mardi 28 juillet 2015

(blog à finir et à corriger)

Pour commencer, mes chers cinq lecteurs, deux façons de traiter l'information. Il s'agit du drame du village de Pont-Saint-Esprit dans le Gard en France.
Les habitants, brutalement, sont sujet d'hallucinations qui en conduisent certain au suicide. L'ombre de la CIA ou l'ergot du seigle.
Entre-nous, cette news qui n'en est pas une m'a interpellé parce qu'elle avait l'objet d'une discussion lorsque j'étais écolier.........il y a très, très longtemps. Et, personnellement, je penche pour l'ergot du seigle.

(source : Le blog noir de Brocéliande)

mardi 28 juillet 2015


Un village empoisonné par la CIA ? - Pont-Saint-Esprit 1951 [Vidéo]


Reprise de l'article initialement paru le 12 mars 2010 agrémenté de l'excellent documentaire diffusé (discrètement) sur France 3 il y a quelques jours :
En aout 1951, la CIA, dans le cadre du projet ultra-secretMK-NAOMI (inclus dans le célébrissime projet MK-ULTRA), dirigé depuis la base de Fort Detrick dans le Maryland, intoxiqua au LSD, à l'aide d'un puissant aérosol, la population de Pont-Saint-Esprit dans le Gard (notez l'humour typiquement américaniste dans le choix d'un village avec un tel nom), provoquant plusieurs suicides et des dizaines d'internements psychiatriques dans la population de cet ordinairement paisible village provençal. (*)

Une information qui n'étonnera que les naïfs, pas de quoi sauter au plafond à priori.

Cette interview de l'auteur Hank Albarelli, qui publie une enquête sur le projet MK-NAOMI est néanmoins intéressante car on y apprend l'implication des tristement célèbres Rumsfeld et Cheney dans la dissimulation de ces opérations.

D'après Albarelli, les expériences n'auraient pas cessées et la CIA continuerait encore aujourd'hui de tester de nouvelles drogues.
On ne peut s'empêcher de penser que Guantanamo et les multiples prisons secrètes en Pologne, Roumanie ou Lituanie, pour ne citer que celles situées au sein de la vertueuse "Union Européenne" constitueraient un laboratoire idéal.

(*) on suppose que le pilote criait "La Fayette, nous voila!" au moment de vaporiser le village.
Le Blogue Noir de Brocéliande, 12 mars 2010


Le 17 août 1951 à Pont-Saint-Esprit, dans le Gard, le village entier semble pris de folie, après ce qui ressemble à une banale intoxication collective. Pendant une semaine, les scènes surréalistes s'enchaînent, avec des habitants en proie au délire et à des hallucinations. A l'issue de cette semaine, on déplore cinq morts et 300 malades, dont une soixantaine internée dans des hôpitaux psychiatriques. En 2009, le journaliste américain Hank Albarelli assure dans un livre que le village aurait été victime d'une expérience sur les effets du LSD, menée conjointement par l'armée américaine et la CIA...

Rediffusion sur France 3 le 3 aout 2015 à... 3H20 (pour être bien certain que personne ne regarde!)


Et, cette version trouvée sur le Monde :


Les étranges symptômes du « pain tueur » de Pont-Saint-Esprit

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image: http://s2.lemde.fr/image/2014/07/28/534x0/4463693_5_84a2_ill-4463693-f554-epidemie5-x1d1_e897d83dee04534337611203ae1151e3.jpg
CHRISTELLE HENAULT

En ce mois d'août 1951, les projecteurs sont braqués sur Pont-Saint-Esprit. En quelques jours, parmi les 4 200 habitants de cette petite bourgade tranquille du Gard, des centaines d'hommes et de femmes sont saisis d'étranges symptômes et des dizaines deviennent subitement fous. La nuit du 24 au 25 août est décrite comme apocalyptique. Un ouvrier se lève d'un coup et se met à courir pour aller se noyer dans le Rhône. « Je suis mort. Ma tête est en cuivre et j'ai des serpents dans le ventre », crie-t-il à ceux qui parviennent à le retenir. Cette même nuit, une femme de 60 ans déchire ses draps, « se jette contre les murs et se brise trois côtes ». Un homme, déjà hospitalisé, implore les médecins de l'aider à rattraper son cœur : « Il s'échappe au bout de mon pied ! »
L'historien américain Steven L. Kaplan a repris dans un livre, Le Pain maudit (Fayard 2008), des témoignages publiés dans des journaux de l'époque. Selon lui, cette nuit est « aussi terrifiante pour la population que pour les gens touchés ». Son enquête sur une épidémie aux multiples rebondissements s'étale sur plus de mille pages.
Acte un. Le 17 août 1951, les cabinets médicaux de la ville sont débordés par une affluence exceptionnelle. Ils constatent d'abord des troubles digestifs courants : nausées et douleurs abdominales. Mais d'autres le sont beaucoup moins, décrits par les docteurs Gabbaï, Lisbonne et Pourquier (respectivement généraliste à Pont-Saint-Esprit et médecins des Hôpitaux de Montpellier), dans un article paru le 15 septembre 1951 dans le British Medical Journal (BMJ). Le cœur de ces Spiripontains bat à moins de 50 pulsations par minute, leur tension artérielle est basse, leurs extrémités froides. Après quelques jours, ces patients sont pris d'insomnies rebelles et leurs troubles digestifs s'aggravent. Ils souffrent de vertiges, de tremblements, de sudation excessive et malodorante. Certains sont même hospitalisés pour des complications cardio-vasculaires.
Mais c'est l'apparition de crises de folie qui sème la panique. Terrifiés par des hallucinations visuelles d'animaux ou de flammes, certains deviennent très agressifs, se terrent ou tentent de se suicider. Deux personnes se défenestrent et une trentaine de malades sont internés.
PAIN CONTAMINÉ
Face à ces cas qui se multiplient souvent au sein d'une même famille, les médecins évoquent une intoxication alimentaire. Le « coupable » est vite identifié : le pain de Roch Briand, boulanger à Pont-Saint-Esprit. C'est d'autant plus évident que des animaux qui ont consommé celui de la fournée suspecte sont eux aussi touchés. Un chat « fait des bonds qui atteignent le plafond de la pièce et meurt », un chien « décède brusquement après une sorte de frénétique danse macabre », relate Steven L. Kaplan.
Dans son édition du 22 août 1951, Le Monde évoque cette affaire et indique que le service des fraudes a fait des prélèvements dans le fournil de la boulangerie suspectée. « La population, qui ne veut plus manger de pain, a fait des achats massifs de biscottes, et on n'en trouve plus un seul paquet à Pont-Saint-Esprit », note le quotidien. De fait, le « pain empoisonné » est déjà devenu le « pain tueur ». Parmi les quelque 300 personnes touchées, 5 décéderont, dont un jeune de 25 ans.
Contamination accidentelle d'un lot de farine ou malveillance ? Au fil de l'enquête médico-judiciaire, les rumeurs vont bon train, notamment sur le boulanger, qui, aux yeux de certains, aurait été innocenté trop hâtivement. Avec les premiers résultats d'analyse des échantillons de pain, révélés fin août, les médecins pensent tenir le responsable : l'ergot de seigle, un champignon microscopique qui peut contaminer nombre de céréales.
L'article du BMJ du 15 septembre est d'ailleurs titré : « Empoisonnement à l'ergot à Pont-Saint-Esprit ». Pour ses auteurs, les malades sont victimes d'ergotisme aigu. A l'image des épidémies médiévales de « mal ardent », qui entraînait gangrènes et hallucinations chez les individus qui se nourrissaient de céréales avariées en période de famine. Mais des analyses, effectuées par des experts d'autres pays, ne retrouvent pas de traces d'ergot, ce qui fait douter du diagnostic. Le mercure est ensuite mis en accusation, là encore sans preuve formelle.
À LA RECHERCHE DE BOUCS ÉMISSAIRES
L'historien Steven Kaplan évoque des hypothèses peu explorées à l'époque : une pollution de l'eau ou un procédé de blanchiment du pain. Dans son livre A Terrible Mistake, publié en 2010, un journaliste américain, Hank Albarelli, soutient une autre théorie : les habitants de Pont-Saint-Esprit auraient été volontairement intoxiqués avec du LSD (drogue synthétisée en 1943 et chimiquement proche de l'ergot) par la CIA, dans le cadre de ses opérations secrètes pour tester des méthodes de manipulation mentale.
« L'imaginaire collectif a cherché des responsables humains tels que le boulanger et, plus tard, les Américains. C'est un phénomène classique de bouc émissaire », souligne le sociologue Jean-Bruno Renard, en rappelant qu'il n'est pas rare que des catastrophes naturelles soient ainsi attribuées par la rumeur publique à des personnes jugées malveillantes : virus du sida créé par des savants américains, inondation de la Somme due à des décisions parisiennes…
Pour les spécialistes, la responsabilité de l'ergot de seigle ne fait en tout cas guère de doute. « Le plus souvent, les intoxications ne sont pas formellement démontrées, car les enquêtes toxicologiques sont difficiles à mener. Mais les symptômes des habitants de Pont-Saint-Esprit, hallucinations et signes de vasoconstriction, font vraiment penser à une crise d'ergotisme », insistent Isabelle Oswald et Olivier Puel, chercheurs au laboratoire de toxicologie alimentaire de l'INRA, qui étudie les mycotoxines, ensemble de molécules produites par les moisissures.
Selon eux, un tel épisode pourrait difficilement se produire aujourd'hui dans les pays développés, grâce au durcissement des réglementations, à de meilleures conditions de stockage… « Toutefois, les mycotoxines restent un problème très actuel de santé humaine et animale », notent ces chercheurs. En 2004, au Kenya, du maïs contaminé par des aflatoxines a ainsi tué plus de 100 personnes.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/07/31/le-pain-tueur-sevit-a-pont-saint-esprit_4465400_1650684.html#EflitoARazMShTuI.99



A vous, mes chers lecteurs de vous faire une opinion, mais, il me parait important dans le traitement d'une information de la considérer dans une globalité ou en cherchant des faits similaires, au Kazakhstan par exemple.

(source : Ohmymag.com)

Ville endormie : l'étrange maladie qui touche ce village au Kazakhstan est enfin expliquée

En savoir plus : http://www.ohmymag.com/maladie/ville-endormie-l-039-etrange-maladie-qui-touche-ce-village-au-kazakhstan-est-enfin-expliquee_art87998.html?utm_source=fb&utm_medium=cpc&utm_campaign=audiencebuzz
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Ville endormie : l'étrange maladie qui touche ce village au Kazakhstan est enfin expliquée  
Le mystère du "village endormi" est enfin résolu après des années de recherches. Des experts ont enfin découvert l'origine de cette étrange maladie qui touchait les habitants d'un petit village du Kazakhstan. Depuis 2010, le village de Kalachi voit ses habitants s'endormir subitement à n'importe quel moment de la journée et n'importe où. Certaines personnes s'endormant parfois jusqu'à plusieurs jours et provoquant au réveil des vertiges, des maux de tête voir des hallucinations pour certains.  Le monoxyde responsable du phénomène  Ce drôle de phénomène s'est accentué en 2013 sans qu'aucun spécialiste n'arrive à trouver l'origine de ce problème. Finalement après plus de 7 000 prélèvements, c'est finalement le monoxyde de carbone qui est responsable de tous ces problèmes. En effet, la mine de Krasnogorsk bien qu'elle ait été fermée, a encore des répercussions sur l'atmosphère.  Une évacuation progressive des familles  Le monoxyde de carbone combiné à l'émanation d'hydrocarbures entraînent la chute des niveaux d'oxygène d'où la perte de conscience de ses habitants. Selon le Siberian Times, les familles commencent à être évacuées du village. Environ 68 familles ont déjà été évacuées sur les 223 présentes. Une évacuation qui devrait durer jusqu'à la fin de l'année. Publié par Margaux Maekelberg, le 24 juillet 2015

En savoir plus : http://www.ohmymag.com/maladie/ville-endormie-l-039-etrange-maladie-qui-touche-ce-village-au-kazakhstan-est-enfin-expliquee_art87998.html?utm_source=fb&utm_medium=cpc&utm_campaign=audiencebuzz
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Bon, là, je ne vois pas la main de la CIA ou du FSB russe. Des effets naturels peuvent être tout simplement des causes sans chercher midi à quatorze heures.
Et, en attendant, la France et l'Europe vont perdre définitivement le marché russe, même après l'arrêt des sanctions parce que des accords commerciaux durables sont mis en place par la Russie pour son approvisionnement.

(source : Sptunik)


Katia Abreu, ministre brésilienne de l'Agriculture, lors de sa visite à Moscou, 2015

Marché russe: le Brésil dit merci aux sanctions

© Priscilla Mendes/Ministério da Agricultura
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La politique des sanctions, qui a eu un impact négatif pour l'économie des parties prenantes, a pourtant contribué au développement des relations commerciales entre la Russie et d'autres pays, notamment le Brésil.

Le Brésil a eu la possibilité d'accéder au marché russe suite à la politique des sanctions, et le gouvernement brésilien aimerait bien consolider des liens commerciaux avec la Russie, a fait savoir Katia Abreu, ministre de l'Agriculture du pays latino-américain.
"L'embargo introduit par les Etats-Unis, l'Australie et l'Europe, est un phénomène négatif pour la Russie, pourtant il a contribué au développement de ses relations avec d'autres pays. En ce qui nous concerne, l'embargo nous a donné la possibilité de compenser le manque de certains produits alimentaires provoqué par les sanctions — il s'agit notamment de la viande, du lait et des fruits. Actuellement nous cherchons à renforcer ces relations commerciales pour qu'elles ne soient pas que temporaires (…). Notre but est de construire des relations commerciales matures avec la Russie", a expliqué Mme.Abreu dans une interview exclusive accordée à Sputnik.
La ministre a fait remarquer que l'idée d'exporter des produits laitiers en Russie n'est pas récente. Pourtant, auparavant le Brésil et la Russie n'arrivaient pas à se mettre d'accord sur certains points de leur coopération. Dès l'introduction des sanctions, la situation a commencé à évoluer dans un sens positif.
"Initialement, nos relations traversaient une période difficile, les deux parties prenantes avaient pas mal de revendications mutuelles. Mais aujourd'hui on peut dire que nous avons "grandi"", a souligné Katia Abreu.
Il est à noter, qu'en dépit de la présence des fournisseurs traditionnels, tels que l'Argentine par exemple, la Russie a également trouvé sa place sur le marché brésilien. Ainsi, Moscou lancera bientôt des exportations de blé et de poisson à destination du Brésil.
"Il y a des Etats qui nous fournissent du blé mais avec qui nous n'avons pas de relations commerciales développées. Pourquoi refuserait-on des importations de la Russie qui est un partenaire commercial important pour nous?", a fait remarquer la ministre.
Mme.Abreu a fait savoir qu'effectivement il reste des problèmes qui doivent être réglés, notamment celui de la conformité des produits importés aux standards imposés par les deux pays. Pourtant, à force de construire des relations stables les procédures de certification deviendront moins problématiques, a assuré la ministre brésilienne de l'Agriculture.
Elle a également rajouté que l'administration de la présidente brésilienne est en train de préparer un projet de loi qui permettra au pays d'effectuer des paiements en monnaies nationales dans le cadre de transactions commerciales bilatérales. Cette idée a été proposée par Vladimir Poutine lors du dernier sommet des BRICS qui s'est tenu à Oufa (Russie).
En juillet 2015, lors de sa visite à Moscou, Mme.Abreu a signé des documents qui permettront d'accroître la coopération russo-brésilienne.
En octobre, la ministre retournera en Russie afin de participer à la réunion des ministres de l'Agriculture du groupe BRICS, ce qui signifie que de nouvelles démarches visant le renforcement des relations commerciales bilatérales ainsi que multilatérales dans le cadre des BRICS pourraient être entreprises.


Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20150727/1017240006.html#ixzz3hCnV4O2C


vvvvv

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