lundi 12 août 2013

(blog à finir et à corriger)

Vous, vous souvenez mes chers cinq lecteurs, dans ma campagne, j'ai eu possédé jusqu'à 10 poules pondeuses.
Pour les prévenir contre le renard, je leur avais raconté l'histoire de la chèvre de monsieur Seguin. Vous savez celle qui n'a pas écouté son berger qui l'a prévenu de ne pas se sauver dans la montagne à cause du loup et qui s'est fait dévorer pour ne pas l'avoir écouté.
Finalement, c'est le chien de chasse d'un voisin qui les a égorgé.
Vous me direz que ces poules venaient d'une grande surface, Gamme Vert, élevées depuis poussins dans des cages avec du ciment comme seul sol. Bref, elles ne savaient ce qu'était un ver de terre et ne mangeaient que des graines.
Cette fois-ci, j'en ai pris quatre d'une ferme bio. Celles-là, mangent les vers de terre.
Par contre, chez moi, j'ai une grande cour plein d'arbres et d'arbres divers qui donne par un passage sur le potager où je sème mes graines.
Eh, bien, mes chers lecteurs, elles ont développé une stratégie pour déjouer ma surveillance.
L'une d'elle reste dans la cour, à ma vue et picore, me laissant supposer que les autres, peut-être derrière le bosquet de bambous font de même.
Eh, bien non.
Où sont les trois autres, je vous le donne en mille.....dans le potager en train de gratter la terre.
Les salopes !
Dès que j'arrive dans le potager, elles prennent leur jambes à leur cou et dare-dare foncent vers la cour.
L'une d'elle en particulier, une complètement noire, noire, sans doute, l'auriez vous deviné, une libertaire, mène la danse.
Lorsqu'elle n'arrive pas à entraîner ses compagnes qui redoutent le bâton du pouvoir, une baguette de bambou, y va toute seule.
Sauf que lorsque je l'observe de loin et qu'elle s'en rend compte, elle revient en trottinant vers la cour.
Que puis-je lui faire ?
Une formation politique contre les fouines, les renards, le chien du voisin ?
Lui dire que les méchant prédateurs capitalistes la guette pour lui faire les plumes ?
Sauf que, sauf que, c'est la première qui ai pondu et qui continue à le faire. Car, sur les quatre, deux pondent.
L'autre fait un oeuf, elle, deux, chaque jour.
En fait, elle est mon capital sur lequel, je dois veiller avec une attention maladive pour éviter qu'ils ne me la plument.
Ah, là, là, mes chers lecteurs, la vie est dure et l'indécision me pèse.
Dois-je lui faire un poulailler particulier et l'enfermer à double tour ?
Où dois-je la laisser libre de prendre inconsciemment des risques, mais, libre des conséquence qu'elle affrontera un jour ?
Je suis dans un doute affreux, c'est pour cela mes chers lecteurs que je sollicite votre avis.
Est-ce que sa liberté peut-elle s'épanouir et avoir pour résultat plus d'oeufs ?
Sa liberté peut-elle construire sa conscience ?
J'attends vos suggestions, merci d'avance.

Aucun commentaire: