Le chef d’état-major des Forces armées iraniennes, le général Mohammad Baqeri, a déclaré : « Si notre pétrole ne peut plus passer le détroit d’Hormuz, il en sera de même pour le pétrole des autres pays. »
En marge du 23e congrès national des commandants et des dirigeants de la Force de maintien de l’ordre de la République islamique d’Iran (NAJA), le général Mohammad Baqeri s’est exprimé sur la politique iranienne concernant le détroit d’Hormuz.
Le journaliste de l’ISNA a interrogé le général Baqeri sur une déclaration du chef de la diplomatie, M. Zarif, selon laquelle les décisions au sujet du détroit d’Hormuz revenaient aux forces armées. Il a répondu que des discussions étaient en cours. « Nous exécuterons les ordres qui nous seront soumis. Les autorités l’ont dit à plusieurs reprises : nous souhaitons que le détroit d’Hormuz soit protégé et c’est à notre pays de le défendre », a-t-il souligné.
« Nos navires, tout comme ceux des autres pays, circulent par le détroit d’Hormuz. Bien entendu, si l’insécurité y règne, nous agirons. Si notre pétrole ne peut plus passer le détroit d’Hormuz, il en sera de même pour le pétrole des autres pays. Cela ne veut pas dire que nous envisageons de fermer le détroit, à moins que les décisions prises par nos ennemis nous y obligent. »
« Jusqu’à hier encore, les navires américains devaient répondre aux questions du CGRI. Ils savent pertinemment à qui reviennent le contrôle et la sécurité du détroit », a-t-il ajouté.
Les États-Unis ont durci les sanctions contre l’Iran. Ils mettent fin aux dérogations dont bénéficiaient huit pays importateurs de brut iranien qui arriveront à échéance le 2 mai prochain, avec l’objectif de réduire à zéro les exportations iraniennes de pétrole.
En novembre dernier déjà, Donald Trump craignait une flambée des cours du brut, et donc des prix de l’essence aux États-Unis. Il avait accordé des dérogations à huit États pour qu’ils puissent continuer d’importer pendant six mois du pétrole iranien.
Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar-Zanganeh, a déclaré mardi dernier aux législateurs iraniens que les États-Unis ont commis une grosse erreur en politisant le pétrole et en l’utilisant comme une arme.

(Attention, l'Iran menace l'approvisionnement pétrolier du monde, elle doit être exécuté ! L'embargo américain semble être pire que le précédent, pas un litre ne passe. La pointe du poignard s'enfonçant déjà dans sa gorge, l'Iran ne peut faire autrement que faire quelque chose. D'un autre côté, trump veut rétablir l'embargo sur Cuba. Il y a un moment où on ne peut plus dire, c'est le bluff de trump, il y a un moment où la guerre s'impose parce que c'est le seul choix imposé. Et, au moins frapper le premier permet de faire le plus de dégâts. En attendant, le peuple américain ne dit pas ce qu'il pense parce la voix des élus corrompus qui après font ce qu'ils veulent ne signifie en aucun cas que le peuple américain parle à travers leurs bouches. note de rené)