lundi 22 décembre 2014

(blog à finir et à corriger)

Ben, alors, c'est quoi ce cirque en Ukraine ?
Les Etats-Unis et l'Europe foutent la merde en poussant les néo-nazis ukrainiens et le gouvernement à ne pas accorder une large autonomie aux régions russophones, de plus ukrainiennes avec la Crimée que depuis 1954 de par la volonté de Nikita Krouthchev, secrétaire général de l'URSS et ukrainien d'origine.
Pourquoi, les occidentaux ne veulent pas d'une large autonomie dans le cadre de l'Ukraine ?
Simple, parce que ces régions auraient négocié le droit de ne pas accepter les multinationales américaines et européennes sur leur territoire. Du coup, pas de gaz de schiste et pas de mosanto !
Tout en gardant une relation privilégiée avec la Russie.
Insupportable pour la FED qui a déjà piqué l'or de la banque centrale et le trésor des scythes. Trésor, appartenant au peuple ukrainien et désormais aux Etats-Unis, donc définitivement perdu.
Du coup, sanctions doublé doublé d'une baisse drastique du cours du pétrole et la Russie plonge.
Sauf, que l'Ukraine dont les dirigeants qui sont toujours les oligarques, sont corrompus jusqu'à la moelle (du peuple) ont continué à creuser la dette, désormais abyssale.
Et, l'Allemagne, pas gêné demande l'aide de la Russie.
A part cela des responsables ukrainiens ont déclaré qu'il fallait massacrer la vermine russe du Donbass, qu'il fallait attaquer militairement la Russie (bon prétexte pour entraîner l'occident dans la prochaine guerre).
Pas gêné la mère merkel qui est l'une des plus favorable à l'extension des sanctions.

(source : The vineyard of the saker)



Photo d'Alexander MercourisL’ALLEMAGNE, EMBOURBÉE DANS LA MONSTRUEUSE DETTE UKRAINIENNE, APPELLE LA RUSSIE À L’AIDE



Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand, a dit qu’il avait appelé son homologue russe, Anton Siluanov, pour lui demander de reconduire un prêt de 3 milliards $ que le Kremlin avait conclu avec Kiev l’année dernière. Selon le Fonds monétaire international, l’Ukraine est en effet à quelque semaines de la faillite. D’une main, elle demande une aide financière à la Russie, et de l’autre elle bombarde des Russes ethniques dans l’Est de l’Ukraine, sanctionne l’économie russe… Le trou noir des finances de l’Ukraine est en train de peser politiquement sur les leaders de l’Union européenne. L’Union européenne demande de l’austérité de l’Ukraine, tandis que la population lutte avec la pauvreté grinçante, avec une économie qui s’effondre. La politique de l’Union européenne vis à vis de la Russie est tellement mal pensée, qu’elle menace de s’écrouler sous ses contradictions.





L'Ukraine sous la tutelle du FMI
L’Ukraine sous la tutelle du FMI

Comme un article publié dans le Financial times le montre [1], l’économie de l’Ukraine commence à s’écrouler, leFonds monétaire international (FMI) admettant maintenant que l’Ukraine a besoin  de 15 milliards $ supplémentaires d’ici quelques semaines, un montant au-dessus de l’argent déjà donné pour éviter l’écroulement total.
Cette déclaration est venue après qu’on eut appris que les réserves de change de la Banque centrale ukrainienne sont passées en-dessous de 10 milliards $.
Avant la fin de l’année, L’Ukraine doit payer 1,6 milliard de $ supplémentaires sur ces réserves, pour assumer sa part de l’accord gazier que l’Union européenne a négocié entre l’Ukraine et la Russie, le 30 octobre 2014.
Cela va à nouveau faire baisser les réserves de change de la Banque centrale, à des niveaux encore plus critiques.
Parallèlement, Gazprom a déclaré que, malgré l’achat récent par l’Ukraine de 1 milliard de m3 de gaz à la Russie, les réserves de gaz totales de l’Ukraine sont proches des niveaux critiques, mettant en danger le transit de gaz russe vers l’Europe.
L’article expose cependant quelque chose d’autre, qui est peut-être encore plus important.
Les deux derniers paragraphes montrent que Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand, a été obligé de téléphoner à Anton Siluanov, le ministre des Finances russe, pour lui demander de ne pas recouvrer la créance de 3 milliards $ de la Russie, qui devient automatiquement remboursable quand la dette de l’Ukraine excède 60 % de son Produit intérieur brut, quelque chose dont tout le monde sait que c’est maintenant le cas.
L’article dit aussi que « George Osborne, le ministre des Finances britannique, selon les dires des participants, a exprimé sa surprise face à cette requête, en disant que l’Union européenne demandait maintenant l’aide de la Russie en même temps qu’elle impose des sanctions au Kremlin pour ses actions en Ukraine. »
Autrement dit pour sauver l’Ukraine (et leurs propres réputations politique) les dirigeants européens sont maintenant forcés de se tourner vers la Russie pour obtenir de l’aide, ce même pays qu’ils accusent d’invasion et de déstabilisation en Ukraine et qu’ils ont sanctionné.
Cela s’explique par le contexte : la Russie est le plus grand créancier de l’Ukraine, étant donné que l’Ukraine doit à la Russie environs 35 milliards $. L’argent que le FMI donne à l’Ukraine finit donc inévitablement dans les poches de la Russie, en remboursement de ses créances.
Comme nous l’avons précédemment relaté, un autre article du Financial Times [2] a confirmé ce que beaucoup ont soupçonné, à savoir que les puissances occidentales ont cherché des excuses pour justifier le non respect des engagements de l’Ukraine sur sa dette russe, en prétendant qu’elle n’était pas en défaut. Les puissances occidentales ont été terriblement frustrées de découvrir que les Russes avaient été extrêmement prudents dans les conditions de leurs prêts envers l’Ukraine, lequelles contiennent des clauses totalement irréfutables. Il est donc impossible de dénoncer ces engagements.
Maintenant, les transferts d’argent supplémentaire vers l’Ukraine en provenance de l’Ouest deviennent si importants, et surtout sans limites, qu’on arrivera bientôt (si ce n’est déjà fait) au point où ils devront être autorisés par les parlements nationaux, avant de pouvoir être légalement accordés, surtout s’ils sont de l’ordre des 15 milliards $ dont parle le FMI.
En période d’austérité économique, cela risque d’être difficile à faire, surtout lorsqu’il sera connu que l’intégralité, ou presque, de cet argent finira dans les mains de Moscou. A minima, cela pourrait contraindre les gouvernements occidentaux à devoir répondre à des questions sérieuses posées au sein de leurs parlements à propos de leur politique envers l’Ukraine, des questions que les gouvernements préféreraient ne pas s’entendre poser, et surtout auxquelles ils préféreraient ne pas avoir à y répondre.
Le résultat est que les gouvernements occidentaux se tournent maintenant vers la Russie pour obtenir de l’aide, car, comme c’était évident depuis le début, c’est seulement avec l’aide de la Russie que l’Ukraine peut être stabilisée politiquement et économiquement.
En même temps, comme le montrent les commentaires récents de Merkel [3],  ils ne veulent faire aucune concession à la Russie sur l’Ukraine, ou modifier leur politique là-bas.
C’est l’illusion dont souffre la politique ukrainienne de l’Ouest, depuis que les pourparlers de l’accord d’association de l’Ukraine avec l’Union européenne ont démarrés.
L’Ouest veut que l’Ukraine suive une ligne pro-Ouest, pro-Union européenne et anti-Russie. En même temps, ils veulent et s’attendent à ce que la Russie paie les factures. Ils sont alors déconcertés et fâchés, quand la Russie dit non.
Bien que la Russie continue de dire non, ils refusent de prendre ce non pour une réponse. Au lieu de cela, ils menacent, décident de davantage de sanctions, diffament et agressent les dirigeants russes, dans ce qui ressemble à un espoir de plus en plus désespéré que cette attitude forcera la Russie à reculer et à changer de politique.
Quand ça marche pas, ils ressemblent à des tricheurs qui veulent jouer aux cartes… mais, sans cartes.
Le dernier rapport du FMI montre que cette politique illusoire n’est pas loin du crash.
Le Fonds monétaire international a identifié un déficit de 15 milliards $, dans son plan de sauvetage d’une Ukraine déchirée par la guerre. Il a averti les gouvernements occidentaux que, pour éviter l’écroulement financier, ce trou devra être comblé d’ici quelques semaines.
Les calculs du FMI mettent à  nu l’état périlleux de l’économie ukrainienne et font allusion au fardeau financier que représente le soutien à  Kiev, dans son combat au sein de ses régions orientales contre les rebelles séparatistes soutenus par la Russie.
L’argent supplémentaire nécessaire s’ajouterait  aux 17 milliards $ du sauvetage annoncé par le FMI en avril 2014, qui était censé durer jusqu’à 2016. Les hauts-fonctionnaires occidentaux impliqués dans les pourparlers ont dit que le support est tiède pour une augmentation aussi important,e au moment où  Kiev  traîne les pieds pour mettre en œuvre les réformes économiques et administratives exigées par le programme.
« Ce ne sera pas facile », a dit un fonctionnaire participant aux pourparlers. « Il n’y a pas tant d’argent que ça par ici. »
Des gens informés des raisons de l’avertissement du FMI ont dit que le trou fiscal s’est élargi à cause d’une contraction de 7 % du produit intérieur brut de l’Ukraine et d’un écroulement des exportations vers la Russie, le plus grand partenaire commercial du pays, donnant lieu à une fuite massive de capital et à une chute rapide des réserves de la Banque centrale ukrainienne.
Avant le début des hostilités, les régions de l’est qui se sont détachées comptaient pour 16 % du PIB de l’économie ukrainienne .
Sans aide supplémentaire, Kiev devra massivement réduire son budget ou être forcé au défaut sur les obligations de sa dette souveraine. Depuis que le programme de sauvetage a commencé en avril, l’Ukraine a reçu 8,2 milliards $ de financement, de la part du FMI et d’autres créanciers internationaux.
Pierre Moscovici, le chef de l’économie au sein de l’Union européenne, a dit que la Commission européenne réfléchissait à un troisième programme d’aide d’urgence, en plus de celui de 1,6 milliards € déjà promis à Kiev. Le gouvernement ukrainien a en effet  demandé un supplément de 2 milliards € à Bruxelles.
Mais Pier Carlo Padoan, le ministre des Finances italien, qui a présidé une réunion sur la situation financière de l’Ukraine avec ses homologues de l’Union européenne mardi 9 décembre, a dit que les ressources de l’Union européenne devraient seulement être mobilisées si Kiev faisait un effort plus important pour mettre en œuvre les réformes demandées.
Durant une réunion de son cabinet à Kiev, le Premier ministre de l’Ukraine, Arseni Iatseniouk, a insisté sur le fait que son gouvernement était prêt à mettre en place des mesures impopulaires, y compris des coupes profondes dans les dépenses, ainsi que des mesures de répression contre l’économie fantôme massive, et qu’il se préparait à déréguler l’économie non compétitive du pays.
« C’est dur de joindre les deux bouts par nous-mêmes », a dit M. Iatseniouk. « Nous ne mendions pas l’argent, nous ne nous plaignons pas. Nous disons : nous sommes des partenaires. Si nous sommes des partenaires, alors aidez-nous et cette aide ira dans les deux sens. »
Sous les règles de FMI, les fonds ne peuveut pas être distribués, à moins d’avoir une certitude que le pays peut respecter ses obligations de financement pendant les douze mois suivants. Cela signifie que le fonds ne va probablement pas pouvoir envoyer d’argent supplémentaire à Kiev, tant que le trou de 15 milliards $ n’est pas comblé.
L’ampleur du problème est devenue plus claire la semaine dernière, après que la banque centrale de l’Ukraine a révélé que ses réserves en devises étrangères étaient passées de 16,3 milliards $ en mai, à juste 9 milliards $ en novembre. Les données ont aussi montré que la valeur de ses réserves d’or avait baissé de presque la moitié, au cours de la même période.
Une personne ayant une connaissance directe de la politique de la Banque centrale a dit qu’une partie de la baisse était due aux ventes d’or à grande échelle.
Une mission du FMI est actuellement à Kiev pour des pourparlers avec le gouvernement sur l’avenir du programme.
Selon deux personnes qui étaient présentes à la réunion de l’Union européenne, la préoccupation sur l’état des finances ukrainiennes est devenue si sérieuse, que Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances allemand, a dit qu’il avait appelé son homologue russe, Anton Siluanov, pour lui demander de reconduire un prêt de 3 milliards $, que le Kremlin avait conclu avec Kiev l’année dernière.
George Osborne, le ministre des Finances britannique, a exprimé sa surprise face à cette requête, disant que l’Union européenne demandait maintenant l’aide de la Russie, en même temps qu’elle imposait des sanctions au Kremlin pour ses actions en Ukraine. 
Alexander MercourisTraduit par Jefke, relu par JJ, pour vineyardsaker.fr
Notes
[1] IMF warns Ukraine bailout at risk of collapse (Financial Times, anglais, 9/12/2014)
[2] How Russia outmanoeuvred the west in Ukrainian finance (Financial Times, anglais, 28/11/2014)
[3] Merkel Digs Own Grave (Russia Insider, anglais, 8/12/2014)
Source : Germany, Stuck with Massive Bill for Ukraine, Asks Russia for Help (russia-insider.com, anglais, 11-12-2014)
Déjà publié d’Alexander Mercouris
Alexander Mercouris écrit sur les affaires internationales avec un intérêt spécial pour la Russie et les aspects juridiques, notamment les aspects légaux d’espionnage de la NSA et des événements en Ukraine sous l’angle des droits de l’homme, de la constitutionnalité et du droit international. Il a travaillé pendant 12 ans à la Cour de justice royale à Londres, comme avocat, spécialisé dans les droits de l’homme et le droit constitutionnel. Sa famille est connue dans la politique grecque depuis plusieurs générations. Il intervient couramment à la télévision et donne souvent des conférences. Il réside à Londres.

Et, quant-est-il de la situation de l'économie de la Russie ?

(source : Politis.fr)

Gaz et rouble : les deux dernières victoires de Vladimir Poutine

La guerre bat son plein entre le camp occidental et la Russie. Et c’est Vladimir Poutine qui est en passe de remporter les deux dernières batailles de l’année : celle du rouble, après celle du gaz.
Conférence de presse de Vladimir Poutine, Moscou, 18 décembre 2014
Conférence de presse de Vladimir Poutine, Moscou, 18 décembre 2014
(photo : AFP/Alexander Nemenov)

Gaz : l’UE se tire une balle dans le pied

Tout a commencé par un projet de gazoduc, le South Stream, qui devait mener à l’Europe, via la Bulgarie, ce gaz russe dont le vieux continent a un impérieux besoin.
Le seul hic du projet, piloté à 50% par le russe Gazprom, c’est qu’il voulait absolument éviter le transit par l’Ukraine, pays à hauts risques en pleine décomposition économique, politique, géopolitique, militaire.
Pressée par les États-Unis, promoteurs de sanctions disciplinaires contre à peu près tous ceux qui ne leur prêtent pas allégeance, la Commission européenne tergiversa tant et si bien que Vladimir Poutine ne se le fit pas répéter deux fois :
« Puisque la Commission européenne n’en veut pas, eh bien nous ne le ferons pas, et nous réorienterons nos ressources énergétiques vers d’autres régions du monde. »

Grande bénéficiaire : la Turquie qui va hériter dans l’affaire, non seulement du terminal, mais aussi d’une remise de 6 % sur les prix et de la joie mauvaise de contrôler le robinet qui doit acheminer le précieux liquide vers cette Union européenne qui ne veut pas d’elle.
Grandes victimes : la Bulgarie, électron sacrifié de l’UE, comme quelques autres pays limitrophes de l’ex-URSS, mais aussi les compagnies occidentales parties prenantes du projet (l’allemande Wintershall, la française EDF, l’italienne ENI) et, partant, tous les pays membres de cette Union européenne qui s’est stupidement tirée une balle dans le pied.

Rouble : les réserves de la Russie

L’autre bataille livrée par Vladimir Poutine s’est déroulée sur le front monétaire, avec une attaque spéculative d’envergure qui fit gravement chanceler un rouble affaibli par la crise pétrolière et les sanctions européennes. Jacques Sapir explique très bien la manœuvre, classique, sur son blog :
« On achète du dollar en vendant des roubles, ce mouvement fait chuter le rouble, puis on revend ces dollars, provoquant une légère remontée, mais à un niveau inférieur à celui auquel on les a acheté. Le spéculateur est ainsi gagnant. Songeons qu’il a pu acheter des dollars entre 63 et 65 roubles et les vendre entre 77 et 72 roubles. »
En passant, certains visaient probablement à couler l’économie russe dans son ensemble. Mais c’était compter sans les ressources dont dispose la Russie (et qui font cruellement défaut aujourd’hui au camp occidental) :
  • des réserves de change solides à la Banque centrale russe : 420 milliards, soit un ratio de 12,5 % (contre 1,26 % à la Fed US) ;
  • un stock d’or conséquent pour soutenir la monnaie nationale : 6 % de la masse monétaire russe (contre... 0 % à la Fed) ;
  • une dette publique très faible : 9% du PIB, soit en proportion dix fois moins que la France.
Dès le mercredi 18 décembre, la Russie puisait dans ses réserves et parvenait à inverser la courbe descendante du rouble avec un redressement spectaculaire de +13 % en une seule journée, qui allait se poursuivre à un niveau moins soutenu mais assuré jusqu’à la fin de la semaine (+23,9 % au total). Imaginez la tête des spéculateurs, avec leurs monceaux de dollars achetés entre 63 et 65 roubles... et n’en valant plus que 58,5 !
Mouvement des cours du rouble pour 1 dollar
Mouvement des cours du rouble pour 1 dollar
(sources : MICEX et Banque centrale de Russie)

La lente et chaotique recomposition géopolitique du monde

Remporter des batailles ne vous assure évidemment pas de gagner la guerre. D’autant que toute bataille fait des dégâts chez tous les combattants, vainqueurs compris. Vladimir Poutine le reconnaissait aisément dans une conférence de pressetenue à Moscou le jeudi 18 décembre.
Mais, face à une situation fort périlleuse, il venait de démontrer une nouvelle fois sa capacité de réaction. Et de ressouder encore un peu plus les rangs du camp des émergents, avec en pleine tourmente monétaire un soutien réaffirmé de la Chine à la Russie.
Par delà les élucubrations confondantes de bêtise d’une propagande occidentale puérile, ainsi va la lente et chaotique recomposition des équilibres géopolitiques du monde."

Et, quand les députés français sont prêt à mentir sans vergogne.
J'espère que celle-là ne sera plus réélue, si, les électeurs sont simplement conscients. Qu'ils votent pour un candidat UDI par exemple.

(source : Les brindherbes engagés)





Michèle Delaunay : Les pesticides « ne sont plus cancérigène »


Avec des députés comme ça on est pas sorti de la m…e !
Vous noterez que cette femme de pouvoir, qui vote à l’Assemblée, est députée de Bordeaux, une des capitales viticoles Française. À la rigueur, elle eût été députée du Nord Pas de Calais on pourrait comprendre qu’elle ne soit pas très au fait des problèmes que rencontrent les vignerons.. Mais là ! C’est dramatique ! Avec des politiques aussi bien informés pour nous défendre,  le TAFTA a de beaux jours devant lui…

Alors comme ça, les pesticides « ne sont plus cancérigènes » ?

Répondant à une militante anti-pesticides dont le frère, employé viticole, est décédé d’un cancer, la députée de la GirondeMichèle Delaunay s’est fendue vendredi soir d’un tweet surprenant, niant la toxicité cancérigène des « produits de la culture de la vigne ».

Un cancer dû « au soleil » ?

Pour Michèle Delaunay, un employé viticole peut contracter et éventuellement mourir d’un cancer dû « au soleil ». Et non pas parce qu’il travaille dans un environnement à risque, du fait de l’usage de pesticides dans la vigne. (...)
Quand, on me sort, mes chers lecteurs, ce genre d'ineptie volontairement, je ne pense pas que l'on me prenne pour un imbécile, non, je pense que l'on me méprise tout simplement !
Comme aux States, pareil concernant le vaccin Gardasil.

(source : Initiative Citoyenne)

Lundi 22 décembre 2014
« Cette information devrait être diffusée mondialement, à chaque officiel de Santé publique, à chaque représentant du gouvernement, à chaque médecin, à tout le personnel médical, aux Facultés de médecine, aux Professeurs de médecine, aux médecins, aux parents etc. » S.L.

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Approbation du Gardasil 9 par la FDA :
malhonnêteté ou stupidité?

Par Norma Erickson, Sanevax, 17 décembre 2014

Il y a malhonnêteté quand les fonctionnaires violent la confiance du public en accomplissant des actes illicites, juridiquement injustifiés ou contraires à la loi. Il y a dysfonctionnement et négligence là où existe le devoir d’agir. La malhonnêteté est un comportement inapproprié. Quand il s’agit de l’approbation récente du Gardasil 9, tous ces cas pourraient peut-être être envisagés.

10 décembre 2014 : La FDA (Food & Drug Administration) américaine a approuvé l’utilisation d’une version censée nouvelle et améliorée du Gardasil qui sera commercialisée sous le nom de Gardasil 9. Selon la lettre d’approbation de la FDAcette action a été prise  sans consultation du VRBPAC (Comité consultatif pour les vaccins et autres produits biologiques), alors que cet organisme est responsable de l’examen et de l’évaluation des données concernant la sécurité, l’efficacité, et l’utilisation appropriée des vaccins et des produits biologiques connexes.

La lettre d’approbation de la FDA, signée par Marion Gruber, Directrice du Bureau de Recherches et examens concernant les vaccins (CBER), indique la raison pour laquelle l’avis du conseil de rédaction du VRBPAC a été contourné :

« Nous n’avons pas parlé de votre demande au Comité consultatif sur les vaccins et produits biologiques connexes parce que notre examen des informations communiquées dans votre BLA, y compris la conception et les résultats d’études cliniques n’a pas soulevé de préoccupations ou de questions controversées qui auraient pu être d’utilité à la discussion d’un comité consultatif. »

Ainsi donc, le Bureau de Recherches et d’examen concernant les Vaccins,  ainsi que le Comité du Centre d’Evaluation et de Recherche sur les Produits Biologiques (CBER) ont pris sur eux de décider  qu’il n’y avait « pas de préoccupations ou de questions controversées » concernant l’approbation du nouveau Gardasil 9.

Cette division du CBER aurait-elle décidé  qu’une discussion avec le Comité consultatif ne présenterait aucun avantage ?

FDA-2014-Sanevax.jpg

Selon son propre énoncé de mission, la FDA est « responsable de la protection de la Santé publique. Elle se doit d’assurer la sûreté, l’efficacité et la sécurité des médicaments à usage humain et vétérinaire, des produits biologiques, des dispositifs médicaux, de l’approvisionnement  alimentaire de la nation,  des cosmétiques et des produits qui émettent des radiations. »

La FDA et tous les comités qui lui sont associés, sont constitués de fonctionnaires obligés d’agir dans le meilleur intérêt du public, en particulier lorsqu’il s’agit de questions de santé et de sécurité.

Le fait de contourner les discussions du Comité consultatif concernant la sécurité et l’efficacité potentielles du Gardasil 9 est-il dans le meilleur intérêt du public ou s’agit-il de malhonnêteté (« malfeasance ») d’inaction et/ ou de prévarication (malversation) ?

Les faits au sujet du Gardasil 9

Le CBER  a décidé qu’il n’était pas nécessaire que le VRBPAC examine ou évalue toutes les données relatives à la sécurité, à l’efficacité, ainsi qu’à l’utilisation appropriée du vaccin Gardasil 9 proposé par Merck avant de prendre la décision d’approuver  le vaccin à 9 valences contre le HPV. Cette position est particulièrement inquiétante quand on prend en compte la controverse mondiale qui a trait à la sécurité, l’efficacité et l’utilisation appropriée du Gardasil.

Le projet de notice du Gardasil 9 et la notice du Gardasil actuel constituent une excellente base pour entamer un examen critique. Le tableau ci-dessous énumère à la fois les ingrédients du Gardasil et du Gardasil 9.
  

Gardasil
Ingrédients
Gardasil 9
225 mcg
AAHS (aluminum adjuvant)
500 mcg
9.56 mcg
Chlorure de sodium
9.56 mcg
78 mcg
L-Histidine
78 mcg
50 mcg
Polysorbate 80
50 mcg
35 mcg
Borate de sodium
35 mcg
<7 mcg="" span="">
Protéines de levure
<7 mcg="" span="">
20 mcg
Protéine HPV 6 L1
30 mcg
40 mcg
Protéine HPV 11 L1
40 mcg
40 mcg
Protéine HPV 16 L1
60 mcg
20 mcg
Protéine HPV 18 L1
40 mcg

Protéine HPV 31 L1
20 mcg

Protéine HPV 33 L1
20 mcg

Protéine HPV 45 L1
20 mcg

Protéine HPV 52 L1
20 mcg

Protéine HPV 58 L1
20 mcg

Veuillez jeter un coup d’œil sur la première ligne du tableau en partant de la gauche. L’aluminium est une neurotoxine connue. Une recherche rapide sur PubMed pour la toxicité de l’aluminium pour l’homme révèle pas moins de 1652articles scientifiques revus par des pairs qui ont été publiés sur le sujet. Pourquoi Merck a-t-il plus que doublé la quantité de l’adjuvant aluminium dans le Gardasil 9 ?

Quelles conséquences à long terme sur la santé sont associées à l’injection de 1500 mcg d’aluminium sur une période de moins d’un an à la suite de 3 doses de Gardasil 9 ?

Ce risque augmente-t-il si le Gardasil 9 est injecté en même temps qu’un autre vaccin contenant un adjuvant aluminique ? Si oui, de combien ?

Il est certain que les membres du CBER sont conscients qu’il existe des risques potentiels pour la santé résultant de l’exposition à l’aluminium. Ont-ils discuté de ces risques avant de prendre une décision ?

Pourquoi Merck a-t-il augmenté la quantité de protéines HPVL1 pour trois des types de HPV qui figurent déjà dans la première version du Gardasil  et non pour le 4ème type ? Pourquoi les montants de ces augmentations varient-ils tellement d’un type de HPV à l’autre ?

Existe-t-il des risques potentiels pour la santé qui seraient associés à l’augmentation du montant total de l’antigène (Protéine HPV L1) passant de 120 mcg pour le Gardasil à 240 mcg pour le Gardasil 9 ?

Il ne semble pas y avoir de compte rendu public de la réunion du CBER, de sorte que le grand public – y compris les professionnels de santé qui devront administrer de nouveaux vaccins contre le HPV à leurs patients ne pourront même jamais savoir si ces sujets ont fait l’objet de discussions.

La notice du Gardasil 9 : une bombe !

Les risques potentiels évoqués ci-dessus font pâle figure en comparaison de certaines bombes qui sont larguées dans le reste de la notice du Gardasil 9. Tout professionnel de santé qui lit l’ensemble de la notice et continue à recommander l’utilisation du Gardasil ou du Gardasil 9 ne se soucie nullement de la santé et du bien-être de ses patients.

Bombe # 1 Effets secondaires graves

Selon la FDA, un événement indésirable grave doit correspondre à l’un des critères suivants : décès, mise de la vie en danger, hospitalisation, invalidité ou dommages permanents, anomalie congénitale/ malformation congénitale ou nécessité d’intervention en vue d’éviter un dommage permanent.

Selon la notice du Gardasil 9, le pourcentage suivant d’événements indésirables graves suivants ont été recueillis au cours du suivi (jusqu’à 48 mois) :

POURCENTAGE ET NOMBRE D’EFFETS SECONDAIRES GRAVES

Nombre de doses administrées
Type de vaccin
Pourcentage d’effets secondaires graves
Nombre d’effets secondaires graves
13 236
Gardasil 9
2.3%
305
7 378
Gardasil
2.5%
185

Pour la première fois, Merck a révélé ce qui pourrait bien être proche du véritable taux d’événements indésirables graves dont les gens souffrent après avoir reçu le Gardasil et continueront probablement à souffrir s’ils consentent à utiliser le Gardasil 9. La seule différence, c’est que les taux pourraient être plus élevés si le vaccin est utilisé dans la population générale, tout simplement parce que certains groupes à risque sont exclus de la participation aux essais cliniques, mais pas des programmes habituels de vaccination.

2,3 – 2,5% ne parait pas si terrible à condition que l’on compare des pommes avec des pommes.  Les taux de cancer du col de l’utérus sont toujours présentés par rapport à des groupes de 100.000 personnes. Selon l’information donnée ci-dessus, on peut estimer à 2.300 effets secondaires graves pour 100.000 personnes qui se feraient vacciner avec le Gardasil 9. – Le taux de diagnostics de cancer du col de l’utérus aux Etats-Unis est de 7,9 /100.000.

Quel est l’officiel de santé sain d’esprit qui serait prêt à anticiper 2.300 événements indésirables graves pour tenter de prévenir 7,9 cas de cancer du col de l’utérus ?

Il s’agit aussi de garder à l’esprit que le coût de la vaccination de 100.000 personnes s’élève à environ 30 millions de dollars (100 dollars par injection - 3 injections) Cette somme est bien, bien loin de correspondre au coût du traitement de 2300 événements indésirables graves, ainsi qu’ à la charge que représentent les problèmes émotionnels, physiques et financiers que doivent supporter les familles, sans compter le coût pour la société à la suite d’une perte de productivité.

Bombe # 2  Troubles systémiques auto-immuns

Une maladie auto-immune se produit lorsque le système immunitaire attaque l’organisme et détruit par erreur les tissus sains. Il y a plus de 80 types de maladies auto-immunes. Beaucoup de personnes qui avaient reçu le diagnostic de maladie auto-immune après avoir reçu les vaccins contre le HPV avaient initialement été mal diagnostiquées. On leur avait mis l’étiquette de troubles dépressifs et maladies psychosomatiques.

Ci-dessous, on peut trouver les taux de problèmes médicaux potentiellement indicatifs de troubles auto-immuns  qui se sont manifestés au cours des essais cliniques pour le Gardasil 9 de Merck.

POURCENTAGE ET NOMBRE DE TROUBLES AUTO-IMMUNS SYSTEMIQUES

Nombre de doses administrées
Type de vaccin
Pourcentage de maladies auto-immunes
Nombre de maladies auto-immunes
13 234
Gardasil 9
2,4%
321
7 378
Gardasil
3,3%
240

Ainsi, en plus des effets indésirables graves, nous avons 2.400 personnes qui peuvent être atteintes de troubles auto-immuns systémiques. Comment un officiel de la Santé pourrait-il penser que le Gardasil 9 vaut la peine de prendre pareil risque ?

Bombe # 3  Problèmes ayant trait à la grossesse

Selon la notice du Gardasil 9, 1028 femmes auxquelles on avait injecté le Gardasil 9 sont devenues enceintes au cours des essais cliniques, ainsi que 991 femmes qui avaient reçu le Gardasil.  Dans l’ensemble, 14,1% des femmes qui avaient reçu le Gardasil 9 ont souffert d’effets indésirables alors que 17% des femmes qui avaient reçu le Gardasil ont subi le même sort. Au total 313 femmes ont soit perdu leur bébé au cours d’avortements spontanés ou mort fœtale tardive ou ont donné naissance à des enfants présentant des anomalies congénitales.

On a classé séparément les femmes qui sont devenues enceintes au cours des 30 premiers jours ayant fait suite à l’injection et celles qui sont tombées enceintes après ces 30 jours. Voir les tableaux ci-dessous.

FEMMES AYANT RECU LE VACCIN DANS LES 30 JOURS APRES LE DEBUT DE LA GROSSESSE

Nombre de grossesses
Type de vaccin
% avortements spontanés/enfants morts nés
Bébés perdus
62
Gardasil 9
27,4%
17
55
Gardasil
12,7%
7

FEMMES AYANT RECU LE VACCIN PLUS DE 30 JOURS APRES LE DEBUT DE LA GROSSESSE

Nombre de grossesses
Type de vaccin
% avortements spontanés/enfants morts nés
Bébés perdus
960
Gardasil 9
10,9%
105
933
Gardasil
14,6%
136

Note : les chiffres de ces deux tableaux ne s’additionnent pas au nombre total déclaré par Merck dans le premier paragraphe. Ceci s’explique par le fait que dans le groupe des femmes ayant reçu le vaccin plus de 30 jours après le début de la grossesse il y a aussi eu 20 cas d’anomalies congénitales après le Gardasil 9 et 21 cas après le Gardasil.

Merck a indiqué dans la notice : La proportion de résultats indésirables observés correspondait aux résultats concernant les grossesses observés dans la population générale. »

Sauf s’ils parlent d’un autre pays que les Etats-Unis, CECI N’EST PAS VRAI.

Selon la dernière publication du CDC sur la mortalité fœtale, le taux d’avortements spontanés et de morts fœtales aux Etats-Unis est de 6,05/1.000 grossesses ou 0,605% - à peine 10,9% et beaucoup moins que 27,4%. Ces chiffres ne sont certainement pas « conformes aux  résultats observés dans la population générale des Etats-Unis. »

Les fonctionnaires du CBER ne se donneraient-ils même pas la peine de vérifier les « faits » présentés par les fabricants de vaccins quand il s’agit d’évaluer les données ayant trait à la sécurité, à l’efficacité et à l’utilisation appropriée des vaccins ?

Que ces façons de faire soient dues à l’absence d’actions appropriées, soient le résultat de malversations, de paresse ou tout simplement de stupidité n’a plus aucune importance au point où nous en sommes. Il devient évident pour n’importe quel observateur que la FDA ne peut pas ou ne veut pas prendre clairement ses responsabilités pour protéger et préserver la santé et la sécurité des citoyens. Ils ont trompé la confiance du public.

Il n’y a absolument aucune excuse pour exposer des jeunes femmes et des jeunes hommes à pareil niveau de risque pour un vaccin qui n’offre rien d’autre que des promesses de résultats bien loin dans le futur.

Il faut que l’on retire à la FDA cette responsabilité  « d’assurer la sûreté, l’efficacité et la sécurité des vaccins ». Il est tout à fait clair qu’ils ne sont pas à la hauteur de la tâche. Ils n’agissent certainement pas dans le meilleur intérêt du public.

Vous les consommateurs de soins médicaux – nous vous suggérons de ne pas accepter que l’on vous injecte le Gardasil 9 avant que vous et votre médecin ayez lu et discuté ensemble l’entièreté de la notice. Le choix vous appartient. Il s’agit de faire un choix éclairé.

Source : SaneVax

Et, un témoignage :
(source : idem)

Vendredi 12 décembre 2014
ATTENTION : Les dommages dus au Gardasil peuvent avoir un impact permanent

Par Annette, Melbourne, 4 décembre 2014

Australie-seringue.jpg
J’écris l’histoire de ma fille pour donner à tous une idée de l’impact permanent que les dommages dus au Gardasil peuvent avoir sur la vie d’une jeune-fille. Il y a maintenant 5 ans et demi que ma fille lutte par apport aux dommages de santé que lui a provoqués le Gardasil. Merci de prendre un peu de temps pour lire son histoire.

Avant que notre fille ne tombe malade, elle réussissait parfaitement ses études, elle était membre active du conseil des étudiants, participait aux activités des Guides et était une excellente joueuse de hockey. Elle est tombée malade après avoir reçu 2 injections de Gardasil au début de l’année 2009.

Ses dommages de santé sont apparus après le vaccin. On a diagnostiqué un syndrome de fatigue chronique, de l’hypotension, de la tachycardie qu’on appelle aussi syndrome de tachycardie orthostatique posturale (STOP) ;

A l’heure actuelle, elle souffre encore  tous les jours de fatigue extrême, de maux de tête (surtout en fin de journée), ses mains sont douloureuses. Elle souffre aussi tous les jours de douleurs articulaires et musculaires. Elle éprouve également des problèmes auditifs, a toujours les pieds froids, et c’est loin d’être tout…

Ses symptômes varient d’une semaine à l’autre, parfois d’un jour à l’autre. Un horrible mal de tête peut apparaître en quelques minutes.

Au cours des 5 dernières années, de grandes fatigues l’ont plusieurs fois contrainte à garder le lit. Une fois, elle n’a pas quitté le lit pendant 6 mois. Elle a aussi eu d’atroces maux de tête qui ont duré deux ans et demi. Elle a également souffert de maux de gorge, de gonflement des ganglions, de douleurs thoraciques, d’étourdissements, de faiblesse dans les jambes qui lui rendaient la marche sans aide impossible. Elle se plaignait aussi de douleurs abdominales, musculaires, de « cerveau embrouillé », de troubles de concentration et de mémoire, de problèmes gastro-intestinaux. Toutes les 4 à 5 semaines, elle ramassait tous les microbes qui traînaient et faisait des températures élevées.

Après avoir été malade pendant deux ans et demi (alors que les médecins et les spécialistes ne savaient plus quoi faire pour l’aider), sa santé s’est à ce point détériorées que nous avons failli la perdre. (Mi 2011). Elle était alors trop faible pour parler ou même boire et manger. Son corps était tellement intoxiqué que ses organes ne fonctionnaient plus normalement. Chaque matin, pendant des mois, nous avions peur de rentrer dans sa chambre…

L’ostéopathie, la désintoxication, l’apport de suppléments alimentaires et plusieurs autres traitements alternatifs ont finalement contribué à améliorer sa santé.

Nous avons obtenu de bons résultats jusqu’à ce qu’une nouvelle rechute se produise. Sa santé s’est brusquement détériorée l’obligeant  à rester au lit en septembre et octobre. Chaque fois qu’une rechute se produit, la remontée est pénible et difficile.

Suite à tous ses problèmes de santé, notre fille a dû manquer l’école pendant 3 ans. Elle voudrait pouvoir se rendre à l’école, mais son corps ne le lui permet pas. Elle en est très déçue. […]

En plus des problèmes scolaires, il y a aussi sa vie sociale qui est bouleversée. Elle a cependant la chance d’avoir quelques amis qui viennent la voir de temps en temps, mais beaucoup de personnes ne peuvent comprendre ce qu’elle est obligée de vivre. Elle se tracasse parce que beaucoup de ses connaissances ne peuvent comprendre ses limites. Elle est parfois tellement épuisée qu’elle doit, en toute dernière minute, renoncer à une rencontre prévue.

Elle a maintenant 18 ans. Elle suit une partie des cours à l’école, mais ne sait toujours pas faire de sport ou participer à une activité qu’elle aime. Elle n’est pas en mesure d’obtenir un emploi régulier qui lui permettrait de gagner un peu d’argent comme le font ses copines.

En plus de sa maladie physique, le stress de ne pas savoir si elle guérira un jour pour avoir enfin une « vie normale », toutes ces déceptions ont un impact énorme sur sa jeune sœur, mon mari et moi-même. Le Gardasil a complètement bouleversé nos vies. Nous avons appris à apprécier  les petites choses de la vie.

Nous devons dire que nous sommes très fiers de notre fille. Nous admirons beaucoup le courage avec lequel elle aborde tous ces problèmes. […]  Nous continuons à nous battre pour que sa santé puisse s’améliorer en continuant d’espérer que ses périodes de rémission puissent durer plus que quelques mois. Nous croisons les doigts pour qu’elle puisse accomplir tout ce dont elle rêve…

Nous espérons que grâce à l’histoire de notre fille que nous avons voulu partager, de plus en plus de personnes prendront la peine de se renseigner avant de dire « oui » à ce vaccin inutile. Nous avions voulu faire confiance au système en pensant que nous faisions vraiment la bonne chose, mais nous avons été déçus.

Quand une chose pareille arrive à votre enfant, personne ne veut prendre ses responsabilités. Ce système de solutions « passe-partout »,  de « solution unique pour tous » doit absolument changer.

Consultez www.sanevax.org, les groupes Facebook des familles qui ont été touchées par le Gardasil. De grâce, faites vos propres recherches avant de décider que le Gardasil est un bon choix.

Source : SaneVax


Et, un petit rappel sur le sort des amérindiennes dont le gouvernement canadien n'en a pas grand chose à faire.

(source : Bastamag)

FÉMINICIDE

Ces assassinats massifs de femmes amérindiennes que le Canada refuse de voir

PAR 
C’est un drame quasi ignoré, un angle-mort de la société canadienne. Celui des femmes autochtones, qui meurent ou disparaissent, victimes de la vulnérabilité sociale de leur communauté, de la frustration des hommes et de l’héritage colonial. En 30 ans, elles sont 1181 à avoir disparu. Cette histoire, Emmanuelle Walter, une journaliste française installée au Québec, a décidé de la raconter en retraçant le parcours de deux adolescentes disparues en 2008. Dans son livre Sœurs volées, elle décrit la souffrance, la misère et la vulnérabilité des Amérindiennes, et pointe du doigt les tentatives de « destruction » de la communauté autochtone menées pendant plus de 150 ans.
Basta ! : Pourquoi parlez-vous d’un féminicide des Amérindiennes ?
Emmanuelle Walter : Au Canada, 1181 femmes amérindiennes ont disparu entre 1980 et 2012. On a retrouvé les corps de 90% d’entre elles. Proportionnellement, rapporté à la communauté autochtone (4% de la population canadienne), c’est l’équivalent de 8 000 Québécoises, 34 000 Canadiennes ou 55 000 Françaises [1]. Ces femmes ont été massivement assassinées parce qu’elles sont des femmes. Et le gouvernement ne reconnaît pas l’ampleur du drame. Ce sont les deux conditions qui doivent être réunies pour pouvoir parler de féminicide, comme l’ont établi des chercheuses à partir des disparitions de Ciudad Juarez, au Mexique, où le néologisme a été inventé. Une autre manière de percevoir cette réalité est d’écouter le témoignage de Connie Greyeyes, une femme autochtone, que je rapporte dans mon livre. Elle connait directement 11 femmes qui ont été assassinées ou qui ont disparu. Bien sûr, chacun d’entre nous n’en connait pas autant... Mais surtout, cela donne une idée de l’impact sur la communauté autochtone : chaque famille connait quelqu’un à qui cela est arrivé.
Pour documenter cette tragédie, vous racontez l’histoire de jeunes québecoises amérindiennes, Maisy Odjick et Shannon Alexander, disparues en 2008. Comment en êtes-vous arrivée à vous intéresser à ce sujet, et à ces deux adolescentes ?
En arrivant au Québec, il y a quatre ans, j’ai découvert un article qui expliquait que le Comité des Nations unies pour l’élimination de toute forme de discrimination à l’égard des femmes, souhaitait enquêter sur les assassinats et les disparitions des femmes autochtones, au Canada. Je suis tombée des nues. Je n’imaginais pas cela possible dans ce pays, en avance socialement par rapport aux États-Unis, égalitaire, féministe... Il y avait comme un angle mort, et j’ai essayé d’en savoir plus. J’ai décidé de raconter l’histoire de Maisy et Shannon, deux amies disparues en septembre 2008. J’ai principalement rencontré la famille de Maisy, dont la mère (sur la photo ci-dessous) a tout de suite accepté ma proposition. L’avantage de cette famille, c’est qu’elle appartient à la classe moyenne, a deux salaires qui tombent tous les mois. Les Blancs peuvent facilement s’identifier à elle. Mais malgré cette aisance sociale, elle est frappée par la vulnérabilité sociale autochtone, dont la famille de Shanon est encore plus victime.
Les jeunes femmes autochtones sont parfois victimes de réseaux de prostitution, que certains qualifient de « traite »...
Ce fut un des plus grands chocs de l’enquête. Des jeunes filles quittent les réserves où elles vivent pour aller rejoindre les grandes villes. Isolées, hyper-fragiles, elles sont prises en main par les proxénètes à leur arrivée. Ces derniers les attendent parfois à l’aéroport de Montréal, quand elles débarquent. D’après les enquêtes qui ont été menées, les hommes autochtones participent à ces réseaux en informant les proxénètes de l’arrivée des adolescentes ou des jeunes femmes. Elles sont droguées, ou se droguent parce qu’on les a sans doute amenées à se droguer. C’est un cercle vicieux. La nature même du trafic n’a pas encore été totalement mis à jour, mais ce qui est frappant, c’est la surreprésentation de ces femmes autochtones dans ces populations fragiles. Des recherches expliquent que 90% des prostituées juvéniles, mineures, sont autochtones. Or, elles ne sont que 4% dans la population canadienne.
Pourquoi une telle vulnérabilité sociale des jeunes femmes amérindiennes ?
Les jeunes femmes autochtones sont des boucs-émissaires de la frustration sociale des hommes. Elles sont surreprésentées parmi les femmes fragiles du Canada, sans-abri, toxicomanes, prostituées. Elles sont victimes à la fois de violences intracommunautaires et familiales, qui sont probablement majoritaires, mais aussi de la violence extérieure, des prédateurs, de la rue. Mais elles ne sont pas toutes dans cette situation là : on peut très bien mourir ou disparaitre sans être toxico, sans abri, ou prostituée. Maisy et Shannon n’étaient rien de tout ça, mais elles étaient quand même fragiles. Elles vivaient dans la réserve de Kitigan Zibi, un endroit pauvre et violent, comme la grande majorité des femmes autochtones. Cette vulnérabilité sociale s’explique principalement par la colonisation. Ces peuples ont été détruits territorialement, linguistiquement, culturellement et psychiquement. Les hommes meurent aussi beaucoup plus que les non-autochtones, mais pas parce qu’ils sont des hommes (plutôt à cause d’histoires de règlements de compte). C’est la grande différence avec les femmes.
Parmi cette histoire passée qui permet d’expliquer le présent, il y a celle, stupéfiante, des pensionnats. Après de nombreuses années de silence, cet épisode de l’histoire canadienne est en train d’être dévoilée. De quoi s’agit-il ?
J’ai plongé dans cette histoire en me rendant à des rencontres organisées par la Commission Vérité et réconciliation. Depuis plusieurs années, cette commission est chargée de récolter des témoignages, à travers le pays, sur les pensionnats des congrégations catholiques, majoritairement, et protestantes, qui accueillaient les enfants autochtones afin d’ « ôter l’indien en eux ». C’est l’expression qui était utilisée. J’y ai passé deux jours : je ne m’en remettrai jamais. Des intervenants santé sont là parce que les gens s’effondrent, pas seulement ceux qui parlent. Des boîtes à mouchoirs circulent. Dans ces pensionnats, sous couvert d’éducation, les enfants autochtones étaient empêchés de parler leur langue. On leur passait la langue au savon dès qu’ils prononçaient un mot non-français. On les battait, tous les jours. Certains ont subi des violences sexuelles quotidiennes, notamment de la part des religieux. Ces enfants étaient affamés et on menait des expériences médicales nutritionnelles sur eux. Tout petits, ils se suicidaient, fuguaient, mourraient en s’échappant, parce qu’ils se retrouvaient dans le froid. Quand ils rentraient parfois dans leur famille, l’été, ils ne pouvaient même plus communiquer avec leurs parents car ils ne parlaient plus leur langue. Au total, plus de 150 000 enfants autochtones sont passés par les pensionnats, pendant 150 ans.
Quelles sont les répercussions, aujourd’hui ?
Les pensionnats sont un poison dont les communautés ne sont pas remises. Beaucoup de personnes autochtones sont incapables de s’aimer, de s’occuper de soi et des autres. Cette incapacité se perpétue de génération en génération. C’est ce qu’on appelle le syndrome du pensionnat, documenté et établi scientifiquement. Or, cette histoire n’est pas enseignée : à l’école, mes enfants apprennent la spiritualité amérindienne au 17ème siècle, le commerce entre les peuples, etc. Mais la destruction imposée par les Blancs aux Amérindiens n’est pas au programme. La population n’est pas informée et il y a même un fossé d’incompréhension avec la communauté autochtone, qui s’enfonce et n’arrive pas à s’en sortir. Comment a-t-on pu vivre 400 ans avec ces gens et n’être toujours pas capables de les comprendre et les aider ? Certains militants de gauche, présents dans toutes les luttes, vont bloquer sur cette question. Ils défendent les droits des Palestiniens, mais pas ceux des Autochtones.
Le gouvernement canadien actuel, lui aussi, refuse de considérer cette tragédie...
Le Premier ministre, Stephen Harper, ferme les yeux. Cet été, suite à la mort d’une jeune autochtone, Tina Fontaine, il a déclaré : « Nous ne devrions pas considérer ceci comme un phénomène sociologique, mais comme un crime. » Il n’a pas envie d’y voir autre chose, ce qui résume parfaitement la pensée conservatrice ! Il ne veut surtout par remettre en cause la légitimité de la présence blanche en Amérique du Nord. Mais les autorités canadiennes tentent tout de même d’agir. De gros budgets sont dédiés à ces communautés. Le problème, c’est que ces programmes d’aide ne fonctionnent pas.
Quelles mesures politiques fortes pourraient être prises pour s’attaquer à ce féminicide ?
Il faut réétudier complètement les relations avec le monde autochtone. En finir avec ce post-colonialisme qui perdure sans fin. Il est aussi nécessaire de comprendre pourquoi les programmes existants ne fonctionnent pas. Pour moi, ils sont des pansements sur une jambe de bois. Le problème ne vient pas des femmes autochtones, mais de la condition autochtone. La misère des communautés fait que les femmes autochtones sont devenues des proies. Le manque de travail, l’absence de foyer d’accueil pour les femmes battues, expliquent ce féminicide. Comment se fait-il que dans ce pays où il y a un consensus social fort, une intégration facile des immigrés, une volonté d’égalité, on n’arrive pas du tout à faire que les Autochtones prospèrent ? C’est une question très délicate car les Autochtones eux-mêmes ne veulent pas être considérés comme « canadiens ». Ils souhaitent être des nations indépendantes qui s’autogèrent. Pourtant, il faudrait discuter avec l’élite autochtone et ses organisations. Mais cela exige un doigté, une réflexion très profonde, qui n’est pas du tout l’apanage du gouvernement actuel.
Propos recueillis par Simon Gouin


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