mercredi 29 juillet 2015

les 4 vérités


Avec 5 200 milliards de dette, la France est en faillite !

24 JUIN 2015 par ROUXEL JEAN dans POLITIQUE avec 14 COMMENTAIRES
Depuis quelques jours, on voit beaucoup circuler sur internet une excellente étude de l’économiste Jean-Yves Archer sur la véritable dette de la France.
J’avais eu l’occasion de dire à plusieurs reprises que la dette était nécessairement beaucoup plus élevée que les fameux 2 000 milliards dont parlent les gazettes, puisque ce chiffre – déjà faramineux ! – ne comptabilise pas les engagements contractés pour les pensions des fonctionnaires. Mais j’étais, pour ma part, incapable de chiffrer ce supplément.
Jean-Yves Archer estime, lui, à 3 200 milliards d’euros les engagements « hors bilan » de la France – c’est-à-dire ceux qui ne se voient pas dans la loi de finances et qui n’apparaissent donc pas dans les plus de 2000 milliards de dette publique dont on parle en général.
Vous avez bien lu : 3 200 milliards d’euros de dette hors bilan, c’est-à-dire une dette publique totale de l’ordre de 5 200 milliards d’euros.
En d’autres termes, chaque habitant du pays, du nouveau-né au vieillard, citoyen ou immigré, porte sur ses épaules une dette publique de l’ordre de 80 000 eu­ros. Sans parler de ses propres dettes privées.
Comment en arrive-t-on à ce chiffre gigantesque ?
En additionnant les pensions de fonctionnaires qu’il nous faudra payer (autour de 1 500 milliards) et les cautions que l’État a données pour toutes sortes d’organismes.
Parmi les engagements hors bilan, Jean-Yves Archer fait une mention spéciale (et parfaitement justifiée) à Mme Duflot qui a augmenté les engagements de la France d’environ 50 milliards d’euros au seul titre de l’aide au logement !
Un État n’a, à ma connaissance, que 3 solutions pour lever de l’argent (qu’il prendre nécessairement dans les proches des contribuables) : l’inflation, l’impôt et la dette.
L’inflation est profondément immorale, puisqu’il s’agit, à proprement parler, d’une fraude. La dette n’est légitime que si elle correspond à un investissement qui profitera aux générations futures – ce qu’elle n’est plus que rarissimement. Quant aux prélèvements obligatoires, ils at­teignent le chiffre extravagant de 870 milliards d’euros.
C’est catastrophique. Mais il y a donc pire encore : la sphère publique s’est endettée pour un montant 6 fois supérieur à celui de ses rentrées annuelles.
Nous sommes en faillite. Et on ne laisse pas des gérants faillis poursuivre leur gestion. Sortons au plus vite ces irresponsables ; n’importe qui fera mieux qu’eux !

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