samedi 26 septembre 2015

(blog à finir et à corriger)

Hélas, mes chers cinq lecteurs, la Grèce, au niveau de l'esclavage pour dette en est revenu à l'époque de la Grèce antique. Il est clair et dommage que l'actuel dirigeant grec, tsipras, ne soit pas Solon, l'athénien qui supprima l'esclavage pour dette.

(source : Hellas)

Il se peut qu'en Grèce la grande majorité des esclaves aient été des étrangers, surtout des barbares : des Thraces, des Scythes, des Cappadociens, des Noirs. Mais à Athènes, on a connu l'esclavage pour dette. C'est la situation des paysans pauvres de l'Attique à la fin du 7 e siècle avant J.-C., les héctémores : pas complètement esclaves, mais largement dans une dépendance personnelle à l'égard du propriétaire terrien, situation de laquelle découle la crise sociale grave qui mène aux réformes de Solon et plus tard au régime démocratique. La suppression de l'esclavage pour dettes à sans doute conduit au développement de l'esclavage-marchandise.

Esclave enchainé

Des situations variées

Dans les cités, les esclaves remplissent une fonction, ils ont une utilité tant sociale qu'économique, et les citoyens pouvaient faire ce qu'ils souhaitaient de ce "cheptel humain". Le travail était bien sûr la première occupation dédiée aux esclaves. Il ne faut toutefois pas imaginer la grande masse des citoyens comme des oisifs entourés d'une multitude d'esclaves aux petits soins et travaillant pour eux. Un esclave coûte somme toute assez cher ( Xénophon évoque le chiffre de 180 drachmes, alors qu'une drachme représentait le salaire d'une journée de travail d'un ouvrier) et seuls les très riches citoyens pouvaient en posséder beaucoup. Cette position d'oisiveté n'était que l'apanage d'une toute petite portion de la population, détachée de toute préoccupation de rentabilité immédiate.
En réalité, il n'existe pas d'activités qui soient propres aux esclaves. Sauf dans les mines du Laurion (mines d'argent au sud de l'Attique) où la main-d'œuvre servile semblait être prééminente. Une situation bien évidemment plus que pénible en regard du type de travail qui était demandé. Ces esclaves devaient être fort nombreux : Thucydide évoque la « désertion de plus de 20'000 esclaves » au cours de la guerre du Péloponnèse (415-413 av. J.-C.). Tous les esclaves n'étaient pas dans cette situation.
Certains travaillaient sur le domaine de leur maître, comme régisseurs parfois ; certains avaient même accès, au 4 e siècle avant J.-C., aux métiers de la banque (comme le célèbre Pasion dont parle l'orateur Démosthène). Mais la plupart d'entre eux travaillaient dans les boutiques ou les ateliers des commerçants et artisans, parfois dans de véritables entreprises de taille moyenne : la fabrique de boucliers de Lysias - un métèque - employait 120 esclaves !
De même, chaque famille possédait un ou deux esclaves domestiques, voire plus chez les très riches Athéniens. Ici, ils jouent des rôles précis : servantes de leurs maîtresses, nourrices, valets, etc. On rencontre également des esclaves parmi les pédagogues. Il existait aussi à Athènes des esclaves publics, entretenus par la cité comme les 700 archers scythes chargés de la police !"


Au contraire de Solon, tsipras précipite le peuple grec dans l'esclavage !

(source : Le Figaro.fr)

Plan d'aide à la Grèce : Tsipras veut aller vite


Alexis Tsipras entouré de son nouveau gouvernement.
Le premier ministre grec a demandé à son nouveau gouvernement d'appliquer rapidement les réformes demandées par les créanciers du pays.


C'est un peu l'histoire du bâton et de la carotte, et le premier ministre grec Alexis Tsipras le sait. Prévue à l'automne, la première évaluation du plan de sauvetage de 86 milliards d'euros de la Grèce par les créanciers (UE, FMI), devra être «positive». Sinon, la renégociation de la dette du pays sera reportée. Or, c'est une question fondamentale pour les Grecs. Contraint d'accepter ce plan impopulaire cet été, sous la menace d'une faillite du pays, le premier ministre avait alors revendiqué l'obtention d'un «allégement» de la dette.

«Il faut rapidement appliquer ce que nous avons convenu avec les créanciers afin d'achever la première évaluation du programme» et ainsi «commencer à discuter de la réduction de la dette», a ainsi demandé, vendredi, Alexis Tsipras lors du premier Conseil des ministres depuis les élections du 20 septembre.
Jugée insoutenable, la dette grecque représente aujourd'hui près de 180 % du PIB du pays, minant ainsi davantage la confiance des investisseurs. En aucun cas, les négociations ne déboucheront sur un effacement partiel, car les Européens l'ont exclu. C'est sur un allongement des périodes de remboursement et des délais de grâce que tout devrait donc se jouer.
«Il est crucial de ne pas perdre un millimètre du terrain que nous avons gagné en signant l'accord», a par ailleurs averti Alexis Tsipras, en appelant les ministres «à immédiatement arrêter (leurs) apparitions constantes à la télévision. Je vous ai choisis pour régler des problèmes et pas pour encadrer les émissions télévisées».
Le plan de sauvetage, qui place le pays sous tutelle budgétaire pendant trois ans, ne sera pas une partie de plaisir pour le gouvernement Tsipras. Le pays devra drastiquement se serrer la ceinture pour assainir des comptes publics. Le premier ministre a d'ailleurs reconnu les «difficultés» qu'entraînera sa mise en œuvre tout en promettant de tenter de «trouver l'antidote pertinent aux répercussions négatives sur les bas revenus»."
La seule différence entre l'antiquité grec et l'ère moderne est que la dette a été fabriquée, amplifiée et désormais hors de contrôle, car, elle augmente mécaniquement, se nourrissant, pour ainsi dire d'elle même,  et est imputé à un peuple entier et non plus d'individus.
Le peuple grec n'a pas besoin de se réveiller, il doit se "REVOLTER !" et reprendre son destin en main.
Et, pour parler du peuple américain et plus particulièrement, des californiens, je leur dirais d'aller demander aux grandes multinationales américaines et à l'armée, si, de concert, par hasard, ils n'auraient pas planifié la sécheresse qui sévit en Californie ces dernières années !

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