En bonne place dans la série « finances » sur RI et ce compte-tenu de leur nocivité, il convient de porter à l’attention des lecteurs les identités des banques qui constituent une véritable mafia mondiale qui a étendu son pouvoir sur les gouvernements et les citoyens. Il faut également rendre compte de leurs agissements par le menu. Il n’est pas inutile non plus de souligner l’historique et la genèse de ce phénomène relativement récent mais omniprésent dans notre vie présente et future. La pourriture et la décomposition avancée de notre société occidentale, qui en inquiète tant, sont directement liées à l’existence de cette mafia et à ses agissements concertés.
Cette organisation de fait, interconnectée, a réussi à pervertir la démocratie et en a fait un otage de ses intérêts privés. Elle est composée de 28 banques internationales qu’il convient de nommer :
J. P. Morgan Chase
Bank of America
Citigroup
HSBC
Deutsche Bank
Groupe Crédit Agricole
BNP Paribas
Barclays PLC
Mitsubishi
Bank of China
Royal Bank of Scotland
Morgan Stanley
Goldman Sachs
Mizuho FG
Santander
Société Générale
ING Bank
BPCE
Wells Fargo
Sumitomo Mitsui FG
UBS
Unicredit Group
Crédit Suisse
Nordea
BBVA
Standard Chartered
Bank of New York Melon
State Street
On retrouve dans cette liste beaucoup de banques américaines qui sont majoritaires, mais aussi quelques banques qui sont allemandes, japonaises, anglaises, chinoises, écossaises, espagnoles, et suisses. Vous noterez qu’en ce qui concerne la France on retrouve trois grandes banques bien connues, chez qui vous avez peut-être votre compte : le Crédit Agricole, BNP Paribas et la Société Générale. Derrière le sourire de façade de la personne qui est derrière le guichet dans ces banques se dissimule une véritable organisation mafieuse, bien plus dangereuse que les gangsters de Chicago ou les réseaux dealers de drogues d’aujourd’hui.
La mafia bancaire est un conglomérat de 28 banques coordonnées entre elles et qui sont interconnectées. Elle gèrent le marché des changes et les taux d’intérêt, créent les produits toxiques revendus sur les marchés pour lesquels ensuite les États et les citoyens paient in fine, influent directement sur les économies politiques et modèlent la démocratie comme il leur convient. Tout leur est bon : manœuvres frauduleuses, pactes secrets, lobby contre la démocratie, manipulation des marchés, ces banques systémiques jouent un rôle éminemment néfaste dans les sociétés en faisant de la démocratie un otage de leurs intérêts privés. Leurs actionnaires engrangent des profits monstres, leurs dirigeants sont noyés dans des salaires mirobolants et partent en retraite avec des parachutes dorés, ayant bien servi leurs maîtres.
Ces banques détiennent des ressources considérables, qui sont supérieures à celles de la dette publique de deux cents États de la planète. Actuellement, 90% de la monnaie est créée par les banques, le reste représentant 10%, fournis par les banques centrales. Cette organisation interconnectée manipule comme il lui convient les deux paramètres fondamentaux de la monnaie : le taux de change et les taux d’intérêt.
Même si les acteurs qui la composent existent depuis longtemps, la mafia en elle-même a commencé à émerger vers le milieu des années 1990 alors que la libéralisation complète du marché de capitaux a permis la création de vastes marchés monétaires et financiers à échelle planétaire. À partir de 1995, beaucoup de ces banques sont devenues systémiques à échelle mondiale, voulant dire par là que la chute de l’une d’entre elle risque fort de provoquer un cataclysme financier mondial. C’est l’appellation « too big to fail » savamment mise en œuvre et avancée par les complices de cette mafia qui à la fois excluent toute poursuite pénale et une faillite qui feraient disparaître ces banques frauduleuses. Une excuse suprême qui leur confère un blanc-seing.
Ces banques sont d’accord entre elles et pratiquent une véritable forme de collusion. Elles agissent comme une bande organisée pour influencer collectivement les principaux prix des finances mondiales, spécialement les taux de changes et les taux d’intérêt. Ces pratiques de collusion commencent réellement en 2005 car si entre les années 1990 et 2005 cette situation monopolistique a commencé à se former ce n’est qu’à partir de 2005 que ces pratiques deviennent courantes. C’est très récent. Nous sommes maintenant depuis cette date en présence d’une mafia organisée collectivement, qui devient dévastatrice pour l’économie mondiale.
L’interconnexion entre ses membres s’étend à beaucoup de domaines. Ils agissent sur différents marchés. En dépit de l’éventail de leurs actes délictueux et leur portée financière, ces banques n’ont payé que des amendes qui sont, par rapport à leurs gains, insignifiantes. Les États n’osent pas remettre en question les pratiques de ces grandes banques. Ces institutions ont développé une logique financière très dangereuse, et elles sont responsables de l’instabilité monétaire et financière internationale.
Il est clair que les Russes et les Chinois, ainsi que beaucoup de pays des BRICS, de l’OSC et de la couronne asiatique et sud-américaine ont compris le danger il y a quelques années déjà et se sont organisées pour s’isoler de cette instabilité. C’est maintenant 60% des peuples de la planète qui s’isolent progressivement de cette mafia. L’Europe est complice de cette collusion à forte composante américaine, et donc ses citoyens en sont les otages, victimes sacrificielles pour la plupart inconscientes et béates, avides de consommation et de crédit.
Les États cessent d’avoir la moindre marge de manœuvre, ils sont soumis aux obligations budgétaires et perdent leur souveraineté monétaire, ce qui converge vers un affaiblissement progressif de notre démocratie, qui se délite dangereusement. Dans la majorité des grands pays la démocratie s’effondre et perd sa substance devant un monde économique et bancaire à la puissance inégalée. Il semble évident que toutes les conditions sont réunies pour que nous ayons à brève échéance un cataclysme. Nous l’aurons de toute évidence et ce cataclysme sera provoqué afin de happer une quantité considérable d’argent et d’actifs réels ainsi que notre article l’a décrit. Voir « la crise de 1929 plane sur nous ». Ce sera le plus important transfert de patrimoine de tous les temps, de nous à la cabale financière.
Cette mafia a réussi à transformer la dette privée en dette publique. En 2007 et 2008, les grandes banques détenaient les produits toxiques, mais, au lieu de restructurer ces banques, au lieu de les tenir pour responsables et de les faire payer pour les conséquences des effets de leur comportement, les États sont intervenus pour recapitaliser ces banques ou pour les nationaliser. Ces obligations qui représentaient une dette privée se sont transformées en dette publique. Les contribuables ont payé. C’est un scandale abominable, qui est resté totalement inconnu de la masse désorganisée, absorbée par les jeux du cirque et le bonneteau à la Hollande : débats vides de sens mais fort à propos pour créer des diversions, réformettes, opportunisme suite à des attentats, inauguration des chrysanthèmes. Le bon peuple hésite encore si c’est la droite ou la gauche sur lesquels reporter ses votes !
Il manque une parole politique forte capable de synthétiser le monde d’aujourd’hui et, aussi, de lancer la consigne capable d’ouvrir le chemin de changements réels. Il est certain que sans une action collective nous ne sortirons jamais de ce traquenard. L’unique solution passe par une reconquête politique. La monnaie doit être un bien public et non un bien privé. Il s’agirait en sorte d’endormir le consommateur et de réveiller le citoyen mondialisé. Deux tâches qui semblent pour le moins gigantesques et compromises pour le moment, sauf à ce que la pression de nécessité s’impose. En d’autres termes, tant que le bon peuple ne sera pas à bout, rien ne se fera et la mafia bancaire aura encore de beaux jours devant elle.
Une précision finale s’impose, et probablement la plus importante. Les membres de cette mafia bancaire ne sont rien individuellement. Ce ne sont que les créatures, les bras armés de leurs propriétaires, véritables instigateurs du système pernicieux tout puissant. Ce sont pour la plupart les khazars, qui exercent leur domination sans partage sur le monde. Réformer les banques et réguler leurs actions, c’est un coup d’épée dans l’eau. Tant qu’on laissera aux instigateurs la faculté de rééditer leur coup, encore et encore, et sous des formes les plus diverses.
N’apparaissant pas au grand jour, abrités derrière les hordes d’avocats et de conseillers juridiques, servis par des complices à tous les étages de la société, des politiciens aux participants à l’état profond, ayant à dispositions des moyens financiers considérables dont l’ampleur donne le tournis, ces instigateurs, maîtres du monde, ont une obsession : avoir une seule monnaie mondiale, et un seul gouvernement mondial totalitaire. Alors qu’on vient de démontrer dans cet article que la mafia bancaire a pris une ampleur considérable très récemment, ce n’était qu’un préalable au grand-œuvre poursuivi par la cabale. Les cataclysmes à venir très prochainement vont aller dans le sens de ce grand-œuvre planifié. Le FMI va y avoir sa place prépondérante. Les SDR du FMI (Droits de Tirage Spéciaux) vont tout prochainement s’enrichir du yuan chinois et muter vers un statut de réserve de change unique, alors que le dollar américain va perdre à la fois celui-ci et une bonne partie de sa valeur. Avec la modification drastique du rôle de la Réserve Fédérale s’annonce la mise en place d’un système résolument nouveau, dont l’architecture servira au grand-œuvre planifié par les khazars. Le découvrir sera la surprise de ce début de XXIème siècle. Quant à s’y opposer de façon efficace, c’est autre chose ! Masse désorganisée, classe jacassière et dissidents, ces trois strates qui composent les citoyens, risquent d’être tous également désarmés face à ce destin funeste.
Pour l’heure, réjouissons-nous des avancées russes au Moyen-Orient, mais soyons bien conscients que se joue, en filigrane, un jeu infiniment plus dangereux et qui mènera à notre asservissement intégral. La Syrie n’est qu’une péripétie qui certes a son importance, mais qui laisse de marbre les maîtres khazars pour qui les vagues médiatiques qu’elle suscite cachent de façon très heureuse leur progression vers l’aboutissement de leur grand-œuvre. Détourner notre attention, cette règle d’or commune aux prestidigitateurs et manipulateurs. À voir les « audimats » entre combats en Syrie et analyses sur la finance, nous aurions plutôt tendance à tomber dans le panneau semble-t-il.