vendredi 19 décembre 2014

(blog à finir et à corriger)

Donc, je vous disais, mes chers cinq lecteurs que la course à la ruine est engagé.
Le gouvernement américain l'a déclenché en cherchant à mettre à genoux la Russie, mais, le retour de bâton est là.

(source : les Moutons Enragés)

Chute des cours de l’or noir : 20.000 entreprises américaines risquent la faillite (et autres petites infos nécronomiques)

Petite rubrique nécronomique du jour. Nécronomique? Comprenez par la la nécrologie économique puisque la finance est actuellement à l’agonie. Plusieurs infos importantes donc, à commencer par le risque de faillite de nombre d’entreprises américaines plus ou moins coupables de crime environnemental. C’est une bonne nouvelle donc pour la planète, les 20 000 entreprises qui risquent de mettre la clé sous la porte. En effet, avec la baisse du prix du pétrole, ce sont 20 000 entreprises liées à la fracturation pour extraire du pétrole et du gaz de schiste qui sont sur la sellette.
Pour rappel, les méthodes de fracturations qui ne sont qu’un mythe économique ne sont ni rentable, ni respectueuses de l’environnement. La technique utilisée consiste à injecter de gros volumes d’eau et de produits chimiques pour faire éclater la roche, afin de pouvoir extraire une source de profit illusoire puisque ce n’est pas rentable, cela pollue également les nappes phréatiques contaminant donc au passage les personnes, animaux, plantes et j’en passe, et cela provoque également des séismes.
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Les cours du baril de pétrole ont connu une chute vertigineuse. Quelque 20.000 entreprises US qui ont investi dans l’extraction du pétrole et du gaz de schiste, risquent aujourd’hui de déposer le bilan.
La très forte chute du baril d’or noir que nous connaissons depuis quelques semaines pourrait avoir des conséquences inattendues sur le secteur du gaz et du pétrole de schistes.
C’est une véritable bulle spéculative qui est en train d’exploser aux États-Unis.

Taux d’intérêt très élevés

On imagine que ce sont les grandes compagnies qui forent le sol pour trouver du pétrole. Pas du tout : c’est un secteur économique très important. Il y a 20.000 sociétés qui vivent de l’extraction, plus ou moins grandes, dans une quinzaine d’État américains. Bon nombre d’entre elles se sont endettées énormément pour participer à la ruée vers l’or du schiste. Elles risquent aujourd’hui la faillite.
Tout cela, à cause de la chute des cours. Parce que pour trouver de l’argent, elles avaient promis aux investisseurs qui leur prêtaient des taux d’intérêt très élevés (jusqu’à 9% par an quelque fois, mieux que le Livret A !). Ces rendements étaient possibles avec un cours du pétrole élevé. Les entrepreneurs comptaient gagner des fortunes. sic…

La fin des illusions

Pourtant, les hydrocarbures de schistes sont importants dans la croissance du pays. Cela a fait baisser le prix de l’énergie pour toute l’industrie, mais aussi à cause du boom du secteur lui-même. Il a ajouté 300 milliards de dollars par an à l’économie de l’Oncle Sam depuis 2009, c’est-à-dire un bonus d’au moins un point et demie de PIB chaque année.
Les postes de travail dans le secteur pétrolier ont progressé de plus 40% sur la période.
Article complet+vidéo sur Rtl.fr


La crise à venir risque d'être d'importance, mais, finalement obligera peut-être les occidentaux à remettre les pendules à l'heure avec les banques.
De toute façon, les états ne peuvent plus mettre au pot ou alors, ce sont leurs citoyens qui vont crever de faim.
Il faut agir, et, je dois dire qu'il y a des velléités en ce qui concerne les multinationales.

(source : Bastamag)





Bientôt une loi française pour mettre fin à l’impunité des multinationales ?

PAR 

Evasion fiscale, conditions de travail déplorables dans leurs filiales ou chez leurs fournisseurs, pollutions... Les entreprises multinationales savent échapper à la justice. Leur mise en cause juridique en cas d’atteinte à l’environnement ou aux droits humains est très rare. Des ONG et des responsables politiques se mobilisent pour obtenir la création de nouveaux instruments pour mettre fin à cette situation de quasi impunité. En France, une loi devrait être discutée fin janvier. A l’Onu un traité international est en préparation. Des initiatives qui pourraient changer la donne.
Ce mois de décembre 2014 marque le trentième anniversaire de la catastrophe de Bhopal, en Inde. Un triste anniversaire puisqu’il est l’occasion de rappeler que les victimes, et leurs enfants, souffrent encore des conséquences de cet accident industriel, mais que ses responsables ultimes, eux, n’ont jamais été véritablement inquiétés. Le propriétaire de l’usine chimique en cause, Union Carbide, appartenant aujourd’hui au groupe américain Dow Chemical, a toujours refusé de faire toute la lumière sur les circonstances du drame. Tout comme il a toujours refusé d’aller au-delà de la maigre compensation financière convenue initialement, et de se soumettre à la justice de l’Inde. Le dirigeant d’Union Carbide, Warren Anderson, a toujours refusé de se présenter devant les tribunaux indiens, malgré de multiples convocations (lire notre article sur les conséquences de cette catastrophe).
Pollutions pétrolières de Shell au Nigeria, procès de l’Erika contre Total en France, bataille juridique entre Chevron et les populations d’Amazonie équatorienne (lire notre article)… L’exemple de Bhopal n’est malheureusement pas isolé. Mettre en cause une multinationale devant les tribunaux relève souvent de la mission impossible. Le drame du Rana Plaza – l’effondrement d’une usine textile au Bangladesh en avril 2013, faisant plus de 1100 victimes – et ses suites sont encore venues rappeler combien il restait difficile de mettre les entreprises mondiales devant leur responsabilité, particulièrement lorsque l’on a affaire à des chaînes de production internationalisées, souvent opaques, où le recours à la sous-traitance ou à la filialisation est omniprésent (lire notre article sur le Rana Plaza).
Comment mettre fin à ce retard dramatique du droit sur la réalité économique des multinationales, qui leur permet d’échapper à la mise en cause juridique de la même manière qu’elles échappent aux fiscs nationaux ? Plusieurs propositions concrètes sont désormais sur la table, ce qui pourrait laisser espérer des progrès prochains dans ce domaine.

Une proposition de loi pour responsabiliser les sociétés mères

En France, trois députés et les organisations regroupées au sein du Forum citoyen pour la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) s’activent pour faire inscrire dans le droit français le principe de la responsabilité juridique des sociétés mères pour les atteintes graves aux droits humains ou à l’environnement occasionnées par leurs activités, mais aussi celles de leurs filiales ou sous-traitants. Cela est aujourd’hui souvent impossible parce que le droit ne voit qu’un ensemble d’entités juridiquement distantes. La proposition de loi, très brève, obligerait les entreprises concernées à démontrer, en cas de problème avéré, qu’elles ont mis en œuvre tous les moyens nécessaires pour prévenir cette violation du droit (lire notre entretien avec le député Dominique Potier, l’un des initiateurs de la loi).
Élaborée fin 2012, avant même l’effondrement du Rana Plaza, la proposition de loi a progressé très lentement. Les entreprises du CAC40 et le MEDEF ont déclaré leur opposition. Dans un contexte de focalisation sur la « compétitivité » des entreprises françaises, l’adoption de cette loi reste très incertaine – même si le Premier ministre Manuel Valls vient récemment de déclarer qu’il la « soutenait » [1].
Les promoteurs de la loi espèrent son inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale en 2015. L’ONG CCFD Terre Solidaire, l’une des chevilles ouvrières du Forum citoyen pour la RSE, a récemment relancé la mobilisation avec une campagne d’action et la publication d’une « Déclaration des droits des multinationales », émanant d’un « Ministère des multinationales ». Objectif : mettre en lumière la situation d’impunité dont ces entreprises bénéficient largement actuellement [2].

Un traité contraignant dans le cadre des Nations unies

Les choses bougent aussi au niveau de l’Organisation des Nations unies, puisque son Conseil des droits de l’Homme a adopté en juin dernier une résolution, soumise par l’Équateur et l’Afrique du Sud, initiant le processus d’élaboration d’un traité international contraignant sur la responsabilité juridique des entreprises multinationales en matière de droits humains. La France, et la plupart des autres pays européens, se sont distingués en votant… contre cette résolution.
Ce n’est pas la première fois que les Nations unies se saisissent de la question des multinationales et de leurs impacts, mais les tentatives précédentes avaient débouché, au mieux, sur des démarches non contraignantes, des codes volontaires, des principes directeurs. Ce que l’on appelle du « droit mou » [3]. La proposition de l’Équateur a ceci de nouveau qu’elle vise explicitement la mise en place d’un instrument de droit « dur ».
Le groupe de travail chargé d’examiner la question devrait se réunir dans les prochains mois. Et la société civile internationale s’est mise en ordre de bataille, au sein de la coalition Treaty Alliance (« Alliance pour un traité »), pour soutenir l’élaboration d’un tel traité. L’une des composantes de cette coalition, le réseau Dismantle Corporate Power(« Démanteler le pouvoir des grandes entreprises »), tout en soutenant la démarche menée au sein des Nations Unies sur impulsion de l’Équateur, a élaboré de son côté un projet de « Traité des peuples ». Celui-ci veut instaurer une justice démocratique à la place du droit commercial international privé – ou lex mercatoria – qui gouverne largement le fonctionnement des multinationales et leurs relations avec leurs États. Les militants de Stop Corporate Impunity entendent lier cette question avec la mobilisation actuelle contre le projet de pacte transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP en anglais, aussi connu sous l’acronyme Tafta), puisque les accords de commerce et d’investissement constituent l’un des principaux instruments de la lex mercatoria.
Ira-t-on vers une extension des droits des grandes entreprises et de « l’architecture d’impunité » dont elles bénéficient à travers, notamment, le projet de traité de libre-échange Europe-États-Unis ? Ou bien verra-t-on le renforcement du cadre juridique national et international pour mettre les multinationales face à leurs responsabilités ? Ce sera l’un des grands enjeux de l’année 2015.
Olivier Petitjean

Et, cette nouvelle nous venant des States.

(source : Le Monde Amériques)

Le Colorado poursuivi par ses voisins pour avoir légalisé le cannabis

Le Monde.fr avec AFP |  • Mis à jour le 
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Le Colorado a été, au mois de janvier 2014, le premier Etat américain à légaliser la marijuana à usage récréatif. Elle y était déjà autorisée pour usage médical.
Le Colorado a été, au mois de janvier 2014, le premier Etat américain à légaliser la marijuana à usage récréatif. Elle y était déjà autorisée pour usage médical. | AP/BRENNAN LINSLEY

L'Oklahoma et le Nebraska ont porté plainte, jeudi 18 décembre, contre le Colorado devant la Cour suprême des Etats-Unis, accusant la légalisation du cannabis dans cet Etat qui les jouxte de leur nuire« L'Etat du Colorado a ouvert une faille dangereuse dans le système de contrôle fédéral des drogues qui avait été établi par le Congrès américain », affirme cette plainte de 83 pages reproduite par le Denver Post.

« La marijuana entre grâce à cette faille dans les Etats voisins, nuisant à [leurs] propres interdictions concernant la marijuana ; ce qui se ressent sur leur trésorerie et met leur système de justice criminelle sous tension ».
« LA NON-APPLICATION DES LOIS FÉDÉRALES »
Le Colorado a été au mois de janvier le premier Etat américain à légaliser la marijuana à usage récréatif, où il était déjà autorisé pour usage médical. L'Etat de Washington lui a emboîté le pas quelques mois plus tard, tandis que le mois dernier les électeurs de la capitale fédérale américaine, Washington D.C., se sont montrés favorables à sa légalisation lors d'un référendum.
« Etant donné que des Etats voisins avaient exprimé leurs préoccupations sur le fait que de la marijuana cultivée au Colorado parvienne sur leur territoire, nous ne sommes pas totalement surpris par ces poursuites », a expliqué le procureur du Colorado, John Suthers.
« Il semble toutefois que la principale doléance des plaignants soit la non-application des lois fédérales sur la marijuana et non le choix exprimé par les électeurs du Colorado ».
Mason Tvert, de Marijuana Policy Project, un groupe favorable à la légalisation du cannabis, a pour sa part jugé la plainte « sans fondement »« Ces types sont du mauvais côté de l'histoire. On se souviendra d'eux comme de ceux qui voulaient maintenir l'interdiction de l'alcool après la fin de la Prohibition », a-t-il ajouté.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/12/19/le-colorado-poursuivi-par-ses-etats-voisins-apres-la-legalisation-du-cannabis_4543528_3222.html#AkIOTlIsTqFPqwRY.99


Et, une information sur la santé.

(source : Accélérateur de neurones 109)

26 février 2012
Les chercheurs médicaux de l'Université de l'Alberta ont prouvé en 2010 que le dichloroacétate de sodium ((DCA) une molécule non brevetable) permet de traiter un des cancers des plus meurtriers de tous les cancers chez l'homme: une forme de cancer du cerveau appelée glioblastome.  L’article a été publié à la revue Science translational medicine, une revue de l'Association américaine de l'avancement de la science (1).

En 2007, une équipe de l’Université d’Alberta, dirigée par le Dr ED Michelakis, publie des données qui démontrent que le DCA renverse la croissance des cellules cancéreuses aussi bien chez les animaux de laboratoire que in vitro dans des tubes à essais (2).  L'équipe montre ensuite que les effets anti-cancer du DCA s’exercent en modifiant le métabolisme d’oxydation des sucres des cellules cancéreuses, ce qui active les mécanismes de suicide de celles-ci.  En effet, les tumeurs solides développent une résistance à la mort cellulaire, à cause d’un arrêt de la phosphorylation oxydative mitochondriale pour la glycolyse cytoplasmique.  Ce changement métabolique est accompagné d’une hyperpolarisation de la membrane interne des mitochondries.  Or le DCA rétablit la phosphorylation oxydative dans ces cellules tumorales, augmentant ainsi la concentration desradicaux libres, et induit leur apoptose (c’est à dire leur suicide cellulaire).  Cela est d’autant plus intéressant que le DCA est inoffensif pour les cellules saines.  Depuis lors, plusieurs groupes indépendants à travers le monde ont confirmé les conclusions de l'équipe de l'Alberta.

Ensuite l’équipe du Dr Michelakis se propose de montrer que le DCA fonctionne chez de réels patients de la même façon que sur des modèles animaux ou dans des éprouvettes.  De plus, les chercheurs voulaient être certains que l’usage du DCA était sécuritaire et efficace chez des patients très malades atteints d'un cancer du cerveau.

En extrayant les glioblastomes de 49 patients sur une période de 2 ans et en les étudiant dans les minutes suivant leur exérèse, l'équipe a montré que les tumeurs modifient bien leur métabolisme d’oxydation du glucose en présence du DCA.  Puis, l'équipe a traité 5 patients atteints d'un glioblastome en phase terminale et examiné le comportement de ce cancer avant et après la thérapie de DCA. En comparant les deux, l'équipe a montré que le DCA travaille sur ces tumeurs exactement comme cela avait été observé lors des expériences en tubes à essais. Ceci est très important parce que souvent les résultats sur des modèles animaux testés en laboratoire ne sont pas en accord avec les résultats obtenus chez les patients.  En outre, l'équipe a montré que le DCA a des effets anticancéreux même sur les cellules souches du cancer du glioblastome, des cellules considérées comme responsables des récidives de cancer.

Chez ces 5 patients testés, le DCA a pris 3 mois pour atteindre des niveaux sanguins suffisamment élevés pour modifier le métabolisme de la tumeur. Au départ du traitement, les patients recevaient, durant un mois, 12,5 mg de DCA par kg de poids corporel à raison de deux prises par jour (matin et soir); ensuite cette dose a été doublée à 25 mg de DCA par kg de poids corporel, deux fois par jour.  À ces niveaux, il n'y avait pas d'effets négatifs significatifs; aucune toxicité hématologique, hépatique, rénale ou cardiaque durant les 15 mois de traitement.  Cependant, lorsque les doses étaient plus élevées, le DCA pouvait provoquer un dysfonctionnement du nerf périphérique, c'est-à-dire des engourdissements des orteils et des doigts, en de telles circonstances les doses étaient progressivement diminuées à 12,5 mg puis à 6,25 mg/kg.  La neuropathie périphérique du DCA est dépendante de sa dose et est réversible. Le plus important chez certains patients, c’est qu’il y avait également des preuves de bénéfices cliniques; soit il y avait une régression de la taille des tumeurs (3 des 5 patients) soit au moins un arrêt de toute croissance supplémentaire durant l'étude de 18 mois.  Cette thérapie au DCA active également l’anti-oncogène p53 et inhibe l’angiogenèse, aussi bien in-vitro qu’in-vivo.

À ce stade ci, aucune conclusion ne peut être faite quand à savoir si le DCA est sûr et efficace chez les patients atteints de cette forme de cancer du cerveau, en raison du nombre très limité de patients testés. Les chercheurs soulignent que l'utilisation du DCA par les patients ou les médecins sans surveillance clinique étroite par des équipes médicales expérimentées dans un cadre d'essais de recherche, est non seulement inapproprié, mais peut aussi être dangereux. Les résultats sont encourageants et confirment la nécessité pour de plus grands essais cliniques avec DCA.  Cette recherche est également originale puisqu’elle soutient l'idée émergente que la modification du métabolisme des tumeurs peut provoquer leur mort.  C’est une nouvelle direction dans le traitement du cancer.

L'équipe de recherche espère obtenir des fonds supplémentaires pour poursuivre les essais en cours avec DCA à l'Université de l'Alberta. D'autres études sont prévues qui prévoient des recherches sur un plus grand nombre de patients atteints d'un cancer, et l’examen de la combinaison du DCA avec les chimiothérapies standard.

Une remarque importante à faire concernant cette recherche, c’est qu’elle a été financée en grande partie par des dons publics, y compris les fondations philanthropiques et des particuliers."


Références:
1)  Michelakis ED, Sutendra G, Dromparis P, Webster L, Haromy A, Niven E, Maguire C, Gammer TL, Mackey JR, Fulton D, Abdulkarim B, McMurtry MS, Petruk KC. Metabolic modulation of glioblastoma with dichloroacetate. Sci Transl Med. 2010 May 12;2(31):31ra34.
2)  Bonnet S, Archer SL, Allalunis-Turner J, Haromy A, Beaulieu C, Thompson R, Lee CT, Lopaschuk GD, Puttagunta L, Bonnet S, Harry G,Hashimoto K, Porter CJ, Andrade MA, Thebaud B, Michelakis ED. A mitochondria-K+ channel axis is suppressed in cancer and its normalization promotesapoptosis and inhibits cancer growth. Cancer Cell. 2007 Jan;11(1):37-51.

Et, dans les stratégies développées en Ukraine, une opinion.

(source : Blog finance)

Ukraine : Westinghouse pourrait exposer le monde à un risque nucléaire majeur pour damer le pion à la Russie

Alors qu’un accident s’est produit vendredi 28 novembre dans la  centrale nucléaire de  Zaporijia (ou Zaporozhskaya) en Ukraine, revenons un instant sur l’accord conclu dès 2008 entre Kiev et le groupe US Westinghouse, pour la fourniture d’assemblages d’uranium enrichi.
Alors qu’un rapport daté du 13 octobre 2014 publié par l’Association nucléaire mondiale rapporte que les essais de combustible menés récemment dans la centrale d’Ukraine-sud, ont été « jugés infructueux », les deux parties ont signé en avril 2014 une prolongation   jusqu’en 2020.
Des menaces d’une telle importance qu’en mai 2014, le media russe Russian Time (RT) s’alarmait que Kiev ait la mémoire courte et fasse fi de la catastrophique expérience de Tchernobyl, et des risques nucléaires pour conclure l’accord nucléaire avec les Etats-Unis.
Afin d’atténuer autant que faire se peut sa dépendance énergétique vis à vis de Moscou, le gouvernement ukrainien a « ressuscité » (selon les termes de RT) un contrat avec une société américaine en vue de fournir du carburant pour les centrales nucléaires de l’Ukraine. Et ce, alors même que l’utilisation de barres de combustible américains a été interdite en 2012, en raison de dangereuses incompatibilités.
Simple hasard de calendrier ? La rivalité pour l’approvisionnement en combustible nucléaire de l’Ukraine entre la société russe TVEL et l’américain Westinghouse a pris un virage quand en avril 2014, soit peu de temps après ce que la Russie considère comme un « coup d’Etat «, Kiev a signé un nouvel accord avec le premier producteur de combustible nucléaire des Etats-Unis, Westinghouse Electric Company, au lieu et place de la société russe TVEL, laquelle fournit des barres de combustible en Ukraine depuis des années.
Rappelons que les 15 réacteurs nucléaires du pays produisent au moins 50 % (plus de 13 mégawatts) de toute la production d’électricité en Ukraine. Jusqu’à présent, tout le combustible nucléaire pour les réacteurs ukrainiens (d’une valeur avoisinant des centaines de millions de dollars par an) a été produit en Russie, laquelle recycle également les déchets nucléaires de l’Ukraine.
Autre élément notable : Rosatom monopole nucléaire d’Etat de la Russie construit actuellement une usine de fabrication de combustible nucléaire en Ukraine, où des barres de combustible nucléaire seront assemblés en utilisant de l’uranium enrichi en Russie.
La compagnie Westinghouse Electric a essayé quant à elle d’utiliser à sa manière l’ancienne dépendance énergétique des pays du bloc soviétique vis à vis de la Russie, tout en tentant d’entrer sur le marché en Europe de l’Est depuis plus d’une décennie. A cette fin, la société a comme on pouvait s’y attendre utiliser le levier politique. En 2012, Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat US, a ainsi tenté de convaincre les dirigeants tchèques de conclure avec Westinghouse un accord d’approvisionnement en combustible nucléaire au lieu et place de la Russie.
En réalité, Westinghouse a d’ores déjà fourni du combustible nucléaire à la compagnie Energoatom, fournisseur de l’énergie nucléaire de l’Ukraine. Ainsi, en 2005, six assemblages expérimentaux de combustible Westinghouse, adoptés pour les réacteurs développés dans l’ex-URSS, ont été testé à l’usine sud de l’Ukraine dans l’un réacteur avec des barres de combustible russe.
Bien que les ingénieurs expert dans le domaine nucléaire se soient montrés sceptiques face à l’expérience pilote, le gouvernement de l’ancien président ukrainien Viktor Iouchtchenko a signé en 2008 un accord avec Westinghouse pour la fourniture de barres de combustible.
Faisant fi également du fait que le combustible nucléaire américaine soit beaucoup plus coûteux et technologiquement différent. En effet, les barres russes de combustible nucléaire sont hexagonales en coupe, tandis que les Américains produisent des assemblages de combustible de section carrée.
A  cette date, un lot de 42 assemblages de combustible a été chargé dans trois réacteurs de la centrale nucléaire du Sud de l’Ukraine pour une période standard de trois ans d’exploitation commerciale. Lorsque en 2012, le temps de remplacer les assemblages de combustible fut venu, les ingénieurs nucléaires ukrainiennes ont constaté que les assemblages de Westinghouse s’étaient déformés durant leur exploitation et étaient rester coincés dans le noyau. Energoatom avait alors accusé Westinghouse de produire des assemblages mal conçus, ce à quoi le groupe US avait répliqué en accusant les ingénieurs ukrainiens d’avoir mal installés les barres.
Après cet « incident », l’utilisation du combustible nucléaire américain a été interdit en Ukraine, tandis que les produits étaient retournés à l’envoyeur en vue d’ »être corrigés ». Des experts russes ont été sollicités en vue d’aider à la réparation de l’équipement produit en ex-URSS. La Société Energoatom aura perdu environ 175 millions de dollars dans l’affaire.
Des problèmes similaires consécutifs à l’utilisation des assemblages de combustible Westinghouse sont apparus dans un certain nombre d’autres centrales nucléaires construites en ex-URSS: NPP Krško en Slovénie, NPP Loviisa en Finlande ainsi que la centrale de Temelin en République tchèque.
Tous ces pays ont choisi de retourner aux assemblages de combustible produit par la société russe TVEL, produit qui a fait ses preuves depuis longtemps …
Mais malgré toutes ces menaces et ces déboires financier, l’Ukraine semble vouloir inexorablement tomber dans le « piège » américain, à moins que ses choix soient quelque peu dictés.
Le nouveau régime au pouvoir à Kiev coup a en effet prolongé l’accord de 2008 pour la fourniture de combustible nucléaire jusqu’en 2020 , en vue de remplacer 25 % des barres de combustible de fabrication russe, le tout étant assorti d’une option permettant de «fournir plus si nécessaire ». Raisons officielles avancées : diversifier les approvisionnements de l’Ukraine.
Pourtant en 2012, on aura frôle un nouveau Tchernobyl sur le site de Zaporozhskaya NPP, le fait de charger des assemblages de fuel non extractibles induit une perte potentielle de contrôle sur les processus de fission dans le réacteur.
En tout état de cause, les nouvelles autorités de Kiev, soutenus par Washington, semblent vouloir redoubler d’efforts s pour couper les liens économiques de l’Ukraine avec la Russie. Dans cette optique, passer d’un combustible nucléaire russe à des approvisionnements US semble sonner tout particulièrement aux oreilles du nouveau gouvernement.
Mais, ce choix pourrait s’avérer particulièrement coûteux pour l’Ukraine, au sens propre, comme au figuré.
Il s’avère tout d’abord que Westinghouse n’a pas prévu dans les clauses du contrat de recycler ses barres après usage, de telle sorte que l’Ukraine se verra dans l’obligation d’augmenter son budget de dépenses en vue de mettre en place des installations spéciales de stockage de déchets nucléaires.
De plus, le groupe américain pourrait ainsi pousser la porte du secteur nucléaire ukrainien en vue de construire une usine de fabrication de combustibles nucléaires dans l’Est du pays. Selon John Large, un analyste londonien et indépendant du domaine nucléaire, il s’agirait même de l’élément le plus important et le but ultime de la firme US.
Mais comme d’habitude le meilleur (ou le plus inquiétant) est laissé pour la fin. Comme le rappelle Evgeny Akimov de l’Union internationale des vétérans du nucléaire civil, un réacteur nucléaire exige une structure cohérente des opérations. Le cœur actif du réacteur s’avère être le plus dangereux quand il s’agit de l’impact qu’il pourrait avoir sur les gens et l’environnement. « Tous les réacteurs diffèrent dans les moindres détails, et jouant avec eux mène à rien de bon » avertit par ailleurs le spécialiste.
« Un accident nucléaire peut se produire en Ukraine en cas d’utilisation de combustible américain dans les centrales nucléaires conçues pour le combustible russe », avait déclaré en avril dernier à Moscou, Evgeny Akimov.
« Les centrales nucléaires ukrainiennes sont dotées de réacteurs de fabrication russe (soviétique). Elles sont conçues pour utiliser du combustible fabriqué à Elektrostal, en Russie. Les barres de combustible de fabrication américaine ne conviennent pas à ces réacteurs« , avait-il précisé.
Selon l’expert, l’utilisation du combustible de Westinghouse pourrait mettre hors service les blocs nucléaires et bloquer l’industrie nucléaire ukrainienne. « Qu’est-ce qui arrivera si vous mettez du combustible diesel dans un moteur essence? Votre véhicule ne marchera plus. Et maintenant imaginez un réacteur nucléaire », a-t-il déclaré pour illustrer ses propos.
« Nous risquons d’avoir des réacteurs « morts ». Or le nucléaire civil représente 50% du secteur énergétique ukrainien. L’Ukraine devra-t-elle passer aux bougies en cas d’effondrement de l’industrie nucléaire? », s’est-il interrogé.
Pire encore : en cas de difficultés, Kiev pourrait se retrouver bien seule. Rafael Arutyunyan, expert en sécurité nucléaire et professeur à l’Institut de physique et de technologie de Moscou, avertit d’ores et déjà : selon ses connaissances, Westinghouse signe des contrats dans lesquels la société n’assume aucune responsabilité. De sorte, qu’en cas d’incident grave, la charge incombera à l’Ukraine.
Mais qu’on se le dise : les conséquences de ce négociations commerciales et financière peuvent affecter non seulement l’Ukraine, mais l’ensemble du continent européen.
La presse russe le rappelle : lorsque la tragédie de Tchernobyl a eu lieu en 1986, ce fût une pure coïncidence que le vent en provenance de l’Ukraine, généralement dirigée vers l’Europe, ait tourné, poussant les retombées radioactives dans la direction de la Russie et la Biélorussie.
Sources: Russian Time, AFP, Associated Press, SFEN, Ria Novosti
http://www.leblogfinance.com/2014/12/ukraine-westinghouse-pourrait-exposer-le-monde-a-un-risque-nucleaire-majeur-pour-damer-le-pion-a-la-russie.html
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 7 décembre 2014

Autrement, Madagascar est un pays pauvre !

(source : idem)

Tout le monde se lève pour le pétrole de Madagascar : la peste ou le choléra ?

Suite à notre article précédent, laissant pointer quelques bizarres coïncidences, le retour de la peste à Madagascar arrivant juste au moment où l’île voit se développer son secteur pétrolier de l’île, il n’est pas in-intéressant de lister – à la faveur de la carte illustrant l’article – les listes des pays et compagnies pétrolières d’ores et déjà attirés par les richesses énergétiques du pays.
Le seul examen de la carte nous fournit d’amples éléments que nous allons préciser ici. Sur les lieux, dès la première heure, observons la présence des sociétés présentées ci-après :
. Tullow Oil, compagnie britannique, basée à Londres qui s’occupe de prospection et d’exploitation de gisements pétroliers et gaziers. Cotée à Londres et Dublin, elle fait partie des cent entreprises de l’indice FTSE 100.
. Essar : conglomérat indien, dont le siège social est situé à Bombay dans le Maharashtra en Inde. Essar est présent dans la sidérurgie, l’énergie, les communications, la logistique et la construction.
. Sunpec : compagnie chinoise  rachetée en juin 2011  par la société Yanchang Petroleum Group  .
Cette dernière est active principalement dans l’exploration et l’exploitation du pétrole et du gaz naturel. Elle détient 100 % des parts du Block 3113 et 2104 de la République de Madagascar.
. Varun : Connu pour avoir été, avec le sud-coréen Daewoo logistics, à l’origine des polémiques sur l’octroi de vastes terrains sous le régime de l’ancien Président malgache Ravalomanana, Varun group a désormais changé de cap.
En mars 2014, lors du show pour la promotion de partenariats entre opérateurs indiens et malagasy, le country head de Varun group, Tapas Kumar Bodak a expliqué : « Nous ne sommes plus dans l’investissement agricole, mais nous investissons dans l’exploration pétrolière et gazière à Tambohorano (Ouest).
Si le groupe estimait alors être à la moitié des travaux », il considère que face à des géants comme Exxon mobil et Total, que l »’essentiel est de faire son travail, c’est-à-dire l’exploration ».
Madagascar figure sur la carte des futurs pays producteurs de pétrole en Afrique de l’Est. Mais plus encore, selon la presse malgache, les batailles pourraient être rudes pour s’adjuger les gisements, les majors n’étant pas les seules à y trouver intérêts. Ainsi, en dehors du pétrole, Varun group explore aussi de l’ilménite et des métaux lourds dans le Sud de Madagascar. Il projette aussi de faire du commerce de l’or dans l’océan Indien. Autre élément notable :  dès 2015, Madagascar pourrait obtenir une part de marché de  8 %  dans le  secteur des terres rares.
http://www.leblogfinance.com/2014/11/tout-le-monde-se-leve-pour-le-petrole-de-madagascar-la-peste-ou-le-cholera.html
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 29 novembre 2014


bbb

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