dimanche 31 mai 2020

Un professeur d’épidémiologie de Yale recommande la généralisation du traitement Raoult aux Etats-Unis

« Les preuves disponibles de l’efficacité de HCQ+AZ ont été décrites dans les médias comme ‘anecdotiquesmais elles ne le sont certainement pas. »
Un nouvel article paru dans l’American Journal of Epidemiology, demande que l’hydroxychloroquine et l’azithromycine soient largement diffusées aux États-Unis et promues immédiatement auprès des médecins, pour prescription en vue d’un traitement précoce de type ambulatoire.
L’article, intitulé «Early Outpatient Treatment of Symptomatic, High-Risk Covid-19 Patients that should be Ramped-Up Immediately as Key to the Pandemic Crisis», est rédigé par le médecin et professeur Harvey Risch de l’Université de Yale.
Dans cet article, le Professeur Risch conclut que HCQ + AZ ou HCQ + doxycycline, de préférence avec du zinc, seraient à utiliser comme traitement ambulatoire, à un stade précoce de la maladie. Il s’agit bien des principes thérapeutiques recommandés par le Professeur Didier Raoult.
Le Dr Harvey Risch est professeur d’épidémiologie au Département d’épidémiologie et de santé publique de la Yale School of Public Health et de la Yale School of Medicine. Le Dr Risch a obtenu son doctorat en médecine à l’Université de Californie à San Diego et son doctorat à l’Université de Chicago. Il a été précédemment membre du corps professoral en épidémiologie et biostatistique à l’Université de Toronto avant de venir à Yale. Retrouvez sa biographie complète ici.
Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe d’une connaissance parfaite
Le professeur Risch reconnaît que, dans un monde idéal, les essais cliniques contrôlés randomisés en double aveugle sont préférables, cependant, en ce qui concerne les essais randomisés en cours avec HCQ + AZ, il note:
“Pour le premier essai, d’ici à septembre, en supposant une courbe épidémique plate de 10 000 décès par semaine, j’estime qu’environ 180 000 décès supplémentaires se produiront aux États-Unis avant que les résultats de l’essai ne soient connus. »
«Dans ce contexte, nous ne pouvons pas nous permettre le luxe d’une connaissance parfaite et devons évaluer, maintenant et de façon continue, les preuves du bénéfice et du risque de ces médicaments.»
L’auteur décrit diverses études. Il compare également les taux de létalité généralement observés sans traitement à ceux avec un traitement HCQ + AZ.
Par exemple, il note qu’il y avait une mortalité de 12 à 13% des patients hospitalisés recevant des placebos dans les essais de remdesivir à la fois par Wang et al en Chine et dans les essais cliniques ACT parrainés par le National Institute of Health aux États-Unis.
Le professeur Risch discute également de la question des effets indésirables, ce qui l’amène à conclure que:
« Les avertissements de la Food and Drugs Administration, du National Institute of Health et de la société de cardiologie concernant les événements indésirables liés à l’arythmie cardiaque, bien que appropriés pour des considérations théoriques et physiologiques sur l’utilisation de ces médicaments, ne sont pas confirmés dans la mortalité lors de leur utilisation dans le monde réel. »
«Il incomberait donc aux trois organisations de réévaluer leurs positions dès que possible», écrit le professeur Risch.
Il est de notre devoir de ne pas rester les bras croisés
L’analyse du professeur Risch l’amène à faire les remarques suivantes:
«Certaines personnes auront des contre-indications et auront besoin d’autres agents pour le traitement ou auront à rester isolées. Mais pour la grande majorité, je conclus que HCQ + AZ ou HCQ + doxycycline, de préférence avec du zinc, peuvent être ce traitement ambulatoire, au moins jusqu’à ce que nous trouvions ou ajoutions quelque chose de mieux, que ce soit du remdesivir ou autre chose. »
«Il est de notre devoir de ne pas rester les bras croisés, de ne pas juste «regarder attentivement», car les personnes âgées et infirmes et les résidents des quartiers défavorisés sont tués par cette maladie et notre économie en est détruite et nous n’avons rien d’autre à offrir que des soins hospitaliers à mortalité élevée. »
«Nous avons une solution, imparfaite, pour tenter de lutter contre la maladie. Nous devons permettre aux médecins, qui font preuve d’un bon jugement clinique de l’utiliser, et aux patients, dûment informés, de le choisir.»
«Il y a une petite probabilité que cela ne fonctionne pas. Mais l’urgence exige que nous commencions au moins à prendre ce risque et à évaluer ce qui se passe, et si notre situation ne s’améliore pas, nous pouvons l’arrêter… »
« … mais nous saurons que nous aurons fait tout ce que nous pouvions au lieu de nous asseoir les bras croisés et de laisser des centaines de milliers de personnes mourir parce que nous n’avions pas le courage d’agir selon nos calculs rationnels. »
Voir le résumé dans l’American Journal of Epidemiology.

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