mercredi 27 mai 2015

(blog à finir et à corriger)

Cela pose question pour les américains, mes chers cinq lecteurs !

(source : Le Nouveau Paradigme)




Etats Unis: l'élévation soudaine des eaux du lac Mead précurseur d'un séisme?

27 Mai 2015, 11:18am
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Publié par Le Nouveau Paradigme

Le lac Mead est un lac situé aux États-Unis plus précisément au Sud.
Il s'étend sur la frontière entre le Nevada et l'Arizona, à 48 km environ au sud-est de Las Vegas. Il s'agit d'un lac artificiel créé par le barrage Hoover sur le Colorado en 1930.

En quelques heures seulement le niveau du lac Mead est remonté de façon spectaculaire bien qu'il continuait de baisser à un niveau inquiétant. Rien n'explique cet élévation subite, d'autant plus qu'il n'a pas plu depuis des lustres!

Un fonctionnaire d'état en charge du lac révèle les dernières mesures ahurissantes



Le lac Mead s'étend sur plus de 110 miles ( 170 kms) et sa profondeur atteint 500 feet (160 mètres)

Il peut contenir 2 ans de capacité de la rivière Colorado
Actuellement le lac du fait de la sécheresse persistante n'était qu'a 35 % de sa capacité maximale.

Certaines marinas ont dues être déplacées pour suivre la baisse du niveau du lac.

 Situer le Lake Mead


Map data ©2015 Google, INEGI Imagery ©2015 TerraMetrics
Map data ©2015 Google, INEGI  Imagery ©2015 TerraMetrics

Map
Satellite

Selon un rapport de la société Fujita (publié en 1997), spécialisée dans le développement de technologies novatrices dans le domaine de la construction, la modification des niveaux d'eau dans les puits profonds est un important précurseur aux tremblements de terre
Le comportement étrange des animaux est reconnu comme un indicateur potentiel de l'arrivée d'un séisme et d'autres indices scientifiques permettraient de prédire l'imminence d'un séisme. Le rapport fait état que la sous-commission de l'Association Internationale de Sismologie et de Physique de l'Intérieur de la Terre (AISPIT) a reconnu que le changement du niveau de l'eau et l'augmentation des concentrations de radon dans les puits profonds sont annonciateurs de tremblements de terre. D'autres phénomènes à l'étude pourraient permettre de prévoir les séismes: l'augmentation de bruits de basse fréquence, la concentration des anions (atome ou molécule ayant gagné un ou plusieurs électrons) dans l'eau souterraine et des anomalies thermiques.
Selon les observations des scientifiques, les variations pré-sismiques font suite à cette séquence:
1) une baisse graduelle des niveaux d'eau sur une période de plusieurs mois ou d'années.
2) une diminution accélérée des niveaux d'eau (taux souvent exponentiel) quelques mois ou semaines précédant le tremblement de terre.
3) un « rebond » où les niveaux d'eau commencent à augmenter rapidement dans les derniers jours ou heures avant le choc principal.
David Jarry pour le nouveau paradigme © 2015

La Belgique en premier, la France a suivi et les Etats-Unis ?

(source : Toolito)

La France oblige les grandes surfaces à donner les invendus aux associations

PAR FLORIAN COLAS
LE 27 MAI 2015

 Les grandes et moyennes surfaces ont jusqu’au 1er juillet 2016 pour conclure une convention avec une association caritative pour redistribuer leurs invendus alimentaires
Dans le but de lutter contre le double problème des déchets alimentaires et la pauvreté, les députés ont adopté jeudi dernier des amendements au projet de loi sur la transition énergétique qui exigent des supermarchés soit de donner leur nourriture invendue à une association caritative, soit de la destiner à la nourriture animale ou bien à la fabrication de compost pour l’agriculture ou une valorisation énergétique.
Les contrevenants seront passibles d’amendes allant jusqu’à 75 000€ et deux ans de prison. Les amendements, qui ont été adoptés à l’unanimité par l’Assemblée nationale, font partie d’une plus grande volonté de réduire de moitié les 7,1 millions de tonnes de nourriture gaspillée dans le pays chaque année, dont certaine est intentionnellement détruite par les détaillants pour éviter la fouille de poubelles par des personnes dans le besoin.
Déchets alimentaires, supermarchés
Les moyennes et grandes surfaces de plus de 400 mètres carrés auront jusqu’au 1er juillet 2016 pour signer des contrats avec des organismes de bienfaisance ou faire face aux sanctions sévères. En outre, elles ne pourront pas intentionnellement rendre la nourriture impropre à la consommation.
La loi vise spécifiquement les distributeurs qui déversent de l’eau de javel sur la nourriture invendue de manière à empêcher les étudiants, les sans-abri et autres personnes dans le besoin de venir la récupérer dans les poubelles.

1,3 milliard de tonnes de nourriture gaspillées chaque année dans le monde

La loi vise également à sensibiliser les consommateurs. En effet, 7,1 millions de tonnes de nourriture est gaspillée chaque année en France, 11% étant jetée par les détaillants, mais 67% étant gaspillée par les consommateurs, ce qui représente un coût assez incroyable de 20 milliards d’euros par an au niveau national. En conséquence, le gouvernement souhaite établir des programmes de sensibilisation dans les écoles et les entreprises sur les déchets alimentaires, leur coût, et comment les réduire.
Environ 1,3 milliard de tonnes de nourriture sont gaspillées chaque année autour du globe, la Banque mondiale estimant que cela équivaut à entre un quart et un tiers de tous les aliments produits. Malgré cela, des programmes visant à récupérer et à utiliser les déchets alimentaires de la grande distribution sont rares, et largement bénévoles, seulement motivés par des organismes caritatifs et des propriétaires de magasins privés.
Crédit photo principale : Wikimedia – Elina Mark

Alors, le changement climatique, foutaise ou réalité ?

(source : Reporterre)

La Californie veut réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 40 %

26 mai 2015 

 

   

Le Gouverneur Brown a annoncé le mois dernier un décret pour réduire les gaz à effet de serre (GES) de 40 % par rapport à 1990 d’ici à 2030.
Le 19 mai, il a convoqué à Sacramento les chefs de gouvernement de 11 provinces à travers le monde pour annoncer un accord sur le changement climatique, aboutissement de son travail persistant vers de tels accords.
Étaient présents les États de l’Oregon, Vermont et Washington, la Colombie-Britannique et de l’Ontario au Canada, Baja California et de Jalisco au Mexique, la Catalogne en Espagne, Acre au Brésil, Bade-Wurtemberg en Allemagne et le Pays de Galles anglais.
Brown a déjà signé des accords avec le Pérou, Israël, le Japon, la Chine, le Mexique et le Québec, ainsi qu’avec les Etats de l’Oregon, de Washington et de la Colombie-Britannique, pour un partage d’information et de recherche pour développer des projets de lutte contre les impacts du changement climatique.

Une idée, vous voulez, Mister Brown ?

(source : Tout vert)


Le Piñatex, un textile d’origine végétale durable et biodégradable


Et si le textile d’origine végétale devenait le cuir ou le textile de demain ? Une bonne nouvelle pour les défenseurs des animaux comme pour tous ceux qui cherchent une alternative sérieuse et naturelle au bon vieux cuir traditionnel et aux tissus en fibres synthétiques.

Ce nouveau textile d’origine végétale innovant est appelé Piñatex ™. Il tire son nom du terme Piña, c’est-à-dire ananas en espagnol. Le Piñatex est en effet produit à partir des fibres de feuilles d’ananas. Récupérées après la récolte du fruit, ces feuilles subissent un traitement industriel de transformation. Le textile alors produit peut être teint, imprimé ou traité pour créer différents types de textures. C’est ainsi, par exemple qu’on peut obtenir un aspect similaire au cuir animal.
Le Piñatex, un textile d'origine végétale durable et biodégradable
Mais comment de simples feuilles de fruit sont-elles susceptibles d’être à l’origine d’une petiterévolution textile ?
Alors qu’elle travaille comme consultante au Product Development and Design Center aux Philippines dans les années 1990, Carmen Hijosa, une créatrice espagnole, découvre cette solution écologique en observant le Barong Tagalog. Il s’agit d’une tenue de cérémonie philippine portée par les hommes dont les fibres de feuilles d’ananas sont l’un des composants utilisés dans sa fabrication.
Commence alors une longue réflexion inspirée de cet usage ancestral philippin pour élaborer ce nouveau textile d’origine végétale. Après des années de recherches sur ces fibres au Royal College of Art, le Piñatex voit le jour et Carmen Hijosa lance enfin l’entreprise Ananas Anam.
Aujourd’hui, la société a mis au point plusieurs prototypes : chaussures, sacs, pouffes, accessoires pour téléphone, etc. avec la participation de grandes marques comme Puma et Campers et de designers comme John Jenkins, Julia Georgallis & Dustin Jessen, SmithMatthias, Ally Capellino.
Mais, le Pinatex n’est pas qu’un textile d’origine végétale 100% natureldurable et biodégradable. C’est aussi un produit eco-responsable et social.
Le Piñatex, un textile d'origine végétale durable et biodégradable
Tout d’abord, il profite économiquement aux communautés de cultivateurs en leur offrant un débouché à des déchets organiques qui auraient fini par pourrir ou être broyés sur le terrain.
Ensuite, l’entreprise ne souhaite pas utiliser de terres cultivées supplémentaires dans le cadre de sa production afin d’éviter toutes dérives de déforestation et d’exploitation des ressources en eau. Le Piñatex est en effet avant tout conçu comme un sous-produit de la culture des ananas.
Enfin, les matières végétales résiduelles peuvent être transformées en engrais et en biogaz.
Ananas Anam entend ainsi minimiser les impacts environnementaux liés à sa production qui, d’après la fondatrice, ne représenteraient que 5 % de la matière première contre 25 % pour le cuir.
Si à l’origine la créatrice y a vu un potentiel substitut au cuir, elle réalise désormais que le Piñatexconstitue aussi une alternative aux matières textiles à base de pétrole. Elle souhaite d’ailleurs que ce produit atypique devienne désormais un matériau à part entière.
Ananas Anam espère vendre ce textile respectueux de l’environnement dès 2018 pour une production à hauteur de 1000 mètres carrés de Piñatex par an, sachant que pour produire 1m², il faut 480 feuilles, soit 16 ananas.
Reste donc à Carmen Hijosa à séduire non seulement les industriels mais également les consommateurs finaux afin que l’ananas ne se limite plus à satisfaire nos papilles. Ainsi, peut-être qu’un jour certains de nos vêtementsaccessoires et autres objets utilitaires seront faits avec cette fibre végétale à la fois économique et écologique.
LE SITE DE L’ENTREPRISE : www.ananas-anam.com
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vvv

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