mardi 24 février 2009

"Ce n'est pas la destination mais la route qui compte". Proverbe Gitan.

Salut à vous qui commençaient seulement à comprendre qu’ils nous ont tous pris pour des vaches à lait alors que nous n’avions déjà plus de tunes.

Eh, oui, je vous ai abandonné depuis neuf jours pour soi disant réfléchir. Alors, qu’au final, je ne l’ai pas tellement fait. Disons que j’ai plutôt baguenaudé le nez au vent et la tête dans les nuages. Mais, ça n’a pas donné lieu à de grandes réflexions concernant la planète, à part qu’elle va droit dans le mur. Ce qui entre nous n’est pas d’une hauteur transcendantale vu que c’est tellement banal.
Enfin, qu’importe !
Seule notre relation privilégiée compte, mes trois chers lecteurs.
Alors, je vous le confirme, il en sera ainsi même si nos rendez-vous ne se marqueront plus avec la même régularité. En effet, je pense prendre de la distance avec ce type d’écrit. Après, tout cela fait deux ans que je le commets. Il est peut être temps que j’arrête et que je passe à autre chose. Disons, que je continuerai jusqu’au prochaine élection présidentielle. Une défaite annoncée de Sarko, aimerais-je dire, mais, ce serait mentir. Rien, malheureusement n’est encore sûr. Et, si, il perd, c’est que la majorité des français, là, je parle des plus faibles et des moins fortunés, en auront pris plein la «gueule».
En attendant, recommençant de baver sur les acteurs de notre ancienne société de consommation, de notre ex société du spectacle et de notre société de pénurie actuelle d’ici et d’ailleurs.
Bon, alors, par quoi, allons-nous commencer ?
Par le plan d’aide à la survie, par exemple, que nous a concocté le gouvernement français avec des aides annoncées de 2 milliards et un peu plus d’euros. Et, chacun des chantres du gouvernement de clamer qu’il ne s’agit pas d’un plan de relance de la consommation de peur qu’on le prenne pour un début de plan de relance de la consommation. N’importe quoi à mon avis parce que ce n’est pas parce qu’il prône un plan de relance par l’investissement que s’occuper de la consommation soit contradictoire. A moins que les banques et les patrons veulent s’accaparer de tout le fric que l’état peut sortir. Le fric de nos impôts en réalité. Bande de salauds !
Alors, je peux le rassurer, ça ne risque pas de relancer la consommation, le minable deux milliards qu’il met au pot. Tout ce qu’est réellement cette aide est une simple aide à la survie. Pas de quoi fouetter un chat. Je dirais en fait, «Ridicule !» Sauf, évidemment pour ceux qui vont pouvoir acheter un peu de poulet pour mettre dans le riz comme les vieux retraités.
Mais, par contre, la décision de réduire le congé parental, ça, c’est une idée formidable de notre très médiatique président. On ne peut pas dire ou plutôt, il faut le dire comme l’a d’ailleurs déclaré sa femme dans un article ou dans son livre d’ailleurs, «Mon mari a deux cerveaux».
Heureusement, autrement, on aurait pu ne pas comprendre comment une idée aussi géniale pour relancer la croissance a pu lui monter à ses deux cerveaux.
Lui, lorsqu’il aura fini son mandat, tous les français les plus fragiles seront redevenus les esclaves du patronat et n’auront plus qu’à la fermer puisqu’ils auront perdus tous leurs droits.
Sauf, qu’heureusement en face pour nous préserver de cette vision sataniquement mondialiste, nous avons nos supers héros et chacun d’eux est parti en Guadeloupe. Vive la Guadeloupe, le pays des amours ! Et, viva Zapata !
Bon, mis à part ce tout petit moment de délire, que vont faire nos chers leaders maximos nationaux chez les guadeloupéens dont ils n’avaient pas grand-chose à battre, il y a peu. Là, je vise plutôt Mélanchon et Ségolène Royal qui lorsqu’ils étaient dans les gouvernements socialistes ne faisaient pas trop entendre leurs différence au sujet de l’horrible domination béké. Et, même si ils en ont dit un peu, leur gouvernement n’a rien fait.
Bon, à la limite, si l’on cherche un peu, leur présence empêche les journalistes du Figaro de dénoncer une dérive indépendantiste dans le mouvement de revendication. Tout ça, peut-être pour faire le lit d’une future répression en faveur du pouvoir économique de certaines familles békés. Parce qu’il faut le dire, le Figaro protége l’injustice social des familles békés possédantes qui pressurent les guadeloupéens comme les grandes maisons de distribution pressurent le consommateur en France. Elles ont et augmentent les prix à leur fantaisie dans le seul but de faire de plus en plus de bénéfices et s’en redistribuer un maximum par le biais des dividendes. France-Guadeloupe, même combat !
Car, il ne faut pas croire que les békés propriétaires des grandes surfaces fassent pire que les nôtres en France comme Carrefour, Champion, Leclercq, etc. En fait, ils font exactement la même, augmenter les prix sans justifications économiques, s’entendre pour ne pas se faire concurrence à part des promos par ci, par là, créer des filiales pratiquant une fausse concurrence. Bref, faire en sorte de nous prendre pour des cons par delà les océans.
Alors, je dis, ça suffit les békés, ça suffit les caldoches (même si tous les békés et tous les caldoches ne sont pas riches), ça suffit les grandes surfaces, y’en a marre ! Et, surtout, je dis, ça suffit le patronat français qui s’imagine que malgré la crise financière, les français n’ont pas ouvert les yeux. Et, que leur champion ne montre pas qu’en réalité, il n’est que leur pion et qu’ils l’empêcheront de vraiment nous aider si jamais l'idée lui en venait.
C’est bien pour ça que nous sommes solidaires des guadeloupéens parce que leur combat est le nôtre. Et, que si les patrons nous font couler dans la misère. Alors, il est normal qu’ils coulent avec nous. Parce que la misère, c’est ce qui se partage le mieux au monde....avec la connerie.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
René.

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