L’organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier une évaluation 
plus précise de la mortalité provoquée par les pollutions de l’air extérieur 
et intérieur.

L’Asie du sud-est et le Pacifique occidental connaissent la mortalité la plus élevée avec un total de 3,3 millions de décès prématurés provoqués par la pollution intérieure et 2,6 millions pour l’air ambiant. OMSL’Asie du sud-est et le Pacifique occidental connaissent la mortalité la plus élevée avec 
un total de 3,3 millions de décès prématurés provoqués par la pollution intérieure et 2,6 millions 
pour l’air ambiant. OMS




Avec des appareils de mesures plus précis, des méthodes d’analyse plus poussées, des progrès effectués dans l’évaluation des effets à l’exposition d’un air pollué, l’OMS peut aujourd’hui affiner ses estimations de l’impact d’un air chargé en particules fines, monoxyde de carbone, oxydes d’azote, ozone.

Un chiffre sous-estimé

Selon l’organisme onusien, 3,7 millions de décès sont attribuables à la pollution de l’air extérieur, 4,3 millions à la mauvaise qualité de l’air à l’intérieur des maisons, pour un total estimé de 7 millions, un million de morts étant dues à la fois à des causes intérieures et extérieures.

Le chiffre est en dessous de la réalité puisqu’il ne tient compte que des villes et pays où il existe effectivement des données. Une bonne partie des pays africains, et quelques pays d’Asie centrale et du sud-est ne peuvent en effet fournir aucune mesure et ne connaissent donc pas l’impact d’un air vicié sur leur population.
MONGOLIE. Au niveau mondial, note l’OMS, ce sont principalement les pays émergents qui connaissent les teneurs les plus élevées, attribuées à la fois à un développement industriel porté par le charbon, à un secteur des transports très émissifs et également à une érosion éolienne intense, ce qui explique notamment en partie l’étonnante première place de la Mongolie Extérieure.

Particules inférieures à 10 microns, les plus dangereuses

L’Asie du sud-est et le Pacifique occidental connaissent la mortalité la plus élevée avec un total de 3,3 millions de décès prématurés provoqués par la pollution intérieure et 2,6 millions pour l’air ambiant.




En matière de particules fines inférieures à dix microns, le polluant le plus grave pour l’appareil respiratoire humain, moins d’un tiers des pays respecte la norme de 25 microgrammes par m3 (µg/m3) à ne pas dépasser sur 24h pour les particules 2,5microns (PM 2,5) et de 50 µg/m3 pour les particules 10 microns (PM10).
Cliquer sur la carte pour accéder à la version interactive sur le site de l'OMS :
L’OMS a également pu attribuer les causes des mortalités aux différentes pathologies. Les cardiopathies ischémiques et les accidents vasculaires cérébraux sont les maladies les plus fréquemment rencontrées.
Décès attribuables à la pollution de l'air ambiant en 2012 par maladie / (crédit : Organisation mondiale de la santé).
BOIS. À noter le lourd tribut payé par les femmes, les jeunes enfants et les personnes âgées des pays en voie de développement. Ces catégories dépendent en effet du bois pour la cuisine. Celui-ci est brûlé dans des foyers ouverts qui dégagent énormément de particules et de gaz imbrûlés. 2,9 milliards de personnes utilisent actuellement dans le monde des réchauds rudimentaires.
L’OMS publiera dans l’année des lignes directrices sur la qualité de l’air intérieur et l’utilisation de combustibles domestiques. L’organisation annonce également l’actualisation des mesures de la qualité de l’air dans 1600 villes de toutes les régions du monde."

Bon, si, tout va mal dans une France qui à l'époque sarkozy avait racheté les créances des banques françaises émises en Grèce, banques qui à l'époque avaient poussé chaque citoyen à emprunter à donf  comme les américaines avaient fait aux States, pour les transformer en créances étatiques et pouvoir, au nom du peuple français, pressurer le peuple grec, tout ne va pas mal ailleurs.
Causons, au coin du feu, tranquillement de la Finlande.
La Finlande, vous savez avec son gouvernement de centre droit et pas, pour ne pas dire, et surtout pas socialiste s'intéresse à la fin de la croissance, parce qu'il faut arrêter de raconter des conneries, la croissance c'est fini, mondialisation oblige, et ceux qui disent que la croissance remboursera la dette sont des menteurs, car, la dette, une fois un certain montant, dirons-nous, augmente mécaniquement et l'augmentation des intérêts existant suffit à obliger les états à sur-ajouter de la dette pour couvrir simplement la charge de celle-ci.
Donc, la Finlande : (source : francetvinof, geopolis)

La Finlande prête à expérimenter la fin du travail?

Par Michel Lachkar@GeopolisFTV | Publié le 20/07/2015 à 09H28, mis à jour le 23/07/2015 à 13H35
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Sculpture à gloire travail à Helsinki en Finlande
Sculpture à la gloire du travail à Helsinki, en Finlande.© Afp/ Jonathan Nackstrand
Une première en Europe, la Finlande veut expérimenter une forme de revenu universel. Le nouveau gouvernement de centre droit évoque une allocation de base pour tous les citoyens. Si son montant devait atteindre les 1000 euros mensuels, le travail deviendrait alors «un choix de vie». La Finlande en a peut-être les moyens (voir en bas de p.) mais certains hésitent devant cette révolution culturelle.

On ne connaît pas encore les détails de ce projet de loi annoncé au Parlement par le nouveau Premier ministre Juha Sipilä, mais tous les citoyens finlandais, quel que soit leur âge ou leur situation sociale, auraient le droit à un revenu de base garanti. Ce revenu universel, versé sans contrepartie, serait suffisant pour vivre modestement.

Les citoyens qui souhaitent avoir un niveau de vie plus élevé pourront bien sûr compléter ce revenu de base en étant salarié, artisan ou entrepreneur. Ce salaire universel remplacera toutes les aides sociales existantes, y compris les retraites de base.
La Finlande a un PIB par habitant supérieur à l’Allemagne et à la France. Mais ce revenu de base est aussi rendu possible par une réduction sensible du nombre de fonctionnaires en charge de ses programmes sociaux.

Ce projet est soutenu par une grande partie de l’échiquier politique finlandais. Si certains évoquent un RSA amélioré de 500 euros, les libéraux, à l'image du député Bjorn Wahlroos, souhaitent un revenu compris entre 850 et 1000 euros par mois, pour éliminer la pauvreté.

Dans un premier temps, il sera introduit dans les régions confrontées à un fort taux de chômage a toutefois précisé le Premier ministre Juha Sipilä. En effet, malgré la richesse du pays, le chômage dépasse les 9% de la population.

Une Utopie aux effets pervers?
Les opposants critiquent une idée utopique, vouée à l’échec. Ils estiment que ce revenu social garanti va inciter la population à se détourner du travail, notamment des emplois pénibles qu'il faudra mieux payer.
Si on peut en effet redouter les effets pervers d’une telle mesure, les sondages montrent que 79% de la population finlandaise soutiennent cette idée à l’exception des fonctionnaires (concernés) qui y voient une menace pour leur emploi.
Le nouveau Premier ministre finlandais Juha Sipilä
Le nouveau Premier ministre Juha Sipilä, partisan d'un revenu universel, se dit prêt à partager le gâteau finlandais (20 avril 2015).  © AFP/ Marti Kainulainen / Lehtikuwa

D’autres en Europe, ceux qui ne croient plus au plein emploi, vont suivre de près cette expérimentation. Ils y voient une mesure révolutionnaire pour en finir avec le chômage de masse. Pour une partie de la gauche et des écologistes, il faut réduire le temps de travail, ou aller vers un travail choisi. Il est vrai que les robots qui remplacent déjà les ouvriers dans les usines n’achèteront jamais rien. Si la dynamique du capitalisme, c’est de produire plus avec de moins en moins de salariés, il a toujours besoin de consommateurs pour écouler sa production.

Le chômage pèse sur la consommation, à moins de distribuer un revenu à ceux qui n’ont pas de travail. C’est de cette contradiction que naît l’idée d’un revenu universel défendu par plusieurs économistes. La consommation se maintiendrait malgré le manque d’emplois.

Une façon de sortir du credo : une croissance forte pour entretenir la consommation et l’emploi, avec toutes les limites environnementales et climatiques que l’on connaît.

Révolution des mentalités
Ce revenu universel est surtout une révolution culturelle. Un arbitrage entre temps libre et consommation. Un autre rapport au travail. «A l’heure ou le travail se fait rare et précaire, le revenu de base est un outil pour permettre à chacun de mieux arbitrer ses choix de vie», affirme Stanislas Jourdan responsable du mouvement français pour un revenu de  base.

Avec ce temps libre dégagé, chacun pourrait être utile autrement : s’occuper de ses enfants, de ses proches, de son quartier, de son environnement. Aide aux devoirs, jardinage, faire son marché pour une meilleure santé, s’occuper des plus âgés aujourd’hui relégués, s'investir dans une assocation. Toute une utilité sociale en dehors du salariat.

Chacun pourrait faire un choix (difficile) entre temps et argent… Entre une vie simple et sans contrainte professionnelle ou confortable mais laborieuse. Pour les écologistes, cela veut aussi dire moins de déplacements domicile-travail, moins de voiture, moins de routes encombrées, moins de pollution, moins de pétrole… L’idée que l’on puisse être utile en dehors du travail salarié et de la «surconsommation» est une idée neuve en Europe. Une utopie qui mérite réflexion.

Erratum
Vous avez été nombreux sur les réseaux sociaux à nous alerter sur une inexactitude publiée dans la première version de cet article. Il avait été indiqué que la Finlande était «riche de son pétrole». La Finlande n'est pas la Norvège.


Et, en Suisse, mes chers lecteurs, en Suisse :

(source : revenudebase.info)

L’initiative fédérale suisse pour le revenu de base officialise son succès

initiative-suisse
Aujourd’hui à Berne, l’initiative populaire fédérale pour le revenu de base inconditionnel a remis à la chancellerie fédérale suisse les 125.000 signatures récoltées, officialisant ainsi le succès de l’initiative et la perspective d’un référendum en Suisse sur ce sujet.
D’ici un à quatre ans, les citoyens Suisses voteront pour ou contre l’inscription du principe du revenu de base dans la constitution fédérale helvétique : voici le résultat obtenu grâce à 18 longs mois d’efforts pour récolter plus de 125.000 signatures de soutien à une initiative populaire fédérale.
Ce succès majeur dans l’Histoire de l’idée du revenu de base vient d’être officiellement célébré à Berne lors de la cérémonie de remise des signatures au palais fédéral de Berne. À cette occasion, des militants de tout le pays (et d’ailleurs) se sont rassemblés dans la capitale et ont symboliquement déversé 8 millions — la population suisse — de pièces de 5 centimes sur la place fédérale.
Lors de cette cérémonie, les signatures papier récoltées depuis mars 2012, rassemblées dans pas moins de 80 cartons, ont été remises aux services de la chancellerie qui doit maintenant procéder à un ultime recompte avant de fixer la date de la votation populaire. Celle-ci se tient en général dans les deux années suivant la date de dépôt des signatures. Le gouvernement a également la possibilité de soumettre au vote un contre-projet.
Sur place, Anna-Béatrice Duparc estime que 250 personnes étaient rassemblées ce matin sur la place fédérale, dans une ambiance à la fois festive et émouvante. Un rituel assez habituel en Suisse lorsqu’une initiative obtient le nombre de signatures requises “mais, cette fois-ci, le nombre de participants était plus élevé”, observe l’activiste du BIEN-Suisse (ndlr : Basic Income Earth Network).
Philippe, un autre activiste, est persuadé que le succès de cette initiative va déboucher sur une plus grande prise de conscience de la société. “Le point fort de cette campagne, c’est qu’avant personne ou presque n’avait entendu parler de l’idée. Maintenant, on peut s’attendre à ce que la presse en parle davantage et que cela suscite un vrai débat, pas seulement sur le revenu de base mais aussi sur la valeur travail”.
L’impact de cette nouvelle ne s’est d’ailleurs pas fait attendre : plusieurs dépêches et reportages ont été envoyées par Reuters, le Daily Mail ainsi qu’un reportage deRussian Television. Dans la francophonie, plusieurs articles sont parus sur BFMLe Matin, tandis que RTS a consacré un reportage dans son Journal Télévisé du soir.
Daniel Häni
Danie Häni
Rappelons-le : même si le chiffre de 2500 francs suisses est régulièrement évoqué, l’initiative présentée ne précise pas le montant d’un tel revenu. Les initiants préfèrent remettre cette question à la démocratie. “Proposer un modèle défini de revenu de base diviserait le mouvement alors que nous cherchons au contraire à rassembler” explique Daniel Häni, l’une des personnes clés dans l’organisation de cette initiative, également co-auteur de “Le revenu de base, une impulsion culturelle”, undocumentaire phare qui a beaucoup contribué à la diffusion de l’idée du revenu universel.
Le Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB) tient à saluer les organisations qui ont porté l’initiative jusqu’à son succès, en particulier le BIEN-Suisse ainsi queGeneration Grundeinkommen.
Stanislas Jourdan, coordinateur de l’initiative citoyenne européenne pour le revenu de base, a également tenu à saluer le progrès du mouvement Suisse : “Ce qui se passe en Suisse est révélateur d’un mouvement plus général en Europe, où de nombreux citoyens sont en train de découvrir l’idée du revenu de base et de s’organiser pour que cette idée soit sérieusement prise en compte. Comme en Suisse aujourd’hui, les décideurs doivent maintenant s’attendre à ce que cette question devienne tôt ou tard l’une de leurs priorités”.

Crédits photos: Daniel Häni & Stanislas Jourdan

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