mercredi 30 novembre 2022

 (Dans nos petites têtes, on pensait que les robots ne s'attaqueraient pas à l'homme, mais celui qui a écrit ça est un auteur de science fiction Isaac Asimov avec ses lois de la robotique, mais, ce n'est qu'un roman, seulement un roman. Dans la vraie vie, l'homme est un prédateur. note de rené)


Robocop. Des robots tueurs pour la police de San Francisco

« Un petit air de Robocop ? Le département de police de San Francisco a demandé au Conseil de surveillance de la ville (son organe législatif) l’autorisation de déployer des robots capables de tuer des suspects. L’utilisation létale de ces robots ne serait possible que dans le cas où « le risque de mort pour le public ou des officiers est imminent et l’emporte sur toute autre option » indique le département de police.

Loin d’être anecdotique, cette proposition de loi est réfléchie depuis des semaines et fait déjà dissension au sein des autorités de la ville. « Les robots ne doivent pas être utilisés comme recours à la force contre quiconque » a déjà critiqué le superviseur Aaron Peskin, membre du Conseil de surveillance. La proposition sera néanmoins bien sur la table cette semaine ».

Et oui.

Nous allons rentrer dans l’ère Skynet et l’ère Robocop.

Pas certain que l’humanité gagne en sagesse et en liberté.

Pas certain du tout que la vie l’emporte d’ailleurs.

Je note tout de même à quel point les débats éthiques sur ces technologies et leur utilisation sont totalement, mais alors totalement absents aussi bien des débats, que de la presse.

Pourtant cela fait longtemps que certains y pensent et y réfléchissent.

La référence dans le domaine c’est évidemment les 3 lois de la robotique rédigées par l’écrivain Isaac Asimov.

1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger.

2. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première loi.

3. Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième loi.

Bref, un débat éthique sur les robots tueurs s’impose et vite, et le plus rationnel devrait être d’accepter les erreurs humaines, plutôt que la théorique perfection technique.

Car quand la technique échoue, il ne reste généralement plus de possibilité d’intervention humaine pour éviter le désastre.

Charles SANNAT

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