vendredi 26 avril 2019

Algérie. Direct du 10e acte de la révolte : la mobilisation se poursuit

La semaine précédant ce vendredi a été marquée par les différents limogeages et remplacements au niveau de différents postes au sein de l’État, ainsi que la parution de plusieurs personnalités dans des affaires douteuses devant la justice.
Néanmoins, face à ces dernières manœuvres du pouvoir les Algériens s’apprêtent en ce vendredi 26 avril 2019 à vivre le dixième acte de mobilisation dans leur quête du changement radical en Algérie.
11:15 – La sœur du célèbre combattant et chahid Larbi Ben M’hidi, Drifa Ben M’hidi est présente en ce vendredi 26 avril à Alger afin de joindre sa voix à celle du peuple et demander le départ de tout le système.

10:45 – Images en direct depuis Alger

10:15 – Comme la semaine passée, les services de sécurité ferment le tunnel au niveau de la place Audin

10:00 – Les manifestants commencent à affluer vers la place de la Grande Poste à Alger

9:30 – Le vice-président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), Said Salhi, a été refoulé vers Béjaïa par les gendarmes au niveau d’un barrage filtrant à Lakhdaria, alors qu’il se rendait à la marche du 10e vendredi à Alger. À ce propos Said Salhi s’est exprimé sur son compte officiel:
« On a été refoulés violemment d’Alger notre capital, on nous a dit d’aller marcher chez nous, notre drapeau national nous été confisqué, on nous a fait descendre de la voiture de force, face à un dispositif impressionnant des forces antiémeute de la gendarmerie, ils m’ont violemment emmené et collés à leur fourgon, écarte les jambes, sous des menaces, ils m’ont mis des menottes et forcé à faire demi-tour. Malgré toutes les explications, je leur ai même dit que je suis vice-président de la LADDH et que je connais bien les procédures, que nous sommes pacifiques, c’est de leurs droits de fouiller la voiture, mais pas de nous interdire d’aller à la marche. Après un moment, ils nous ont relâchés et nous ont forcés à faire demi-tour . Restons pacifiques et marchons pour notre dignité et notre liberté”.
(Les militaires pourraient proposer au peuple de rédiger une autre constitution en intégrant le référendum populaire comme en Suisse et en organisant la rédaction de la nouvelle constitution par le peuple comme cela a été fait en Islande. note de rené)

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