mardi 1 avril 2014

Salut au peuple d'Espagne, il n'y a qu'un mot "RESISTANCE !"

Mais, que se passe-t-il, mes chers cinq lecteurs au Venezuela ?
Simple, nous assistons à un coup d'état organisé par le patronat, les services américains et les multinationales américaines.

(source : Mémoires des luttes)

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Venezuela : la fabrique de la terreur

Par Romain Migus  |  28 mars 2014     →    Version imprimable de cet article Imprimer 
Commençons par une situation imaginaire.
Imaginons une manifestation, disons à Nantes, contre l’aéroport de Notre-Dame des Landes. Alors qu’elle se termine, les partis politiques et associations qui l’ont convoquée ne la dispersent pas. Des groupes radicaux prennent le relais et commencent à construire des barricades. Ils sont aidés par les services de la municipalité. Une pluie de cocktails Molotov, de pierres et de pavés s’abat sur les CRS. Une partie du CHU et la totalité de l’Université sont réduits en cendres. Soudain, les CRS sont attaqués à balles réelles. Plusieurs d’entre eux décèderont. Ajoutons que la manifestation est financée par la Russie de Poutine et que, au sein des groupes radicaux, se trouvent plusieurs membres du Hezbollah libanais.
Alors que le gouvernement utilise toute la panoplie des moyens démocratiques pour enrayer la violence, les grands médias internationaux soutiennent cette démarche insurrectionnelle et accusent François Hollande d’être le bourreau du peuple français….Situation surréaliste et improbable ? Et pourtant elle est bien réelle. Elle constitue même un condensé de ce que vit le Venezuela depuis plusieurs semaines. Explications.
Qui sont les victimes ?
Depuis maintenant plus d’un mois, et alors que l’immense majorité du pays vit sereinement, neuf districts municipaux (municipios) sur les 335 que compte le Venezuela sont en proie à de véritables scènes de guérilla urbaine. Comme par hasard, ces neuf municipios sont tous dirigés par des maires d’opposition, et sont généralement le lieu de résidence des classes aisées. Drôle de « révolution populaire » qui n’existe que par le truchement des entreprises de communication…
A examiner de près qui sont les personnes décédées, on découvre que la plupart d’entre elles n’ont pas été victimes d’une sanglante répression, mais au contraire d’actions violentes de l’opposition.
A la date du 18 mars, on comptait 31 morts [1] dont :
  • 5 attribués à des institutions policières (dont une à la police de Chacao, dirigée par l’opposition). 23 membres des forces de l’ordre ont été mis en examen.
  • 6 personnes mortes à cause de barricades ou de fils de fer barbelés que les groupes de choc de l’opposition ont tendus dans les rues qu’ils contrôlent.
  • 8 personnes assassinées alors qu’elles tentaient de déblayer la voirie et de démonter des barricades.
  • 1 personne renversée par une voiture qui tentait de franchir une barricade.
  • 7 personnes mortes lors d’affrontements de tout type.
  • 2 personnes sont décédées car l’ambulance qui les emmenait à l’hôpital a été bloquée par une barricade.
  • 1 personne morte de manière accidentelle. Elle était montée sur un toit pour agresser les services de police dans la rue en contrebas. Elle est tombée en voulant redescendre [2].
  • pour 1 personne, la cause du décès reste à déterminer.
Dans ce total macabre, on dénombre cinq membres de la guardia nacional (l’équivalent de la gendarmerie) assassinés par balle, et un procureur de la République.
De nombreux bus et stations de métro ont été saccagés ; un dispensaire de la mission Barrio Adentro a été incendié, et les médecins cubains qui se trouvaient à l’intérieur ont miraculeusement pu en réchapper ; neuf camions semi-remorque transportant plusieurs dizaines de tonnes de nourriture à destination des supermarchés publics ont été brûlés - drôle de manière de protester contre les ruptures de stocks -, ainsi que plusieurs camions citernes remplis d’essence ; de nombreux bâtiments publics et ministères ont été attaqués. La Unefa, université publique et gratuite de la ville de San Cristobal a été entièrement rasée par les flammes. Son importante bibliothèque n’est désormais plus qu’un souvenir.
L’Université publique de San Cristobal ravagée par les flammes
A plus d’un mois du début de cette tentative de déstabilisation, non seulement le gouvernement est toujours en place, mais l’opposition - qui soutient dans les faits la terreur des guarimbas (barricades) - perd du terrain. Ainsi, 85,4% des Vénézuéliens se déclarent opposés à cette forme de protestation [3]. Le président Maduro a même remonté dans les sondages d’opinion : 55,8% des Vénézuéliens voteraient pour lui en cas d’élection présidentielle [4].
Loin des délires médiatiques sur la violation des droits humains au Venezuela, le travail de la médiatrice de la République et de son institution (Defensoria del Pueblo) a été, le 13 mars 2014, placé dans la classe A par le Comité international de coordination des institutions nationales des droits de l’homme et par le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme [5]. Une information passée sous silence par la plupart des entreprises de désinformation.
Oubliés aussi les chiffres donnés par le Procureur général de la République : 31 morts, 461 blessés (dont 143 policiers), 1 854 personnes détenues lors des guarimbas et seulement 121 condamnées. Par ailleurs, 1 521 mis en examen ont été remis en liberté.
Parmi les personnes condamnées, Daniel Ceballos, le maire de San Cristobal [6] et celui de San Diego, Enzo Scarrano [7], ont désormais rejoint Leopoldo Lopez sous les verrous pour leur participation active aux guérillas urbaines.
Le maire de San Cristobal en pleine action...
Quant à la députée Maria Corina Machado, représentante du courant le plus extrême de l’opposition, le Panama lui avait cédé son siège à l’Organisation des Etats américains (OEA) pour qu’elle expose son point de vue au monde entier du haut de cette chaire médiatique. Non seulement une majorité d’Etats membres de l’OEA a voté pour que cette session se tienne à huis clos, mais comme la députée a violé l’article 149 de la Constitution (qui oblige tout Vénézuélien à demander l’approbation de l’Assemblée nationale pour accepter un poste d’un gouvernement étranger), elle a perdu son siège. Désormais privée de l’immunité parlementaire qui la protégeait, elle devra certainement répondre de ses appels à l’insurrection [8].
Les responsables politiques sont désormais prévenus : s’attaquer frontalement à la République a un coût. Un avertissement pour Ramon Muchacho, maire du très huppé arrondissement de Chacao - épicentre du vandalisme à Caracas - dont une vidéo démontre des intentions très peu démocratiques. Il n’en est pas à son coup d’essai. Après avoir fait toutes ses études dans les écoles de l’Opus Dei à Maracaibo, il fut le secrétaire du maire putschiste de Caracas, Alfredo Peña, lors du coup d’Etat d’avril 2002 [9].
"Cette lutte n’est pas pour quelques paquets de farine de maïs, c’est pour que le gouvernement s’en aille"
Paramilitaires et délinquants de droit commun en action
Au fur et à mesure que les actions du gouvernement réduisent les foyers de violence, les derniers encore actifs se radicalisent. Les étudiants qui poursuivent les affrontements de rue le font parce qu’ils sont payés, comme le révèle une conversation téléphonique entre un jeune leader de l’opposition et son comparse [10]. Quant au reste, des délinquants de droit commun et des individus liés aux paramilitaires colombiens qui ont pris le relais.
Dans les quelques villes où subsistent des barricades, les automobilistes se font racketter s’ils veulent poursuivre leur chemin. Le ministre de l’intérieur et de la justice, Miguel Rodriguez Torres, a récemment annoncé dans une conférence de presse que la police avait arrêté les responsables de 18 barricades dans la ville de San Cristobal. Bilan : 5 étudiants, 67 délinquants connus des services de police, dont plusieurs recherchés par Interpol [11]. Les barricades sont devenues un véritable business pour le crime organisé.
Le gouverneur chaviste de l’Etat du Táchira, dont San Cristobal est la capitale, va même plus loin :"La présence de paramilitaires colombiens au Táchira est un fait, une réalité ; ce n’est pas une fiction ou un mensonge. Ce n’est pas seulement un argument pour dire qu’il y a une attaque perverse contre le Venezuela" [12].
L’exemple imaginaire de notre introduction prend une tournure bien réelle. Les Etats-Unis apportent des financements, et des groupes radicaux sont infiltrés par des paramilitaires colombiens. Dans cette stratégie de déstabilisation, les personnes les plus vulnérables sont les jeunes qui participent aux actions de ceux qui les manipulent [13].
Lorsque les maisons et commerces chavistes sont marqués d’une croix
Plus grave encore. Dans les rares villes où persistent des actes de vandalisme, ces groupes de choc commencent à faire régner la terreur en marquant dune croix les maisons, les appartements ou les commerces tenus par des chavistes. Plusieurs personnes sont désormais soumises à l’hystérie collective de leurs voisins et aux menaces des plus violents. Cette situation a notamment été dénoncée par le président de l’Assemblée régionale de l’Etat du Lara, Luis Jonas Reyes [14].
A Cabudare dans l’Etat du Lara...
Dans la même ville, dont le maire est un farouche opposant au gouvernement, et d’après nos propres informations, des commerces ont aussi été signalés de la sorte.
 ....Et à San Diego, banlieue riche de Valencia :
"Chavistes du secteur El Morro, vous ne dormirez plus jamais tranquilles". Tout un programme....
 Une amie m’a envoyé ce « cadeau » de ses voisins. Collé sur sa voiture après qu’elle ait été endommagée, le tract l’invite à changer de camp pendant qu’il en est encore temps. Signé : Ses voisins.


Ces exemples ne sont pas isolés et obéissent à une véritable politique de terreur psychologique contre la population. Si l’on ajoute à cela les dénonciations et menaces à l’endroit de certains chavistes sur les réseaux sociaux, nous aurons un fidèle tableau de la stratégie du chaos que prétend imposer l’opposition vénézuélienne dans le pays.
Dénonce tes voisins chavistes !!!!
"Tu devrais rester tranquille pour le bien de tes enfants". On notera l’ironie du personnage qui se cache derriere un personnage qu’il exècre pourtant
Que disent les grands médias presse à ce sujet ? Rien ? Si. Ils ont transformé des groupes de combattants en gentils étudiants, alors que ceux-ci brûlent désormais des bibliothèques et marquent d’une croix le lieu de résidence et de travail de leurs opposants…."
Bon, moi, à la place des anonymous, je n'apprécierais pas que mon masque soit détourné par des gens d'extrême droite. Non, je n'apprécierais pas.
En attendant, ils sont vraiment décidés à détruire l'environnement, voilà, maintenant, qu'ils veulent extraire qui traîne entre les couches de charbon en utilisant la même technique d'extraction que le gaz de schiste.

(source : Les moutons enragés)

Après les gaz de schiste, voici les gaz de couche, le nouveau filon des pétroliers

Dix ans après la fermeture de la dernière mine de charbon en France, les bassins houillers du Nord ou de Lorraine font de nouveau parler d’eux. Ils sont le terrain de jeu d’entreprises désireuses d’exploiter du « gaz de couche ». Pour être extrait, ce gaz, contenu dans des couches de charbon profondément enfouies, pourrait nécessiter les mêmes méthodes que celles utilisées pour les hydrocarbures de schiste, avec de lourds impacts environnementaux. C’est le cas en Australie où les mobilisations citoyennes se renforcent. Dans le Pas-de-Calais, les riverains des bassins houillers s’inquiètent et prévoient de manifester le 13 avril.
Avez-vous déjà entendu parler du « gaz de couche » (coalbed methane en anglais) ? Ce gaz n’est autre que du méthane piégé au cœur des veines de charbon des anciennes houillères. Il est principalement exploité aux États-Unis, au Canada et en Australie. Mais d’anciens bassins houillers français dans le Nord-Pas-de-Calais, le Jura, la Lorraine, la Provence et les Cévennes sont dans la ligne de mire des entreprises gazières. Ainsi, l’entreprise britannique European Gas Limited (EGL), qui a racheté l’entreprise publique Gazonor – ex-Charbonnages de France – dispose de plusieurs permis exclusifs de recherches en Lorraine (ici et ), dans le Jura et dans le bassin de Gardanne (Bouche-du-Rhône).
Est-ce la même chose que le « gaz de mine » à l’origine des célèbres coups de grisou, ces explosions accidentelles dans les mines de charbon ? Non, car ce qui est appelé gaz de mine peut-être récupéré sans forage à l’entrée des mines. Sa teneur en méthane est limitée et son exploitation, bien qu’utile, est peu rentable sans le soutien financier des pouvoirs publics [1]. De son côté, le gaz de couche est constitué très majoritairement de méthane fixé dans le charbon, souvent profondément enfoui au delà de 1000 mètres sous terre. Le gaz, prisonnier des veines de charbon, ne peut-être récupéré en surface comme le gaz de mine.

Un « gaz made in France » promu par le gouvernement

A la différence des projets d’exploitation de gaz et pétrole de schiste auxquels la très grande majorité des élus locaux se sont largement opposés, le gaz de couche suscite une large adhésion. En faisant miroiter un gaz moins cher, une réduction de la facture énergétique, de nouvelles activités industrielles et des perspectives d’emplois, les prospecteurs gaziers semblent avoir convaincu la très grande majorité des élus du Nord-Pas-de-Calais et de Lorraine. Bertrand Péricaud, élu régional communiste, a ainsi présidé une mission d’enquête pour le Conseil régional du Nord-Pas de Calais, en affirmant vouloir gagner « la bataille du gaz de couche ».
Pour l’élu communiste, l’exploitation de ce gaz non conventionnel pourrait attirer dans la région des entreprises très consommatrices de gaz, soucieuses de sécuriser leur approvisionnement et de disposer de prix inférieurs à celui du marché. Une position appuyée par Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, qui considère que ce « gaz made in France, un gaz en marinière en quelque sorte » (sic) pourrait contribuer à réduire « le risque de délocalisation [des industries chimiques] vers des pays où le prix du gaz est très bas ».

En régions, des élus divisés

La mission d’enquête du Conseil régional Nord-Pas de Calais se veut enthousiaste. Avant même tout forage, en se basant sur les estimations de EGL, elle annonce un total de 850 emplois non délocalisables et l’extraction de l’équivalent de 3 % de la consommation annuelle de gaz du pays pendant vingt à trente ans. Une ambition contradictoire avec l’engagement de la région à réduire de 60 % sa consommation énergétique et à diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Les élus écologistes nordistes dénoncent« un contresens historique et politique » et ont décidé de claquer la porte de la mission d’enquête, en affirmant « rejeter l’exploration comme l’exploitation du gaz de couche ».
En Lorraine, au contraire, le vice-président écologiste de la région, Daniel Béguin, soutient l’exploitation des gaz de couche. Il affirme qu’il y a besoin de gaz « pour assurer la transition énergétique dans les trente ans à venir ». Ce qui revient à vouloir extraire plus d’énergies fossiles pour pouvoir s’en passer. L’entreprise EGL a obtenu en 2012 des autorisations préfectorales de travaux pour quatre communes en Moselle [2]. Aucune enquête publique et aucune étude d’impact n’ont été menées. Même si l’exploitant a déjà évoqué l’utilisation de la fracturation hydraulique par le passé, il se défend aujourd’hui de vouloir recourir à cette technique. Et affirme qu’il pourra produire du gaz par « simple dépressurisation », en insistant sur la fracturation naturelle du charbon.

Impacts sur la qualité de l’air, de l’eau et du sol

Des craintes relatives aux impacts environnementaux générés par ces exploitations sont cependant émises dans un récent rapport de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Le niveau des nappes phréatiques, la qualité des eaux souterraines et de surface, ainsi que celle de l’air et des sols pourraient être affectés. Le rapport pointe également des risques accidentels comme la migration non-maîtrisée de gaz vers la surface. A ce sujet, Roland Pellenq, directeur de laboratoire au CNRS, estime qu’elles sont inhérentes à l’exploitation du gaz non conventionnel, y compris donc les gaz de couche.
Dans la région Nord-Pas-de-Calais, la résistance locale s’organise. Le collectif citoyen Houille ouille ouille multiplie les initiatives pour alerter la population, les associations et les pouvoirs publics sur les deux permis d’exploration délivrés, pour une surface totale de 1400 km2. Ils font valoir que les documents qui ont justifié la délivrance du permis du Valenciennois d’octobre 2009, et du permis du Sud-Midi de juillet 2010, mentionnaient « la mise en œuvre des techniques de la fracturation hydraulique en fonction de la perméabilité du charbon » [3]. Depuis le vote de la loi d’interdiction de la fracturation hydraulique de juillet 2011, EGL, qui a été récemment rachetée par Transcor Astra Group, filiale de la holding d’Albert Frère – milliardaire et actionnaire de Total – se garde bien d’en faire mention. Néanmoins, le collectif citoyen considère que le doute subsiste et que l’industriel pourrait être tenté d’y revenir une fois les lourds investissements entrepris.

Gaz de couche = fracturation hydraulique ?

A l’initiative d’une lettre ouverte signée par des organisations nationales telles que les Amis de la Terre, Attac France ou la Confédération paysanne, les collectifs citoyens contre les gaz de couche expliquent que partout où le gaz de couche est exploité, la fracturation hydraulique est utilisée. Ainsi, Origin Energy, exploitant du gaz de couche dans le Queensland, en Australie, a annoncé le 11 mars avoir stoppé sa production après la découverte d’amiante dans les fluides de forage résultant de l’utilisation de la fracturation hydraulique.
Toujours en Australie, une nappe phréatique vient d’être polluée par l’entreprise Santos qui exploite un gisement de gaz de couche. Suite à une fuite sur un bassin de rétention contenant les fluides de forage et de fracturation, de nombreux métaux lourds (plomb, aluminium, arsenic, baryum, bore, nickel et uranium) ont été détectés dans l’eau à des niveaux élevés, supérieurs à 20 fois la norme pour l’uranium. L’agence de l’environnement australienne a ouvert une enquête. Sur place, les mobilisations des riverains se renforcent avec le mot d’ordre « Farmers, lock the gate » (Paysans, fermez le portail).
Considérant que « l’heure n’est plus à l’extraction forcenée des énergies fossiles », les collectifs citoyens appellent à manifester le dimanche 13 avril à Divion (Pas-de-Calais), l’une des deux villes concernée par des forages d’EGL prévus cette année. Dans un bassin minier, classé par l’Unesco et dont le sous-sol a été rendu instable par l’exploitation du charbon, les collectifs ne veulent pas entendre parler d’exploitation de gaz de couche. En lieu et place, ils en appellent à « une réelle transition énergétique, basée sur la sobriété, les énergies renouvelables et la relocalisation des activités ».
Maxime Combes

Ah, en France, après, la claque des élections municipales, le nouveau premier ministre manuel valls se déclare pour l'

(source : Psychoactif)

Manuel Valls veut légaliser le cannabis 



A peine promu Premier Ministre, Manuel Valls vient de faire une déclaration fracassante a l'AFP : "quand j'étais au ministère de l'interieur, j'ai pu mesurer combien je me suis trompé et combien la prohibition ne marche pas. Elle nourrit les mafias et arrêter les simples fumeurs de joints pour faire du chiffre n'est pas la solution. Ne rien faire, ce serait du laxisme. C'est pourquoi une des premières tâches de mon gouvernement sera de faire voter une loi de légalisation du cannabis, de la production jusqu'à la distribution".

Manuel Valls l'iconoclaste n'a pas fini de surprendre. Mais ce revirement arrive a point nommé. Ce stratège en communication donne ainsi des gages a la gauche du parti socialiste et des verts, qui voient d'un mauvais œil son arrivée a Matignon et qui pourrait refuser d'entrer dans son gouvernement.

La France sera le 4ème pays a légaliser le cannabis après l'Uruguay, le Colorado, et l'état de Washington.

Source : LeMonde.fr
Aujourd'hui 13:31 -  Posté par pierre - Catégorie: Actualités
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Mais, il a du retard le père valls, en Hollande, ce sont les municipalités qui prennent la production en main.

(source : Sensi seeds)

Les municipalités néerlandaises démarrent leur projet de culture de cannabis régulé

posted by  on March 28th 2014
Au moins trois municipalités néerlandaises sont en pleines préparations pour un système de production de cannabis régulé, d’après un article de la liste de diffusion du journal Metro. Une réunion en ce sens était prévue, mais le Parlement nécessitait davantage de temps de préparation, et celle-ci a donc été repoussée. Les municipalités en revanche, ont décrété avoir suffisamment attendu.
Un exemple de ce à quoi une installation pour culture régulée pourrait ressembler.
Un exemple de ce à quoi une installation pour culture régulée pourrait ressembler.
Pendant l’Assemblée Générale du mardi 25 mars 2014, le Parlement aurait alors débattu la politique cannabique actuelle. L’une des raisons ayant motivé ce débat est le « Joint Regulation Manifest » (Manifeste de la Régulation du Joint). Pendant cet évènement, qui s’est tenu le 31 janvier 2014, 30 maires ont signé une pétition afin de s’exprimer contre la politique du cannabis actuelle, et afin d’obtenir une permission de la part du gouvernement afin de pouvoir expérimenter avec un système de production de cannabis régulée. Une fois l’évènement terminé, 20 autres maires se sont joints au mouvement, pour un total de 53 municipalités soutenant le projet.

Problématiques de la proverbiale « porte de derrière »

Même après ce signal clair et fort, le Ministère de la Sécurité et de la Justice, Ivo Opstelten, ne prévoit pas de changer d’opinion. Le Parlement souhaitait tout de même débattre sur le sujet, mais les discussions ont été annulées en raison d’un nombre trop restreint de membres s’étant préparés correctement pour l’occasion. Les villes de Heerlen, Leeuwarden et Eindhoven ont alors déclaré que l’heure n’était plus à la patience. « Nous allons poursuivre notre projet, surtout dans la mesure où plus de 50 maires soutiennent l’initiative, et souffrent de la politique actuelle », commente Monique Parijs, porte-parole de la ville d’Eindhoven.
Les gouvernements locaux souhaitent régler ce problème en grande partie en raison de la fameuse « porte de derrière » utilisée par les coffeeshops. En effet, les Pays-Bas autorisent la vente de petites quantités de cannabis, mais les achats de quantités plus importantes effectués par les coffeeshops restent illégaux, en plus de fournir des produits de qualité parfois non-optimale. Une production régulée permettrait d’enlever cette responsabilité des mains des cultivateurs de cannabis illégaux, rendrait possible une vérification de la qualité, et génèrerait des revenus en termes de taxes. Un modèle similaire est utilisé en Uruguay, ainsi que dans une certaine mesure dans l’état du Colorado (Etats-Unis). Les figures politiques concernées dudit état avaient d’ailleurs commenté qu’ils s’étaient inspirés des erreurs faites par les Pays-Bas pour mettre en place leur propre système.

Nations Unies : « La décision appartient à chacun des gouvernements … »

La porte-parole du département de la Sécurité et de la Justice indiquait au journal Metro que cultiver du cannabis sans avoir été exempté de l’ « Opium Act » était illégal et punissable  par la loi. Elle ajoutait également que cela était contraire aux conventions mises en place par l’ONU. Le premier argument pourrait s’avérer problématique, mais Sensi Seeds espère que le poids du soutien apporté par 53 maires permettra de faire pencher la balance en faveur du projet.
Le Ministre de la Justice Ivo Opstelten.
Le Ministre de la Justice Ivo Opstelten.
Le second argument en revanche, est incorrect. Pendant la 57e conférence de la « Commission on Narcotic Drugs » (Commission des Drogues Narcotiques) des Nations Unies, qui s’est déroulée du 13 au 21 mars 2014 à Vienne, le porte-parole de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, Yury Fedotov, a déclaré que « les Nations Unies ne sont en aucun cas une camisole de force pour les états membres, et les conventions relatives au contrôle des drogues n’impliquent aucune notion de sanctions en cas de non-conformité. Ces conventions sont mises en place sur une base de bonne volonté et de conformité quant aux lois internationales, et cette conformité reste à la discrétion de chacun des gouvernements concernés ».
Il semble quoi qu’il en soit qu’il y ait suffisamment de marge de manœuvre dans les Pays-Bas pour pouvoir expérimenter avec une nouvelle politique du cannabis, à l’instar des initiatives lancées par l’Uruguay, ainsi que les états américains du Colorado et de Washington. Le seul obstacle subsistant dans le cas des Pays-Bas semble se résumer en un seul homme : Ivo Opstelten. A suivre donc.
Mais, pendant ce temps, la pax américana des multinationales américaines s'installent en Europe.
On se demandait pourquoi des multinationales comme Mosanto se payait des armées de mercenaires privées, maintenant, nous avons la réponse avec l'intervention de Blackwater en Ukraine.
Les multinationales américaines s'en servent pour fomenter des troubles contre les gouvernements élus qui ne leur plaise pas, financer les oppositions et provoquer des émeutes.
Elles servent aussi à soutenir des gouvernements qui leur plaise en transformant les manifestations pacifiques de l'opposition en émeute propre à être réprimée et prétexte à l'élaboration de lois liberticides.
Et, sans doute à l'élimination physique ou politique  des opposants au grand traité de libre échange Etats-Unis-Europe.
Mais, pourquoi, notre président national, françois hollande et son nouveau premier ministre ne pousse pas de hauts cris ?
Ben, tout simplement parce qu'ils sont POUR le traité et au point pour qu'ils poussent l'Europe à le signer, même, si, aucun gouvernement, ni aucune assemblée nationales ne sait exactement ce qu'il contient puisque négocié à huit clos entre le gouvernement américain et des experts européens.
N'empêche qu'ils vont signer et nous allons nous retrouver officiellement avec les black waters sur le dos !
En Ukraine, c'est le gouvernement ukrainien qui les a embauché.
En Grèce, ce sont les gardes du corps du président.......bientôt en France ?

(source : Express.be)

Les armées privées sont désormais opérationnelles en Europe

© - Greystone Lmtd.
« Une société comme celle-ci fonctionne comme une académie de football. Elle recrute d'anciens soldats, elle les entraîne puis les envoie en mission. Un service qui envoie des mercenaires avec un style sophistiqué, une tenue « civilisée »  dans des zones de conflit en utilisant les outils du  marketing moderne. Les photos que l’on peut voir sur leur site donnent une idée générale.
 (...) Les sociétés comme Grestone et Blackwater transforment des zones grises de conflit en zones pacifiques commercialement exploitables. La paix par le développement de la «guerre» au travers de mesures opérationnelles soigneusement planifiées, impliquant des armes et des uniformes (…) Quiconque pense que cela ne se passe qu’en Afrique ou au Moyen-Orient commet une grave erreur. Ou alors, l'Ukraine ne fait pas partie de l'Europe? »

De toute façon que fait le gouvernement français, eh bien, je vais vous le dire, il taxe les produits bio pour nous obliger à bouffer la merde certifiée "PLEIN DE PESTICIDE !"

(source :

Nouvelle taxe historique sur les produits bio +20% à partir du 15 avril

33 commentaires
L’annonce faite par le gouvernement a fait l’effet d’une bombe. Cette nouvelle taxe sur les produits certifiés Agriculture Biologique va donner lieu à une augmentation des prix de 20% sur tous les produits bio à partir du 15 avril.
En plein remaniement, le gouvernement a tout de même trouvé le temps de faire passer cette nouvelle taxe hier soir. Bercy et le ministère de l'Agriculture avaient déjà évoqué cette nouvelle taxe sur les produits certifiés biologiques fin décembre.
Cette taxe va donc faire grimper les prix publics des produits bio de +20% dés le 15 Avril. La taxe dite "taxe bio" sera directement collectée par les entreprises fabricants/transformateurs de produits bio et par les distributeurs (grande surface et chaîne de magasin) et payée par le consommateur.
Un conseiller de Bercy nous explique que sur un marché du bio français pesant plus de 4 milliards d'euros en 2013 et qui a connu une croissance de +8% en 2013, il est logique de taxer les secteurs qui se portent bien plutôt que ceux en difficulté. A terme cette taxe devrait rapporter 500 millions d'euros par an.
Parmi les consommateurs et professionnels du bio cette annonce a fait l'effet d'une bombe. L'association de consommateurs "Les amis du Bio" et son président que nous avons contacté hier soir ne décolèrent pas : "Alors que les produits bio devraient être moins taxés puisque leur empreinte carbone ainsi que la pollution des sols sont moins importants qu'un produit conventionnel, le gouvernement fait tout le contraire et prend le consommateur pour une vache à lait, sous prétexte que les consommateurs de produits bio seraient plus aisés et que le secteur se porte bien ! "
Le syndicat des professionnels du bio a fait savoir qu'il ne se laisserait pas prendre en otage par cette nouvelle taxe et qu'il souhaitait être reçu au cabinet du ministre de l'agriculture pour tenter de faire machine arrière. Suite a de nombreuses demande de consommateurs, Bio à la une a mis en place une pétition contre cette taxe :
- See more at: http://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/11299/nouvelle-taxe-historique-produits-bio-20-partir-du-15-avril#sthash.Twnf4UG9.dpuf

Bon, cela sera tout pour aujourd'hui.
Bien le bonjour chez vous.
René.

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