dimanche 23 février 2014

(blog à finir et à corriger)

Tiens donc, mes chers cinq lecteurs, parlons du plastique.
Eh, bien, une bonne nouvelle l'industrie pétrolière ne peut plus racheter les brevets pour préserver ses marges et les faire exploser d'une manière exponentielle, car, les petits génie et non les savants fous veulent lutter pour préserver l'environnement.
Ainsi, une jeune turc a trouvé le moyen de créer du plastique à partir de la banane.
Messieurs, les industriels conscients du péril menaçant notre planète à vous de jouer !

(source : Inform'Action)

A 16 ans, elle fait du plastique avec des peaux de bananes

Portrait de Renaud Schira
Date: 
19/02/2014
Elif Bilgin est une jeune fille turque de 16 ans. A première vue, rien ne la démarque de ses camarades, et pourtant. Elif a découvert comment fabriquer un substitut au plastique, et ce, de façon totalement biologique et écologique.
Sa persévérance a payé. Après deux ans de recherches et plusieurs résultats infructueux, la jeune fille a trouvé le moyen de fabriquer un plastique isolant totalement naturel, à partir de la cellulose contenue dans les peaux de bananes.
Sa découverte lui a valu, entre autres, de recevoir le prix de « Science in Action », par le magazine « Scientific American » en 2013.
Grande admiratrice d’Edison et de Marie Curie, Elif est accroc aux sciences depuis toute petite, sa réussite était quasi-inévitable.
Mais dans un pays comme la Turique, où la place des femmes dans la société est encore plus ou moins un tabou , pas facile de s'affirmer. Sa chance : Elif a grandi au sein d’une famille qui laisse place aux femmes et qui favorise leur éducation. Ainsi, dans un pays plutôt difficile, elle a réussi à prouver la valeur des femmes et la nécessité de l’éducation des petites filles. Non content d’être une « emblème » pour nombre de jeunes filles, elle révolutionne également l’industrie, en trouvant le moyen de remplacer les matières chimiques contenue dans les sacs plastiques que nous connaissons aujourd’hui (essentiellement du pétrole), par une matière totalement naturelle : la cellulose de la peau de banane.
Soucieuse de la détérioration de la planète (et surtout dans son pays où la pollution ne cesse d’augmenter), Elif n'a jamais abandonné son projet : « « Je n’ai pas échoué, j’ai trouvé dix mille façons qui ne fonctionnent pas. Je ne me décourage pas car chaque tentative échouée est un pas en avant vers la réussite" affirme t'elle.
Non content d'être très certainement le futur remplaçant de nombreux emballages plastiques déjà existants, cette nouvelle matière permet également de remplacer certains implants esthétiques et les gaines des câbles électriques.
La jeune fille va pouvoir poursuivre ses recherches et ainsi, proposer sa découverte au monde entier, certains pays se sont déjà montrés très intéressés.
Dans ce pays où l’égalité garçons/filles n’existe pas, et où personne ne cherche à l’instaurer plus que cela, Elif prouve qu’il est possible d’être une fille, d’aimer la science et d’en faire son futur métier.
Source: 
Facon2parler.com
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Et, peut-être une bonne nouvelle pour les français concernant l'extraction hydraulique.

(source : Sciences et Avenir)

FRANCE. Vers l'interdiction d'un forage pétrolier de l'Américain Hess Oil

En Seine-et-Marne, la justice française ouvre la voie à l'interdiction d'un forage d'exploration critiqué par les militants anti-gaz de schiste.

Hess Oil a déjà procédé à un forage à Jouarre, contesté par le collectif "Pays Fertrois" (3 militants photographiés ici, le 29 juillet 2013). François Becker/ AFPHess Oil a déjà procédé à un forage à Jouarre, contesté par le collectif "Pays Fertrois" (3 militants photographiés ici, le 29 juillet 2013). François Becker/ AFP
INTERDIRE. Le rapporteur public a plaidé mercredi 19 février, devant le tribunal administratif de Melun, l'interdiction d'un forage d'exploration pétrolière décrié par les militants anti-gaz de schiste à Nonville (Seine-et-Marne), au nom de la loi interdisant la fracturation hydraulique en France.

"Donner un permis de conduire à un chauffard et ensuite lui demander de ne pas conduire"

Le rapporteur public, dont les avis sont en général suivis par les juges, a rejeté l'argumentation de la société exploitante. Le pétrolier américain Hess assure en effet ne pas vouloir recourir à la fracturation hydraulique, mais simplement sonder le sous-sol du bassin parisien à la recherche d'hydrocarbures non-exploités.
Le rapporteur public recommande du coup l'annulation d'une décision de l'administration, qui ne s'était pas opposée à ce forage.
"Accepter l'exploitation d'hydrocarbures non conventionnels revient à autoriser in fine la fracturation hydraulique" - le rapporteur public.
Il a également souligné que l'interdiction de la fracturation hydraulique était "générale et absolue" à la suite de la loi Jacob de 2011, confirmée par le Conseil constitutionnel.
Autoriser Hess, très investi dans les hydrocarbures de schiste, à forer malgré l'interdiction de la fracturation, c'est "comme donner un permis de conduire à un chauffard et ensuite lui demander de ne pas conduire", a déclaré Me Arnaud Gossement, l'avocat de la commune de Nonville.
De son côté, Hess, qui a initialement investi en France en espérant trouver des hydrocarbures non-conventionnels, assure avoir "réadapté l'environnement de travail au nouveau contexte juridique", et ne pas vouloir faire de fracturation hydraulique mais seulement des forages verticaux conventionnels afin de "cartographier" le sous-sol du bassin parisien. Il pourrait toutefois à cette occasion découvrir des informations sur des gisements d'hydrocarbures qui ne peuvent être exploités sans fracturation.

Hess Oil possède 9 permis miniers dans le bassin parisien

En 2013, Hess Oil avait déjà procédé à un forage contesté à Jouarre, sans fracturation hydraulique mais en creusant jusqu'à 2.918 mètres sous terre. Des carottes de terre ont été prélevées, notamment entre 2.250 et 2.785 m, dans la roche-mère du Lias, là où peut se trouver du pétrole de schiste.
Le groupe, qui possède en tout neuf permis miniers dans le bassin parisien, a déjà réalisé deux forages comparables à Chartronges (Seine-et-Marne) et Huiron (Marne).
Le site de Nonville, à 90 km au sud de Paris, fait partie du permis de Nemours, l'un de ceux dont la "mutation", le transfert de leur ancien propriétaire Toreador à leur acquéreur Hess Oil, a été bloquée fin novembre 2013 par le ministre de l'Écologie Philippe Martin.
CONTENTIEUX. Malgré ce rejet de mutation du permis, Hess soutient que l'autorisation du forage, accordée en août 2012, est toujours valable, la jurisprudence ne s'étant pas exprimée sur ce point précis.
La réglementation autour des forages a également été durcie la semaine dernière avec la parution d'un décret qui soumet au régime de l'autorisation, et non plus de la simple déclaration, les forages visant à découvrir du pétrole ou du gaz. Ce décret faisait suite à une décision du Conseil d'État invalidant le régime simplifié, en juillet 2013.

vvv

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