samedi 20 septembre 2014

(blog à finir et à corriger)

On n'en finira jamais des crises bancaires à répétition. Sérieux, il faut continuer un système bancaire alternatif où l'on soit sûr que nos comptes soient protégés de la spéculation financière.
Y'en a marre des gangsters en col blanc !

(source : 360 newsx)

Une crise bancaire « quasiment » assurée en Chine

septembre 19th, 2014 | by Mickael - Fondateur de News360x
Une crise bancaire « quasiment » assurée en Chine
ECONOMIE
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Le Sydney Morning Herald nous mettait le 5 Septembre en garde face à un « danger indéniable » dans Australia to be Hit as Chinese Economy Unravels :
Lors de la conférence de jeudi dernier, l’ancien prévisionniste en chef du gouvernement fédéral, Quentin Grafton, expliquait que le prix du minerai de fer n’avait que peu de chances d’enregistrer une reprise prompte, ce qui devrait peser lourdement sur l’économie australienne en 2015.
« Il ne s’agit pas là d’émettre des prévisions catastrophes, mais d’observer les risques et les chiffres. Le danger est indéniable », a-t-il précisé.
Il a ajouté que la banque de réserve d’Australie devrait se préparer à des temps difficiles face à la conjoncture économique pénible générée par un marché de l’immobilier excessivement cher et un dollar fort et à la baisse des prix du charbon et du minerai de fer.
Les commentaires de Mr. Grafton viennent s’ajouter à l’anxiété face à l’économie chinoise, puisque le marché de l’immobilier du pays enregistre actuellement son plus gros déclin.
Le prix moyen d’une maison résidentielle chute depuis plusieurs mois en Chine, et son taux de déclin a accéléré entre le mois de juin (0,5%) et le mois de juillet (0,8%), propageant des secousses au travers de l’économie toute entière. Il a perdu 0,6% supplémentaire en août, pour porter le coût moyen des propriétés à 1.737 dollars par mètre carré.
Les problèmes du marché immobilier sont de la plus haute importance pour l’économie chinoise et la communauté globale de l’investissement. N’oublions pas que le secteur de l’immobilier est un facteur économique clé qui a contribué au PIB du pays à hauteur de 15% en 2013.
Les difficultés du marché chinois de l’immobilier ont un impact sur l’économie australienne, puisque l’industrie chinoise de la construction de propriétés est un gros consommateur de minerai de fer, avec 1 dollar pour 5 dollars d’exportations australiennes.
La chute de la demande et les problèmes de surproduction ont entraîné une baisse du prix du minerai de fer pour le porter jusqu’à un record à la baisse sur cinq ans. Son prix se situe actuellement aux alentours de 84,38 dollars par tonne.
Le prochain record à la baisse pourrait porter le prix du minerai de fer à 76 dollars par tonne, un prix qui n’a plus été vu depuis septembre 2009.
Les pays producteurs de ressources seront les plus fortement touchés
Je me penche sur le problème depuis déjà un certain temps. L’un des premiers à l’avoir fait a été Michael Pettis, de chez China Financial Markets.
L’économie chinoise finira par ralentir, cela ne fait aucun doute. Les pays producteurs de ressources comme l’Australie et le Canada en seront les plus fortement touchés.
Une crise bancaire est quasiment certaine en Chine
Voici un article qui a attiré mon attention, non pas pour ce qu’il dit, mais plutôt pour ce qu’il omet de mentionner.
Cet extrait est tiré d’un article intitulé China banking crisis ‘almost certain’, warnseconomist Gabriel Stein :
Selon un économiste du nom de Gabriel Stein, le système financier chinois ne manquera certainement pas d’être frappé par une crise bancaire de grande ampleur.
Gabriel Stein, qui travaille pour le cabinet d’expert-conseil en économie Oxford Economics, a expliqué mardi à Sydney que les autorités chinoises comprennent l’importance des prêts toxiques sur les bilans de leurs banques, et font désormais face à un choix difficile devant la potentielle crise bancaire.
« Nous ne savons pas quand une crise bancaire se développera en Chine, ni comment elle se déroulera, mais ce que nous pouvons dire, c’est qu’une crise est quasiment certaine », a expliqué Mr. Stein, professeur à l’Université de Londres ayant travaillé comme économiste en chef pour Lombard Street de 1991 à 2012.
« Les risques financiers sont élevés, et les prêts toxiques sont sous-évalués.
En comparant la situation actuelle à celle d’il y a vingt ans, la croissance du crédit est restée la même. Les autorités chinoises possèdent environ 30% des prêts non-performants du système bancaire, bien qu’elles soutiennent n’en posséder qu’un pourcent ».
Une crise bancaire globale assurée
Gabriel Stein est un optimiste.
Supprimez le mot « quasiment » du paragraphe ci-dessus, et remplacez les termes « en Chine » par « à l’échelle globale », et vous aurez un aperçu de ce que les choses sont vraiment.
Voici ce que ça donne :
« Nous ne savons pas quand une crise bancaire se déroulera à l’échelle globale, ni comment elle se déroulera, mais ce que nous pouvons dire, c’est qu’une crise est certaine ».
Puisque la Fed, la Banque du Japon, la Banque de Chine, la Banque d’Angleterre et quasiment toutes les banques centrales de la planète engagées dans une forme ou une autre de politique d’urgence, puisque les dettes ne seront jamais remboursées, puisque le Japon est enfoncé jusqu’au cou dans l’Abénomie, puisque les produits dérivés et les passifs non capitalisés s’élèvent à plusieurs trillions de dollars, et puisque la BCE ne cesse plus de chercher un moyen de stimuler l’euro malgré ses défauts structurels évident, comment pourrions-nous échapper à une crise financière ?
Source : 24hgold

Et, une bonne nouvelle dans la guerre qu'imposent les grainetiers industriels à tous ceux qui veulent préserver les variétés traditionnelles.

(source : le 4ème singe)

Nouvelles spéciales du 18 septembre 2014
"Procès Kokopelli c. Graines Baumaux :
Après presque 10 ans de procédure, la Cour d’Appel de Nancy donne enfin raison à Kokopelli !
Dans l’affaire nous opposant, depuis près de 10 ans, à la société Graines Baumaux, le délibéré de la Cour d’Appel de Nancy a été prononcé le 9 septembre dernier et l’arrêt, dans son entier, vient de nous être communiqué.
A notre grande satisfaction, la Cour rejette l’essentiel des demandes de la société Graines Baumaux, et en particulier celle fondée sur une prétendue faute de concurrence déloyale liée à l’absence d’enregistrement des variétés distribuées par Kokopelli.
Le jugement de 1e instance, qui condamnait Kokopelli, est donc infirmé !!!
La Cour considère en effet que la société Graines Baumaux, qui reprochait à l’association de proposer à la vente une gamme plus élargie de variétés anciennes que la sienne, « ne se trouve aucunement empêchée de proposer à la vente les mêmes produits que l’association KOKOPELLI et donc d’offrir la même gamme élargie de semences à sa clientèle de jardiniers amateurs à la seule condition d’inscrire les variétés qu’elle entend commercialiser sur liste officielle de « variétés dont la récolte est principalement destinée à l’autoconsommation » sur laquelle l’inscription est libre et d’un coût modique par rapport à l’enjeu commercial, soit un montant de 125 euros par variété comme elle l’indique elle-même. Il lui est également loisible d’étoffer son catalogue en commercialisant davantage de variétés de graines sélectionnées parmi les 14 500 variétés que compte selon elle le catalogue officiel européen ».
C’est l’argument que nous lui avions suggéré. La société Graines Baumaux, qui prétendait que l’enregistrement au Catalogue était simple et peu coûteux, et que la biodiversité se trouvait déjà fort bien protégée et représentée par celui-ci, se trouve ainsi prise au piège de ses propres affirmations.
Toutefois, cela ne signifie pas que l’activité de Kokopelli se trouve officiellement avalisée par la Cour d’Appel. Bien au contraire. En effet, l’argument selon lequel la vente de semences à des jardiniers amateurs ne faisant pas une exploitation commerciale de celles-ci ne serait pas soumise aux exigences d’enregistrement au Catalogue, a été rejeté par la Cour.
Cet argument peu ambitieux – car ne faisant aucune place à l’agriculture professionnelle dans la lutte pour la sauvegarde de la biodiversité – avait été avancé, en dernier recours, après la décision défavorable prise par la Cour de Justice de l’Union Européenne en juillet 2012. Bien qu’il soit abondamment utilisé par de nombreuses associations de préservation des semences en Europe, il n’avait jamais été soumis à l’examen d’une juridiction.
C’est maintenant chose faite, mais la décision de la Cour d’Appel de Nancy, sur ce point, est très décevante. En effet, la Cour considère, à l’issue d’une leçon de grammaire particulièrement byzantine, que « la formulation de l’article 2 de la directive permet de retenir que sont soumises à ses prescriptions la vente ou l’offre de vente de semences ainsi que les autres formes de cession réalisées dans le cadre d’une exploitation commerciale, ce qui exclut les cessions de semences à des tiers dans un but autre, comme de réaliser des expérimentations et permet d’écarter du champ d’application du texte les échanges de graines entre particuliers amateurs de jardinage qui ne font pas commerce de leurs semences potagères. »
La Cour n’exclut donc du champ d’application de la législation que les échanges de semences entre jardiniers amateurs. Tout transfert de semences, à titre onéreux ou gratuit, réalisé non pas « en vue d’une exploitation commerciale », comme le dit le texte, mais « dans le cadre d’une exploitation commerciale », comme le dit la Cour, tombe sous le coup de la loi et son obligation d’enregistrement des variétés.
Cette interprétation, pour le moins aventureuse, aura vraisemblablement des répercussions dans toute l’Europe et nous espérons qu’elle sera corrigée par le législateur européen lorsqu’il devra voter sur le projet de réforme de la législation actuelle.
En tout état de cause, dans le litige particulier nous opposant à la société Graines Baumaux, la décision de la Cour d’Appel de Nancy signifie donc que s’il est vrai que Kokopelli commet des actes illicites par la vente de variétés non inscrites au Catalogue officiel, ces agissements ne sont pas générateurs de responsabilité vis-à-vis de la société Graines Baumaux et « n’ont pas pour effet de fausser le jeu de la concurrence ». Ces considérations nous mettent hors de danger vis-à-vis de Graines Baumaux et de l’industrie semencière, et c’est évidemment l’essentiel.
Quant aux accusations réciproques de dénigrement, la Cour renvoie les parties l'une contre l'autre et chacune est condamnée à payer 5 000 € de dommages-intérêts à l’autre. Si, par ce volet de sa décision, la Cour semble vouloir ménager la chèvre et le choux, il ne faut toutefois pas oublier que c'est bien la société Graines Baumaux qui poursuit Kokopelli depuis presque 10 ans et qu'elle souhaitait voir ordonnée la cessation pure et simple de nos activités. On peut donc dire que son initiative a simplement échoué... A l’évidence, l’association Kokopelli sort gagnante de ce long combat.
Si enfin l’on se souvient que la Cour de Justice de l’Union Européenne, statuant contre l’avis de son Avocat Général, avait désavoué Kokopelli et considéré que la législation européenne sur le commerce des semences, permettant supposément une augmentation de la productivité agricole, n’était pas critiquable, il faut saluer un exploit dans notre défense et une victoire inespérée de Kokopelli, qui maintient le cap de la biodiversité, contre vents et marées…!
Contacts :
Ananda Guillet, Directeur :
semences@kokopelli-semences.fr
Notre avocate, Blanche Magarinos-Rey :
contact@avocat-magarinos-rey.com
L'équipe de Kokopelli.
Source: http://cjb.r.mailjet.com/nl/xkg2/sps2g.html?a=b3Rvq1
Et, une nouvelle d'Ukraine.

(source russe : ria novosti)

Leur mission accomplie, les USA se désintéressent de l'Ukraine (experts)

Dossier: Règlement de la situation en Ukraine

Piotr Porochenko, président de l'Ukraine, à Washington
15:04 19/09/2014
MOSCOU, 19 septembre – RIA Novosti
La visite du président ukrainien Piotr Porochenko aux Etats-Unis a montré que l'Ukraine n'a été qu'un instrument utilisé contre la Russie. Les USA, une fois leur mission accomplie, ont perdu leur intérêt pour ce pays, estiment les experts interrogés vendredi par RIA Novosti.
Piotr Porochenko s'est rendu jeudi en visite aux Etats-Unis pour s'entretenir avec le président américain Barack Obama et tenir un discours devant les congressistes américains. Le chef d'Etat ukrainien a demandé d'augmenter leur financement et leurs fournitures d'armes à son pays. Ces requêtes n'ont été satisfaites que partiellement par Washington: Obama a annoncé un nouveau paquet d'aide financière, tout en laissant sans réponse la question des armements. Selon Porochenko, Barack Obama a également refusé d'octroyer à l'Ukraine le statut spécial "d'allié non-membre de l'Otan".
Commentant la visite chaleureuse accordée au dirigeant ukrainien, le vice-directeur de l'Institut de la CEI Vladimir Jarikhine a noté que l'élite politique américaine avait montré tout son savoir-faire. "Il y a eu beaucoup d'applaudissements et de bruit, mais aucune des demandes de Porochenko n'a été satisfaite. La réunion générale des deux chambres du parlement, les applaudissements, les poignées de mains et ainsi de suite. Mais ils n'ont pas donné d'armes ni fait de l'Ukraine leur allié militaire. Pourtant, c'est précisément ce que voulait Porochenko", explique Vladimir Jarikhine.
Selon lui, ce déplacement doit être une leçon de plus pour l'élite politique ukrainienne, qui pense que leur sort préoccupe réellement les élites politiques occidentales. "En réalité, ils ne sont qu'un instrument pour causer des problèmes à la Russie, d'une part, et à l'Union européenne de l'autre. Et rien de plus", affirme l'expert.
Le directeur de l'Institut des Etats nouveaux Alexeï Martynov pense également que l'Ukraine n'a jamais réellement intéressé les USA ou l'Occident.
"Les faucons américains profitent et cherchent à profiter des événements actuels en Ukraine contre la Russie. Aujourd'hui, alors qu'une partie de leur tâche est accomplie, les Américains ont perdu tout intérêt pour ce qui se passe en Ukraine", note le politologue.
D'après lui, le résultat de la visite du président Porochenko à Washington en est le parfait exemple. "Il a été accueilli par des applaudissements, on lui a souri, serré la main et tapé sur l'épaule. Mais on ne lui a pas donné un centime, alors qu'il comptait sur cet argent. On ne lui a pas accordé l'aide militaire qu'il demandait. On a même refusé d'octroyer à l'Ukraine le statut d'allié de l'Otan - question en suspens jusque-là, suscitant tant d'espoir parmi les nationalistes ukrainiens et les hommes actuellement au pouvoir en Ukraine", souligne Alexeï Martynov. Selon lui, au final, l'Ukraine et son économie effondrée devra demander de l'aide à la Russie."

Et, une opinion sur mosanto, une !

(source : Spread the light)

Monsanto est actuellement en train de faire du marketing pour son gène résistant aux chemtrails

bidons_toxiques03
Non, vous ne rêvez pas, c'est bien une carlingue de JetLiner transformée pour abriter des barils de produits toxiques destinés à l'épandage.
L'inscription sur le panneau du fond, à droite, ne laisse aucun doute : 
Sprayer 05
HAZMAT-INSIDE
(Hazardous Material Inside)

<>
Ce qui signifie en français: Avion épandeur n°5 et: 
Produits dangereux à bord
- On peut relever au moins huit agents chimiques ou biologiques composant les chemtrails gentiment vaporisés au-dessus de nos têtes par une belle bande de salopards autorisés par de tout puissants pourrisseurs :

  • des sels de barium
  • des microparticules d'aluminium
  • du dibrométhane (Ethylene dibromide EDB)
  • des streptomyces
  • des entérobactéries
  • du serratia marcescens
  • du thorium.9 radioactif


Pourquoi l’entreprise Monsanto a-t-elle développé un gène résistant à l’aluminium ?
Monsanto est actuellement en train de faire du marketing pour son gène résistant à l’aluminium. En voici un extrait, les amis :
« Dans les pays en voie de développement, les petites exploitations fermières pauvres en ressources font face à des tensions quotidiennes comprenant la pauvreté des sols, la sécheresse et le manque de contributions financières. Les tendances en cours comme le changement climatique et la croissance démographique vont probablement aggraver ces tensions. Une nouvelle génération de recherche en culture génétiquement modifiée (GM) a pour but d’apaiser ces pressions à travers l’amélioration des cultures de subsistance – comme le manioc, le sorgho et le mil – qui possèdent des caractéristiques spécifiques comme la tolérance à la sécheresse, à l’eau, à l’aluminium présent dans les terres aussi bien que dans les plantes avec une utilisation plus efficace de l’azote et du phosphore. »
Maintenant, rappelons-nous du travail d’investigation du journaliste Michael Murphy à propos des chemtrails, de la géo-ingénierie, et du fait que des taux extrêmement élevés d’aluminium et de baryum sont relevés dans l’eau, la neige et la terre, dans des régions qui semblent être constamment touchées par les chemtrails. Le film What in the world are they spraying présente des preuves scientifiques irréfutables sur la présence non naturelle d’aluminium et de baryum dans différentes régions du monde et à des niveaux considérés comme étant particulièrement dangereux pour la santé humaine (jusqu’à 700 fois la norme autorisée !).
Le fait que Monsanto puisse « venir à la rescousse » avec ses gènes résistants à l’aluminium, parce que les plantes normales meurent en présence d’un excès en aluminium, est-il un hasard ? Ou alors le capitalisme opportuniste et le monopole alimentaire planifié grâce à la générosité de Monsanto et la dialectique hégélienne basée sur l’information d’initiés supposent qu’un programme de « geo-ingénirie » proposé est déjà en cours et qu’il est en train de remplir notre atmosphère de chemtrails contenant de l’aluminium et du baryum ?
Ce n’est pas un jeu les amis. Nous sommes touchés de toutes parts par un programme génocidaire planifié destiné à rendre quelques familles encore plus riches qu’elles ne le sont déjà, et réduire la population mondiale à 500 millions comme gravé dans les Georgia Guidestones. Ce n’est rien d’autre qu’une guerre biologique."

De toute façon, ils ont tellement abruti les citoyens qu'ils ne sont plus capables de se rebeller.

(source : idem)

Traité de libre-échange : Wikileaks révèle l’accord secret visant à protéger les intérêts des multinationales


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« Propriété intellectuelle » : sous ce vocable se cache la volonté des multinationales de privatiser les biens communs, qu’ils soient environnementaux, de santé, ou d’internet. Wikileaks révèle - etReporterre relaie le premier en France - le chapitre secret de l’accord négocié entre les nations du Pacifique. Il préfigure le Traité de libre-échange transatlantique préparé en secret par la Commission européenne et les Etats-Unis.

WikiLeaks a publié le projet de texte d’un chapitre de l’accord de Partenariat Trans-Pacific (TPP), un traité de libre-échange multilatéral actuellement négocié en secret par douze nations du Pacifique.
L’accord complet couvre de nombreux domaines. Le chapitre publié par Wikileaks concerne les Droits de propriété intellectuelle, un domaine du droit qui a des effets dans des domaines aussi variés que les produits pharmaceutiques ou les libertés civiles.
Ce chapitre est le plus controversé du TPP en raison de ses multiples effets sur les médicaments, les éditeurs, les services Internet, les libertés civiles et les brevets biologiques. Le texte publié comprend les positions de négociation et de désaccords entre les douze États membres potentiels.
Télécharger ici :
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États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Japon, Mexique, Malaisie, Chili, Singapour, Pérou, Vietnam et Brunei sont les États qui négocient, mais à huis clos. Même les membres du Congrès américain n’ont été autorisés à voir que certaines parties des documents en cours de discussion.
C’est très important, et cela concerne aussi les Européens et les Français, parce que ce traité est semblable au Trans-Atlantic Free Trade Agreement (TAFTA, aussi connu comme TTIPTransatlantic Trade et Investment Partnership), en français Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI), dont les négociations ont été ouvertes par le Président Obama en janvier 2013. À eux deux, ces traités couvriraient plus de 60 % du PIB (produit intérieur brut) mondial, pourtant les deux pactes excluent la Chine.
Wikileaks explique que trois personnes seulement dans chaque nation du TPP ont accès au texte intégral de l’accord, mais que 600 « conseillers commerciaux » - les lobbyistes qui veillent aux intérêts des grandes sociétés américaines comme Chevron, Halliburton, Monsanto ou Walmart – ont, elles, un accès privilégié aux sections cruciales du texte du traité.
Le chapitre sur la propriété intellectuelle contient des propositions visant à accroître la durée des brevets, y compris les brevets médicaux, au-delà de vingt ans tout en abaissant les normes mondiales de brevetabilité. Il pousse également à des mesures énergiques pour empêcher les hackers d’outrepasser le droit d’auteur, mais prévoit que ces mêmes droits ne tiennent plus face à des activités « légalement autorisées effectuées par des fonctionnaires, agents ou sous-traitants en vue de l’application de la loi, du renseignement, de la sécurité essentielle, ou à des fins gouvernementales similaires."

- Manifestation en mai à Tokyo contre le Traité transpacifique -
Mesures de contrôle sur les biens communs
Sur 95 pages, le chapitre des Droits de la propriété intellectuelle énonce des dispositions pour instituer un régime juridique modifiant et remplaçant les lois existantes dans les pays signataires. Il comprend des accords en matière de brevets (qui peut produire des biens ou des médicaments), du droit d’auteur (qui peut transmettre des informations), de la protection des marques (qui peut reconnaître l’authenticité d’une information ou d’une chose) et en matière de conception industrielle.
La plus longue section du chapitre détaille de nouvelles mesures de contrôle, avec de profonds retentissement sur les droits individuels, les libertés civiles, les éditeurs, les fournisseurs de services Internet et la vie privée sur Internet, ainsi que sur les biens communs matériels et immatériels et sur le patrimoine environnemental. Certaines mesures particulières proposées comprennent des tribunaux supranationaux qui primeraient sur les tribunaux nationaux, sans aucune garantie en matière de droits de l’homme.
Le document précise aussi que ces tribunaux peuvent tenir des audiences où seraient présentées des preuves qui resteraient secrètes.
De nombreux chefs d’États qui participent aux négociations du TPP, et de hauts responsables de gouvernement, dont le président Obama, ont déclaré leur intention de signer et de ratifier le PPTavant la fin de 2013.
« S’il est institué », dit Julian Assange, « le nouveau régime de propriété intellectuelle empiétera sur les droits individuels et sur la libre expression, en foulant aux pieds le patrimoine intellectuel et créatif commun. Si vous lisez, écrivez, publiez, pensez, écoutez, dansez, chantez ou inventez, si vous cultivez ou consommez de la nourriture, si vous êtes malade maintenant ou peut-être malade un jour, le TPP vous a dans sa ligne de mire."

Source : Elisabeth Schneiter pour Reporterre, à partir de l’article du Guardian
Photo : The Guardian
http://www.reporterre.net/spip.php?article5001

Et, du même site, cette information.


Des centaines de femmes en Colombie s'évanouissent après avoir été vaccinées au Gardasil

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En Colombie, des centaines d’adolescentes frappées par une maladie mystérieuse
Staff Associated Press

Toutes ces filles avaient, dans les mois qui ont précédé, été vaccinées avec le vaccin Gardasil contre le HPV. Cette situation a conduit les parents à pointer du doigt les autorités et le fabricant américain du vaccin Merck.

THE CANADIAN PRESS  AP,  Daily Free Press, Charles Buchanan


BOGOTA, Colombie – Une mystérieuse maladie a submergé une petite ville du nord de la Colombie où des dizaines de filles ont dû être hospitalisées avec des symptômes dont les parents craignaient qu’ils soient dus à une réaction indésirable au vaccin anti-HPV.

Les autorités disent qu’elles ne savent toujours pas ce qui a pu provoquer ces symptômes chez plus de 200 jeunes filles à El Carmen de Bolivar. Ces symptômes allaient des maux de tête à l’évanouissement, en passant par l’engourdissement des extrémités. Certains ont laissé entendre que les habitants de cette ville colombienne proche des Caraïbes pourraient être confrontés à un cas rare d’hystérie collective.

Les parents sont inquiets parce que toutes ces filles de 9 à 16 ans avaient été vaccinées par le Gardasil dans les derniers mois. Mercredi les habitants ont défilé pacifiquement pour exiger une enquête approfondie. Le maire de la ville, par ailleurs aussi médecin, le Dr Francisco Vega, a expliqué à l’Associated Press que ces maladies sont d’abord apparues à la fin du mois de mai et n’ont cessé de se multiplier depuis. Au cours du week-end, 120 jeunes filles ont été transportées à l’hôpital de la ville dont les structures médicales ont très vite été débordées. Aucun de leurs symptômes ne menaçait leur vie  et toutes ont depuis pu rentrer chez elles.

Selon les spécialistes de la santé et les toxicologues qui avaient été dépêchés pour recueillir des échantillons de sang, ainsi que pour évaluer les risques environnementaux possibles, il n’y aurait aucune preuve que le vaccin qui a fait l’objet de tests et de réglementation à l’échelle mondiale, soit à blâmer.
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Une adolescente transportée à l'hôpital après s'être évanouie à El Carmen de Bolivar en Colombie, le 3 septembre 2014. Joaquin SARMIENTO / AFP
 Le ministre de la Santé, Alejandro Gaviria a critiqué la couverture médiatique de ces cas qui a engendré une inquiétude et une panique soi-disant non fondées au sujet du vaccin qui a déjà été administré à 2,9 millions de femmes en Colombie.
 « D’un côté, nous avons le poids des preuves scientifiques et de l’autre des opinions et des préjugés. »  a-t-il déclaré mercredi, ajoutant que le cancer du col de l’utérus coûte la vie à plus de 3.000 femmes chaque année en Colombie.
 Veronica Trulin, responsable de la communication pour Merck en Amérique latine a déclaré que tous les lots du vaccin, y compris ceux qui ont été envoyés en Colombie répondaient à toutes les normes de qualité et de sécurité requises.
 « Nous ne commentons pas les spéculations au sujet de nos produits » a-t-elle déclaré dans un e-mail.-  La presse Canadienne, 2014."


La colère gronde parmi la population locale, lassée du déni des officiels.
colere-des-habitants-de-Carmen-de-Bolivar

Photo: Tomada de eluniversal.com.co (elespectador.com)

Une population qui a manifesté en réclamant le déplacement sur les lieux du Président de la République et du Ministre de la Santé. Ce n'est pas parce qu'il s'agit de personnes pauvres que les officiels peuvent tout se permettre, en utilisant les jeunes filles du coin comme de vulgaires cobayes, voilà un peu le message que les lecteurs de ce site peuvent d'ailleurs tout à fait comprendre en se disant d'ailleurs aussi "il est vraiment temps que les gens se réveillent!", parce que quand Merck déclare avec une arrogance phénoménale ne pas commenter les spéculations sur ses produits, il leur reste à expliquer pourquoi ils développent présentement un autre vaccin anti-HPV si leur Gardasil est si parfait, si efficace et si sûr. De même, il est intéressant de savoir qu'au niveau des essais cliniques (toujours trop courts) du Gardasil, il y a eu 2,4% de jeunes filles vaccinées qui ont développé une maladie auto-immune, soit 300 fois plus que les taux officiels de notification d'effets secondaires à la pharmacovigilance (qui sont de 8 cas pour 100 000 vaccinations soit 0,008% -cf page 12 de ce document de Merck). Il est donc urgent de ne surtout pas se précipiter pour se faire vacciner en pure perte...les éventuelles lésions du col disparaissent dans 90% des cas spontanément dans un délai de 2 ans, il s'agit d'une atteinte spécifique, délimitée et curable, là où les effets secondaires des vaccins sont largement moins connus, maîtrisables, réversibles et prévisibles dans le temps au niveau de leur délai possible d'apparition!"
Et, une nouvelle de Mac Donald.

Boycott : Mc Donald’s aurait perdu des milliards de dollars dans le monde

Ces derniers mois, la firme McDonald’s a été confrontée à de nombreux problèmes.

Boycott : Mc Donald’s aurait perdu des milliards de dollars dans le monde
Compagnie américaine et pro-israëlienne, la chaine de restauration a tout d’abord subi un boycott venant des militants Pro-Palestiniens aux États-Unis, son propre territoire (les ventes mensuelles y ont reculé de 2,8%).
En outre, un scandale alimentaire a également fait parler en Asie. En Chine plus précisément, où des cas de viande avariée mélangée à de la viande fraiche dans les Hamburgers de Mc Donald’s ont été révélés au grand jour. Ce qui a fait chuter les ventes du géant Américain en Asie.
La division régionale Asie/Pacifique, Moyen-Orient et Afrique (APMEA) a vu ses ventes à nombre de restaurants comparables chuter de 14,7% en août, après un recul de 7,3% en juillet soit un total de 22% en deux mois !
Enfin, la Russie, qui est en conflit avec les États-Unis dans le cadre des événements en Ukraine, a également abandonné la marque rouge. Aussi, les ventes en Europe ont légèrement diminué (-0,7%).
Au final, dans le monde entier, les ventes mensuelles de Mc Donald’s ont baissé de 3,7% (après -2,5% en juillet). Soit une perte de plusieurs milliards de dollars.

vvv

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