mercredi 3 octobre 2012

Salut à tous ceux qui croient que les grecs ne souffrent pas assez. Rassurez-vous, les banquiers vont vous rattraper !

Et, quand, mes chers cinq lecteurs, le premier ministre algérien est pris à mentir en affirmant, " qu’il existe aujourd’hui des moyens permettant une extraction sans impact sur l’environnement".
Evidemment, il parle de l'exploitation des gaz de schistes dans laquelle l'Algérie compte bien s'y lancé à corps perdu.
Et, je rajouterais, perdu pour la terre et perdu pour les hommes.
Par, ce qui serait étonnant, c'est que le gouvernement algérien demande leur avis aux algériens.

(source : El Watan)

Détracteurs et laudateurs s’opposent sur la question

faut-il développer les gaz de schiste ?

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le 03.10.12 | 10h00 5 réactions

La nouvelle loi sur les hydrocarbures balise le terrain à l’exploitation de gaz de schiste.

Entre avantages fiscaux susceptibles de motiver les compagnies pétrolières qui décideraient d’investir dans les hydrocarbures non conventionnels et allongement des délais d’exploration à 11 ans et d’exploitation à 40 ans pour ces shale gas, prévus par le texte de l’amendement, la volonté d’encourager le nouveau filon est clairement affichée. Une volonté d’ailleurs réitérée, lundi, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui a annoncé, catégorique, que l’Algérie allait investir dans les hydrocarbures non conventionnels.
La compagnie nationale des hydrocarbures n’a pas attendu ce nouvel environnement réglementaire et institutionnel pour se lancer dans la phase d’évaluation de l’état des réserves et de la rentabilité de tels projets.
Au mois de juin dernier, le directeur central des associations de Sonatrach, Kamel Eddine Chikhi, annonçait, à partir de Kuala Lumpur, que la firme pétrolière nationale disposait déjà d’un puit pilote dans le bassin d’Ahnet. Quelques jours plus tard, CGG Veritas remportait un appel d’offres pour la réalisation d’une étude sismique terrestre à Timimoun, entrant dans le cadre du plan de développement des gaz non conventionnels. Ce fut ensuite au tour de Shell de signer un accord de coopération avec Sonatrach pour évaluer le potentiel de ces ressources.
C’est dire que l’intérêt des compagnies du secteur est vif. Un intérêt qui contraste pourtant avec la position affichée par une partie de l’opinion publique, qui épouse un sentiment écologique né dans de nombreux pays occidentaux quant à la crainte d’un impact de ce genre d’industrie sur l’environnement et, pour le cas de l’Algérie, sur l’intégrité des ressources aquifères de l’Albien.
Une pétition a été lancée par des Algériens résidant en Europe afin de dénoncer les dangers d’une exploitation des gaz de schiste. Face à cette interpellation, le Premier ministre, se voulant rassurant, a affirmé qu’il existe aujourd’hui des moyens permettant une extraction sans impact sur l’environnement.
Or, à cette conscience écologique, le débat d’experts entre détracteurs et laudateurs des shale gas met en cause la pertinence de l’investissement dans ces nouvelles ressources. Hocine Malti, ancien vice-président de Sonatrach, a en ce sens émis, dans une interview accordée à notre confrère Le Soir d’Algérie, de sérieuses interrogations sur les motivations d’un tel choix. Il oppose ainsi aux shale gas une autre piste, celle du développement des énergies renouvelables, laquelle serait, selon lui, plus pertinente au vu des potentialités dont dispose l’Algérie en la matière.
Un point de vue partagé par un autre ex-responsable de Sonatrach, Nazim Zouiouèche, lequel ne ferme pas non plus la porte aux gaz de schiste, estimant que l’Algérie se doit de rester en veille technologique, d’évaluer ses potentialités en la matière et de cerner toutes les problématiques liées à l’exploitation des gaz de schiste. Cependant, que ce soit par l’énergie solaire ou les hydrocarbures non conventionnels, un souci constant semble occuper les esprits des experts et des pouvoirs publics, à savoir comment appréhender l’avenir énergétique du pays. Une interrogation farfelue pour un pays riche en hydrocarbures ? Ce n’est pas si sûr. Face à la demande croissante en énergie sur le marché intérieur et le pic atteint sur les vieux puits, le gouvernement se fixe l’objectif de mobiliser toutes les ressources.
Le ministre de l’Energie et des Mines a d’ailleurs été clair à ce propos, il y a quelques jours. Que ce soient les hydrocarbures conventionnels, les hydrocarbures non conventionnels, le charbon, le nucléaire ou les énergies renouvelables, tout est bon à prendre pour satisfaire la demande sur les marchés interne et externe. Et même si l’on est au stade de l’évaluation des potentialités, de la rentabilité économique et de l’impact sur l’environnement, les gaz non conventionnels demeurent pour l’heure une option viable. Et tous les experts s’accordent sur ce point : il faudra un jour ou l’autre aller vers les gaz non conventionnels, notamment à la lumière de l’évolution rapide des technologies dans ce domaine. L’ancien PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, nous confiait il y a quelques jours que les réserves actuelles de gaz dont dispose l’Algérie pourraient couvrir entre 30 et 50 ans de demande.
Et les gaz de schiste sont nécessaires pour «la transition à un mix énergétique rapide sur la décade à venir». Une opinion défendue par le premier responsable du secteur qui, au-delà de la satisfaction de la demande interne, développe la nécessité de permettre à l’Algérie de continuer à exporter des hydrocarbures pour garantir les conditions de financement de son économie. Autrement dit, il s’agit surtout de s’assurer de la continuité de la rente.
Roumadi Melissa
Eh, oui, eh, oui, même si, l'Algérie a encore 50 ans d'exploitation de gaz conventionnel, elle veut se lancer tout de suite dans ce type d'exploitation. Il faut dire que le citoyen algérien n'est pas informé, donc, cela va passer comme lettre à la poste.
Et, si, tous les pays du monde s'y mettent, que restera-t-il de la planète dans 30 ans.  Sans doute, restera-t-il des espaces vierges de toute exploitation où pourront se réfugier les "riches" pendant que nous pourrirons sur des terres ravagés.
Mais, passons, parce qu'en Grèce, c'est la crise. La preuve le gouvernement grec investit dans un circuit de course de voitures.

(source : Scoop.it)

Athènes débloque 30 millions d'euros pour un circuit de F1

Une décision qui risque de faire grincer quelques dents. La Grèce, qui entrera en 2013 dans sa sixième année de récession, vient d'allouer 28,9 millions d'euros à la construction d'un circuit qui pourrait accueillir à terme des courses de Formule 1 et des championnats de karting et motos.

C'est le ministre du Développement, Konstantinos Hatjidakis, qui a révélé cette information à Bloomberg. Le ministre a justifié un tel investissement en avançant la création de 5 000 emplois permanents et 3 000 intérimaires. Lorsqu'on sait le gouffre financier qu'ont représenté les Jeux olympiques de 2004 (9 milliards d'euros de déficit), cet argument semble tenir difficilement la route.

Coût total du projet: 95 millions d'euros

Le circuit devrait être construit dans le sud-ouest du pays, à Fares très exactement, près de la cité portuaire de Patras. Le coût total du chantier devrait s'élever à 95 millions d'euros et durer trois ans. Il serait cofinancé par une société privée d'investissement, Racetrack Patras SA.

Les différents gouvernements grecs ont débattu pendant des années de l'opportunité d'un tel ouvrage, qui s'est longtemps heurté à des résistances locales et aux critiques des écologistes. Quoique bien engagé, le projet doit encore être approuvé par la Fédération internationale automobile.

Le ministère du Développement a également débloqué deux autres lignes de crédit visant à cofinancer des investissements: l'une, de 29,25 millions d'euros pour la construction d'une usine de panneaux solaires dans le nord-est, l'autre, de 15 millions d'euros pour la modernisation de l'hôtel de luxe Elounda Bay, en Crète.
A mon avis, les grecs vont être content !
Et, cela sera tout pour aujourd'hui.
A bientôt.
René.

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