La Provence : des journalistes virés (Rue89)
  • Eric Zemmour viré de Itélé (Le Point)
  • France Inter: Didier Adès et Dominique Dambert virés (Le Figaro)
  • Europe 1: des journalistes virés à tour de bras (Libération)
  • Le dessinateur Siné viré de Charlie Hebdo (l’Express)
  • Claude Sérillon, viré de France suite à des questions « trop dures » (Agoravox.tv)
  • Alain Genestar, viré de Paris-Macth pour des photos « agaçantes » (Actualitte.com)
  • Richard Labévière viré de RFI (Bakchich Info)
  • Philippe Tesson viré du journal Le Point (20 minutes)
  • Etc… La liste est longue…

Peut-être que si hollande avait été éduqué comme le fils d'Abraham Lincoln, il ne passerait pas tout son temps à vendre le peuple français à la finance internationale.








Et, quand le Canada pratique le terrorisme d'état !

(source : Reporterre)

Comment assimiler les écologistes aux terroristes : la leçon du Canada

SYLVAIN LAPOIX (REPORTERRE)
mercredi 18 février 2015
Au nom de la lutte antiterroriste, le gouvernement canadien de Stephen Harper utilise depuis des années l’appareil policier pour museler le mouvement écologiste qui conteste ses projets pétroliers. La méthode inspire discrètement les gouvernements européens.

Les terroristes posent des bombes et tuent des gens pour traumatiser la société alors que les écologistes tendent des banderoles sous la neige pour protester contre des oléoducs. La précision paraît anodine mais depuis quelques années, au Canada, elle devient utile tant le gouvernement fédéral s’est évertué à brouiller la distinction.
"Nous, on a choisi des manières pacifiques de contester. Ce n’est pas parce qu’on s’assoit au milieu du chemin pour bloquer un camion qu’on est des criminels. Il faut faire la différence entre un terroriste qui va faire sauter un puits et quelqu’un qui s’asseoit pour défendre ses droits."
Ainsi se justifiait avec son accent du nord de Québec, Serge Fortier du Regroupement inter-régional sur le gaz de schiste de la Vallée du Saint-Laurent. En 2013, ce militant associatif a découvert qu’il avait été mis sur écoute par les services de renseignement de son pays pour avoir manifesté contre l’exploitation de ces hydrocarbures dans sa région.
Aucun attentat n’a justifié une telle radicalisation de la surveillance des groupes environnementalistes canadiens. Tout part d’un projet économique érigé en dogme politique par le gouvernement libéral de Stephen Harper. Même si, indirectement, Serge Fortier a été la victime d’un arsenal anti-terroriste laissé à l’abandon au lendemain du 11 septembre 2001.
- Etape 1 : requalifier l’ennemi
L’évolution de la définition du terrorisme qui mènera à espionner des militants anti-gaz de schiste débute au lendemain des attentats du World Trade Center. Une remise en cause s’opère alors dans les structures de surveillance nationales, notamment aux Etats-Unis et au Royaume-Uni mais aussi au Canada : comment avons-nous pu laisser passer ça ? Une doctrine émerge alors autour de la “fusion” des responsabilités des différentes agences et de l’élargissement de leurs prérogatives.
Deux événements d’ampleur mondiale se déroulant au Canada en 2010 vont servir de laboratoires à cette nouvelle politique sécuritaire : le sommet du G20 à Toronto et les Jeux Olympiques de Vancouver. En vue de ces deux rassemblements pouvant constituer des “cibles” aussi bien pour des menaces intérieures qu’extérieures, une nouvelle structure est créée : l’Unité de sécurité intégrée (ISU) de Vancouver, disposant des services de 15 500 policiers de 120 agences de sécurité gouvernementales.
Sur le modèle des “fusions centers” américains, cette “super-administration”dispose d’un accès étendu à toutes les données des forces de police. Cette extension tentaculaire va l’amener à inclure dans son “schéma de menace” des organisations sans grand rapport avec le terrorisme.
“Extrêmistes à motivation multiple”
Focalisé au départ sur al-Qaeda, l’ISU va progressivement surveiller toutes les organisations exprimant une opposition politique aux Jeux olympiques : écologistes préoccupés par la destruction d’espaces naturels pour les installations, syndicalistes protestant contre les conditions de travail, Indiens de Colombie britannique dont les terres furent rognées par les sites… Les chercheurs Kevin Walby et Jeffrey Monagham, qui ont étudié des rapports des services de renseignements rendus publics via la loi de libre accès à l’information, décrivent cette dérive :
"Alors que les Jeux de Vancouver approchaient, l’ISU a réalisé que l’opposition intérieure était la source de trouble la plus probable et a mis en place une série d’opérations d’étouffement des mouvements anti-Jeux. [...] Par exemple, des officiers de l’ISU ont donné de nombreux coups de fil au domicile d’activistes ou critiques avant les JO. Entre le 3 et le 5 juin 2009, environ 15 activistes anti-Jeux ont été visité par huit agents de l’ISU. L’ISU disposait également d’agents infiltrés qui ont passé plusieurs années au sein des groupes de Colombie Britannique et d’Ontario."
Pour qualifier ces nouvelles cibles, l’ISU et les agences gouvernementales ne disposaient pas d’outils “théoriques”. Il leur fallu donc inventer un terme assez large et imprécis pour rassembler sous une même bannière préoccupations environnementale, sociale et indiennes. Le vocable forgé au début des années 2000 par ces organisations fut “multi issue extremists”, soit “extrêmistes à motivation multiple”.
Entre mai 2005 et janvier 2010, Walby et Monagham prennent connaissance de 25 rapports de renseignement mentionnant ce terme tandis qu’Al-Qaeda et les organisations terroristes reconnues en disparaissent progressivement. Plus préoccupant, cette terminologie finit de lever les barrières entre terroriste, extrêmiste et activiste pour les tisser en une matrice de menaces indéfinies, comme nous l’expliquait Kevin Walby :
"Au départ, le terme MIE avait été fabriqué pour les JO mais il leur a survécu et a muté en un terme “attrape-tout”, qui recouvre désormais les activistes natifs de “Iddle no more” comme les activistes anti-pipelines."
Le mode d’action violent n’étant plus le critère pour juger des terroristes et des non-terroristes, la surveillance peut cibler n’importe quel opposant. Non content de redéfinir les personnes, les services de sécurité canadiens vont jusqu’à redéfinir les actes de terrorisme. Selon d’autres documents du CSIS (les services de renseignement canadiens), le blocage de route ou de l’accès à des immeubles apparaît désormais comme “des formes d’attaque” aux yeux des forces de l’ordre.
- Etape 2 : frapper au porte-feuille
Le deuxième volet de cette criminalisation des écologistes n’est pas le fruit d’un projet sécuritaire mais économique : celui du gouvernement libéral de Stephen Harper. Ancien démocrate, le Premier ministre fédéral arrivé au pouvoir en 2006 est originaire de la province pétrolière de l’Alberta et, à ce titre, au coeur de la pétrodémocratie canadienne et de ses enjeux.
Décidé depuis le début de son premier mandat à tout faire pour développer l’industrie des sables bitumineux (sorte de pétrole lourd non mature à l’extraction ultra polluante), Harper a sorti son arme fatale avec son deuxième mandat en proposant une grande loi générale “pour l’emploi, la croissance et la prospérité durable”. Nommé “loi C-38”, ce texte proposé en mars 2012 fut bien vite surnommé “loi Omnibus” car elle emportait tout sur son passage. De nombreuses dispositions dont chacune mériterait une loi, mais entassés dans un texte fourre-tout pour éviter les débats au Parlement - une méthode qu’areprise en France la loi Macron.

- Stephen Harper -
Législation sur la pêche, l’énergie, les voies navigables, les parcs naturels, les espèces protégées… l’intégralité de la législation environnementale fut révisée au nom de la priorité donnée au développement de l’économie. A commencer par l’économie minière : au nom du développement des ressources, les procédures d’attribution de permis se voient allégées, le budget des agences de contrôle environnemental réduits, les consultations des ONG limitées et le pouvoir donné au ministre d’annuler toute recommandation.
Elle menace enfin le fonctionnement même des contre-pouvoirs démocratiques. En plus de limiter les dépenses des organisations caritatives en recours devant la justice à 10 % de leur budget, la loi C-38 renforce les pouvoirs du fisc. Interrogé à l’époque, le Canada Revenue Service nous avait répondu :
"Ces nouvelles mesures ont pour but d’aider les organisations à but caritatif à mieux comprendre les règles liées aux activités politiques, afin qu’elles utilisent leurs ressources de manière appropriée. […] Le C-38 [propose] d’améliorer la transparence en exigeant des organisations à but caritatif qu’elles fournissent plus d’informations sur leurs activités politiques, notamment la proportion dans laquelle ces dernières sont subventionnées par des sources étrangères."
En réalité, la loi permet de retirer l’agrément fiscal des ONG écolos qui se montreraient trop critiques envers le gouvernement. Une menace mise à exécution avec l’ONG Physician for global survival réunissant des médecins anti-nucléaire. Une démonstration qui a forcé David Suzuki - l’équivalent au Canada de Nicolas Hulot en France - à se retirer de la présidence de sa propre fondation de peur de la priver de ses subsides.
- Etape 3 : jouer la carte du “soutien étranger”
A l’origine de ces mesures, le gouvernement Harper n’a pas caché ses intentions. Au contraire : envoyés sur toutes les chaînes, les ministres ont justifié de ces mesures par des prétendus “soutiens étrangers”. En première ligne, le ministre de l’Environnement Peter Kent allait même plus loin sur CBCen mai 2012 :
"En substance, ce que fait notre gouvernement à travers le comité des finances est d’enquêter sur des rumeurs de transferts irréguliers de fonds offshore - du blanchiment, si vous préférez, le mot est approprié - au travers des organisations canadiennes qui ont un statut caritatif pour être utilisés de manière inappropriée au regard de ce statut."
L’ennemi intérieur était ainsi progressivement remplacé par l’idée que les organisations opposées au projet économique du gouvernement fédéral étaient en fait “à la solde de l’étranger”. De quoi justifier la fouille des comptes desONG et les sanctions qui s’ensuivent.
La thèse est même entretenue par des groupes liés au parti conservateur canadien. Le lobby Ethical Oil, proche de l’industrie des sables bitumineux comme du gouvernement Harper, a ainsi lancé début 2012 une campagnepointant des dons de “milliardaires étrangers” aux ONG s’opposant aux projets de pipeline visant à “saboter l’intérêt national canadien”. Coïncidence troublante, la campagne fut lancée quelques semaines avant le début des consultations publiques sur le projet d’oléoduc géant Northern Gateway de la société Enbridge.
Ne se nourrissant que de mots, le gouvernement canadien a étendu son arsenal sécuritaire jusqu’à pouvoir surveiller n’importe quel citoyen s’opposant à ses projets. Vidant de leur substance les termes de menace, terroriste ou attaque, la gendarmerie et les services de renseignement en viennent à espionner n’importe quoi, comme nous le rapportait Jeffrey Monagham :
"En février 2013 s’est tenu à Port Rupert, en Colombie Britannique, un championnat de basketball entre des équipes issues de plusieurs tribus indiennes de l’Etat : le All Native Tournament Championship. Or, Port Rupert est l’aboutissement de gazoduc vers les ports d’exportation du Pacifique et donc l’Asie. Le calcul des autorités a été simple : des Indiens près d’un pipeline, c’est louche. Malgré l’absurdité de la recommandation, le responsable de la sécurité de l’Office national de sécurité à l’énergie a demandé de maintenir la surveillance et l’évaluation de la menace. La menace consistant en un car d’ados venus jouer au basket."


Source : Sylvain Lapoix pour Reporterre
Photos :
. Banderoles et « Idle no more » : Fight or flight tour
. Stephen Harper : Wikipedia (Remy Steinegger/CC)
. Chapô et « Stop pipelines » : Flickr (Mark Klotz/CC)

Par contre, c'est quoi cette histoire en Serbie, un nouveau champ de jeu pour Soros qui détestent les russes et les serbes ?
Bien que je ne sois pas fan de ce site, l'information est à prendre en compte et à vérifier pour éviter une nouvelle manoeuvre sanglante des services américains au service des financiers et des corporations américaines.

(source : Voltairenet.org)




La Voïvodine, prochain pseudo-État en Europe ?

Les États-Unis et l’Union européenne s’apprêtent à terminer la guerre qu’ils ont menée, en 1999, contre la Serbie. Après l’avoir amputée du Kosovo, ils devraient lui ôter la Voïvodine. Pour ce faire, ils en modifient actuellement la population, placent une nouvelle équipe au pouvoir en Croatie voisine, et achètent tous les médias en Serbie.

 | WASHINGTON D. C. (ÉTATS-UNIS)  
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La Voïvodine était, au dernier recensement, à 70 % Serbe et orthodoxe.
Si l’Union européenne (UE) et l’Otan parviennent à leurs fins, la province serbe de Voïvodine ira rejoindre le Kosovo, auparavant arraché à la Serbie par l’Union européenne et l’Otan pour devenir un État ethniquement albanais gouverné par les terroristes de l’Armée de libération du Kosovo (ASL), en tant que prochain ersatz d’État indépendant dans les Balkans.
Après avoir vu la province du Kosovo lui être arrachée par les troupes de l’Otan à la suite des machinations de l’Union européenne, la Serbie est sur le point de perdre la fertile province de Voïvodine dans bassin du Danube, au profit des découpeurs de frontières de Bruxelles. Si les récents commentaires de l’ex-secrétaire générale adjointe de l’Otan pour la « diplomatie publique » et future présidente de Croatie Kolinda Grabar-Kitarović peuvent servir de guide, la Croatie jouera bientôt le rôle de bastion dans les plans de l’Otan pour soustraire cette région au contrôle de la Serbie. Elle sera proclamée province multi-ethnique et pluri-linguistique, « patrie » indépendante des Hongrois, Roms, Slovaques, Croates, Roumains, ainsi que des réfugiés Albanais nouvellement expédiés par bus entiers dans la région par l’UE depuis la partie méridionale de ce qui fut autrefois la Yougoslavie.
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Dans la plus grande discrétion, le fonds d’investissement KKR a racheté, en janvier 2015, les principaux médias et télévisions de Serbie. KKR a confié la direction de son think tank au général David Petraeus, ancien patron de la CIA.
La Voïvodine est déjà désignée par les médias et les ONG financés par George Soros, comme le « Kosovo Hongrois », même si 66 % de la population de la province est Serbe. Avec 25 groupes ethniques, c’est l’une des régions ethniquement les plus diverse d’Europe. Pour les stratèges de l’Otan et les ingénieurs démographes de Soros, la Voïvodine représente un terrain fertile pour les conflits ethniques et pour la poursuite du morcellement des Balkans.
Les Hongrois ne représentent que 13 % de la population tandis que les Croates totalisent 2,7 % et les Slovaques 2,6 %. Soros et les médias manipulateurs néo-conservateurs ont appelé la Voïvodine à devenir la patrie des Roms (peuple « gitan »). Toutefois les Roms ne constituent tout au plus que 2,1 % de la population. Les aspirations irrédentistes des Roumains sur la province sont risibles si l’on considère qu’ils ne représentent qu’un tout petit 1,3 % de la population de Voivodine. Les Bunjevci (assimilés à des Croates) et les Russiens représentent une part encore moins importante de la population totale.
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Kolinda Grabar-Kitarović a passé toute son enfance aux États-Unis. En 1993, elle intègre le ministère croate des Affaires étrangères, puis se fait élire députée, en 2003. Elle devient alors ministre de l’Intégration européenne, puis ambassadrice aux États-Unis, et enfin secrétaire générale adjointe de l’Otan. Elle est élue présidente de Croatie, fonction qu’elle exerce depuis le 15 février 2015. Elle est membre de la Commission Trilatérale.
Après avoir vaincu d’un cheveu l’actuel président croate Ivo Josipović avec une marge douteuse, de l’ordre de 50-49, certains diraient un pourcentage à la Soros, Grabar-Kitarović n’a pas perdu de temps pour jeter le gant à la Serbie dans son discours post-électoral. Elle a déclaré qu’elle luttera pour l’autonomie des Croates en Voïvodine, soit en « langage codé » qu’elle soutiendra la sécession de la région d’avec la Serbie. Grabar-Kitarović a également annoncé qu’elle restaurerait les relations étroites avec l’Allemagne, ce qui n’est pas une surprise compte tenu des liens historiques de son parti, la Communauté démocratique croate (HDZ), parti des oustachis croates qui créèrent un État fantoche sous le « Troisième Reich ». L’irrédentisme de Grabar-Kitarović concernant les Croates de Voivodine, surtout dans le district à majorité croate du Srem et en Herzégovine, dans l’actuelle Bosnie-Herzégovine, représente ce que l’on désigne comme le néo-oustachisme (nazisme) dans la Croatie actuelle.
Grabar-Kitarović a aussi réagi négativement à la récente décision de la Cour de justice internationale (CIJ) de La Haye de rejeter la plainte déposée contre la Serbie pour génocide commis durant la guerre de 1991-1995 entre la Croatie et ce qui était alors la République fédérale de Yougoslavie dominée par la Serbie. La CIJ a également écarté la contre-plainte de la Serbie contre la Croatie fondée sur l’accusation de génocide commis par les forces croates, soutenues par les mercenaires US, durant l’opération « Tempête ». Cette guerre éclair menée par les forces croates et leurs conseillers états-uniens contre la République serbe de Krajina en Croatie orientale avait pour but de réaliser le nettoyage ethnique des Serbes des régions orientales de la Croatie.
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Jadranka Jureško-Kero devrait être nommée Premier ministre de Croatie.
Et pour illustrer un nouvel exemple des liens étroits existant entre néo-nazisme et sionisme, le conseiller politique de Grabar-Kitarović et chef du pouvoir de transition est la réalisatrice de films documentaires Jadranka Jureško-Kero, encore un implant états-unien dans les structures de gouvernance est-européennes soutenant passionnément Israël et la cause sioniste. Jureško-Kero a habité l’Upper East-Side à Manhattan depuis 1999 et elle est mariée à Domagoj Kero. On sait que si le HDZ triomphe lors des prochaines élections parlementaires, Grabar-Kitarović choisira Juresko pour être son Premier ministre, donnant à la nation un duo gouvernemental féminin. Alors qu’elle était ambassadrice aux États-Unis, Grabar-Kitarović a conclu des accords commerciaux entre la grande compagnie alimentaire croate Podravka et les distributeurs US, portant entre autre sur du goulash de bœuf croate et du pâté de poulet. Il se trouve que les opérations nord-américaines de Podravka sont dirigées par le mari de Jadranka Jureško-Kero, Domagoj Kero, l’ancien consul général croate à New York.
Grabar-Kitarović et ses alliés néo-conservateurs répètent le refrain maintenant entendu plus fréquemment en Voïvodine selon lequel la région n’a jamais été historiquement serbe, mais faisait partie avant la Première Guerre mondiale de l’empire austro-hongrois. Et en unremake de ce qui s’était passé en Ukraine orientale après le putsch mené conjointement par les sionistes et les néo-nazis contre le président démocratiquement élu Viktor Ianoukovytch, la langue serbe et l’alphabet cyrillique en Voïvodine sont éclipsés par le désir des non-Serbes de reconvertir cette région en nation germano-hongroise utilisant l’alphabet latin. En cela, les séparatistes de Voïvodine ont le soutien ouvert de Victor Orban et du nouveau président allemand de Roumanie, Klaus Iohannis.
Les signes indiquant que la Voïvodine est la prochaine cible de l’alliance de Soros et des néo-conservateurs sont clairs. L’Union européenne est en train de déplacer vers cette région les Albanais du Kosovo, de Macédoine et du Monténégro. Une fois qu’ils arrivent à Novi Sad, la « capitale » de Voïvodine, des interlocuteurs de l’UE donnent aux Albanais 35 euros pour se payer un taxi, se disperser à travers la province et déposer une demande de résidence permanente. Le dernier recensement n’a dénombré que 3 360 musulmans dans la province. Toutefois, la transplantation de musulmans albanais venant d’autres parties de l’ancienne Yougoslavie par l’UE est clairement destinée à ajouter de l’huile afin d’allumer une rébellion indépendantiste dans le style de ce qu’a vécu le Kosovo.
Les diverses agences de Soros et des néo-conservateurs sont hyperactives en Voïvodine. Elles comprennent la National Endowment for Democracy et l’Open Society Institute de Soros. Bojan Pajtić, le président du gouvernement provincial de Voïvodine, qui parle couramment hongrois et anglais, est à l’aise avec les cadres d’ONG financées par Soros et la CIA, qui collaborent étroitement avec le secrétaire d’État adjoint pour les Affaires européennes Victoria Nuland, la personne qui a conduit à la victoire Grabar-Kitarović en Croatie et qui est prête à provoquer une guerre pour l’indépendance de la Voïvodine avec la complicité des provocateurs professionnels récemment arrivés de Roumanie, de Hongrie, d’Albanie et des camps de Roms des Balkans.
Si l’Ukraine est en quoique-ce-soit un modèle, ce que Nuland et ses néo-conservateurs gardent en réserve pour la Voivodine nettoiera la province de ses Serbes et fournira un pays ami pour les compagnies pétrolières et gazières occidentales afin exploiter les réserves d’hydrocarbures existantes dans l’est de la Voïvodine, une région appelée Banat.
Tout comme le Kosovo a été arraché à la Serbie afin de faciliter le passage du pipeline transbalkanique et de fournir aux États-Unis une base militaire permanente à camp Bondsteel, une Voïvodine indépendante est censée alimenter l’Otan en ressources disponibles de pétrole et de gaz naturel du Banat et avec la fertile bassin du Danube pour la production d’aliments génétiquement modifiés. Comme l’Ukraine, la Voïvodine est prise pour cible par le complexe militaro-commercial occidental pour l’extraction des hydrocarbures et l’agro-business de Monsanto.
Ce qui est en train de se passer en Voïvodine n’est rien moins qu’une manipulation démographique ; une tentative de marginaliser la population serbe à la manière dont les Serbes vivant dans les enclaves de Zubin Potok, Zvečan, Kosovska Mitrovica et Leposavić dans le nord du Kosovo ont été tout à fait oubliés dans la précipitation de l’UE à proclamer le Kosovo un État albanais indépendant.
Actuellement, l’Otan et les autres provocateurs occidentaux ont placé les villes ukrainiennes de Lugansk, Donetsk et Marioupol en première page de la presse mondiale en tant que zones de conflit. Si les démons néo-conservateurs comme Grabar-Kitarović, Jureško-Kero et Nuland arrivent à leurs fins, bientôt les récits de bains de sang seront rapportés depuis Novi Sad, Sremska Mitrovica, Kanjiza et Subotica, villes établies sur les lignes de séparation ethnique en Voïvodine.
Traduction
Milko Terzić
Décidément, "l'impérialisme" américain commence à chauffer les européens.

(source : Usine Nouvelle)

"L’Europe n’est pas le paillasson numérique de l’Amérique !" rétorque Stéphane Richard à Barack Obama

Par  -


L’Europe n’est pas le paillasson numérique de l’Amérique ! rétorque Stéphane Richard à Barack Obama
"L’Europe n’est pas le paillasson numérique de l’Amérique !" rétorque Stéphane Richard à Barack Obama © Orange

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Outré par les déclarations de Barack Obama sur l’Europe, Internet et les "Google, Apple, Facebook, Amazon" (Gafa), le PDG d’Orange a laissé s’exprimer toute sa colère. "C’est le retour de l’impérialisme le plus crasse", a insisté Stéphane Richard, affirmant que les Gafa étaient clairement devenus des instruments politiques
"Internet est un bien de l’Humanité, pas des États-Unis." À l’occasion de la présentation des résultats annuels d’Orange, le PDG Stéphane Richard a exprimé toute sa colère face aux déclarations de Barack Obama, le 16 février. Dans un entretien avec le site ReCode, en réponse à une question sur le sujet des Gafa et de la vie privée, le Président américain pointe une Europe qui aurait davantage une attitude de défense de ses intérêts commerciaux qu’autre chose. Au passage, il a assené : "Nous sommes propriétaires de l’internet".
" L’EUROPE DOIT LUTTER CONTRE CETTE FORME D’ARROGANCE, DE VIOLENCE "
"C’est stupéfiant. Je suis attristé. Je suis d’autant plus déçu que, comme tous les Français, j’ai fait partie du fan-club de Barack Obama", a commencé par expliquer Stéphane Richard avant de lâcher toute sa colère. C’est le retour de l’impérialisme dans sa version la plus crasse. Pointer du doigt l’Allemagne et la Stasi, quand on connaît la NSA… " Le Président américain a en effet souligné la sensibilité du pays d’Angela Merkel à la question de la vie privée du fait de son histoire. Il a aussi balayé d’une petite phrase le potentiel concurrentiel du Vieux Continent face à des entreprises numériques américaines qu’il juge sans égal.
De quoi piquer au vif le patron de l’opérateur français : "L’Europe n’est pas le paillasson numérique de l’Amérique ! Nous sommes aussi capables d’innover. L’Europe doit lutter contre cette forme d’arrogance, de violence ! Nous devons lutter pour nos données personnelles."
LES GAFA, INSTRUMENTS POLITIQUES
Enfin, s’opposant aux propos du Président des États-Unis, qui prête à l’Europe des intentions protectionnistes commerciales plus qu’une réelle velléité de protéger les données de ses citoyens, il a ajouté : "On ne fait pas la guerre aux Gafa, on plaide pour une équité de traitement."
Mais pour le PDG d’Orange, les déclarations de Barack Obama démontrent clairement que les Gafa sont devenus un instrument politique face auquel l’Europe ne doit pas être naïve. "Le fait même qu’Obama en a parlé montre qu’on est sur un sujet politique."
Emmanuelle Delsol

Il est temps que cela s'arrête en Ukraine et que les corporations, les banquier et les Soros et compagnies arrêtent de vouloir dominer la planète en versant le sang des populations !

(source : Sputnik news)

Ukrainian government army soldiers

Around 3,000 Ukrainian Soldiers Killed in Debaltseve Battle - DPR Official

© AP Photo/ Sergei Chuzavkov
EUROPE
(updated 12:34 19.02.2015)
After Minsk: Will Peace Come to Ukraine? (116)
1611110
The self-proclaimed Donetsk People's Republic is ready to guarantee the OSCE’s mission safe passage into the area of Debaltseve as soon as sabotage-reconnaissance groups are cleansed.
MOSCOW (Sputnik) – Approximately 3,000 Ukrainian troops were killed during battles in the city of Debaltseve, the east Ukrainian self-proclaimed Donetsk People’s Republic’s negotiator said Thursday.
“We emphasized the issue of resolving the ‘surrounding of Debaltseve’ back [when we were] in Minsk, and the heads of the DPR and LPR (Luhansk People’s Republic) wanted to sign the solution to this problem in order to save the lives of thousands of Ukrainian soldiers, but Kiev did everything possible to brush this off by saying that the situation was under control and they weren’t interested in the lives of so many military personnel,” Russkaya Sluzhba news agency cited Denis Pushilin as saying.
Pushilin did not express the timeframe of the battle he had in mind.
The eastern Ukrainian self-proclaimed Donetsk People's Republic is prepared to guarantee the Organization for Security and Co-operation in Europe’s mission safe passage into the area of Debaltseve as soon as sabotage-reconnaissance groups are cleansed, Denis Pushilin added.
“Over the last three days, the OSCE mission has been trying to get a guarantee of safety from us to get to Debaltseve, but taking into consideration the fact that they are trying to leave from the city of Soledar, which is under control of the Ukrainian side, we couldn’t give them these guarantees because we don’t have that ability and don’t belive it’s appropriate to take on the responsibility that the Ukrainian side won’t fire at them,” Pushilin said.
He said there are sabotage-reconnaissance groups in the area of Debaltseve and as soon as they are cleared out, then the DPR would be able to make guarantees for the OSCE mission.
“As soon as the city is cleansed of sabotage-reconnaissance groups, we’ll be able to give the OSCE mission a safety guarantee,” he said.
Debaltseve, a key transport hub in Ukraine's southeast, has been at the epicenter of intense fighting with thousands of Kiev troops encircled there by Donbas militia for weeks.


Read more: http://sputniknews.com/europe/20150219/1018461416.html#ixzz3SC1iC6jE


Reçu dans les commentaires.

NonMerci a dit…
La mobilisation contre les Traités Transatlantiques continue !
*** plus de 1 300 000 signatures en Europe pour l'ICE auto-organisée après le refus de la commission de valider l'ICE initiale *** et ce n'est qu'un début ***
Pour 11 pays le quorum est dépassé : Allemagne, Grande Bretagne, Autriche, Finlande, France, Slovénie, Luxembourg, Pays-Bas, Espagne, l'Irlande et la Belgique.
Nous pouvons et nous devons faire beaucoup plus pour faire bouger la Commission européenne
SIGNER et FAIRE SIGNER est le mot d'ordre ---> https://stop-ttip.org/fr/signer/
--- les infos et les liens ---> http://stoptafta.wordpress.com/2014/10/07/initiative-auto-organisee-de-citoyens-europeens-contre-ttip-et-laecg/


mmmm

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