mercredi 18 septembre 2013

Salut aux citoyens chinois. J'espère que votre médecine traditionnelle saura rendre moins douloureuses les maladies dues à la pollution. Autrement, vous allez devoir vous mettre au cannabis et ce n'est pas une mauvaise plaisanterie.

Eh, oui, mes chers cinq lecteurs, la Science ouvre des portes et en referment d'autresn comme l'église catholique au Moyen Age,
Souvenez-vous, mes chers lecteurs, l'église catholique qui a diabolisé tout ce qui ne correspondait pas à ses dogmes. Coppernic qui affirmait que la terre était ronde alors que l'église catholique en était encore à l'époque des grecs lorsque l'on considérait que la terre était plate.
Ils ont failli le mettre au bucher et il a dû se rétracter.
La "Science" de nos jours fait la même, elle ferme les portes de phénomènes qui ne correspondent pas à son champ d'explication.
La Science s'érige, comme l'église catholique de l'époque en seule source de vérité.
Comme l'église, elle "empêche" toute expérimentation qui tendrait à démontrer qu'elle ne possède pas toutes les réponses et qu'il y a d'autres champs possibles.
Heureusement, me direz vous la mécanique quantique vient à notre secours en affirmant qu'il existe, par exemple, un niveau de conscience qui dépasse le réceptacle qu'est le corps physique
Mais, passons, parce que les scientifiques occidentaux dont les applications et les trouvailles sont, tout simplement en train de changer la surface de la planète dans le mauvais sens et changer l'essence même de la vie, ne supportent pas la contradiction.
Par contre, pour mentir comme des arracheurs de dents, là, ils ne se gènent pas.
Mais, passons.
Voyons un peu l'effet du progrès que leur "science" a amené au peuple américain.

(source : trouvé sur facebook)
46,5 millions de pauvres aux États-Unis - News360x

Le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté aux Etats-Unis était en 2012 toujours de 46,5 millions, soit 15% de la population, des chiffres quasiment inchangés en un an, indique aujourd’hui un rapport du Census Bureau.
Bof, pas terrible alors qu'à chaque nouvelle application d'une science trouvée, il nous balance que cela devrait améliorer les conditions de vie de l'humanité.
On attend encore !
Parce qu'entre-nous, même pour les produits de l'Oréal destinée aux femmes qui se veulent belles, ça dérape sérieux.

(source :Courrier Picard)



L'après-shampoing tourne mal : L'Oréal se tire les cheveux


Publié le
Par CHRISTOPHE BERGER
Les longs cheveux de Virginie Leroux ont été coupés en catastrophe après l'utilisation d'un shampoing L'Oréal. La grande marque ne comprend pas.



« Non, ce ne sont pas des rajouts que je tiens, mais les cheveux que j'ai été obligée de faire couper à cause de ce maudit shampoing », insiste Virgine Leroux.




Un lavage de cheveux avec un shampoing Elsève L'Oréal cheveux raides indisciplinés, puis une application d'un démêlant embellisseur de la même marque auront suffi à Virginie Leroux, une habitante du quartier Saint-Maurice, pour que ses longs cheveux blonds se retrouvent en boule, « collés comme avec de la superglue ».

Dans notre édition d'hier, la jeune femme révélait ses péripéties après ce simple shampoing. Une catastrophe pour cette mère de famille qui tenait tant à ses longs cheveux effleurant ses reins. Après cette triste expérience, son ami n'a pu que couper les cheveux collés. Pour elle, il ne fait aucun doute : « Ce sont les produits utilisés qui ont provoqué de tels dégâts ».

« Nous disposons de chimistes, d'une recherche élaborée »

Les produits incriminés proviennent de la grande marque L'Oréal qu'elle a contactée via le service consommateur. « On m'a presque fait comprendre que c'était de ma faute, que j'avais mal lavé mes cheveux, que c'était à cause de la longueur de mes cheveux. J'ai quand même fait voir l'ampleur des dégâts à mon coiffeur et il m'a bien fait comprendre qu'il n'avait jamais vu ça de sa vie ».

Le groupe L'Oréal, contacté par nos soins hier, n'a jamais vu ça non plus. « Les produits dont elle nous parle sont vendus à des centaines de milliers de femmes. C'est la première fois qu'un tel incident arrive. Ce sont des produits leaders, des produits références et jamais on n'a entendu parler d'un tel problème ».

Pour autant, L'Oréal prend cette situation très au sérieux. « On a essayé de joindre cette consommatrice, mais nous sommes tombés sur son répondeur. On va tout mettre en œuvre pour déterminer les causes du problème. Pour l'instant, on ne comprend pas car nous ne l'avons pas eu en direct. Nous sommes vraiment mobilisés car c'est plus que sérieux. Nous sommes là pour l'aider, pour discuter de tous ses gestes, ses manipulations avec les produits (...) ».

Le groupe L'Oréal ne rejette pas la faute sur cette jeune Amiénoise tant qu'elle ne sait pas. « Nous disposons de chimistes, d'une recherche élaborée. S'il y a besoin, nous nous renseignerons auprès de nos chercheurs ». Pendant ce temps, Virginie Leroux ne lâche pas l'affaire. Elle a voulu déposer plainte, hier, au commissariat et s'est d'ores et déjà rapprochée d'un avocat.

CHRISTOPHE BERGER

Et, comme, je suis un gentil garçon, je vais leur proposer de faire des économies.

(source : Rue 89)

Mais pourquoi la coupe menstruelle n’est pas vendue en supermarché ?



Une coupe menstruelle (Wikimedias commons/CC)
Je m’appelle Hélène, je suis professeure de langues en Ecosse près de Glasgow. Je suis un peu écolo mais surtout très radine.
J’ai découvert la coupe menstruelle il y a sept ans grâce à un copain – oui, un homme.
Il avait bossé avec des féministes et en parlait ouvertement. Il nous parlait d’un produit qui coûtait 15 euros, qui allait nous éviter d’acheter d’autres produits tous les mois et qui durait dix ans.

On a toutes vécu ça

Une de mes copines présentes ce jour-là, Marie, refuse toujours d’en entendre parler. Julie l’a essayé et l’utilise. Sam est intéressée mais n’a pas encore sauté le pas. Moi je me suis dit « pourquoi pas ».
Making of
E-mail d’Hélène, une riveraine qui vit près de Glasgow : « Mon témoignage vaut ce qu’il vaut, je n’écris jamais aux journaux et je n’ai pas d’intérêt dans l’affaire mais hier j’étais au supermarché, et je me suis dit que j’en avais marre d’expliquer la coupe menstruelle à mes copines, sans que le sujet soit jamais ouvertement abordé. Je me suis dit que Rue89 pouvait m’aider à faire passer le message. » Voilà qui est fait. Mathieu Deslandes
Evacuons tout de suite le moins ragoûtant. On place la coupe en silicone comme on placerait un tampon, la coupe récupère le sang. Il suffit de la vider au moins une fois toutes les huit heures.
Je la lave sous la douche. De temps en temps, je la mets dans la machine à laver : plus simple que la stérilisation classique.
C’est simple : on n’a qu’une chose à avoir.
C’est hygiénique, en matière hypo-allergenique ça n’assèche pas (contrairement aux tampons) et on n’a pas la sensation d’avoir une couche (contrairement aux serviettes).
C’est écolo, on n’a rien a jeter, et on n’est pas gênées par les toilettes sans poubelles (les filles, on a toutes vécu ça).

Et dans les toilettes publiques ?

Et puis, c’est économique. En sept ans, en plus de ma coupe à 15 euros, je n’ai acheté qu’une seule fois des serviettes (3,5 euros le paquet) car j’avais oublié ma coupe. Avant, ça me coûtait en moyenne 7 euros par mois.
Je ne comprends pas pourquoi si peu de femmes l’utilisent. Sommes-nous prudes ? Dès que Marie m’en parle, elle a cet air dégoûté : toi et ta coupe !
Elle me demande comment je fais dans les toilettes publiques. Je lui explique... en vérifiant que personne n’écoute autour de nous. Je sors la coupe, la déverse dans les toilettes, la remet, et m’essuie les mains avec le papier toilettes, avant de sortir me laver les mains.
Mais Marie est convaincue que c’est « encore un de ces trucs d’écolos » qui rendent la vie plus compliquée (genre couches lavables) ou plus chère (genre pain bio). Mais là je lui propose un produit plus simple que ce qu’elle utilise et plus doux pour son porte-monnaie. Marie fait sa moue et accepte mon argument mais ne l’essayera pas.

Sortir de la communauté trasho-écolo-bab

On me dit que les règles, ce serait tabou en France. Always et Nana arrivent pourtant à faire de la pub partout sans que ça gène plus que ça. Alors quoi ?
Au supermarché, chaque fois que je vois ces alignements de serviettes hygiéniques, je me dis, c’est con, il n’y a toujours pas de coupe ici, comment les femmes peuvent-elles être au courant ?
Sam va être obligée de passer commande sur un site spécial. Quelques pharmacies et magasins écolos en vendent aussi. Si les supermarchés ne permettent pas d’accéder aux coupes, elles ne sortiront jamais de la communauté trasho-écolo-bab.
L’industrie des serviettes hygiéniques et des tampons a évidemment tout intérêt à ce que ça ne se sache pas. Alors ils nous inondent de pubs de leur produits pour nous faire croire que la seule solution pour nos règles, c’est de dépenser 7x12 euros par an.
Saperlipopette, j’ai économisé au moins 570 euros en sept ans ! Je n’avais pas réalisé que cela représentait autant d’argent... Je crois qu’avec Julie et quelques autres, on va s’ouvrir une bouteille de champagne ce soir."
Cela, c'est sûr, il faut changer. Sauf, que, il faut commencer par changer soi-même. Et, que l'état soit à l'initiative de l'action.

(source : Reporterre)

Oui, on peut aller vers une société consommant peu d’énergie - mais ce ne sera pas facile !

Anna Ettlin (Empa.ch)
lundi 16 septembre 2013
En Suisse, l’objectif d’une société dans laquelle chaque habitant ne consomme que 2000 watts a été lancé il y a déjà 15 ans. Mais une étude montre que l’on en est encore très loin, et que cet objectif ne sera réalisable qu’à la condition d’un véritable changement de mode de vie et de consommation.

La vision d’une société dans laquelle chaque habitant ne consomme que 2 000 watts a été lancée il y a déjà 15 ans. Depuis lors, la sensibilité environnementale n’a fait que croître dans le monde occidental. La technique est devenue plus efficiente et plus rien ne semble faire obstacle à un mode de vie durable. Toutefois, ainsi que le montre une étude de l’EPF de Zurich, en Suisse, Monsieur et Madame Tout-le-monde en sont encore bien éloignés.
Note de Reporterre - Il s’agit en fait de la consommation de l’énergie fournie par une puissance de production de 2000 W, soit 17,2 millions de watt-heures, ou 17,2 mégawatt-heure. Il ne s’agit pas seulement d’électricité, mais de l’ensemble des consommations énergétiques. Les Européens consomment actuellement de deux à trois fois cette quantité d’énergie.
En 1998, des chercheurs de l’EPF de Zurich ont développé un modèle de politique énergétique qui permettrait d’assurer l’approvisionnement en énergie d’une population mondiale sans cesse croissante tout en ménageant l’environnement. Grâce à des technologies et processus efficients, les pays industrialisés devraient réduire leur consommation d’énergie à 2 000 watts par habitant – soit la moyenne mondiale. Les ressources ainsi libérées permettraient d’aider à lutter contre la pauvreté et la famine dans le monde, et cela sans réduction du niveau de vie des pays occidentaux.
La ville de Bâle fonctionne comme région pilote et en 2008, les Zurichois se sont aussi engagés par leur vote en faveur de la société à 2 000 watts. Parallèlement à la réduction de la consommation d’électricité, les émissions de gaz à effet de serre doivent elles aussi être diminuées, à l’équivalent d’une tonne de CO2 par personne et par année.
La consommation d’énergie des Suisses dépasse encore de loin les objectifs de la durabilité ainsi que le montrent les statistiques de l’énergie établies par l’Office fédéral de l’environnement (OFEN). Ces statistiques reposent toutefois sur une approche « top-down » : elles divisent simplement la consommation totale par le nombre d’habitants.
Dominic Notter et Hans-Jörg Althaus de l’Empa et Reto Meyer de l’EPFZ ont eux réalisé une étude sur l’empreinte écologique de la Suisse qui part d’une approche « bottom-up », et qui prend ainsi en considération l’individu. Ces chercheurs espéraient trouver des ménages qui remplissaient déjà les critères de la société à 2 000 watts et de la société à 1 tonne de CO2 et qui pourraient ainsi servir à élaborer des stratégies adéquates. Les résultats de cette étude ont été récemment publiés dans la revue scientifique Environmental Science & Technology.
En associant des enquêtes et des analyses de cycle de vie, ces chercheurs ont réussi à obtenir une vue détaillée des différents styles de vie de la population suisse. 3339 ménages ont répondu à des questionnaires sur l’habitat, la mobilité, l’alimentation et les biens de consommation. A l’aide de la banque de données « ecoinvent » gérée par l’Empa, les chercheurs ont déterminé la consommation individuelle d’énergie ainsi que les émissions de gaz à effet de serre résultantes et l’influence globale sur l’environnement exercée par les différents ménages.

Ce graphique montre qu’aucun des ménages interrogés ne remplit totalement les conditions de la société à 2 000 watts : même les Suisses et Suissesses les plus économes d’énergie émettent trop de CO2. Triangle rouge : valeur moyenne des 10% les plus durables parmi les personnes interrogées.
Plus on est riches, plus l’on consomme d’énergie
Les résultats sont décevants : aucun des 3 339 ménages ne remplissait toutes les conditions de la société à 2 000 watts et 1 tonne de CO2. La théorie économique selon laquelle la charge exercée sur l’environnement augmente tout d’abord avec l’accroissement du revenu pour ensuite toutefois diminuer ne s’est pas trouvée confirmée. La consommation d’énergie, les émissions et la charge sur l’environnement augmentent bien linéairement avec l’accroissement du revenu mais il ne se produit pas ensuite de diminution (pour les revenus encore plus élevés).
La consommation d’énergie des ménages interrogés allait de la valeur exemplaire de 1 400 watts à 20 000 watts par personne – soit dix fois plus que la valeur souhaitable – avec une moyenne de 4 200 watts. Au total, seuls 2 % des ménages interrogés se situaient au-dessous du seuil [de la consommation d’une capacité de production de] 2 000 watts – et même ceux-ci émettaient bien plus d’une tonne de CO2.
Ce qui ressort d’important, c’est que l’on retrouve des ménages aussi économes dans toutes les catégories de revenus. Et si des ménages avec un revenu supérieur à la moyenne ne consomment que 2 kW d’énergie, cela prouve que la société à 2 000 watts est réalisable : une faible consommation d’énergie est compatible avec un niveau de vie élevé.
Seul environ un quart de l’énergie consommée l’est sous forme d’électricité – et pour parvenir à une réduction massive de la consommation globale, des appareils électriques plus économes ne sont donc pas suffisants. La majeure partie de l’énergie est utilisée pour le chauffage et la mobilité. Les ménages les plus économes obtiennent aussi des résultats particulièrement bons précisément dans ces deux catégories. C’est ainsi que la surface chauffée par personne était basse et les besoins de chauffage relativement réduits. Pour la mobilité aussi, ces ménages faisaient preuve d’une grande retenue et limitaient leurs déplacements en voiture et en avion.
C’est dans l’habitat et la mobilité que les chercheurs voient aussi le plus grand potentiel. Et c’est paradoxalement dans les bâtiments basse énergie que la surface chauffée par personne est trop élevée. La mobilité, avant tout les déplacements en voiture et en avion, est responsable de presque la moitié des émissions de gaz à effet de serre et exerce une charge importante sur l’environnement, cela parce que dans ce domaine l’énergie provient en majeure partie de supports énergétiques fossiles.

Les déplacements en voiture et en avion produisent la moitié des émissions de gaz à effet de serre
Des limitations inévitables
Les chercheurs estiment que la transformation de notre société en une société à 2000 watts est possible – mais exige de très gros efforts. La réduction des émissions de gaz à effet de serre est selon eux par contre encore bien plus difficile. La Suisse devrait tirer 80 % de son énergie totale de sources à faible teneur en carbone. Avec l’arrêt des centrales nucléaires, cela signifie des énergies renouvelables – et cela non seulement pour ce qui jusqu’ici fonctionnait à l’électricité mais aussi pour le chauffage et la mobilité. Ceci exige des progrès techniques importants et un changement des habitudes de vie.
Cet objectif ambitieux de durabilité ne peut être atteint que si les individus et l’Etat s’efforcent de mettre en place en commun une stratégie de durabilité. Ce qui exige par exemple une planification urbaine intelligente qui réduise les déplacements et des mesures politiques favorisant les comportements respectueux de l’environnement. La modération est ce qui caractérise un style de vie durable : nous pourrons certes conserver notre qualité de vie, mais il nous faudra renoncer aux extravagances. Avec une surface d’habitation chauffée réduite, en limitant la mobilité et en évitant toute consommation excessive de biens et de services, chacun peut fournir sa contribution à la durabilité.

Source : Empa.ch
Graphe : Environmental Science & Technology
Photos :
Entre deux articles, un petit rappel.
Fédération Mondiale Des Peuples - World Federation Of Peoples a partagé une photo de Les Indignés.
MIDI... Nous vous souhaitons un bon appétit


Et, pour finir des nouvelles de l'extraction de gaz de schiste aux States.

Alès : Gaz de schiste, "les gains sont surévalués"

Recueilli par ADRIEN BOUDET
18/09/2013, 10 h 41 | Mis à jour le 18/09/2013, 16 h 22
Thomas Porcher propose une réunion.
Thomas Porcher propose une réunion. (Photo DR)
Thomas Porcher, docteur en économie, est invité demain des Jeudis du député à l'initiative de Fabrice Verdier. Il remet en cause l'évaluation des recettes à propos d'une éventuelle exploitation du gaz de schiste.
Vous êtes l’auteur du “Mirage des gaz de schiste” (1) et serez demain à Alès salle du Capitole (18 h 30) pour une réunion publique. Pourquoi parlez-vous de mirage ?
D’abord, on nous fait croire que l’exploitation de gaz de schiste créerait beaucoup d’emplois, en comparant aux États-Unis. Là-bas, on parle de 600 000 emplois directs ou indirects dus à la production de gaz. Mais il faut remettre en perspective avec le nombre de puits forés : sur tout le territoire, il y en a 500 000 ! Donc, en gros, il y a un emploi par puits créé. Et les puits aux États-Unis sont forés de manière intensive. Si on voulait arriver à quelque chose de comparable, il faudrait forer énormément.
Par exemple, qu’est-ce que ça représenterait sur la surface du permis “bassin d’Alès” ?
Au Royaume-Uni, où ils se lancent dans le gaz de schiste, il y a 3 000 puits de prévus pour certains villages. Dans le secteur d’Alès, il faudrait alors plusieurs dizaines de milliers de puits... avec tout ce que ça implique. Selon une étude du National bureau of economic research américain, aux États-Unis, un seul puits ferait baisser les prix immobiliers de 24 % dans un rayon de 2 000 mètres. Quant à la santé, une étude universitaire du Colorado (menée par Lisa Mc Kenzie, NDLR) montre que dans un rayon d’un demi miles à proximité d’un puits de gaz de schiste, on a plus de chance de développer un cancer.
Le prix du gaz peut-il diminuer si on exploite le gaz de schiste ?
Ce n’est pas du tout sûr car le marché du gaz en Europe ne fonctionne pas de la même façon. Le gaz est indexé sur le prix du pétrole en Europe, rien n’indique donc que le prix du gaz baisse.
L’exploitation de gaz de schiste peut-elle apporter de l’indépendance énergétique ?
En France, c’est illusoire et impossible. Même avec un forage intensif, au niveau européen, on peut arriver tout au plus à ce que le gaz de schiste représente 15 à 20 % de notre consommation de gaz.
Arnaud de Montebourg avait évoqué la possibilité d’exploiter le gaz de houille. Qu’en pensez-vous ?
Si on ne l’a pas exploité avant, ça veut bien dire ce que ça veut dire. Ce sont des énergies difficiles à extraire pour pas grand chose. Et puis, pour le gaz de schiste comme pour le gaz de houille, je crois qu’il faut aussi voir une chose. Ici, vous êtes dans une région touristique. Si Montebourg vivait dans le Gard, il n’aurait sans doute pas la même position.
Pensez-vous que la France exploitera un jour le gaz de schiste ?
Avec la Bulgarie, la France est le seul pays qui a interdit l’exploration et l’exploitation de façon ferme. Le président Hollande a l’air de tenir bon là-dessus même s’il y a des divergences dans son gouvernement. Après, ça peut changer, il y a des pour ou des contre à droite comme à gauche... Je crois qu’on ne doit pas avoir un comportement moutonnier vis-à-vis des États-Unis. Les gains sont surévalués et il faut se lancer dans les quinze prochaines années dans la transition énergétique.
(1) Editions Max Milo, 2013.

Dernière nouvelle gaz de schiste, toujours aux States.

(source :

mercredi 18 septembre 2013
Alors que toute l'attention se tourne desormais vers les réparations des inondations du Colorado dans les 17 comtés touchés , les habitants des zones sinistrées ont été avertis de rester hors de contact des eaux en crue car elles peuvent malheureusement contenir des produits chimiques nocifs et de nombreuses eaux usées , ont indiqué des autorités sanitaires .

Les principales préoccupations des autorités sanitaires est la possibilité qu'une pollution nuisible massive ait été déclenchée par les eaux de crue , en particulier dans les centre de forage de gaz de schiste .

" De nombreux contaminants , tels que les eaux usées ,les rejets potentiels de substances chimiques des entreprises et de l'industrie, ainsi que celles des particuliers peuvent être contenus dans les eaux en crue , " a déclaré Mark Salley , porte-parole du Département de la santé publique et de l'Environnement du Colorado , au Colorado Springs Gazette .

" Les gens sont encouragés à rester hors contact des eaux en crue autant que possible et de se laver fréquemment avec de l'eau tiède et du savon si elles viennent à venir en contact avec de l'eau contaminée. "

L'entreprise pétrolière canadienne Encana Corp a été contrainte de fermer 99 de ses 1.200 puits dans l'état a déclaré un porte-parole dans un courriel adressé à Reuters. «Nous n'avons pas encore inspecté tous nos puits , mais nous ne pouvons pas exclure de futures découvertes de fuites ", a déclaré son porte-parole Doug Hock dans ce courriel.

C'est vrai que de nombreux puits (20 000) et pipelines ont été exposé aux affouillements causés par les inondations dans la région, mais nous n'avons aucun rapport de dommages actuellement.

"A ce stade , l'accès aux route continue d'être limitée et les intervenants d'urgence restent focalisés sur la vie , les biens des personnes, nous n'avons que peu d'informations sur les impacts de pollutions spécifiques dans des lieux particuliers , " rapporte le porte-parole du Colorado Oil Todd Hartman.

«Mais la situation s'améliore, tous les opérateurs industriels évaluent actuellement les dégats et , le cas échéant , fourniront une réponse environnementale urgente d'assainissement . "

De nombreux militants écologistes ont téléchargé des photos sur différents sites web, de puits de pétrole et de gaz de schiste inondées ,en particulier de bassins de rétention, des installations de stockage de produits chimiques et des eaux usées de puits de gaz de schiste , a indiqué le journal .

Gary Wockner , du Clean Water Action basé à Denver , a déclaré au journal que : «Le ministère de la Santé  et la commission du pétrole et du Gas de l'état du colorado inspectent actuellement  tous les puits qui ont été inondée , exigeant aux industriels de nettoyer d'urgence chaque panache de pollution observée».

Mardi soir le nombre de personnes encore portées disparues a continué de diminuer , il est passé de 1.200 lundi matin à 306 à 22 h, heure locale , a rapporté Associated Press . 

© Nature Alerte / cbs news

A bientôt.
René.

A bientôt.
René.

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