mercredi 19 février 2014

(blog à finir et à corriger)

Sérieux, ce n'est pas sérieux, mes chers cinq lecteurs, la gastronomie française en prend un coup. Nos fameux escargots ne sont plus français, ils sont polonais, Ah, l'horreur !

(source : France 3 Bourgogne)



Tués par les pesticides, les escargots de Bourgogne sont devenus des escargots de Pologne

Recette emblématique de la gastronomie française, les fameux escargots de Bourgogne accommodés au beurre persillé ne sont plus français. Ce sont des gastéropodes polonais qui sont servis sur les tables européennes. Ce créneau est une véritable manne pour 300 éleveurs de Pologne. 
  • B.L. avec l'AFP
  • Publié le 12/06/2013 | 11:03, mis à jour le 12/06/2013 | 11:40
Tués par les pesticides, les escargots de Bourgogne sont devenus des escargots de Pologne
Tués par les pesticides, les escargots de Bourgogne sont devenus des escargots de Pologne

Aujourd'hui, les héliciculteurs se comptent sur les doigts d'une seule main en Bourgogne.Les pesticides ont eu raison du gastéropode dans les campagnes françaises il y a déjà plusieurs années. Les amateurs viennent donc se fournir dans les élevages, notamment en Pologne.

"Avec les pesticides ils ont crevé"

"Les escargots de France, il n'y en a presque plus, pour la bonne raison qu'avec les pesticides ils ont crevé", explique Jacky Pommier. A 84 ans, ce dernier organise tous les ans un festival de dégustation d'escargots à Digoin, en Saône-et-Loire. "C'est pour cela qu'ils ont trouvé en Europe de l'Est des escargots qui ressemblent exactement à l'escargot de Bourgogne. Ils ont transformé les escargots de Pologne en escargots de Bourgogne", dit-il.


Voir la vidéo
Raréfaction des escargots de Bourgogne (22/07/2009)

Reportage de Baziz Djaouti et Benjamin Savart avec :
  • Philippe Bernard, héliciculteur à Parly, dans l'Yonne
  • Romain Pape, technicien hélicicole au CFPPA de Besançon, dans le Doubs
  • Gilles Gourdin, restaurateur à Auxerre, dans l'Yonne

Les fermes d'escargots se développent en Pologne

La Pologne a vendu pendant des décennies à la France des escargots d'une espèce sauvage, qui était ramassée dans la nature. Il s'agit du Helix pomatia, qui servait de base à la préparation des fameux escargots de Bourgogne préparés au beurre persillé dans leur coquille. Aujourd'hui, cette espèce sauvage est protégée  en Pologne : le ramassage n'est possible que de la fin avril à la fin mai et l'animal doit mesurer au moins trois centimètres.
Les fermes d'escargots élevés à des fins gastronomiques sont donc en essor en Pologne. Le pays a exporté 282 tonnes d'escargots pour plus de 1 million d'euros en 2011, selon l'Office central des statistiques.

Les fameux escargots de Bourgogne accommodés au beurre persillé ne sont plus français.
Les fameux escargots de Bourgogne accommodés au beurre persillé ne sont plus français.


Les escargots méprisés par les communistes

Si aujourd'hui ils sont essentiellement destinés à l'exportation, les escargots ont longtemps figuré en bonne place dans la cuisine traditionnelle polonaise. "Le premier livre de cuisine polonais de 1682 contenait une série de recettes d'escargots", dit l'historien Jaroslaw Dumanowski.

 "La fin de la cuisine d'escargots est intervenue en même temps que l'effondrement de la cuisine polonaise après la Deuxième Guerre mondiale, en raison du mépris des communistes pour tout ce qui était richesse ou fantaisie", explique-t-il.  Mais aujourd'hui, avec l'amélioration du niveau de vie qui a suivi la fin du régime communiste, les escargots sont de retour sur les menus des restaurants et les rayons des supermarchés."
Ah, pesticides ennemis, que n'ai-je tant vécu, que pour en arriver là ! (Le Cid revisité)
Victor Hugo, sans doute doit s'en retourner dans sa tombe, croyez-m'en, mes chers lecteurs.
Sans compter l'eau, vous savez cette fameuse en bouteille qui vous coûte plus cher que l'eau du robinet et, est supposée être pur.
Eh, bien, pour beaucoup de marques, tout cela est du PIPEAU !
Même, sur l'eau, il nous arnaque.
Alors, ce n'est même pas la peine de parler de l'eau du robinet, il me semble que je vous en ai assez causé.

(source : Inform'Action)

10 faits choquants sur l’industrie de l’eau en bouteille

Le site a subit une migration importante, mais tout devrait fonctionner correctement à présent... D'autres changements importants sont à venir pour améliorer encore votre expérience sur notre site... Patience!
Merci de votre compréhension.
Portrait de Renaud Schira
Date: 
05/08/2013

✔ Un phénomène récent. Cette tendance a débuté en 1976 avec l’eau gazeuse française Perrier. Ce n’est que dans les années 1990 que les bouteilles d'eau sont devenues communes sur le marché et qu’elles sont devenues un symbole de notre volonté de remise en forme et de notre préoccupation pour notre santé. Les États-Unis sont aujourd'hui le plus gros marché de l'eau en bouteille, suivis du Mexique, de la Chine et du Brésil.

✔ Des marges de profit énormes. Aux Etats-Unis, l’eau du robinet coûte environ 0,03 cents le litre. En revanche, une bouteille d'eau de marque coûte environ 3 dollars (environ 2 euros) le litre, et presque 4 dollars (environ 3 euros) dans un restaurant chic ou une boîte de nuit à la mode. Même les marques les moins chères réalisent de très grosses marges, qui peuvent atteindre 280% dans les cas les plus extrêmes.

✔ Un engouement fabriqué par la publicité. L'Américain moyen boit 220 litres d'eau en bouteille par an, et s’il en boit autant, c’est peut-être lié en grande partie aux campagnes publicitaires de grande envergure. Grâce à la publicité, l’eau en bouteille est devenue un article de luxe ; pourtant, l’eau en bouteille n’a pas grand-chose de plus que l'eau du robinet, si ce n’est que son goût peut être différent parce qu’elle est filtrée, et qu’elle contient une quantité négligeable de minéraux.

✔ Des coûts environnementaux. L'illusion de la «meilleure eau » requiert qu’on y sacrifie des rivières et des ruisseaux, la pollution dégagée par les camions qui la transportent, l’énergie qu’ils réclament, la pollution des plastiques non dégradables qui sont mis en œuvre, et la gestion des centres de recyclage. Chaque année, il faut 1,5 million de tonnes de plastique pour fabriquer les bouteilles nécessaires pour embouteiller l’eau. Comme le plastique vient du pétrole, cela implique qu’il faut 1,5 millions de barils de pétrole chaque année pour produire les bouteilles qui contiendront l’eau. A cela, il faut ajouter la pollution causée par le rejet des toxines dans l’environnement.

✔ La présence de produits nuisibles pour la santé. Les eaux en bouteille sont faiblement réglementées, alors qu’on estime que plus d'un tiers des marques testées contiennent des contaminants cancérigènes, ou qui peuvent perturber  le fonctionnement de l’organisme, alors même que les consommateurs croient que l’eau en bouteille leur apporte des bénéfices sur le plan de la santé.

✔ Un impact sur les écosystèmes. Des sociétés comme Coca-Cola, Nestlé, Pepsi, Evian et Fidji Water gagnent des milliards de dollars grâce à l'eau. Ce faisant, ils menacent des écosystèmes entiers, en puisant l'eau de source des nappes phréatiques souterraines qui alimentent les cours d’eau, les puits et les fermes environnantes.

✔ Le pouvoir des multinationales. Lorsque les sociétés acquièrent des droits exclusifs sur l’exploitation de l'eau d’une source, elle met en branle toute une armée de chercheurs, de consultants en relations publiques, d’avocats et de lobbyistes pour protéger ce contrat et tuer dans l’œuf toute contestation locale. Dans une petite vile du Pakistan, Nestlé a obtenu de pomper l’eau de la source locale, puis la firme l’enrichit avec des minéraux, et la vend sous la marque « Pure Life », qui est la marque la plus vendue dans le monde. Bien qu’elle soit captée localement, l’eau de Pure Life est souvent bien trop chère pour que les locaux puissent se la permettre. Dans des endroits tels qu’au Nigeria, où Nestlé a aussi un site, les familles dépensent la moitié de leur salaire en eau, et seuls les plus riches peuvent se payer l’eau Pure Life.

✔ Le filtrage. Le problème avec l'eau du robinet, c’est qu'elle contient du chlore, utilisé pour éliminer les bactéries. Cela donne à l'eau un goût que beaucoup de gens n'aiment pas. Il est possible de se débarrasser de l’odeur du chlore en utilisant une carafe avec un filtre du type « Brita ». Pour réaliser des économies sur le filtre, il est possible de prolonger la durée d’utilisation du filtre indiquée par le fabriquant, la seule conséquence est que la durée du filtrage sera plus longue.

✔ La même eau. On estime qu’environ 25% des bouteilles d’eau proviennent d’une source qui alimente l'eau du robinet. Bien sûr, l’eau en bouteille subit un processus de filtrage plus ou moins complexe.

✔ L’eau, un droit humain? Peter Brabeck-Letmathe, l'ancien CEO de Nestlé, considère que l'idée selon laquelle l’accès à l'eau doit être considéré comme un droit humain universel est «extrême». Il préconise la privatisation de 98,5% de l'approvisionnement en eau « parce que les gens la considèrent comme un dû, ce qui fait qu’ils en gaspillent de très grandes quantités ».

Mise à jour du 12/08/2013 à 23H00 : Suite à une remarque de l'un de nos lecteurs, nous rappelons les faits suivants:
- La source de l'article est américaine (http://likes.com/politics/why-you-should-never-drink-bottled-water?);
- La réglementation concernant l'eau du robinet en France ou en Belgique pourrait être différente de la réglementation américaine, de telle sorte que la qualité de l'eau du robinet pourrait en être impactée;
- Nous invitons nos lecteurs à se renseigner pour connaître la qualité de l'eau du robinet dans leur région.
Source: 
Express.be
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