mardi 30 juin 2015

(blog à finir et à corriger)

Mes chers cinq lecteurs, vous avez un jardin, mettez-y des poules, vous aurez des oeufs de qualité, vous pouvez avoir également des pommes de terre, voici comment :

(source : AlsaGarden)

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Rendements records avec la tour à pommes de terre !

Rendements records avec la tour à pommes de terre !

Traditionnellement, la culture de la pomme de terre prend énormément d’espace. La tour à pommes de terre constitue une technique alternative qui a pour avantage de produire des pommes de terre en espace réduit comme sur des balcons ou des petits jardins où la place est limitée. De plus, ce dispositif de culture permet d’obtenir des rendements records même sur de toutes petites surfaces. Dans certains cas, le rendement peut atteindre près de 100 kg au mètre carré !
tour à pommes de terre (3)

Comment construire une tour à patate ?

Le principe est de construit une tour couche par couche et au fur et à mesure de la croissance des pommes de terre. Des matériaux très divers peuvent être utilisés pour construire la tour à pommes de terre : bois à l’état naturel, pierre naturelle, grillage, osier tressé, etc. La forme peut être cylindrique, carré…au choix du jardinier ! Les dimensions au sol sont généralement comprises entre 40×40 et 80×80 cm.
Sa réalisation débute au printemps avec la première couche : la plantation des pommes de terre. Quand les tiges des pommes de terre ont atteint une hauteur de 10 à 15 cm environ au-dessus du sol, une couche de terre (ou compost) est ajoutée, en laissant émerger l’extrémité des tiges. Les tiges devenues souterraines voient alors de nouveaux tubercules se développer à l’aisselle de leurs feuilles. L’opération est renouvelée toute la saison à mesure de la croissance des tiges, en même temps il aussi possible d’ajouter de nouveaux tubercules pour augmenter le rendement final. Chaque couche de terre ajoutée fait monter le niveau de cette « tour à patates ». Au final, le volume de terre utilisé varie de 200 à 400 litres environ, selon la hauteur de la tour.
tour à pommes de terre (1)

Comment se passe la récolte des pommes de terre ?

En fin d’été ou en début automne, lorsque les feuilles commencent à fanées ou flétries, il est temps de récolter les pommes de terre. La tour est démontée couche par couche, de cette manière les pommes de terre sont récoltées facilement. Les tubercules peuvent rester dans la terre pendant plusieurs semaines après la maturation, ce qui permet de réduire la durée de stockage et de renforcer la peau des pommes de terre.
Ce dispositif peut donner une récolte d’environ 10 kg de pommes de terre pour 400 g de semences, soit un ratio de 1 à 25. Suivant la structure de la tour, le rendement peut atteindre jusqu’à environ 100 kg/m². A savoir que des variétés tardives sont préférables pour ce type de culture, car elles continuent d’émettre de nouveaux rhizomes générateurs de tubercules plus longtemps que les autres variétés, et sont donc plus adaptées à cette culture en couches successives."

Et, s'il vous plaît, arrêtez les produits toxiques dans vos jardins !

(source : Bio addict.fr)

La toxicité des OGM, pesticides, produits chimiques et médicaments serait très sous-évaluée...

Publié Hier à 12h12

Une nouvelle étude vient de montrer que les tests effectués sur les rats de laboratoire pour évaluer la toxicité, notamment des OGM, des pesticides, des produits chimiques ou des médicaments, ne sont pas fiables car la nourriture de ces animaux contient de nombreux produits polluants qui faussent les résultats. Cette étude pourrait remettre en cause toutes les conclusions des expérimentations scientifiques, revoir à la hausse la toxicité des produits chimiques et à la baisse les doses autorisées...

Le professeur Gilles-Eric Séralini
Toutes les études pour évaluer la toxicité des produits chimiques en général reposent sur des tests effectués sur des rats de laboratoire (pour les risques sur les mammifères et l'homme). Et c'est en comparant un groupe de rats soumis aux produits testés avec un groupe de rats témoins que les scientifiques donnent leur feu vert, ou non, pour la commercialisation des produits.
Mais que mangent ces rats de laboratoire ? Leur nourriture est-elle exempte de produits toxiques ? La réponse à cette question est bien entendu fondamentale car la composition de la nourriture de ces animaux peut influer sur les résultats des études...
Le Pr Séralini, chercheur à l'Université de Caen, aujourd'hui bien connu pour sa démarche scientifique éclairée, et qui a démontré la toxicité du RoundUp de Monsanto (que notre Ministre de l'Ecologie Ségolène Royal veut maintenant interdire), et de l'OGM NK603, a donc voulu savoir ce qu'il en était.
L'idée lui est venue en 2012 alors que l'étude à long terme menée sur les rats par son équipe, montrant la toxicité de l'OGM NK603 et du RoundUp, faisait grand bruit. Les photos de tumeurs mammaires spectaculaires développées par les rongeurs faisaient le tour du monde. Mais aussitôt, certains scientifiques et Monsanto ont condamné les conclusions de l'étude parce que les rats utilisés par le Pr Séralini auraient développé " spontanément " des tumeurs.
Une étude comparative entre les rats témoins du Pr Séralini et les rats témoins utilisés par les industriels pour leurs expérimentations montra qu'en effet les rats développaient " spontanément " des tumeurs, mais curieusement leur fréquence s'est révélée cinq fois inférieure chez les rats du Pr Séralini. Quelle pouvait en être l'explication ?
Des aliments très pollués servis aux rats de laboratoire
L'équipe du chercheur a voulu alors savoir si ces tumeurs étaient génétiques ou liées à leur alimentation. " Nous nous sommes procuré treize échantillons de nourriture provenant des cinq continents et nous avons recherché, avec des méthodes normalisées et des laboratoires accrédités, si les aliments contenaient des contaminants. Et ce que nous soupçonnions s'est révélé exact. Nous avons ainsi trouvé dans 13 échantillons des quantités relativement importantes de 6 pesticides, de 3 métaux lourds, 17 dioxines et furanes, de 15 PCB et 19 OGM", explique Gilles-Eric Séralini.
Il poursuit : "La contamination des aliments des rats de laboratoire par les pesticides est très importante. Pour l'insecticide chlopyriphos par exemple, elle peut atteindre 22 fois la dose admissible. On trouve également dans ces aliments du glyphosate et de l'AMPA, issus du RoundUp, corrélés avec les quantités d'OGM tolérants au RoundUp. Pour ce qui est des métaux lourds, les taux d'arsenic peuvent expliquer à eux seuls les maladies de certains rats."
"Les rats sont ainsi soumis à un cocktail de produits chimiques par leur nourriture. Quand on en ajoute un de plus à cette nourriture pour le tester, il est très difficile de mettre en évidence un quelconque effet spécifique de ce contaminant", constate le chercheur.
La pollution alimentaire brouille donc de façon certaine les résultats des tests réglementaires demandés pour obtenir l'autorisation de commercialiser les produits chimiques ou les OGM. C'est pourtant sur la base de ces tests que la Commission Européenne vient de donner son feu vert à la commercialisation de 19 OGM....
Mener des expérimentations avec des aliments bio
Pour le Pr Séralini, la seule solution pour connaitre l'effet précis d'un produit chimique, c'est d'utiliser des rats dont on est certain qu'ils n'ont pas ingéré le produit testé. Quant aux rats "témoins",leur nourriture devrait être exempte de tout polluant et donc bio. " En dehors de ce protocole, toutes les interprétations sont faussées ", estime-t-il.
" Si les normes censées nous protéger depuis 70 ans étaient protectrices, on n'aurait pas une telle hausse des maladies chroniques, des malformations congénitales, etc.", remarque Joël Spiroux, médecin et président du CRIIGEN (1) qui a soutenu l'étude.
" Mais qui va être suffisamment puissant pour changer les protocoles d'expérimentation ? ", demande Corinne Lepage, avocate, membre du CRIIGEN et ancienne Ministre de l'Environnement. " Il paraît pourtant normal que les populations témoins soient nourries avec des aliments totalement sains et bio. Sinon, les témoins ne sont pas des témoins. Cette problématique va bien au-delà des OGM et concerne toutes les expérimentations de toxicologie, y compris pour les autorisations de mise sur le marché des médicaments ", ajoute t-elle.
" Avant de changer les protocoles, nous exigeons la transparence au sujet des tests des industriels acceptés par les agences, qui veulent ensemble garder la confidentialité sur les données détaillées ", souligne encore le Pr Séralini, dans son nouveau livre sur la contamination de l'alimentation (2).
L'étude sera-t-elle publiée ?
La publication de l'étude était programmée pour le 18 juin 2015 dans la revue scientifique en ligne Plos One. Elle a été retardée au dernier moment pour supprimer dans le résumé une remarque des scientifiques qui pourrait avoir des conséquences réglementaires, et changer les remerciements aux Fondations qui soutiennent le bio en...conflit d'intérêts ! La date de parution reste inconnue. Il faut dire que les résultats remettent en cause toutes les expérimentations de toxicologie menées par les industriels et imposent de modifier les protocoles... Et, bien entendu, les lobbies, tant les enjeux financiers sont importants, ne veulent pas en entendre parler...
AF Roger
(1) CRIIGEN : Comité de recherche et d'information indépendante sur le génie génétique
(2) Gilles-Eric Séralini et Jérôme Douzelet, Plaisirs cuisinés ou poisons cachés, dialogue entre un chef et un scientifique, Ed Actes Sud, prix du Chapitre Nature de l'Essai 2015



























































































Et, enfin, une opinion "raisonnable" concernant la Grèce, si, la France, l'Allemagne, l'Europe, le FMI pousse la Grèce à la ruine, la banque centrale grec n'a qu'à imprimer ses propres euros pour assurer la bonne marche de l'économie.
Enfin, il l'affirme pas, mais, il le dit.
Nom de Dieu, si, ils vous chient dans les bottes, imprimez vos euros !
Ils ne respectent pas les règles, faites pareil !

(source : Reseau International)

Grèce : L’Issue

Grèce : L’Issue
Ce que la troïka est en train de faire à la Grèce en ce moment est le summum du terrorisme financier. C’est le supplice de la baignoire appliqué à l’économie. C’est du chantage à l’état pur. Ces gens sont des fascistes néolibéraux qui mettent la Grèce devant un dilemme : « soit vous nous proposez une liste acceptable de mesures d’austérité*, soit nous vous en imposons une ». Sous-entendu : ce plan d’austérité, vous feriez mieux de l’accepter sous peine d’être mis en faillite et de vous retrouver expulsés de l’union monétaire européenne, voire même de l’U.E. C’est là ce dont ils les menacent. C’est là ce que Bruxelles fait à un pays frère, à un des siens**. Il ne reste plus le moindre brin de solidarité dans cette si mal nommée « Union ». Cette « Union » ne mérite pas d’exister.
« Aucune solidarité » est la marque distinctive de l’Europe. On la voit s’étaler partout sur la carte. Un autre exemple flagrant est son refus d’accorder l’asile aux réfugiés trans-méditerranéens victimes des guerres et des conflits suscités par Washington et mis en oeuvre avec la totale complicité de l’Europe : Libye, Syrie, Soudan, Irak, Égypte, Somalie, Afrique Centrale, Yemen, et d’autres encore.
En Grèce, la troïka applique la stratégie des « objectifs inversés ». L’U.E. ne veut pas que la Grèce, ou tout autre membre, si économiquement faible soit-il, de l’Union quitte l’Eurozone. Une sortie de la Grèce (« Grexit » en pidgin. NdT) pourrait provoquer une réaction en chaîne. En menaçant la Grèce d’expulsion, ces braves gens la poussent à implorer leur pitié.
Au début de ces mois de « négociations » sans fin, Madame Lagarde, la Dame de Fer du FMI, le prototype de la marionnette des maîtres de Washington, a eu le culot de déclarer qu’elle voulait traiter « avec des adultes » un plan d’austérité « plus sérieux ». On ne saurait mieux incarner le suprématisme du FMI.
Il faut dire que c’est le FMI, bras armé du trésor US, qui mène le bal à Bruxelles. L’U.E., vassale exemplaire, danse comme le pipeau joue, en totale complicité idéologique. Un gouvernement socialiste, dans l’U.E., ne peut tout simplement pas être toléré, et ce d’autant moins que le pays loge, sur son sol, la base-clé de l’OTAN en Europe. Les Grecs sont pénalisés pour avoir eu l’audace d’élire un gouvernement socialiste. Comment osent-ils ! Le verdict ne s’est pas fait attendre.
Il est cependant très surprenant de voir avec quelle inflexibilité M. Tsipras et Syriza défendent l’idée de rester à tout prix dans l’Eurozone. Pourquoi diable ? Les jours de l’Euro, vieux d’à peine 15 ans,  sont comptés. Qui ne se rappelle le temps heureux où nous avions nos propres monnaies nationales ? Avec l’arrivée de l’Euro, les Européens se sont retrouvés esclaves d’un système bancaire prédateur. L’Europe a abandonné sa souveraineté à un gang de méga-monstres bancaires, tous liés à Wall Street.
En réalité, la Banque Centrale Européenne (BCE) n’est pas une banque centrale du tout, mais un simple instrument de Wall Street. M. Draghi, le président de la BCE, est un ancien cadre de Goldman Sachs, ce qui signifie que Goldman Sachs dirige la politique monétaire et économique de l’Europe.
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Reste ce mystère : pourquoi se suicider, pourquoi entraîner le suicide d’une nation entière en s’accrochant à tout prix à un bateau qui coule ? Car, oui, le système monétaire occidental, avec son économie rapace fondée sur le dollar, est condamné à mort. Ce n’est qu’une question de temps. Les mots fatidiques sont écrits sur le mur.
Est- ce que les Grecs qui croient encore à l’image volée en éclats du « glamoureux » euro savent cela ? Est-ce que le citoyen européen lambda se rend compte que l’épargne de toute sa vie peut se dissoudre du jour au lendemain dans l’air léger ? La Commission Européenne vient d’édicter une loi qui donne aux banques le droit de voler – oui, de voler – l’argent qu’elles ont reçu en dépôt, si cela doit les sauver de l’effondrement. Cela s’appelle « bailing in » (renflouement de la dette par saisie d’actifs), par opposition à « bailing out » (plan de sauvetage par prêt-accroissement de la dette), qui a constitué le crime précédent – mineur – de voler l’argent des contribuables.
Le « bail-in » a déjà été expérimenté à Chypre : rappelez-vous comment, le 25 mars 2013, un essai de fonctionnement d’une nouvelle stratégie de sauvetage des too-big-to-fail (« trop gros pour faire faillite ») s’est déroulé à la face du monde à Chypre, où 50% des dépôts bancaires ont été volés par les banques. Le reste de l’Europe s’est contenté de sourire moqueusement : voilà qui ne pourrait jamais nous arriver à nous. Ils ont même, avec dédain, appelé cette entourloupe « marge de sécurité ». Aucune solidarité alors, aucune solidarité aujourd’hui.
À partir d’août 2015, cette stratégie de duperie et de vol aura force de loi dans l’Eurozone. On dirait que pas un seul Européen n’en a conscience. Sinon, ce serait la ruée sur les banques. Ou peut-être les gens se bercent-ils de l’illusion que cela n’arrivera jamais. Cela arrivera. Ce n’est qu’une question de temps. Mais le jour où cela arrivera, il sera trop tard pour agir. C’est maintenant qu’il faut le faire. Un des moyens d’action consiste à sortir de l’Eurozone.
La Grèce a une occasion unique de sortir de la zone Euro gracieusement, la tête haute,  en disant à la troïka, et en particulier au gang fratricide de Bruxelles, que, pour elle, honorer les engagements pris à l’égard du peuple grec est une priorité – plus d’austérité, plus de privatisation des services publics ni de la propriété publique, plus de fermetures d’hôpitaux – et que,  pour ces raisons honorables, la Grèce sort de la zone euro, ne capitule pas, ne capitulera jamais. Ce pas de la capitulation, c’est une décision sage qui conduira la Grèce vers un avenir différent, un avenir prospère.
Il y a deux manières de s’y prendre. La première serait de se déclarer en faillite à la fin de juin, dans l’incapacité où est le pays de rembourser les 1,6 milliards d’euros dus au FMI pour son plan de « sauvetage » mal-conçu. Cette illustre mais criminelle institution a déjà déclaré le 25 juin qu’elle ne prolongerait pas d’un jour la date d’échéance du 30, car ce serait « contraire à sa politique ».
Faire faillite n’est pas un phénomène nouveau. C’est arrivé à bien des pays avant la Grèce : l’Argentine, la Bolivie, l’Equateur et, oui, l’Allemagne. Selon l’historien économique allemand Albrecht Ritschl, l’Allemagne s’est déclarée en cessation de paiement pas moins de trois fois au XXe siècle. La dernière fois, dans les années 1990. Il qualifie les faillites de l’Allemagne de « plus énormes défauts de paiements dans l’histoire de l’Europe ».
La dette grecque fait pâle figure, comparée aux faillites allemandes. Pourquoi personne ne semble-t-il s’en souvenir ? C’est simple : parce que les médias dominants, qui sont tous  vendus, se gardent bien d’en parler jamais.
Se déclarant incapable de rembourser sa dette, la Grèce déclarerait en même temps qu’elle sort de l’Eurozone, qu’elle reprend son autonomie monétaire et fiscale, et qu’elle revient à sa propre monnaie : la drachme. L’étape suivante consisterait à nationaliser et réguler les banques grecques, à réactiver la Banque Centrale Grecque en tant qu’institution souveraine apte à conduire sa propre politique monétaire et à se servir des autres banques pour faire redémarrer l’économie nationale ; elle consisterait ensuite à négocier sa dette de 360 milliards d’Euros avec ses créanciers – avec une drachme dévaluée – à ses propres conditions.
Une solution plus audacieuse mais totalement légale – appelons-la le plan B – consisterait, pour la Banque Centrale Grecque souveraine à produire (électroniquement, comme le font toutes les banques y compris la BCE) sa propre monnaie : l’Euro. « Imprimer » sa propre monnaie est le droit souverain de toute nation. L’Euro est toujours la monnaie de la Grèce. Pour une banque, produire de l’argent, c’est produire de la dette. Dans ce cas, la Banque Centrale de Grèce produirait (créerait) une dette interne de 1,6 milliards d’Euros pour rembourser le prêt du FMI à la fin du mois de juin : dette interne à traiter intérieurement, sans interférence extérieure. Il n’y a aucune règle de l’U.E. ou de la BCE qui interdise à une banque centrale de créer sa propre masse monétaire. Cela peut ne s’être jamais produit, mais ce n’est contraire à aucune règle. Ce serait un « coup de maître » probablement admiré par des tas de pays se débattant dans le même genre de situation.
En même temps, la Grèce déclarerait quitter l’Eurozone, revenir à la drachme, nationaliser et restructurer son système bancaire, lequel pourrait alors prêter de l’argent aux secteurs productifs et de services, dans le but de réorganiser rapidement son économie. C’est là une action légale et souveraine. À Bruxelles, ils seraient sans doute furieux et sous le choc. Appelleraient-ils au boycott dans toute l’U.E. et même au-delà ? Peut-être. Et alors ? N’y a-t-il pas la Russie et la Chine et les autres pays des BRICS et de l’OCS (Organisation de Coopération de Shanghaï) qui pourraient « renflouer » la Grèce en lui procurant des biens de première nécessité ? Ces pays sont de ceux qui n’ont pas encore oublié la signification du mot « solidarité ». La Grèce pourrait très vite se retrouver entourée d’amigos, même d’Europe, d’amis qui pensent de la même manière et souhaitent agir de concert, mais qui n’ont simplement jamais osé.
Comme l’a dit récemment un des lus brillants économistes russes, Sergeï Glazyev, l’avenir de la Grèce est dans la diversité, y compris à l’Est ; il consiste à restaurer et à développer son économie en association avec la Russie et avec la Chine et d’être partie prenante dans la nouvelle Route de la Soie, une initiative chinoise de développement économique qui va s’étendre, depuis Shanghaï, à travers l’Asie Centrale et la Russie, et peut-être même l’Europe si et quand l’Europe se réveillera.
Ce système malsain et malade que dirige Washington a besoin d’une douche froide et d’une bonne gifle.
La Grèce, indéniablement, continuera à faire partie de l’Europe, mais elle pourrait bien aussi devenir la voie d’accès à une NOUVELLE Europe d’états souverains fédérés, pour lesquels la solidarité serait un principe d’union, une Europe découplée de l’hégémonie du dollar et arrachée aux crocs de l’Empire US en décomposition.
Peter Koenig
_ ____________
*          C. à d. de privations conduisant à la perte du droit le plus élémentaire à la vie. NdT.
**        Comme l’a expérimenté naguère la Yougoslavie. NdT.
Traduit par c.l. pour Les Grosses Orchades
1116635762.2
Pendant presque toute sa carrière (trente ans) Peter Koenig a travaillé pour la Banque Mondiale en qualité d’économiste et de spécialiste des ressources en eau. À ce titre, il a voyagé dans toutes les parties du monde. La plupart des scènes de son romanImplosion (voir ci-dessous) proviennent de sa propre expérience. Son épouse et lui vivent en Europe et en Amérique du Sud. Leurs deux filles et leur fils vivent en Suisse.
On peut le joindre à l’adresse implosion.pk@rcn.com
Quelques liens (en anglais) :
http://archive.peruthisweek.com/blogs/features/719  (Sur le danger de pénurie d’eau qui menace le Pérou).
http://www.veteransnewsnow.com/author/koenig/ (Il collabore à ce très intéressant journal. On y trouve ses derniers articles sur la Grèce, dont une lettre ouverte à Tsipras, sur les Charlie et sur tout le reste.)
http://www.telesurtv.net/english/staff/pkoening (Ses contributions, également régulières, à Telesur.)
http://www.kettlemorainepreciousmetals.com/2014/07/06/koenig-the-us-dollar-is-not-worth-the-paper-its-printed-on/ (« Le dollar US ne vaut pas le prix du papier sur lequel il est imprimé. »)

Et, pour une fois, je vais faire nationaliste et non pas europanoïde, ah, europasséiste, toujours pas, bref, euro....mon cul.
"Achetez votre thé français, ils le méritent, en plus il est bio !"
Et, une interrogation personnelle, "Aux States, ils sont tellement bloqués du cerveau qu'ils n'imaginent même pas reprendre leur entreprise en coopérative ouvrière de production ou un statut existant chez vous ?"
Ah, oui, pour eux, coopérative, c'est du communisme, eh bien, messieurs les yankees, restez donc sans travail et sans indemnité et sans aides sociale, vos banquiers vous enverront des rats pour vous finir, car, vous polluer le paysage.
Pareil en France, mais, certains tentent !

(source : Observatoires des Multinationales)



ALTERNATIVE ÉCONOMIQUE

Les anciens de Fralib lancent leur coopérative et leurs nouveaux thés

 PAR EMMANUEL RIONDÉJEAN DE PEÑA

Après quatre années d’un rude combat, la soixantaine de coopérateurs de la Société coopérative ouvrière provençale thé et infusions, les ex-Fralib, lancent 1336 et ScopTI, leurs nouvelles marques. Exit les actionnaires d’Unilever, l’ancienne multinationale propriétaire, les arômes artificiels et le management néolibéral. Bienvenue à la politique salariale décidée au consensus, au tilleul bio et au thé centenaire. A Carcassonne, les anciens employés de la Fabrique du Sud se sont engagés dans le même type d’aventure, pour la fabrication de crèmes glacées. Reportage auprès de ces coopératives en quête d’une nouvelle éthique, de véritable progrès social et environnemental.
Rien que le bureau de la direction a de quoi provoquer des sueurs froides chez un adhérent du Medef. Il y a la plaque déjà. En la lisant, un représentant patronal manquerait probablement de s’étouffer en ces temps de remise en cause du dialogue social : « Direction. Comité d’entreprise. Syndicat ». Puis la décoration du bureau de la direction, où trône un portrait du Che, et où traine non pas un audit pour réduire le coût du travail mais une attestation syndicale reçue lors d’un récent voyage à Cuba. Malaise assuré pour un PDG traditionnel.
Nous ne sommes pas, justement, dans une entreprise traditionnelle. Bienvenue dans l’usine de fabrication de thé et infusion de Gémenos (Bouches-du-Rhône), autrefois propriété du géant alimentaire Unilever, aujourd’hui coopérative reprise par une grande partie des salariés après quatre dans de lutte contre la liquidation. Pour dévoiler leur nouvelle marque, les ex-Fralib ont choisi le 26 mai, date à laquelle le protocole d’accord de fin de conflit a été signé en 2014 avec la direction d’Unilever. La marque phare sera désormais "1336", référence au nombre de jours de lutte qu’il a fallu aux salariés pour faire plier la multinationale anglo-néerlandaise. L’annonce publique, faite hier mardi sur le site à 13h36, en présence de nombreux médias et soutiens, a donné lieu à quelques larmes. Émotion non feinte : la naissance de ces deux nouvelles marques "1336" (« éveille les consciences, réveille les papilles ») et "ScopTI" (« engagé sur l’humain, engagé sur le goût ») symbolise bien le début d’une nouvelle aventure pour ces salariés devenus leurs propres patrons.

La coopérative ouvrière provençale est désormais dirigée par un trio de syndicalistes, désignés par le Conseil d’administration issu de l’assemblée générale des coopérateurs. Gérard Cazorla, ex-secrétaire CGT du comité d’entreprise de Fralib, en est le président, Olivier Leberquier, ancien délégué syndical CGT, le directeur général délégué et Marc Decugis, le directeur général. Gérard Affagard, ancien délégué CFE-CGC, désormais à la retraite après avoir participé à la lutte de bout en bout, présidera lui l’association Force et bon thé dont l’objet sera de soutenir et de faire connaître la coopérative. Prix de la cotisation annuelle : 13,36 euros. Forcément.

1336 jours de lutte et une année de transition

Quelques jours avant l’annonce, à l’extérieur, le parfum de lutte s’est estompé. Les barricades ont été remisées, les tags et graffitis nettoyés. Dans l’Algeco à l’entrée, un salarié en tenue verte distribue les badges aux visiteurs. L’usine est clairsemée mais ceux qui s’y trouvent ont déjà la tête et les mains au travail, testant méthodiquement les nouveaux sachets plastiques sur les chaînes où défilent des emballages Lipton et Eléphant - la marque emblématique qu’Unilever n’a pas voulu céder. « On utilise les stocks restant pour faire nos essais », confient Fred et Yves, responsables du bureau planning logistique et achat. « Dans les semaines qui viennent, 22 coopérateurs de plus vont entrer en tant que salariés, assure Gérard Cazorla. On devrait être prêts pour une reprise de la production fin juin. »

Après, donc, 1336 jours de lutte et une année de transition, les sept premiers contrats de travail ont été signés le 11 mai. Sur les 76 femmes et hommes concernés par l’accord de fin de conflit, ils sont au final 57 coopérateurs. Et 51 sont promis à être salariés de la coopérative [1]. Au bout de quatre ans de lutte, certains ont préféré partir avec les indemnités. D’autres, qui n’étaient pas loin de la retraite au moment de l’annonce de la fermeture en 2010, ont décidé de la prendre. Les treize élus syndicaux de Fralib, licenciés seulement en janvier dernier, lors du dernier « plan social » d’Unilever, iront au bout de leur congé de reclassement avant de se faire embaucher par la coopérative.

« L’écart des salaires allait de 1 à 210, chez nous ce sera de 1 à 1,3 »

L’année passée a été consacrée à préparer l’avenir : mise en place de la structure coopérative, réorganisation des équipes, prise en main des enjeux commerciaux, finalisation des partenariats, établissement d’un business plan... Les 2,85 millions d’euros « fongibles », arrachés au cours des négociations ont permis, entre autres, d’embaucher des prestataires extérieurs [2], comme « l’ équipe de jeunes » spécialistes du marketing avec qui les nouveaux logos et marques ont été façonnés.

Résolument tournés vers les enjeux à venir, ces salariés-patrons sont désormais débarrassés d’ « actionnaires à payer ». Ce qui ne garantit en rien l’absence de problèmes ! « Après des mois de discussions et de débats, nous avons réussi à décider collectivement de la politique salariale, soupire Gérard Cazorla. Chez Unilever, l’écart entre les salaires allait de 1 à 210, chez nous ce sera de 1 à 1,3. » Un salaire par catégorie. Le plus faible devrait tourner autour de 1480 euros net et le plus élevé, autour de 1880 euros, payé sur 13 mois et sans compter les aides aux chômeurs créant ou reprenant une entreprise (Accres).

Partenariat avec les enseignes spécialisées Biocoop

Côté production, 250 tonnes de thé et d’infusions doivent être produites la première année. Avec l’objectif d’arriver, d’ici 2019, à en fabriquer 1000 tonnes par an [3]. Au début, la majeure partie de la production (environ 60 %) devrait être vendue et conditionnée pour des marques distributeurs. L’autre partie sera commercialisée sous les marques 1336 dans la grande distribution et ScopTI sur les rayons des enseignes spécialisées Biocoop. Les deux marques reviennent à une« aromatisation 100 % naturelle ». ScopTI ne proposera que du bio, produit en France – sauf le thé, bien entendu. 1336, se contentera, elle, de « privilégier » le bio et la production française.
C’est la grande nouveauté : cégétistes et salariés en lutte se sont mis au bio. « C’est une démarche commerciale, bien sûr, mais cela répond aussi à une volonté ancienne de proposer des produits de qualité à nos clients », explique Bernard, 52 ans, opérateur sur la chaîne de production. « Dès janvier 2011, abonde Gérard Cazorla, nous avions défendu le principe d’un retour à l’aromatisation naturelle. » La certification Ecocert est déjà acquise pour l’usine.
Cette volonté de rehausser la qualité du produit fait écho à la lutte menée par leurs homologues de la Fabrique du Sud (ex-Pilpa), qui produisent des crèmes glacés du côté de Carcassonne. Abandonnés par les propriétaires de l’entreprise,19 salariés ont repris, en société coopérative, l’activité de cette fabrique de crème glacée en avril 2014. Et créé leur propre marque, La Belle Aude. « Nous sommes revenus à de la matière première noble : pas d’arôme, pas de colorant. Et dans la mesure du possible on prend les fruits dans une coopérative fruitière à 40 km d’ici, explique Christophe Barbier, président du Conseil d’Administration. Lorsque c’était Pilpa, peu de gens savaient que des glaces étaient fabriquées ici. Du coup, on a aussi voulu revaloriser nos savoir-faire sur le territoire pour les partager désormais avec les habitants et non plus avec des actionnaires. »

Une coopérative de crèmes glacées

En 2014, pour sa première année d’exercice, La Fabrique du Sud a dépassé ses prévisions : 750 000 d’euros de chiffre d’affaires, 22% supérieur aux prévisions. La concurrence est sévère et il va désormais falloir durer. Mais les débuts de La Belle Aude, plébiscitée par les consommateurs de la région, apportent la preuve que les initiatives en rupture avec les canons dominants de l’économie libérale ne sont pas vouées à l’échec. Même l’Élysée, rarement surpris en train d’admonester les multinationales, en convient. Mardi 19 mai, François Hollande rendait visite à la Fabrique du Sud où il a décelé « un signe d’espoir et de fierté » [4].

Du côté de la Scop TI aussi on pense « circuits courts » et participation à la « reconstruction des filières nationales ». La coopérative de Gémenos, de qui les glaciers de Carcassonne « se sont nourris » et avec qui ils « ont mené des combats communs », a passé un accord avec le Syndicat des producteurs de tilleul voisins. Une quarantaine de producteurs installés dans la Drôme approvisionneront désormais la coopérative en tilleul sec, malgré un prix (entre 16 et 18 euros/kg) deux fois plus cher que celui produit en Chine ou en Europe de l’Est. « Le tilleul qu’Unilever va chercher à l’Est coûte certes moins cher à l’achat, mais il passe par le port d’Hambourg, repart à Katowice en Pologne pour être conditionné et revient en France pour être vendu... Nous, entre son lieu de production et l’usine, il fera 180 km », explique Gérard Cazorla. En terme d’empreinte carbone, la démonstration est imparable...

Création d’emplois indirects en France

La qualité joue aussi un rôle : « En Chine ou en Europe de l’Est, ils mettent des additifs et allongent les délais de cueillette quitte à laisser la fleur tourner, ce qui leur permet de vendre à 8 euros le kilo... », déplore Nicolas Chauvet, président du syndicat des producteurs de tilleul des Baronnies, au sud de la Drôme. L’accord ouvre des perspectives, modestes mais réelles, de revivification d’une production locale et d’emplois indirects. « Si le projet de la Scop marche, des personnes qui ne cueillent plus s’y remettront peut-être : ce qui signifie de la taille, de l’entretien, une plus-value paysagère. Et pourquoi pas la création d’un emploi au sein du syndicat, un peu d’investissement dans des cellules de froid ? On peut imaginer la relance d’une petite activité autour de ça dans la région », s’enthousiasme Nicolas Chauvet.
Reste que le cœur de métier historique des ouvriers de Gémenos est bien le thé. Qu’il faut aller chercher en Asie, en particulier au Vietnam. Une filière y est débusquée en 2012, avec le concours de la Fédération agroalimentaire (FNAF) de la CGT et du Conseil général du Val-de-Marne. Olivier Leberquier était sur place courant mai, dans la province du Yen Baie, pour revoir les produits et discuter de leurs prix avec les producteurs de ces « thés vert et noir centenaires de très grande qualité », et pour certains desquels « des processus de certification bio sont en cours » et très avancés.

Commerce équitable en Asie ?

Quid de la dimension sociale à l’autre bout du globe, à l’heure où de nombreuses marques occidentales, dans le textile ou l’agroalimentaire, sont critiquées pour leur recours à du travail indigne ? « On en a tenu compte, assure Olivier Leberquier. En passant un accord avec eux, on assure du travail et donc une certaine autonomie à des ethnies minoritaires vivant dans cette partie du pays où elles cherchent des débouchés économiques. Ensuite, il s’agit d’acheter à un prix qui assure des revenus décents aux producteurs tout en restant à un seuil qui nous permette de proposer un thé accessible à nos clients en France. On ne veut pas vendre un thé réservé aux classes aisées. On tient à ce que ceux qui n’ont pas les moyens de payer 5 euros les 50 grammes puissent eux aussi accéder à des thés de qualité. »
Les discussions en cours ont déjà permis de réduire les prix. Dans la même zone, d’autres thés « d’excellente qualité » mais plus abordables sont en lice. Et la coopérative ne se fournira pas qu’au Vietnam : la Chine, le Laos, le Kenya ou Madagascar sont évoqués. Bienvenue dans le grand bain de la globalisation… Cette quête d’un équilibre idéal entre qualité des produits, prix abordable et rétribution décente, présage encore de longues heures de réflexions et de débats au sein de la coopérative de Gémenos. Cela tombe bien, dans le cadre de leur congé de reclassement, Olivier et Gérard se sont inscrits à Montpellier dans une formation longue de gestion d’entreprise de l’économie sociale et solidaire. « C’est une formation diplômante, se félicite Gérard Cazorla. Et on n’a vraiment pas fait exprès mais les cours débutent le 28 septembre ! » Soit cinq ans, jour pour jour, après l’annonce de la fermeture de l’usine par le géant Unilever. A Gémenos, le goût du thé a celui des anniversaires.
Emmanuel Riondé
Photos : Jean de Peña / Collectif à-vif(s)





[1Les Fralib étaient 182 salariés au moment de l’annonce de la fermeture de l’usine de Gémenos par Unilever le 28 septembre 2010.
[2Cette somme fait partie des quelques 20 millions d’euros cédés au final par Unilever aux ex-salariés de Fralib. Il faut y ajouter les indemnités légales et supra-légales des salariés (autour de 10 millions) et la valeur comptable de l’outil industriel - en l’occurrence le site, l’usine et l’outillage, récupérés par la Communauté urbaine de Marseille Provence métropole en septembre 2012 (estimés à 7 millions).
[3L’usine qui compte six lignes de production distinctes avec des technologies différentes est en capacité de produire 6000 tonnes par an. Au moment de la fermeture en 2010, elle en faisait encore 3000.
[4Compte-rendu de cette visite à voir sur France 3.

Bon, mes chers lecteurs la muraille de Chine s'effrite, que faire ?
Simple, que le gouvernement chinois demandent aux milliardaires de se partager sa rénovation.

(source : Le Vif.be)




Un tiers de la grande muraille de Chine a disparu

30/06/15 à 15:13 - Mise à jour à 15:13
Source : The Guardian
La grande muraille de Chine n'a plus son lustre d'antan. L'érosion naturelle et les dégâts causés par les touristes ainsi que l'activité humaine ont fait fondre sa superficie de près de 30 %.
Un tiers de la grande muraille de Chine a disparu
© Xinhua

La muraille n'est pas une seule et unique structure qui s'étale à travers la Chine. Elle est composée de différentes sections et s'étend de Shanhaiguan, sur la côte est, à Jiayuguan balayé par les sables à l'orée du désert de Gobi. Soit entre 9 000 et 21 000 km, selon que l'on inclut les sections disparues et les reliefs naturels, ou non. Si la muraille est indéniablement impressionnante, elle n'est pourtant pas, malgré les rumeurs tenaces, visible de l'espace.
La construction a commencé au troisième siècle av. J.-C., mais le plus gros tronçon de 6 300 km a été construit sous la dynastie Ming entre 1368 et 1644. C'est aussi celui qui, dans sa section au nord de Pékin, est le plus souvent représenté sur les photos. Des 6 300 kms, près de 1 962 kilomètres ont comme fondu à travers les siècles précise le Beijing Times. Abimé par les intempéries et les plantations qui l'ont envahi, le mur s'effrite. Une dégradation qui a gagné en ampleur ces dernières décennies.
Le Parti communiste chinois est au pouvoir en Chine depuis 1949. Durant de nombreuses années, il a voulu faire table rase du passé et négligé le patrimoine millénaire du pays. Ce n'est qu'à partir des années 90 que les autorités chinoises changent de politique. Pour de nombreux pans disparus, il est trop tard.
Beaucoup de tours sont devenues à ce point fragiles qu'elles pourraient s'écrouler à la première tempête estivale. Une fragilité encore accentuée par le développement massif des activités touristiques des parties plus sauvages de la muraille. Sans parler des routes et voies ferrées qui traversent certaines sections. La construction classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987 est aussi vandalisée par les locaux. Malgré les risques d'amendes, ils pillent les pierres pour construire leur maison, ou les vendre aux touristes.
En 2006, les autorités ont créé un règlement sur la protection de la Grande Muraille. Il est désormais interdit de la démolir, de la traverser ou encore d'en déplacer des parties. Seulement les moyens manquent pour assurer la surveillance et le budget consacré à la restauration provient presque exclusivement des touristes. Pas de quoi assurer un avenir radieux à l'édifice."
































Quant-à l'Ukraine, les néo-nazis veulent la guerre à tout prix avant que la société civile ne se retourne contre eux. De toute façon, l'Ukraine ressemble de plus en plus à son grand géniteur, l'Allemagne nazie avec son ministère de la propagande ou de la vérité, ses camps pour opposants, surtout pour les russophones, ses meurtres de journalistes et un ministère de l'intérieur omnipotent.
Sauf que, les salaires sont au niveau de ceux du Ghana en Afrique, que le pays est en faillite, q'il n'y a pas de boulot, que l'industrie collapse (en anglais) et qu'il n'y a plus, ni espoir, ni avenir. Bref, comme chez nous les occidentaux dont les pays frôle tous, à part l'Allemagne, la faillite et qu'ils se conduisent comme des usuriers, comme la FED se conduit aux Etats-Unis avec le peuple américain.
Bref, soutenir un gouvernement avec des néo-nazis au poste de ministre, c'est pas le top.
La seule question, "Quand le gouvernement déclenchera les hostilités avant ou après le défaut de paiement pour obliger les occidentaux à continuer de soutenir son économie moribonde ?"

(source : Sputnik)

Azov, Right Sector Scare Poroshenko With Collapse if Minsk Deal Stays

© Sputnik/ Evgeny Kotenko
EUROPE
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After Minsk: Will Peace Come to Ukraine? (693)
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The Kiev regime will inevitably fall if it does not fulfill the demands of the Right Sector and the Azov regiment, the formations' fighters announced.
Extremist organization Right Sector and Neo-Nazi regiment Azov will rally in Kiev on July 3, demanding that the authorities declare the Donbass conflict a war and scrap the Minsk agreements, UAPress reported.
The participants of the upcoming demonstration will demand new armament and equipment for all volunteer formations and a staff reshuffle in the Defense Ministry, denouncement of all treaties with Russia and the "just and immediate execution" of President Yanukovych-era "culprits".
Kiev should efficiently crack down on corruption and nationalize Russian businesses in Ukraine to stabilize the economy, the fighters said.
"If the government does not begin to fulfill these demands right now, if it does not start to adequately react to the threats to the Ukrainian statehood, it will collapse very soon."
The Right Sector is a hardline nationalist paramilitary union notorious for atrocities.
The Azov regiment is a formation within the National Guard. It uses Nazi symbols and is infamous for torturing civilians and committing war crimes.


Read more: http://sputniknews.com/europe/20150630/1024029923.html#ixzz3eZ8KBjP4


En fait obama, veut nous faire croire qu'avec Cuba et l'Iran, les States sont toujours un pays de liberté !

(source : Michel Taupin)

CUBA : 21 pays d'Europe dont la France et leurs associations de solidarité avec Cuba adressent une lettre ouverte aux dirigeants de l'Europe
Monsieur le Président Donald Tusk,
Monsieur le ministre des Affaires étrangères, Jean Asselborn,
Madame Federica Mogherini,
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Nous, citoyens engagés dans l'amitié et la solidarité à l'égard de Cuba, avec nos organisations nationales dans de nombreux pays européens, vous adressons cette lettre à cause de votre position à venir en tant que chefs du Conseil de l'Union européenne.
Comme vous le savez, il ya plus de 54 ans, l'administration étatsunienne commence son blocus contre Cuba ; il y a 19 ans, elle en durcit les lois ; il y a 13 ans, elle établit un camp de détention à Guantanamo Bay qu'elle occupe illégalement depuis des années sur le territoire cubain souverain et qui détient plus de 700 êtres humains soumis à la torture. Pendant plus de 56 ans, les administrations étasuniennes ont tenté de renverser le gouvernement cubain légitime et le système politique que les Cubains ont choisis et créés pour eux-mêmes.
Depuis 19 ans maintenant, l'UE suit la "position commune de l'UE sur Cuba" qui fonctionne en fait comme un simple complément à la stratégie de Guerre froide de l'administration étatsunienne contre Cuba, qui va à l'encontre des principes du droit international, qui viole la souveraineté du peuple cubain en lui causant d'énormes difficultés.
De plus en plus de citoyens de l'UE estiment cette position inacceptable. En Europe, nous devons agir de façon plus équitable et nous orienter vers un avenir constructif à l'égard de Cuba. Nous sommes impatients que vous ou vos représentants aillent dans cette direction.
Nous considérons que les votes quasi unanimes à l'Assemblée générale de l'ONU contre le blocus des États-Unis (incluant tous les gouvernements membres de l'UE) chaque année, comme un symbole positif et un message important. Mais nous reconnaissons aussi que, dans l'UE, ce vote a jusqu'ici abouti à des résultats pratiques limités, de sorte que l'UE se doit de reconsidérer sa position envers Cuba. Il est donc grand temps pour l'UE dans son ensemble, de passer des paroles aux actes et de revoir complètement "la position commune". Un changement est nécessaire et urgent en raison des effets négatifs croissants du blocus des États-Unis sur les banques et les transferts financiers dans l'UE. Il est inacceptable que les activités économiques soient de plus en plus contrôlées par les États-Unis, par le biais de la NSA, la CIA, et l'OFAC (ministère des finances des États-Unis). Nous apprécions la volonté du président Obama de négocier sur un pied d'égalité avec le gouvernement cubain.
Nous vous exhortons donc à préparer et organiser l'annulation immédiate de la "position commune de l'UE sur Cuba" contreproductive. Il est grand temps de changer cette approche non-diplomatique qui viole les principes internationaux comme celui de l'autodétermination.
Nous, citoyens actifs et membres d'organisations de la société civile de toute l'Europe, vous exhortons à intensifier les contacts et les coopérations équitables et respectueuse avec Cuba, et serions heureux de vous voir prendre de telles initiatives. Des questions comme le changement climatique, la désertification, la biodiversité, le commerce équitable, les OMD et les ODD, le transfert de technologie, etc., sont actuellement traitées bien en dessous du niveau d'urgence et d'exigence nécessaire à une saine coopération.
Cordialement
• AUSTRIA: Prof. Albrecht Konecny (President), Österreichisch-Kubanische Gesellschaft and Prof. Alfred Kohlbacher (President of the Board of Trustees)
• BELGIUM: Alexandra Dirckx, Voorzitter Vrienden van Cuba and President Amis de Cuba; and Katrien Demuynck, Iniciativa Cuba Socialista – Belgium
• BOSNIA AND HERZEGOVINA: Sead Halilovic (President), Association of the Bosnian and Herzegovinian-Cuban Friendship
• CZECH REPUBLIC: Ludvik Sulda (President), Czech-Cuban Friendship Society
• DENMARK: Sven-Erik Simonsen (President), Association Denmark – Cuba
• FRANCE: Jacques Milhas, Pour Cuba Si France
• GERMANY: Harri Grünberg (President), Netzwerk Cuba e.V. (42 member groups); and
Alexander-von-Humboldt-Gesellschaft e.V.
• GREECE: Nikos Karandreas (President) Greek Cuban Friendship and Solidarity Association; Despina Markou (President) Greek Committee for International Democratic Solidarity
• ITALIA: Sergio Marinoni (President), Associazione Nazionale di Amicizia Italia-Cuba
• IRELAND: Simon McGuinness (National Coordinator), Cuba Support Group
• LUXEMBURG: Joël Wunsch (President), Amistad Luxemburgo-Cuba
• MALTA: Michael Camilleri (President) and Dr. Patrick Tanti (Secretary) Malta Cuba Society
• NORWAY: Mayo Bustos (President), Cubaforeningen
• PORTUGAL: Augusto Fidalgo, Associcao Portugal-Cuba
• ROMANIA: Vasile Orleanu (President) Fundatia AVANGARDA; and Prof. Gheorghe Ungureanu (President) Association ”Fidel Castro”
• SERBIA: Prof. Ljiljana Bogoeva Sedlar (President) Serbian-Cuban Association
• SLOVENIA: Igor JURIŠIČ (President) Slovene - Cuban friendship association
• SPAIN: Paco Calderon, SODEPAZ and Coordinadora Estatal de Solidaridad con Cuba – Madrid
• SWEDEN: Martin Österlin (President), Swedish-Cuban Association
• TURKEY: M. Onur Çuvalci, Cuba-Turkey Friendship Association "José Martí"
• UNITED KINGDOM: Rob Miller (Director) and Bernard Regan (Secretary) Cuba Solidarity Campaign

vvv





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