L’Irak lutte contre le séparatisme.
Par Adam Garrie
Depuis 2005, les autorités autonomes kurdes contrôlent une grande partie de l’infrastructure du transport dans certaines parties du nord de l’Irak. Cela comprend l’aéroport international d’Erbil qui a été rénové par la Turquie en 2010.
Les autorités kurdes ont exercé le contrôle de l’octroi de visas aux voyageurs et agissent comme un grand centre de transport pour une grande partie de l’Irak. La piste de l’aéroport international d’Erbil est parmi les plus importantes au monde.
Cependant, en raison de la clôture par la Turquie et l’Iran de l’espace aérien de la région en une véritable zone d’exclusion aérienne avec le soutien de Bagdad, la circulation s’est interrompue.
Aujourd’hui, le gouvernement irakien a remis un ultimatum aux dirigeants sécessionnistes d’Erbil, leur demandant de transférer tous les aéroports et centres de transport au gouvernement central de Bagdad.
Jusqu’à présent, le référendum pour lequel les Kurdes ont voté pour se séparer de l’Irak a eu pour effet de rendre la région beaucoup moins autonome.
L’Irak mène actuellement des exercices militaires avec l’armée turque juste au nord de la frontière irakienne. Dans le même temps, le président Erdogan de la Turquie a lancé des avertissements sévères aux sécessionnistes pour les faire revenir sur leur volonté «d’indépendance». Erdogan a également fustigé Israël pour être le seul pays au monde à se déclarer en faveur du séparatisme kurde, en disant aux Kurdes : « Les drapeaux israéliens ne vous sauveront pas » de l’embargo turc prévu contre la région.
Loin de créer un Etat kurde, le référendum a déjà mis fin à plusieurs des privilèges autonomes accordés aux régions kurdes par Bagdad.
Traduction : Avic – Réseau International