lundi 1 octobre 2012

(blog à finir et à corriger)

Et, lorsque la Chine produit trop cher.
Vous croyez que c'est une blague, mes chers cinq lecteurs. Eh, bien, non, la Chine sur le lait en poudre se fait damer le pion par la Nouvelle Zélande et même.....l'Europe.
Il y a de l'espoir en somme.

(source : le Quotidien du Peuple)

Les importations moins chères portent préjudice aux producteurs chinois de lait en poudre

01.10.2012 10h21

Le plan de Beingmate, producteur chinois de lait en poudre, d'investir dans un projet destiné à stimuler ses approvisionnements en matières premières pourrait ne pas voir le jour à cause de la baisse des prix du lait en poudre importé, selon un reportage du China Times publié samedi.

Le lait en poudre en vrac importé de Nouvelle Zélande affiche en effet un prix inférieur à 24 000 yuans (3 800 dollars) par tonne depuis le mois d'août, tandis que celui provenant des pays européens est moins cher encore, a indiqué le reportage.

Par comparaison, le prix du lait en poudre domestique se situe autour de 34 000 yuans par tonne. Le projet de pâturages de Beingmate, approuvé par le conseil d'administration de la société le 10 août, ne pourra pas compenser un tel écart de prix, selon des experts de la China Investment Corporation.

Les producteurs laitiers de la province du Heilongjiang (nord-est) où Beingmate envisageait de construire le projet, ont confirmé que le prix pour le seul lait frais devrait se situer au-dessus des 30 000 yuans par tonne, selon le reportage de China Times."

Et, en pendant ce temps, Mosanto commence sa grande offensive contre l'étude française qui a duré 2 ans avec des rats nourris au maïs OGM de Mosanto.

(source : les Moutons Enragés)

Monsanto répond concernant l'étude sur rat française

21/09/2012
La semaine dernière, une étude conduite par une équipe universitaire française a été publiée par le journal  Food and Chemical Toxicology, et prétend avoir constaté des effets négatifs sur des rats de laboratoire nourris avec  un régime de maïs génétiquement modifié (GM). De nombreux scientifiques ont examiné l'étude et déjà publié des commentaires.

Monsanto a maintenant évalué l'étude et voici un résumé de la réponse :

Cette étude ne respecte pas des normes minimales requises pour ce type de recherche scientifique. Les résultats ne sont pas accompagnés  des données brutes et les conclusions ne sont pas pertinentes dans un objectif d'évaluation de sécurité.

Des toxicologues et des experts de santé publique ont identifié des problèmes fondamentaux avec le design de cette étude. Des informations critiques concernant la conduite de l’expérimentation sont absentes et les données présentées ne permettent pas d'expliquer les interprétations des auteurs. Parmi les problèmes les plus importants, on peut citer : 
  • Le protocole d'expérimentation ne respecte pas les normes de l'OCDE.
  • L'origine et la qualité du maïs utilisé sont peu claires.
  • Des détails essentiels sur la préparation des rations et le niveau de consommation par les animaux  sont absents.
  • Les données justifiant les  affirmations sur l'histopathologie du foie et du rein, les tests de fonction du foie, et l'activité cytochrome sont complètement manquantes.
  • L'analyse statistique concernant la  mortalité ou l'incidence des tumeurs est complètement absente.
  • Les taux de mortalité et la fréquence des tumeurs dans tous les groupes de rats sont dans les normes historiques pour cette lignée de rats de laboratoire, qui est bien connue pour sa forte prédisposition aux tumeurs.
  • Les données présentées sont très sporadiques, résultant de méthodes d'examen différentes pour les animaux mâles et femelles, et ne sont pas suffisantes pour expliquer les conclusions apportées.
  • La relation dose-réponse est absente de toute l'étude.
Il n'y a aucun mécanisme plausible expliquant les résultats rapportés avec ce maïs génétiquement modifié et les résultats sont contradictoires avec le vaste corpus d'expérimentations et d'études scientifiques. De très nombreuses données sur  animaux et in vitro (en éprouvette), ont montré que le glyphosate ne cause pas de cancer ou de tumeurs, et n'est pas un perturbateur endocrinien. Cette étude ne fournit pas d'information nouvelle mettant en question les très nombreuses évaluations de sécurité du  glyphosate ou des herbicides de la gamme Roundup.
Vous pouvez lire ici la réponse détaillée.

D’autres références :
The Science Media Centre in the UK press release.
Science 2.0: GM Maize Causes Tumors in Rats? Here’s How Experts Responded.
Reuter’s: Study on Monsanto GM Corn Concerns Draws Skepticism.
Daily Mail (UK): Cancer row over GM foods as study says it did THIS to rats.
Forbes: Monsanto’s GM Corn and Cancer in Rats? Real Scientists Deeply Unimpressed.
BBC: French GM-fed rat study triggers furore.
The Telegraph (UK): How those GM Frankenfoods are going to murder us all in our beds.
Discovery News: GM Corn-Tumor Link Based on Poor Science.

Eh, oui, mes chers lecteurs, le combat va être rude, car, Mosanto ne joue pas en solo sur l'échiquier.

(idem)

32 millions de dollars pour empêcher l’étiquetage des OGM en Californie

Si les empoisonneurs ne veulent pas d’étiquetage sur les OGM, on peut se poser la question de leur réelle innocuité. S’il n’y a pas de danger pour les consommateurs, pourquoi devraient ils ignorer qu’ils mangent des produits « inventés », modifiés??

Et 5 millions de dollars de plus… Ainsi, ce sont déjà 32 millions de dollars qui ont été versés par des entreprises et autres institutions pour faire campagne contre la proposition n°37, qui vise à instaurer un étiquetage obligatoire des produits destinés à l’alimentation humaine contenant des OGM en Californie…
A elles seules, six entreprises liées à la production de plantes génétiquement modifiées ont versé 19 millions de dollars : Monsanto (7,1 millions de dollars (M)), Dupont (4,9 M), Bayer CropScience (2 M), Dow AgroScience (2 M), BASF plant Science (2 M) et Syngenta (1 M).
D’autres entreprises, liées à l’agro-alimentaire, ont aussi versé des sommes importantes, comme Nestlé, Coca Cola, Kellogg’s, Pepsico, etc. Enfin, on trouve des organisations de lobby en tant que telle comme Council for Biotechnology Information, Grocery Manufacturers Association, Biotechnology Industry Organisation…
On ne peut s’empêcher de mettre ces sommes en rapport avec l’argument que ces mêmes entreprises ne pourraient supporter les coûts des recherches plus poussées sur l’innocuité de leurs produits (rappel : l’étude récente de l’équipe du chercheur Séralini a coûté 3,2 millions d’euros).
Auteur : Christophe NOISETTE
Source : www.infogm.org
Article relayé par : jacques pour TerreSacrée

Et, cela sera pour aujourd'hui.
René.

PS : Question, "Est-ce que la baisse de la masse salariale est-il le facteur décisif de la performance commerciale d'une entreprise ?"
Je ne le crois pas, et, si, je m'en souviens demain, je vous l'expliquerais. Autrement, je l'oublierais et je passerais à un autre sujet.
Et, en plus, la raison en est tellement simple. Mais, ce soir, je n'ai plus envie d'écrire et demain, j'aurais peut-être oublié.

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