vendredi 22 novembre 2013

(blog à finir et à corriger)

Un avis, concernant notre santé, mes chers cinq lecteurs.

(source : Inform'Action)

« A l’origine, l’intention de Pringles était de faire des balles de tennis. Mais le jour de la livraison du caoutchouc, c’est un camion chargé de pommes de terre qui arriva. Les dirigeants de Pringles, qui avaient l’esprit pratique et ne voulaient pas perdre de temps, dirent : « On s’en f***. Coupez-les et mettez les dans les boîtes. »

Cette blague que j’ai lue sur Internet souffre d’une grave incohérence :
Les chips Pringles ne sont pas de la pomme de terre !
En fait, ce ne sont même pas des chips, comme l’ont expliqué les dirigeants de Pringles eux-mêmes devant la Cour Suprême d’Angleterre. (1)
La firme qui produit les Pringles, Procter & Gamble, refusa pendant des années de payer la TVA spéciale s’appliquant en Angleterre sur les chips et snacks à base de pomme de terre. Attaquée en justice, elle expliqua que, vu la faible teneur en pomme de terre des Pringles, et vu le processus de fabrication industriel, tous les additifs, arômes et colorants, ils ne pouvaient pas être considérés comme des chips, ni comme des snacks à base de pomme de terre.
Leur argumentation fut si convaincante que la Cour d’Appel leur donna raison, dans un premier temps. Mais les juges de la Cour Suprême, eux, furent d’avis que les Pringles devaient être taxés comme des chips car, à défaut d’être faits à partir de pommes de terre tranchées, ils avaient une apparence rappelant celle des chips, et étaient considérés comme des chips par le public. Procter & Gamble dût alors s’acquitter de 120 millions d’euros de taxe.

Un monde de fous

On peine à imaginer que des dirigeants diplômés puissent se tirer une balle dans le pied de façon aussi lamentable, en dénigrant leur propre produit pour économiser des impôts.
Mais le fait est qu’ils avaient de solides arguments.
Ainsi qu’ils l’ont expliqué, les Pringles sont fabriqués à partir d’une poudre de riz, blé, maïs et copeaux de pomme de terre. Cette poudre, mélangée à de l’eau, est ensuite compressée pour former une bande continue très fine d’un mètre de large. Des formes ovales sont appliquées sur cette pâte, puis chaque bout de pâte découpé est mis sur un moule arrondi qui est plongé onze secondes dans l’huile bouillante. A la sortie, une soufflerie élimine l’huile en excès, puis les Pringles passent sous un double jet de poudre de sel aromatisé.
Leur forme parfaitement standardisée permet de les imbriquer les uns dans les autres et d’être glissés dans un tube hermétique, semblable à celui des balles de tennis, en perdant le minimum d’espace. C’est un énorme avantage par rapport aux chips traditionnelles, entraînant d’importantes économies en emballage, transport et stockage. Cela explique pourquoi les Pringles sont très courants dans les avions, les trains, dans les distributeurs automatiques, et partout où il faut des produits aisément transportables, qui ne s’abîment pas lorsqu’ils sont manipulés, voire secoués, et se conservant longtemps sans changer d’aspect.

Cancer en boîte de conserve

La plupart d’entre nous résistons difficilement aux biscuits apéritifs car leur goût salé, fumé et épicé est en général délicieux, leur texture craquante et fondante les rend irrésistibles sur la langue, si bien que, une fois le paquet ouvert, il faut une volonté de fer pour ne pas l’engloutir tout entier.
Ils sont d’autant plus traîtres que le sel nous fait saliver et active la sensation d’appétit dans l’estomac, et, se transformant presque immédiatement en glucose, ils font monter en flèche notre taux de sucre sanguin, procurant à notre cerveau des bouffées de plaisir.
Malheureusement, ce petit bonheur immédiat entraîne avec lui une sensation désagréable d’écœurement tout en ayant encore très faim, et les conséquences à long terme sont très mauvaises pour la santé.
La pomme de terre et la farine passées à l’huile bouillante produisent en effet de très nombreux composés toxiques. Un rapport européen publié en 2007 aurait démontré que la cuisson à haute température produirait 800 composants dont 52 sont potentiellement cancérigènes, selon le magazine Slate, qui ne cite toutefois pas la source de cette information. (2)
Le plus dangereux ingrédient dans les chips et les Pringles n’est donc pas un additif, mais un composé qui se forme pendant la cuisson : l’acrylamide.
L’acrylamide est un composé chimique neurotoxique qui apparaît lors de la cuisson des féculents à haute température. Il affecte la fertilité masculine et provoque des malformations congénitales. (3)
C’est une molécule issue du phénomène de « glycation », que les lecteurs fidèles de Santé Nature Innovation connaissent bien.
Une étude, financée par l’Union Européenne, a montré une association positive entre un taux élevé d’acrylamide dans le sang et le développement du cancer du sein. Les auteurs soulignent toutefois que leur étude ne prouve pas l’existence d’un lien direct entre l’acrylamide présent dans les aliments et le cancer, mais évoquent toutefois cette possibilité qui doit être confirmée par des travaux plus approfondis. (4)
Pour diminuer votre consommation d’acrylamide, évitez les fritures, et consommez un maximum de vos aliments crus, peu cuits, ou cuits à la vapeur basse température.
  Mais le moyen le plus radical est d’éviter d’acheter de la nourriture industrielle et des plats tout faits : la nourriture cuisinée à la maison a toujours tendance à être moins riche en composés toxiques, et c’est la seule dont vous puissiez être sûr de ce qu’elle contient.

A votre santé !
  JMD
 
Sources :

(1) Tous les détails de l’affaire sont rapportés dans le New York Times, à l’adresse suivante : www.nytimes.com
(2) Acrylamide
(3) Voir L’ingrédient caancérigène des Pringles
(4) Etude publiée dans la revue International Journal of Cancer

Est-ce que vous croyez que cela va changer un jour, mes chers lecteurs ?
A mon avis, ne vous faites pas trop d'illusion.

(source : RTBF info)

Les grandes ONG environnementales, comme Greenpeace et le Fonds mondial pour la nature (WWF), ont annoncé jeudi qu'elles quittaient la conférence climat de Varsovie, la veille de sa clôture officielle, car elle "ne débouche sur rien".
Il s'agit d'une décision sans précédent dans le cadre des grandes négociations onusiennes sur la lutte contre le changement climatique.
"Les organisations et mouvements représentant la société civile aux quatre coins du monde ont décidé de faire un meilleur usage de leur temps en se retirant des pourparlers de Varsovie", écrivent les ONG.
"Cette conférence de Varsovie, qui aurait dû marquer une étape importante dans la transition vers un avenir durable, ne débouche sur rien", poursuivent Greenpeace, Oxfam, WWF, les Amis de la Terre Europe, la Confédération internationale des syndicats, et ActionAid International.
"Ce sommet, qui aurait pu constituer un pas important pour la transition juste vers un futur durable, ne va déboucher sur rien ou presque. En fait, les actions de nombreux pays riches, ici à Varsovie, minent la CCNUCC elle-même, processus multilatéral important qui doit résoudre la crise climatique mondiale", expliquent de leur côté les délégations belges.
La conférence de Varsovie doit s'achever vendredi, après près de deux semaines de négociations qui étaient censées poser les fondations de l'accord attendu en 2015 à Paris sur les réductions d'émission de gaz à effet de serre dans le monde.
RTBF et Belga

Rien ne change et il ne fait pas bon chercher à changer le système.

(source : Global Relay Network)

Décès d’un hacker qui devait révéler des informations sensibles jeudi

Barnaby JackEncore une mort mystérieuse qui tombe à point nommée, juste avant une conférence ou il allait dévoiler des failles de sécurité des systèmes de santé. Cet événement n’est pas sans rappeler la mort du journaliste d’investigation Michael Hastings qui lui tentait d’exposer la corruption du gouvernement US. Décidément, il ne fait pas bon dire la vérité de nos jours.
"Sale temps pour les hackers "white hat" (chapeau blanc, donc "gentils") : après le suicide en janvier d’Aaron Swartz, 26 ans, c’est le génie Barnaby Jack, 35 ans, qui a été retrouvé sans vie à son domicile de San Francisco jeudi. L’agence Reuters a pu confirmer le décès auprès de la police, sans toutefois obtenir d’informations sur les circonstances du drame.
L’homme était notamment célèbre pour avoir mis au jour les faiblesses des distributeurs automatiques de billets (voir la vidéo du "jackpotting"), au grand dam des banques qui avaient tout fait pour décrédibiliser ses découvertes. Lui affirmait avoir travaillé "simplement pour prouver la faiblesse des dispositifs électroniques du quotidien". Deux mondes qui ne pouvaient se comprendre…
Internet s’émeut de la mort du hacker, l’un des leaders des "white hats", d’autant plus qu’il devait dévoiler ce jeudi à la conférence Black Hat de Las Vegas des informations cruciales sur la sécurité des systèmes de santé, dont notamment les pacemakers et les défibrillateurs implantés. Barnaby Jack affirmait que la scène de la série Homeland dans laquelle un homme est tué par la désactivation malicieuse de son pacemaker à distance est parfaitement réalisable. Ses affirmations étaient prises au sérieux, puisqu’il avait déjà prouvé qu’il était capable de détourner une pompe à insuline pour déclencher une dose mortelle à un patient.
Tensions avec les autorités
La proximité du décès avec la conférence durant laquelle il devait mettre en péril les intérêts de puissants lobbies de la santé génère les spéculations les plus folles. Il avait notamment déclaré avoir fait des découvertes "aux conséquences potentiellement fatales". En l’absence d’explications claires sur les circonstances du décès, les théories du complot se multiplient en ligne, parmi ses amis et ses partisans. Selon Reuters, c’est un proche qui a découvert le corps jeudi, et le médecin légiste pourrait avoir besoin d’un mois pour déterminer la cause du décès.
"Sa passion était de dénicher les problèmes de sécurité avant que les individus malicieux ne les découvrent", a rappelé Stuart McClure, qui avait travaillé avec Barnaby Jack pour l’antivirus McAfee. "Il faisait partie de ces gens qui étaient sur Terre pour trouver les vulnérabilités dangereuses pour les gens", a-t-il ajouté. Un représentant du gouvernement américain avait aussi reconnu ses travaux : "Les résultats auxquels Barnaby Jack et d’autres sont arrivés ont largement contribué aux progrès dans le secteur", avait expliqué William Maisel. Son dernier employeur, l’entreprise de cybersécurité IOActive, a salué sur Twitter "son pirate adoré", "décédé mais jamais oublié".
Les organisateurs de la conférence Black Hat ont décidé de ne pas remplacer la session de Barnaby Jack : les participants seront invités à honorer la mémoire du hacker durant l’heure initialement prévue. Cette nouvelle arrive dans un contexte de tension grandissante entre les autorités américaines et la communauté des hackers. Début juillet, l’organisateur de la conférence Def Con avait signifié aux "fédéraux" qu’ils ne seraient pas les bienvenus pour l’édition 2013 du forum, qui permettait pourtant de nouer des alliances entre les agents du gouvernement traquant le crime, et ces "ninjas" de l’Internet. En cause, les révélations sur Prism, le système de surveillance généralisée des internautes du monde entier, qui semblent avoir durablement créé des barrières. Les proches de Barnaby Jack ont mis en place une page de financement collaboratif pour aider la famille."
Sources: Le point , Fawkes New

vvv

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