dimanche 11 mai 2014

Salut au peuple russe. Le nationalisme n'est pas la panacée, il est l'arbre qui cache toutes les injustices que vous subissez. Il s'appelle "manipulation". Demandez plutôt à Poutine de faire que "justice social" ne soit pas un terme vide de sens.

Dernière nouvelle, mes chers cinq lecteurs, vivant au fin fond du trou du cul de la campagne française, c'est-à-dire, entre les pesticides, les engrais chimique et les plantes génétiquement modifiées, rétablir une ligne de téléphone pose problème aux technicien.
Il semblerait que cela soit pour jeudi prochain?
Bon, ne me dîtes pas, mes chers lecteurs que je vous ai manqué, autrement une larme perfide risquerait de se glisser en douce le long de ma joue droite.
Mais, passons et regardons comment la planète s'organise pour lutter contre les multinationales qui soumettent les états afin de réduire les populations en quasi esclavage.

(Croach.fr)


La Bolivie et Cuba s’unissent contre la mafia de l’industrie pharmaceutique !





Le président Evo Morales et son homologue de Cuba, Raúl Castro, se sont donc mis d’accord pour fabriquer des médicaments dans la nation andine et cesser de dépendre des monopoles pharmaceutiques. La Bolivie importe 70 % des médicaments consommés dans le pays, pour un montant approximatif de 56,4 millions de dollars. 
La Bolivie et Cuba s’unissent contre la mafia de l’industrie pharmaceutique !
Le président Evo Morales a déclaré s’être mis d’accord avec son homologue Raúl Castro pour que la Bolivie et Cuba fabriquent conjointement des médicaments afin d’éviter une dépendance des multinationales.
« Nous avons conclu qu’ensemble, la Bolivie et Cuba, nous allons fabriquer des médicaments en Bolivie, nous allons fabriquer nos médicaments », a affirmé le président bolivien dans une apparition publique, révélant les détails de son entretien avec Castro ce jeudi à La Havane.Morales, qui avait assisté un jour avant à l’investiture du nouveau président du Costa Rica, s’est ensuite rendu sur l’île pour rencontrer son homologue avec lequel il partage « quantité d’opinions politiques et idéologiques ». « Nous ne pouvons pas continuer à importer des médicaments, nous ne pouvons pas rester soumis aux multinationales qui fabriquent des médicaments », a déclaré Morales, affirmant que les deux présidents ont conclu un accord pour « faire un pas important vers l’intégration commerciale et industrielle ».
La Bolivie importe 70 % des médicaments consommés dans le pays, pour un montant approximatif de 56,4 millions de dollars, selon des données officielles.
Morales, qui a vanté les mérites du système de santé cubain, a expliqué que désormais, les ministres de la Santé des deux pays devront se réunir et travailler de concert pour progresser sur ce terrain. Le président a également ordonné à son ministère d’acheter des médicaments à l’île.
Pendant cette rencontre, les deux mandataires ont échangés leurs points de vue sur des sujets afférant à l’actualité internationale, en particulier à la préparation du prochain sommet du Groupe des 77, qui aura lieu en Bolivie en juin prochain. Ils ont également constaté l’excellent déroulement de leurs relations bilatérales et ont analysé les mesures à prendre pour continuer à les approfondir, rapporte l’Agence Bolivienne de Presse (ABI : Agencia Boliviana de Noticias).
Traduit de l’article de TeleSUR par Fabio Coelho de Ficientis pour Croah.fr

Mais, passons encore, parce que les multinationales de la destruction planètaire sont solidaires entre elles. Après, tout, seul le marché compte, n'est-ce pas, mes chers lecteurs. Ce marché, dont la manière dont il est organisé, contre le consommateurs malgré ce que l'on dit des prix bas, qui permet toutes les dérives du moment que cela rapporte du "PROFIT" aux multinationales.
Qu'importe que plus de 20.000 paysans se soient suicidés et continuent de se suicider à caus de Mosanto et consort. Qu'importe que Nestlé tente et réussissent à piller les nappes phréatiques des citoyens américains, oui, qu'importe les méfaits qui peuvent s'identifier à des crimes contre l'humanité que commettent les multinationales, oui, car, elles sont la réalité du pouvoir que nos hommes politiques leur ont laissé s'approprier contre de l'argent et des avantages multiples.
Donc, nous allons bouffer bientôt en Europe "Japonais ", merci l'Europe !

(source : Vivre après Fukushima)


L’Europe autorise l’importation d’aliments contaminés au Césium.


Depuis le 28 Mars 2014, l’Europe s’est alignée sur les normes japonaises en ce qui concerne la pollution radioactive des aliments importés du Japon

Le texte officiel:
RÈGLEMENT D’EXÉCUTION (UE) No 322/2014 DE LA COMMISSION du 28 mars 2014 imposant des conditions particulières à l’importation de denrées alimentaires, et d’aliments pour animaux originaires ou en provenance du Japon, à la suite de l’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima.
C’est dans le journal officiel de l’Union européenne du 29 mars 2014
le texte officiel

L’Europe autorise donc l’importation d’aliments contaminés par les Césiums

A noter que seuls sont contrôlés les Césiums 134 et 137
Aucun contrôle ne semble fait sur le Strontium, Plutonium, le Tritium.
A noter aussi qu’il y a de nombreuses exceptions aux contrôles en fonction de l’origine et de la nature des aliments

Ces limites sont-elles stables ?

Les « autorités » semblent désirer relever le niveau de contamination que nous sommes autorisés à subir:
Voici un extrait du communiqué de presse de la présidence française suite à la visite du président Japonais ABE en Mai 2014.
(13) Concernant le nucléide radioactif dans les produits alimentaires et les fourrages provenant du Japon, le Japon se félicite de la compréhension de la France pour unerévision des mesures de restriction de l’UE fondée sur des données scientifiques et le « CODEX pour les contaminants et les toxines dans les aliments ».
Il est aussi question dans le communiqué d’une coopération sur le projet ITER (réacteur thermonucléaire expérimental international), sur le projet de réacteur de quatrième génération ASTRID (une nouvelle tentative semblable à celle de Super-Phénix). Voyez le communiqué.
Le 10 Mai 2014

Note

Voici une citation du livre de JJ DELFOUR: La CONDITION NUCLÉAIRE
que je vous ai présenté récemment:
Il est parfaitement logique, pour les politiques et les industriels du nucléaire, de minimiser, voire de dénier, l’impact sanitaire et la dangerosité des machines nucléaires dans la mesure où les premiers en tirent du pouvoir et les seconds du profit.
La condition nucléaire – JJ Delfour – page 18





Eh, oui, les européens vont exporter du poison japonais, les américains, eux, sacrés veinards, n'ont même pas à l'exporter, il vient à eux.

(source : Nature to share)

Fukushima: Du thon radioactif pêché au large des Etats-Unis


Fukushima: Du thon radioactif pêché au large des Etats-Unis | Nature to Share | Scoop.it
Des thons contenant des traces de radioactivité, causée par l'accident nucléaire survenu en 2011 à Fukushima (Japon), ont été pêchés au large des côtes des Etats d'Oregon et de Washington, les deux Etats les plus au nord de la côte ouest des Etats-Unis.

Selon les scientifiques, cités par le site de The Independant, il n'y a toutefois pas de raison de s'inquiéter : il faudrait en effet manger plus de 700 000 livres (314 500 kg) des plus radioactifs de ces poissons pour atteindre la quantité de radiations à laquelle chaque humain est exposé quotidiennement. Concrètement, le chiffre de leur radioactivité s'élève à peine à 0,1% du seuil maximal fixé par l'Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA).

Trois fois plus contaminés que les thons pêchés avant la catastrophe

L'étude révélée mardi, réalisée par des chercheurs de l'Université de l'Oregon, assure que cette découverte est importante car elle montre l'étendue des conséquences dans l'océan Pacifique de l'explosion de Fukushima en mars 2011. Les scientifiques ont mené des tests sur 26 thons albacores pêchés avant la catastrophe et sur ceux attrapés depuis. Ils ont trouvé des niveaux de radiation au pire trois fois supérieurs dans les thons pêchés après par rapports à ceux pêchés avant.

Les chercheurs ont choisi cette race de poissons pour mener leur étude car on sait qu'ils migrent à travers le Pacifique entre le Japon et l'Amérique. Selon Delvan Neville, l'un des scientifiques de l'université d'Oregon, «les niveaux sont bien trop faibles pour que cela représente un problème de sécurité alimentaire, mais nous avons tout de même préféré prévenir le grand public pour qu'il soit au courant. » Le physicien fait cette comparaison : «Manger ce thon avec ces traces de césium pendant un an reviendrait à la même dose de radiation que celle que vous recevez (...) en dormant à côté de votre conjoint pendant 40 nuits, provenant du potassium 40 naturellement présent dans son corps. Ça ne fait vraiment pas beaucoup.»

Les recherches devraient prochainement s'intéresser à des spécimens pêchés au large de la Californie et dans d'autres zones du Pacifique nord.

Des fois, mes chers lecteurs, ces américains m'étonnent. D'un côté, leurs multinationales plus puissantes que l'état, sont parmi les plus destructrices de la surface de la planète, d'un autre côté les citoyens se mettent en pointe pour sauver la bio-diversité.
Mais, il faut dire que la Californie est en pointe sur ce sujet, vu qu'elle subit de plein fouet avec la sécheresse les conséquences du changement climatique qui risque de la transformer en désert que seul les apaches et les navajos sauront domestiquer.

(source : idem)


En Californie, les saumons gagnent l'océan en camion


En Californie, les saumons gagnent l'océan en camion | Nature to Share | Scoop.it
La sécheresse historique qui ravage la Californie depuis le début de l'année menace des millions de saumons. Faute de pouvoir atteindre l'océan en descendant la rivière Sacramento, devenue trop basse et trop chaude, doivent être transportés… en camion.

Depuis la fin du mois de mars, et durant encore huit à neuf semaines, les autorités doivent acheminer plus de 25 millions d'alevins depuis les cinq écloseries de l'Etat situées dans Central Valley, au cœur de la Californie, jusqu'à la baie de San Francisco sur l'océan Pacifique. « C'est environ deux fois la quantité de saumons qui étaient transportés en camion ces dernières années, indique Andrew Hughan, porte-parole du service de la pêche et de la faune sauvage de l'Etat, qui mène l'opération avec les autorités fédérales. Ce n'est pas ainsi que nous préférons procéder, mais c'est la seule manière de permettre à ces poissons d'atteindre l'océan. »

Près de 275 camions-citernes seront nécessaires, à raison de 130 000 jeunes saumons royaux (ou saumons chinooks) par poids lourds, pour parcourir, en quatre heures, cette distance de 300 km, un trajet que les alevins mettent en temps normal trois semaines à effectuer.

« UN EFFORT HERCULÉEN »

L'eau de la rivière a également été pompée et sa température maintenue à 16 °C pour augmenter les chances de survie des alevins. Coût estimé de l'opération : 800 000 dollars (quelque 580 000 euros). Après trois années passées en mer, une partie de ces saumons fera le trajet retour et sera réinstallée dans les écloseries pour frayer.

L'enjeu pour l'Etat est plus économique qu'écologique : les saumons génèrent un milliard de dollars de recettes en Californie, soit l'essentiel du 1,5 milliard de dollars de l'industrie de la pêche commerciale et sportive de l'Etat.

« Il s'agit d'un effort herculéen pour éviter une catastrophe économique dans trois ans », assure Andrew Hughan. L'opération permettra par ailleurs, selon lui, de sauver 3 000 emplois directs et indirects qui bénéficient de la pêche californienne.

L'avenir du saumon californien est toutefois loin d'être assuré à long terme alors que, avec le changement climatique, les périodes de sécheresse vont se multiplier.
Audrey Garric

Hélas, les multinationales sont tellement puissantes, au point d'être en capacité de renverser ce qu'il reste de démocratie aux Etats-Unis en installant un pouvoir dictatorial, parce que nous en sommes là, qu'une petite victoire n'empêche pas l'avancée inexorable de la meute de tarentule.

(source : idem)


Les surfaces OGM mondiales ne cessent d'augmenter


Les surfaces OGM mondiales ne cessent d'augmenter | Nature to Share | Scoop.it
Le nombre de pays cultivant des plantes génétiquement modifiées est en léger recul - 27 nations en 2013 - relève un rapport de la Fédération internationale des Amis de la Terre publié mercredi, mais les surfaces OGM mondiales ne cessent d'augmenter.

En se basant sur les chiffres des industriels, l'ONG indique que "pour 2013, 18 millions d'agriculteurs cultivent des produits génétiquement modifiés dans 27 pays". "Cela représente moins de 1% de la population agricole mondiale", note l'ONG.

Selon les données de l'International service for the acquisition of agri-biotech applications (Isaaa), qui publie un rapport annuel sur lequel se basent Les Amis de la Terre, il y avait 28 pays qui cultivaient des OGM en 2012, 29 en 2011 et 2010 et 25 en 2008.

Certains pays ont arrêté ou suspendu la culture d'OGM en 2013 comme la Pologne et l'Egypte, soulignent l'organisation environnementale.

Tirées par le développement dans certains pays émergents comme le Brésil, les surfaces d'OGM cultivées continuent d'augmenter et ont atteint 175 millions d'hectares en 2013. Quatre plantes dominent les cultures OGM: le soja, le maïs, le colza et le coton. Plus de 99% des produits OGM sont résistants aux herbicides, aux insectes ou aux deux, indique le rapport.

Environ 80% de ces cultures sont concentrés dans six pays: Etats-Unis (40%), Brésil (23%), Argentine (14%), Inde (6%), Canada (6%), Chine (2%). Le reste du monde représente 8,3% des cultures OGM.

L'Europe représente une très faible part de la culture OGM mondiale avec 148.000 hectares cultivés en 2013, qui se trouvent essentiellement en Espagne (136.900 hectares). Les autres pays abritant des OGM sont le Portugal (8.170 hectares), la République tchèque (2.560 hectares), la Roumanie (835 hectares) et la Slovaquie (100 hectares).

En Afrique, trois pays cultivent des OGM: l'Afrique du Sud, le Burkina Faso et le Soudan.

En Asie, un coton résistant aux insectes est cultivé en Inde, en Chine, au Pakistan et en Birmanie, tandis que du maïs est présent aux Philippines.."

Et, pourtant, nous connaissons quelques petites victoire comme en France.

(source : Reporterre)


L’épandage aérien de pesticides est enfin interdit

BÉNÉDICTE MARTIN (REPORTERRE)
jeudi 8 mai 2014
C’est une belle victoire de la société civile : le Conseil d’Etat a suspendu le 6 mai les autorisations d’épandage aérien de pesticides en France. La bataille juridique a été menée par des environnementalistes antillais.

La semaine dernière, des associations antillaises étaient venues à Paris pour présenter devant le Conseil d’Etat, une demande d’abrogation de l’arrêté permettant de déroger à l’interdiction de l’épandage aérien de pesticides en France. Nous avions rencontré Béatrice Ibéné, présidente de l’Association pour la Sauvegarde et la réhabilitation de la faune des Antilles (ASFA) et porte-parole du mouvement de lutte contre les épandages aériens en Guadeloupe.
Le Conseil d’Etat vient de donner sa réponse : son ordonnance interdit cette pratique en France et condamne les ministères concernés à verser mille euros aux associations.
Malgré leur interdiction par le règlement européen de 2009, les épandages aériens continuaient en France, profitant d’un arrêté ministériel autorisant des demandes de dérogations.
Les Antilles, où l’on cultive intensivement les bananes, se battaient depuis plusieurs années pour empêcher les ballets d’avions au-dessus de leurs têtes. Déjà très touchée par la pollution au chlordécone, la population ne supportait plus de voir les îles saupoudrées de produits phytosanitaires toute l’année, au mépris de la santé des habitants et de la biodiversité exceptionnelle des Antilles.
Depuis 2012, les associations ASFA, EnVie-Santé et AMAZONA œuvrant pour la protection de la nature et la santé des habitants, avaient déposé des recours devant les tribunaux administratifs de l’ile de la Guadeloupe et gagné à chaque fois. Mais les demandes de dérogations aux épandages continuaient et la Martinique restait durement touchée par les pulvérisations de fongicides.
En obtenant, lundi 6 mai 2014, la suspension de l’arrêté par le Conseil d’Etat, les associations font cesser définitivement ces pratiques dangereuses pour la santé publique en se faisant entendre à l’échelon suprême de la juridiction administrative. Les épandages aériens ne pourront plus avoir lieu dans les autres départements français, comme en Bourgogne où des protecteurs de la nature et de la santé bataillaient aussi contre cette pratique. C’est une belle victoire de la société civile.
- Texte de l’ordonnance à télécharger :
PDF - 424.1 ko
Ou à consulter ici : Conseil d’Etat

Source : Bénédicte Martin pour Reporterre.
Photo : Actu Environnement.

Cet article a été rédigé par un journaliste professionnel et a entrainé des frais. Merci de soutenir Reporterre

Sauf, que les êtres humains ne renoncent jamais à l'espoir, même, si, ils nous dessinent une société hlyper contrôlé avec des individus sous médocs pour leur enlever l'envie de penser, il y aura toujours l'espoir qui renaîtra !

(source : le Monde blogs)


Ces Iraniennes qui retirent leur voile

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La page "Libertés furtives des femmes iraniennes" sur Facebook. Le rendez-vous de ces Iraniennes qui jettent le voile et qui se prennent en photo.
Ce sont des jeunes filles, des mères et parfois des grand-mères, toutes sans voile, obligatoire dans l'espace public en république islamique d'Iran. Elles sont au bord de la mer Caspienne ou du golfe Persique, à Persépolis, à Shiraz, dans une voiture, dans les montagnes au nord de Téhéran, sur l'autoroute qui mène à Khoramabad, dans le sud-ouest du pays ou même dans la ville religieuse de Qom. Elles jettent leur foulard et se prennent en photo et envoient ensuite les clichés à la page Facebook des Libertés furtives des femmes iraniennes.
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« Trois générations dans un seul cadre, écrit une jeune Iranienne qui a envoyé la photo publiée ci-dessus. Grand-mère, mère et fille, nous avons créé notre propre avenue Azadi [située à Téhéran, azadi voulant dire « liberté » en persan]. Que la prochaine génération puisse obtenir ses droits les plus basiques avant que ses cheveux deviennent tout blancs. Est-ce que cela est un rêve trop ambitieux ? »
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A Tabriz, au nord-ouest du pays.
L’administratrice de cette page est la célèbre journaliste iranienne Masih Alinejad, exilée au Royaume-Uni. Sur sa page Facebook, elle a d'abord proposé que les Iraniennes envoient les photos sur lesquelles elles ont osé jeter leur voile. « Toutes les filles et les femmes iraniennes ont affaire à des restrictions et ne peuvent pas choisir librement leurs tenues. Malgré ces limites, elles expérimentent parfois de brefs moments de liberté. Cette page a pour vocation d'enregistrer ces moments », écrit-elle dans la description de la page.
Succès inédit
Lancée le 3 mai, la page Libertés furtives des femmes iraniennes connaît un succès impressionnant : aujourd'hui, elle compte 93 000 abonnés. Cette soudaine popularité est d'autant plus parlante que Facebook est bloqué en Iran, tout en restant accessible par le biais de différents logiciels antifiltrage.
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"Dans le désert de Dasht-é Kavir, au centre du pays".
Sur cette page, certaines femmes se sont prises en photo devant des affiches prônant le bon respect du hidjab... Un explicite pied de nez aux autorités.
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« Sur ordre de la police, se promener sur la plage sans tenues dignes est interdit et passible d'une poursuite judiciaire », peut-on lire sur l'affiche devant laquelle ont posé ces deux Iraniennes, le foulard tombé sur les épaules, en train de faire un bras d'honneur à l'affiche en question (photo publiée ci-dessus).
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"Les sœurs! Respectez le hidjab islamique!", peut-on lire sur cette affiche.
Le commentaire qu'a envoyé une autre Iranienne pour accompagner sa photo (ci-dessus) sans voile devant une affiche invitant au respect du hidjab en dit long sur cette nouvelle tendance, en progression depuis quelques années parmi les Iraniennes. « Ma photo est bien parlante. Est-ce qu'ils se demandent pourquoi beaucoup de filles se prennent en photo sans voile devant les affiches moralisatrices sur le hidjab ? Le message est facile à comprendre », écrit-elle.
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Au bord de la mer Caspienne, dans le nord du pays.
 Manifestations pour plus de contrôles vestimentaires
Quelques jours après le lancement de cette page, l'agence d'information semi-officielle Fars, proche des gardiens de la révolution, s'en est prise à son initiatrice, Masih Alinejad, la qualifiant d'« antirévolutionnaire » qui cherche à « abolir le hidjab ».
Manifestation
Manifestation des bassijis contre le relâchement vestimentaire, à Téhéran, mercredi 7 mai.
Les plus conservateurs ont ensuite multiplié les actions en faveur d'une surveillance plus stricte des codes vestimentaires et du respect du hidjab. Mercredi 7 mai, ungroupe de bassijis s'est rassemblé sur la place Fatemi, dans le centre de Téhéran, et a continué sa marche vers la place Valiasr. Les manifestants ont scandé des slogans tels que « Homme ! où est passée ta dignité ? Où est passé le hidjab de ta femme ? » ou « Mort à celles qui n'ont pas de hidjab ! »
Ils ont terminé leur rassemblement par un communiqué exigeant la poursuite judiciaire de celles ou de ceux qui ne respectent pas les règles vestimentaires, ainsi que le renforcement des actions de la police des mœurs, chargée du contrôle du hidjab des Iraniennes. Le nombre de manifestants a été estimé entre « des centaines », à en croire l'agence d'information officielle IRNA, et « quatre mille »,selon le site très conservateur Serat.
Cette manifestation semble une mise en garde explicite à l'adresse du président modéré, Hassan Rohani, qui prône une approche plus souple en ce qui concerne les contrôles vestimentaires. Or, la réponse du gouvernement n'a pas tardé à tomber. «L'Etat n'est pas d'accord avec les manifestations sans autorisation, et celle qui s'est tenue mercredi était illégale », a annoncé le gouverneur de Téhéran, Hossein Hachémi.
A l'approche de l'été, chaud, la saison où les Iraniennes sont moins enclines à respecter les codes vestimentaires, la guerre est déclarée entre le gouvernement et les plus conservateurs.

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Et, nous finirons sur cette bonne nouvelle.
Bien le bonjour chez vous?
René.



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