lundi 28 avril 2014

Salut à ceux que le vent de l'espoir fait lever la tête vers un ciel saturé de chemtrails. N'oubliez pas, le bleu est juste un peu plus haut, il suffit de les écarter pour le voir?

Bon, mes chers cinq lecteurs, me revoilà pour aujourd'hui, après avoir vécu moultes aventures. Jugez en vous même !
Au mois de mars, je perds mon boulot, au mois d'avril, je perds ma femme. Et, comme l'ordinateur lui appartenait, me voilà motus et bouche cousue.
Mais, rassurez-vous, je suis descendu de ma campagne à Paris pour réparer cet irréparable dommage fait à ma parlotte insatiable.
Bon, je ne vous cache pas que l'Ukraine ne fait pas partie de mes préoccupations majeures. Les rodomontades occidentales concernant un territoire ayant toujours appartenu à la Russe et accordé d'un trait de plume sans référendum à l'Ukraine par l'homme fort de l'URSS de l'époque, un ukrainien d'origine, me laisse froid.
Si, les multinationales américaines qui sont à la manoeuvre dans ce pays, veulent y déclencher une guerre afin de s'en approprier les ressources, grand bien leur fasse. Mais, que le gouvernement américain ne nous dise pas "Qu'il ne sait pas !", parce que certains de ces services y participent à ces manoeuvres.
Mais, passons, le gouvernement français adore le gouvernement d'extrême droite israélien, il soutien le nouveau gouvernement d'extrême droite ukrainien, tout cela, évidemment, en continuant à nous prendre pour des cons, au nom de la liberté.
Biens, tiens, mon capitaine !
Ah, les fascistes ukrainiens veulent se débarrasser des juifs, parfais, puisque le gouvernement israéliens, lui, veut les récupérer.
Finalement, le gouvernement français a tout compris dans l'histoire. Il est prêt à déclencher une guerre avec la Russie pour aider Israël à se peupler au détriment de tous ces connards de palestiniens.
Et, comme, cela, tout le monde est content, les palestiniens qui vont continuer à s'en prendre plein la "gueule" avec de nouvelles colonies, c'est à dire des vols de terre palestiniennes, les israéliens recevront encore plus de millions des associations juifs américaines pour construire des logements et les ukrainiens seront débarrassés des juifs  avec en contrecoup l'effondrement des secteurs économiques qu'ils occupaient.
Bravo, la France ou devraient dire, bravo président hollande avec son gouvernement le plus sioniste qu'ait jamais connu la France.
Mais, passons, comme, j'ai l'habitude de dire, reprenons mes habitudes avec Mosanto, par exemple. Ré-actulisons le sujet.

(source : Nature to share)

Dans les entrailles de Monsanto


Dans les entrailles de Monsanto | Nature to Share | Scoop.it
Le groupe inonde le continent américain de ses OGM. Mais pour la première fois, l'an prochain, les agriculteurs pourront replanter son soja sans lui payer de royalties. Parce que ses brevets expirent, Monsanto se trouve ainsi confronté aux mêmes défis que les groupes pharmaceutiques avec les médicaments génériques.

Robb Fraley a la chaleur des hommes du Midwest. Fils de fermier, il a passé l'essentiel de sa vie entre le Mississippi et l'Ohio, ces deux fleuves qui irriguent les grandes plaines agricoles d'Amérique. L'absence de cravate et la cordialité du déjeuner organisé avec une poignée de journalistes, la semaine dernière à Saint-Louis (Missouri), ne doivent, toutefois, pas tromper : Robb Fraley est un homme puissant, qui suscite autant d'admiration que de haine. Pour certains, c'est un grand scientifique ayant modernisé le monde agricole comme peu de personnes avant lui. Pour d'autres, c'est un Frankenstein, le premier à avoir modifié l'ADN d'une plante au nom de Monsanto, il y a une vingtaine d'années.

«  Nous avons beaucoup travaillé auprès des fermiers, mais nous n'avons pas assez communiqué auprès des consommateurs »,reconnaît celui qui est devenu depuis vice-président du groupe, chargé des développements technologiques. La bataille de l'image est d'autant plus cruciale que Monsanto arrive à saturation sur ses marchés phares - l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud - et que ses principaux brevets (soja et maïs) sont en voie d'expiration. Si Monsanto veut poursuivre sa croissance, il lui faut donc lancer de nouveaux produits et convaincre des pays d'accepter la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM), au-delà de la trentaine qui la pratiquent déjà (Brésil, Chine, Inde, Afrique du Sud, Espagne, Canada, etc.).

Au centre de recherche de Chesterfield et au siège social de Crève Coeur, les biologistes débitent tous le même argumentaire pour défendre les OGM : la population mondiale augmente, chaque année, à hauteur de celle du Japon (soit 128 millions de personnes). Les Nations Unies estiment que la terre sera peuplée de 9 milliards d'habitants d'ici à 2050 et qu'il faudra doubler la production de grains d'ici là. Pour y parvenir, il faudra non pas augmenter les surfaces cultivables mais doubler le rendement des champs existants. « Je suis heureux de travailler parmi les rares entreprises qui nourrissent cette ambition », lance Robb Fraley.

Nul ne peut contester les performances de Monsanto dans ce domaine, qu'il s'agisse du maïs, du colza, du coton ou du soja - les quatre espèces les plus manipulées aujourd'hui : grâce à ses semences, le rendement du maïs aux Etats-Unis a, par exemple, augmenté de 64 % au cours des trente dernières années.

Nul ne peut contester, non plus, son talent technologique : dans les laboratoires de recherche sont exhibés des instruments uniques au monde, comme ce robot permettant de prélever une toute petite partie de millions de grains de maïs pour décortiquer leur ADN et savoir lequel résistera le mieux à la sécheresse, aux épidémies et aux insectes. Grâce à lui, il n'est même plus besoin de faire pousser les plantes pour sélectionner les meilleures.

L'emprise de Monsanto est déjà quasi-totale aux Etats-Unis : plus de 90 % du soja et 80 % du maïs sont produits à partir de ses semences. Les agriculteurs sont ainsi prêts à payer deux fois plus chers que pour des graines normales, avec la promesse d'obtenir une meilleure résistance aux insectes, à la sécheresse... et aux herbicides produits par Monsanto !

Ancien géant de la chimie reconverti dans la biogénétique, le groupe a conforté son avance technologique en écrasant la concurrence : entre 1995 et 2005, il a racheté une cinquantaine d'entreprises semencières à travers le monde. A ceux qu'il n'a pas absorbés, il vend des accords de licence qui leur permettent d'utiliser les gènes Monsanto dans leurs propres semences, étouffant ainsi tout effort de recherche de leur part. C'est le cas de l'un de ses principaux concurrents, Syngenta, qui préfère utiliser les gènes du nouveau soja Monsanto (Roundup Ready 2) plutôt qu'investir des millions de dollars en R & D. Cette puissance - ce monopole diront certains - n'est pas pour rien dans l'animosité que provoque Monsanto : l'idée qu'une seule entreprise puisse dominer l'alimentation mondiale représente un cauchemar pour les défenseurs de la diversité.

Le rappel du passé n'arrange pas les choses : c'est Monsanto qui a produit l'agent orange, cet herbicide déversé par l'aviation américaine pendant la guerre du Vietnam. Les conséquences se font encore sentir, aujourd'hui, avec des cancers et des malformations parmi les Vietnamiens et différentes séquelles chez les vétérans américains. Monsanto a été, également, condamné pour avoir déversé pendant une quarantaine d'années des milliers de tonnes de déchets contaminés (PCB) dans un quartier noir de l'Alabama. Dans les deux cas, l'entreprise est accusée d'avoir présenté des études biaisées pour tenter d'échapper aux réparations.

Les scandales sanitaires ont beau ternir la réputation du groupe, ils ne freinent pas son ascension. Monsanto a encore crû de manière fulgurante au cours des dix dernières années : ses profits ont décuplé pour atteindre 2,5 milliards de dollars en 2013.

Les cultures transgéniques représentent, désormais, 12 % des surfaces cultivées dans le monde. Elles ont encore augmenté de plus de 5 % l'an dernier. La tendance est toutefois à la décélération : « Nous avons longtemps affiché des taux de croissance à deux chiffres, mais nous commençons à plafonner sur certains marchés », explique Yann Fichet, directeur des affaires institutionnelles et industrielles de Monsanto France. C'est le cas de l'Amérique du Nord, mais aussi de l'Amérique du Sud, déjà inondées par le fameux maïs MON810.

Le groupe va donc chercher sa croissance en Asie, et notamment en Chine, qui a cruellement besoin de soja pour nourrir ses bétails. Les responsables de Monsanto n'ont, en revanche, pas de mots assez durs contre l'Europe, qui continue de leur faire barrage. La simple évocation du ministre français de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, suscite un concert de soupirs. Et pour cause : il vient de suspendre la commercialisation du maïs MON810 dans l'Hexagone, l'un des rares OGM autorisés en Europe. « Les régulateurs européens ont approuvé l'intégralité des produits que nous leur avons soumis, soit 71 au total.

Le blocage n'est pas scientifique, mais politique », accuse Ray Dobert, en charge de la régulation au niveau mondial. « Je ne comprends pas les Européens : ils importent et consomment les produits OGM produits aux Etats-Unis, mais ils empêchent leurs agriculteurs d'en cultiver », renchérit Robb Fraley. Entre la culture et la consommation d'OGM, il y a pourtant une sérieuse différence : le risque de voir des semences génétiquement modifiées atterrir dans des champs non-OGM est réel. Des agriculteurs de l'Oregon l'ont expérimenté malgré eux l'an dernier, ce qui a quelque peu compliqué les relations avec leurs clients, notamment au Japon..

Le futur réside aussi dans la high-tech

Comme les groupes pharmaceutiques, Monsanto s'inquiète, surtout, de voir ses principaux brevets expirer. Ils protègent l'entreprise pendant vingt ans, mais à partir de la date d'invention et non celle de mise sur le marché. Dans les faits, Monsanto n'a donc qu'une grosse dizaine d'années pour amasser des royalties. Avec ces brevets, il peut aussi interdire aux agriculteurs qui achètent ses semences de les replanter l'année suivante. Ils sont donc contraints d'acheter de nouvelles graines chaque année. Ce ne sera bientôt plus le cas : pour la première fois l'an prochain, les agriculteurs auront le droit de replanter du soja Monsanto sans risque de poursuites. Ils pourront faire de même avec le maïs MON810 dans les prochaines années. « La rentabilité de Monsanto à long terme va dépendre de sa capacité à orienter les fermiers vers de nouveaux produits, protégés par des brevets plus jeunes. C'est la seule solution pour contrer la concurrence inévitable de semences génériques », explique Jeffrey Stafford, expert chez Morningstar.

Monsanto s'y emploie déjà : craignant une perte de revenus, il a développé un nouveau soja, à la fois plus performant et plus cher, en espérant convaincre les agriculteurs de passer du premier au second. Etant protégé par son brevet, il générera des royalties régulières pendant une grosse dizaine d'années. «  Nous proposons 32 versions différentes de ce soja, répondant aux contraintes spécifiques de chaque région », explique Jeanne Layton, biologiste depuis une trentaine d'années chez Monsanto.

Les prix sont fixés en fonction des avantages que l'OGM procure par rapport à un non-OGM (augmentation des rendements, moindre utilisation de pesticides, moindre frais d'assurance, etc.) : «  Si l'agriculteur économise 100 dollars par hectare, nous lui facturons les semences à hauteur de 25 dollars par hectare », explique Robb Fraley. La campagne publicitaire que Monsanto a lancée auprès des agriculteurs, notamment brésiliens, porte ses fruits : les ventes de graines de soja ont ainsi augmenté d'un cinquième au cours du dernier trimestre, dont une bonne part grâce au nouveau soja.

Le futur réside aussi dans la high-tech. Et à entendre Anthony Osborne, qui travaille chez Monsanto, depuis une quinzaine d'années, le Midwest n'a jamais été aussi proche de la Silicon Valley. «  Les fermiers ont un Ipad dans leur tracteur, et nous leur prescrivons les mesures à prendre à partir d'une analyse immédiate de leurs données », explique-t-il. Monsanto a déboursé près de 1 milliard de dollars pour s'emparer de Climate Corporation, une entreprise californienne leader du secteur. «  Ces services permettent aux agriculteurs d'économiser 250 dollars par hectare en moyenne, grâce à plus de rendement et moins de pesticide  », poursuit Anthony Osborne. Le service est facturé, lui, 10 dollars par hectare.

Il n'est commercialisé qu'aux Etats-Unis pour l'instant, mais il pourrait générer 20 milliards de dollars de revenus annuels dans les prochaines années, estime Monsanto. Les ambitions sont évidemment mondiales : un service équivalent est d'ailleurs déjà proposé à 1 million d'Indiens, à titre gratuit. Une manière de fidéliser la population agricole, avant de rendre l'application payante, à hauteur de 2,50 dollars par hectare.
Lucie RobequainEnvoyée spéciale à Saint-Louis (Missouri)


Et, ce petit rappel de la même source pour dire que tous les cerveaux du monde ne sont pas concentrer à créer pour le détruire dans les affreux laboratoires des multinationales tueuses de planète et de millions de gens, il faut le dire aussi.

MEXIQUE: Faire de l’électricité avec la pluie


MEXIQUE: Faire de l’électricité avec la pluie | Nature to Share | Scoop.it

MEXIQUE: Des étudiants mexicains ont utilisé de l'eau de pluie pour fabriquer de l'électricité et alimenter un quartier de Mexico.

Charger des batteries avec de l’eau de pluie : c’est la réussite de ces étudiants de l'Université technologique du Mexique (UNITEC). Le système appelé "Rain Wild" recueille la pluie sur le toit d’immeubles, elle est ensuite drainée vers un système de récupération puis vers une micro-turbine, un modèle réduit de celles employées dans les barrages. Des essais menés dans un quartier pauvre de Mexico, Iztapalapa, ont montré que le système fournissait assez d’énergie pour charger des batteries de 12 volts portables.

L’eau récoltée est assainie

Ces batteries ont été utilisées pour assurer l’éclairage des immeubles à l’aide de LED et alimenter d'autres petits appareils tels que des réfrigérateurs ou des ventilateurs de table qui consomment un maximum de 12 volts. Les étudiants d’UNITEC continuent à œuvrer sur leur système et espèrent prochainement améliorer la puissance de la micro-turbine et les capacités de stockages pour pouvoir alimenter plusieurs maisons avec une seule turbine.

EPURATION. En plus de fournir de l’électricité, « Rain Wild » participe aussi à l’amélioration de la qualité des eaux. Après être passée par la micro-turbine, l’eau est dirigée vers un filtre à charbon actif qui permet d’éliminer le chlore en excès et les mauvaises odeurs et clarifie l’eau. « Avec ce filtre, la qualité de l’eau que nous obtenons est égale ou même meilleure que l’eau du réseau d'approvisionnement de la ville de Mexico » conclut Coca Leyva, un des initiateurs du projet."

Bon, part toutes ces bonnes nouvelles, rappelons un peu ce que peut être le boycott contre les produits venant des colonies juives de Palestine et contre les entreprises qui y participent.
Moi, par exemple, je n'achète jamais de produits venant d'Israël à Intermarché par exemple. Mais, comme à Intermarché, ces sont de gros malin qui possèdent des chalutiers qui détruisent les fonds marins, et bien, ils mélangent les produits israéliens avec d'autres et affichent avocats d'israël, du Chili, du Mexique et va y reconnaître tes petits.
Du coup, je n'y achète même plus d'avocats du tout.
Enfin, cela est ma vie, repassons à notre sujet : Effet du boycott sur les entreprises israéliennes.

(source : Campagne BDS France)

La compagnie nationale de l’eau d’Israël perd un contrat au Portugal et est confrontée à des manifestations mondiales

Comité national palestinien BDS – 21 avril 2014
-* Une annonce qui vient après des décisions semblables d'autorités argentines et néerlandaises ;
-* des actions contre Mekorot ont eu lieu dans 12 pays.
L’EPAL, la compagnie de distribution de l’eau à Lisbonne, a annoncé qu’elle résiliait un accord sur les échanges de technologie avec la compagnie nationale de l’eau israélienne, Mekorot, suite à des manifestations contre le rôle de Mekorot dans l’ « apartheid de l’eau » d’Israël sur les Palestiniens.
Les députés portugais et les groupes militants ont fait valoir que cet accord revenait à soutenir le rôle de Mekorot dans le vol de l’eau palestinienne.
Mekorot, qui a perdu un contrat de 170 millions de dollars avec les autorités argentines en début d’année après des manifestations semblables, s’approprie en toute illégalité l’eau palestinienne, la détournant vers les colonies israéliennes, toutes illégales, et vers les villes à l’intérieur d’Israël. La compagnie d’État est l’organisme clé dans la mise en œuvre de la politique discriminatoire de l’eau, et Amnesty International accuse Israël d’utiliser cette politique comme « moyen d’expulsion ».
« De nombreuses communautés palestiniennes souffrent du manque d'accès à l’eau potable, à cause de la main-mise des colons israéliens sur les ressources aquifères, et des politiques et pratiques israéliennes qui refusent aux Palestiniens le droit à l’eau, droit garanti à chaque être humain », explique le Dr Ayman Rabi, de l’organisation des Amis de la terre - Palestine/PENGON.
L’EPAL réagissait cette semaine aux nouveaux appels pour qu’elle mette fin à sa relation avec Mekorot en annonçant qu’elle avait rompu ses relations avec Mekorot en 2010, quand la campagne publique contre la collaboration était à son apogée. La campagne a tenu de grandes manifestations sur la principale place de Lisbonne et fait pression sur les autorités locales.
Un communiqué, publié par la coalition des organisations portugaises qui militaient contre Mekorot, déclare que cette décision « va renforcer et encourager l’action des mouvements de solidarité qui militent pour l'isolement international d'Israël, à cause de sa politique de nettoyage ethnique, d’occupation et de colonisation ».
L’annonce de l’EPAL fait suite à une décision du même ordre des autorités municipales de Buenos Aires et de la société de l’eau néerlandaise Vitens, et elle tombe juste à la fin de la Semaine internationale contre Mekorot, qui a connu des manifestations et des actions militantes dans au moins 12 pays.
À Paris, des militants de BDS France ont fait irruption dans un hôtel de luxe où des délégués de Mekorot participaient à un petit-déjeuner d’affaires dans le cadre du Sommet mondial de l’Eau. Les militants ont exhorté les dizaines de délégués abasourdis à ne pas coopérer avec la compagnie israélienne de l’eau.
Un rapport parlementaire français a accusé Israël d’imposer un système d’ « apartheid de l’eau » dans le territoire palestinien occupé.
La mobilisation française fait suite à une manifestation bruyante qui a perturbé une conférence sur l’eau à Londres, qui avait été demandée par Mekorot et les autres sociétés israéliennes de l’eau.
À Rome, une manifestation en théâtre de rue, avec un « checkpoint de l’eau », a mis en valeur la campagne contre la collaboration entre Mekorot et l’ACEA, la société de l’eau de la ville. La campagne est soutenue par une large coalition de groupes militants s’opposant à la privatisation de l’eau.
En Argentine, le congrès de la Centrale des travailleurs argentins (CTA Capital) a été consacré à la campagne contre Mekorot, et il a tenu un débat sur la façon dont Mekorot tente d’exporter une politique discriminatoire de l'eau, développée en Palestine, vers l’Argentine. La session a célébré la campagne victorieuse qui a conduit à la perte d’un contrat de 170 millions de dollars par Mekorot, et a débattu de la meilleure façon d’empêcher Mekorot d’obtenir d’autres contrats ou d’y soumissionner.
Un séminaire en Uruguay a réuni, ensemble, des organisations anti-privatisation, environnementales, et de solidarité Palestine pour débattre des luttes pour l’eau et la terre en Uruguay, et en Palestine. 
Le 22 mars, Journée mondiale de l’Eau, plus de 250 personnes ont rejoint Thunderclap (Coup de tonnerre) sur Twitter Storm, qui avait une portée sociale de plus de 300 000 personnes. 
Des campagnes contre Mekorot sont en cours aussi en Grèce.
« La portée incroyable de la première Semaine contre Mekorot et le fait que des autorités publiques refusent de plus en plus de collaborer avec Mekorot sont de nouveaux signes que les populations et les gouvernements à travers le monde ne sont plus disposés à financer l’apartheid israélien », dit Jamal Juma, de Stop the Wall, membre des Amis de la Terre – Palestine /PENGON, l’une des organisations palestiniennes qui a appelé à la semaine d’actions contre Mekorot.
« Nous appelons les peuples du monde à continuer leur lutte contre Mekorot et ses tentatives d’exporter la politique israélienne discriminatoire de l’eau », a-t-il ajouté.
Bon, mes chers lecteurs, un peu d'explications pour ceux qui se foutent du boycott en question, mais, ne se foutent pas de ce qu'une explosion dans le proche orient pourrait leur coûter indirectement un jour.

(source l'Express)

La publicité est un instrument à double tranchant. En faisant appel à Scarlett Johansson pour promouvoir les mérites de sa machine à soda, la marque israélienne Sodastream n'avait sans doute pas imaginé la notoriété qu'elle allait offrir, bien au delà d'un petit cercle de militants, à la campagne de boycott dont elle fait l'objet. Sans la polémique née de l'incompatibilité de cette promotion avec le rôle d'ambassadrice de Scarlett Johansson pour l'ONG Oxfam, la présence de Sodastream, entreprise installée dans une colonie de Cisjordanie, comme sponsor au festival de BD d'Angoulème aurait-elle été remarquée, et dénoncée par une trentaine de dessinateurs?  
L'affaire a fait tant de bruit que le secrétaire d'Etat américain y a fait allusion ce weekend: "Il y a une campagne croissante de délégitimation d'Israël. Les gens y sont très sensibles. On entend parler de boycottages et d'autres sortes de choses" a souligné John Kerry, lors d'un discours prononcé samedi. Furieux, ses détracteurs israéliens l'ont accusé de justifier le boycott international pour arracher à l'Etat hébreu des concessions dans les négociations avec les Palestiniens, qu'il a relancées en juillet 2013. 
Scarlett Johansson, elle, a tenté de justifier son choix en expliquant que Sodastream "construit un pont pour la paix entre Israël et la Palestine en employant des salariés des deux pays". Argument vite balayé par les partisans du boycott. Au temps de l'Apartheid, déjà, les défenseurs des droits de l'Homme rejetaient les tentatives des entreprises sud-africaines d'afficher une image bienveillante, celle de pourvoyeuse d'un emploi pour les Noirs. D'autant que l'ONG israélienne B'Tselem a démontré que des centaines d'hectares ont été saisis aux Palestiniens pour construire la colonie de Maale Adoumin où est basée Sodastream. 

La campagne BDS qu'est-ce que c'est ?

L'affaire Sodastream témoigne d'une montée en puissance de la mobilisation internationale pour le boycott des produits issus des colonies israéliennes installées dans les territoires occupés. La campagne Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS) a été lancée en 2005 par quelque 170 ONG palestiniennes. Il s'agissait, pour ses initiateurs, de choisir une voie non violente pour faire pression sur l'Etat hébreu, l'amener à respecter les droits des Palestiniens.  
L'Union européenne et la plupart des Etats dans le monde, considèrent comme illégale l'installation de citoyens israéliens au-delà de la Ligne verte. Selon la convention de Genève, "la Puissance occupante ne peut procéder à la déportation ou au transfert d'une partie de sa population civile dans le territoire occupé par elle". Or de mois en mois, le nombre de mises en chantier dans les colonies ne cesse de grandir. "La politique israélienne envers les Palestiniens a été condamnée à de nombreuses reprises par la communauté internationale; pourtant, au lieu d'être sanctionné, l'Etat hébreu est soutenu par les grandes puissances", avance Robert Kissous, de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS). 

Un boycott économique qui s'élargit

Si la campagne BDS a eu peu d'écho jusqu'à ces derniers mois, récemment, elle engrange les succès. Jeudi dernier, le fonds souverain de la Norvège a banni deux entreprises ayant participé à la construction de colonies à Jérusalem-Est. Mi-janvier, Berlin a décidé de cesser de subventionner les sociétés high-tech israéliennes situées au-delà de la Ligne verte. Un peu plus tôt, le fonds de pension néerlandais PGGM a coupé ses liens avec cinq banques israéliennes, en raison de leurs activités dans les colonies. Et une société d'eau potable, également néerlandaise, a mis fin à sa collaboration avec la compagnie israélienne Mekorot. 
En décembre c'est Bucarest qui a exigé que les travailleurs du bâtiment roumains envoyés en Israël ne soient pas employés dans les colonies, tandis qu'un site gouvernemental britannique avertissait les investisseurs des "conséquences potentielles sur leur réputation d'une implication dans les activités économiques et financières des colonies". 
Parallèlement, le 1er janvier, est entrée en vigueur une directive de l'UE prévoyant que les accords avec l'Etat hébreu - bénéficiaire de tarifs douaniers privilégiés- ne s'appliquent pas aux territoires occupés depuis 1967: la Cisjordanie, Jérusalem-Est, la bande de Gaza et le Golan. Pour enfoncer le clou, le représentant de Bruxelles pour le processus de paix Andreas Reinicke a prévenu début décembre que si les négociations de paix échouaient, la campagne pour un étiquetage distinctif des produits des colonies, désormais soutenue par la majorité des 28, contre seulement deux il y a deux ans, continuerait à progresser. Enfin l'Etat de New York vient de retirer une loi qui pénalisait le boycott
La France, elle, ne s'incrit pas dans cette tendance. Plusieurs procès ont même visé ces dernières années des militants faisant la promotion du boycott de produits israéliens. 
Aux pressions économiques, s'ajoute le boycott d'artistes, comme Carlos SantanaElvis Costello, Vanessa Paradis, Dustin Hoffman et Meg Ryan ou d'intellectuels comme le physicien Stephen Hawking, qui ont décidé d'annuler des tournées prévues en Israël. Mais aussi celui d'associations universitaires comme l'American Studies Association (ASA), syndicat d'universitaires et de chercheurs.  

Invectives et inquiétudes en Israël

Face à cette mobilisation, l'Etat juif multiplie les contre-offensives. En 2011, le Parlement israélien a voté une loi sanctionnant le boycottage des colonies. Cette semaine, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a demandé aux Etats-Unis de "continuer à s'opposer activement aux boycotts contre Israël".  
Mais cette pression inquiète une partie de l'establishment: le ministre des Finances Yaïr Lapid a prévenu, la semaine passée, que le pire serait à venir en cas d'échec des négociations de paix. En cas de boycottage partiel de l'UE, qui représente un tiers des échanges d'Israël, les exportations reculeraient de près de 4,2 milliards d'euros par an, selon une étude de son ministère. De quoi inquiéter les milieux d'affaires: une centaine de chefs d'entreprises israéliens ont d'ailleurs, quelques jours auparavant, pressé Benyamin Netanyahu de saisir l'occasion des efforts américains pour conclure la paix avec les Palestiniens. 

Le boycott jusqu'où ?

Pour la Palestinienne Samia Botmeh, partisane d'un boycott radical, "se limiter au boycott des colonies, c'est s'en prendre aux conséquences et non aux causes de l'occupation". En revanche, l'Américain Noam Chomski estime que viser Israël dans son ensemble "est un cadeau aux faucons israéliens et à leurs soutiens américains". En France, l'AFPS, qui rejette toute accusation de racisme, "cible la colonisation, et ce qui profite à la colonisation. Ainsi, nous demandons que Orange cesse son partenariat avec Partner Communications, dont les antennes sont implantées sur des terres pales­ti­niennes confis­quées aux Palestiniens", fait valoir Robert Kissous. 

Contre le boycott...

Hors d'Israël, nombreuses sont les voix qui dénoncent la campagne BDS. L'ONG B'nai Brith et le Congrès juif mondial accusent le mouvement d'antisémitisme. Pour Roger Cukierman, président du Crif, l'appel au boycott "crée une fois de plus une exception pour Israël", expliquant que "bien d'autres pays pourraient être concernés par de telles initiatives", dont "la Chine pour sa présence au Tibet". Plus mesuré, David Chemla, secrétaire général européen de l'association JCall, dit "comprendre la logique de ceux qui appellent au boycott des entreprises installées dans les territoires occupés, ou la demande d'étiquetage de produits issus des colonies, qui laisseraient au consommateur le choix d'acheter, ou pas, ces marchandises. Pour autant, explique-t-il à L'Express, JCall ne soutient pas le boycott. L'association, favorable à une solution négociée à deux Etats, y voit un frein à la dynamique de négociation enclenchée par John Kerry". Tout en admettant qu'un échec nuirait sérieusement à l'image d'Israël. 

... Et pour

Bon nombre d'autres juifs d'Israël et de la diaspora, en revanche, soutiennent le boycott. C'est le cas de plusieurs ONG israéliennes, dont La Paix maintenant (Peace Now), qui a même publié une liste des produits en provenance des colonies. L'ancien président de la Knesset Avraham Burg voit dans le boycottage "une tentative audacieuse et innovante pour réaliser des gains diplomatiques", il salue dans cette nouvelle forme de lutte palestinienne" quelque chose de nouveau et pas si familier pour nous - la résistance non violente." Le pacifiste relève le paradoxe de la dénonciation du boycott par les autorités israéliennes qui militent ardemment pour le maintien... de sanctions contre l'Iran et le Hamas.  
Le blocage de toute avancée des négociations de paix a aussi fait changer d'avis certains contempteurs du boycott. Ainsi l'éditorialiste de Haaretz Gideon Levi, qui le jugeait contre-productif, estime désormais que c'est une action "patriotique" pour faire bouger le gouvernement Netanyahu. 
"Une vaste majorité de l'opinion publique européenne voit le boycott comme un juste instrument de pression destiné à libérer les Palestiniens, admet l'historien 'colombe' Zeev Sternhell. Cette opinion est partagée par des gens de l'ensemble du spectre politique, y compris ceux qui méprisent l'antisémitisme. Piétiner les droits des Palestiniens au nom de notre droit exclusif à la terre, avertit ce spécialiste du fascisme en Europe, risque d'aboutir à un ostracisme international d'Israël, et si cela se produit, ce ne sera pas de l'antisémitisme".  
"La justice et l'égalité pour tous menacent-elles Israël, interroge dans le New York Times Omar Barghouti, l'un des cofondateurs de la campagne BDS. L'égalité a a-telle détruit le Sud des Etats-Unis [après la fin de la ségrégation], ou l'Afrique du Sud?" 


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/pourquoi-le-boycott-commence-a-faire-peur-a-israel_1320947.html#XFOrovG45JPoHmtp.99

Et, cela, sera tout pour aujourd'hui, mais, je vous rassure me très chers lecteurs, comme le phénix, je renaîtrais de mes cendres.......bientôt.
Bien le bonjour chez vous.
René.


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