mercredi 27 juillet 2016

La gendarmerie française en renfort dans la lutte contre les crimes rituels au Gabon

La gendarmerie française en renfort dans la lutte contre les crimes rituels au Gabon
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() - Dans le cadre de la densification de la lutte contre les crimes rituels au Gabon, le deuxième vice Premier ministre en charge Justice, garde des Sceaux, Séraphin Moudounga vient de séjourner dans la province de la Ngounié en vue d’une séance d’information et de sensibilisation.
Accompagné des agents de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale de France (IRCGN), Séraphin Moudounga est allé s’entretenir avec des parents des victimes des crimes rituels. « Je suis venu ici en tant que ministre de la Justice, Garde des Sceaux rencontrer des autorités locales, pour leur passer le message de la politique pénale du moment». En outre a-t-il poursuivi, « Celle-ci consiste à appliquer la rigueur la plus absolue sur tous les cas portés devant les tribunaux sur les crimes avec prélèvement d’organes humains. La loi pénale dans ce sens est en train d’être révisée pour justement renforcer les sanctions applicables, de telle sorte que ces crimes deviennent imprescriptibles, et que leurs auteurs et commanditaires écopent de peines pouvant aller jusqu’à la perpétuité, avec une période de sureté de trente ans au minimum».
Dans le cadre d’une commission rogatoire internationale souhaitée par le premier juge d’instruction du tribunal de Mouila, le ministère de la Justice a sollicité le concours de ministère français de la justice, qui a commis des experts de la gendarmerie française pour aider à identifier les corps et à accélérer le processus de manifestation de la vérité.
Les experts français de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale française ont expliqué l’intérêt de leur présence au Gabon. « Le but de notre mission est de pouvoir apporter des éléments de réponses à la commission rogatoire internationale pour laquelle nous avons été désignésNous travaillerons à identifier les corps, et à accélérer les enquêtes sur les cas enregistrés dans la Ngounié», a expliqué Charles Sauleau, chef d’escadron de l’IRCGN de Paris.
Après ces travaux les restes humains seront acheminés vers la France où, un cabinet d’expertise fera une analyse appropriée et approfondie de ces restes pour identification afin de faire toute la lumière sur ces décès.

Synclair Owona
(La gendarmerie française contre les intégristes de la magie noire ! note de rené)

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