mercredi 21 mai 2014

Bonjour au citoyen européen qui se fait manipuler par les dirigeants européens et leurs gouvernements au sujet de l'Ukraine. Cherchez les intérêts (l'argent) et  vous y verrez plus clair.

Bon, mes chers cinq lecteurs, j'ai récupéré internet, mais, pas le téléphone.
Donc, nous revoilà ensemble et là, je suis sur deux articles de nature to share qui montrent que la planète entière subit les méfaits d'une industrialisation folle basée sur la sur-consommation induite par l'obsolescence programmée afin d'aboutir au final à la spéculation boursière et aux supers profits.
Nous en sommes tous victimes.

Les phoques d’Alaska malades de Fukushima

Les phoques d’Alaska malades de Fukushima | Nature to Share | Scoop.it
C’est l’hécatombe parmi les phoques d’Alaska. Les animaux souffrent d’ulcères, perdent leurs poils,… Les scientifiques s’interrogent mais certains évoquent un lien avec la catastrophe nucléaire de Fukushima.

C’est le Nome Nugget, le plus ancien journal d’Alaska, qui le rapportait le mois dernier: Gay Sheffield, une scientifique de l’Université d’Alaska qui étudie les effets de la pollution sur la santé de la faune locale a réalisé un macabre bilan. En quelques semaines d’observation, elle a comptabilisé neuf échouages de baleines, 25 échouages de morses, deux de lions de mer et 18 de phoques. Des animaux morts de maladie(s).

En cause? Des déversements de pétrole et autres carburant déversés par des bateaux en sont les causes possibles. Mais aussi sans doute la pollution radioactive venue de Fukushima en est-elle une aussi un, sinon la première.

Dans cette immense région au nord du globe, cela n’étonne qu’à moitié. En 2011 déjà, quelques mois après la catastrophe japonaise, des centaines de phoques morts avaient été découverts par les chasseurs. Symptôme typique et étonnant chez ces phoques: ils n’avaient plus de poils sur la tête et souffraient d’ulcères sur la peau.

Aujourd’hui encore, les chasseurs évoquent des cas d’animaux morts ou malades qui présentent des symptômes de la maladie qui a éclaté en 2011. Cet étrange phénomène fait toujours l’objet d’une enquête fédérale en tant qu’«événement de mortalité inhabituel», relate le journal.

Des cas similaires au Canada, en Russie, au Japon…

Ces animaux présentaient aussi des lésions cutanées, des ulcères, des foies malades, certains avaient la tête blanchie, avaient des difficultés respiratoires et souffraient d’apathie. Des cas de morses souffrant des mêmes maladies ont aussi été observés, note le NOAA (national oceanic and atmospheric administration – US department of commerce).

En février, le NOAA s’était aussi inquiété de cette «mortalité inhabituelle» et élevée chez les phoques d’Alaska et du détroit de Bering. Relevant que des cas similaires étaient aussi observés au Canada, à l’Est de la Russie et… au Japon.

Durant ce printemps, les chasseurs continuent à repérer des phoques sans poils sur certaines parties du corps, principalement chez les jeunes adultes.

«Aucun agent infectieux spécifique ou un processus a été identifié. Cela peut suggérer que la cause sous-jacente de cette maladie est complexe et implique une variété de facteurs. […] Les scientifiques étudient la possibilité que le rayonnement pourrait être un de ces nombreux facteurs […]», indiquait prudemment la NOAA il y a trois mois. Précisant que, après analyses, tous les agents viraux connus pour provoquer ce genre de maladies et d’ulcères de la peau avaient pu être écartés comme cause des cas relevés.

Actuellement, le NOAA poursuit ses tests et analyses sur les phoques malades. En cherchant la cause tous azimuts: maladies auto-immunes, agression fongique, toxines, stress causé par la modification de la banquise ou radiations.

Et les premiers examens préliminaires réalisés par les scientifiques de l’Université d’Alaska Fairbanks ont déjà relevé des traces de radiations, sans qu’elles soient toutefois supérieures à ce qui était enregistré par le passé.

Si parmi la population et chez certains scientifiques des voix s’élèvent pour dire que la catastrophe nucléaire de Fukushima n’est pas étrangère au phénomène qui frappe la faune locale, aucun lien direct avec les pathologies constatées n’a pu être établi, note toutefois le NOAA.

Touchés par des «particules chaudes» de Fukushima

Un mois plus tôt, lors d’un symposium sur le thème des «dépôts de particules radioactives sur la banquise et les implications sur la santé des animaux et en particulier les phoques qui vivent sur la glace», d’autres scientifiques avaient été, eux, plus formels quant au lien avec Fukushima.

«Les modèles suggèrent que les pinnipèdes (NDLR: phoques, morses et autres mammifères de ce type) peuvent avoir été exposés, lors de leur séjour sur la glace, à des particules chaudes, des fragments de combustible nucléaire. »

Ces particules chaudes, formées par les interactions entre les radionucléides condensés, le combustible nucléaire et des éléments arrachés à la structure du réacteur de la centrale nucléaire japonaise, ont en effet été détectées dans des échantillons d’air prélevés dans le Svalbard, en… Norvège. Soit en quasi droite ligne depuis l’Alaska.

Rien d’étonnant puisque des traces de ces particules chaudes ont aussi été repérées aux États-Unis. Et fin 2012, le Centre des sciences physiques et de la technologie de Vilnius avait publié des résultats d’analyses montrant que, notamment, des traces de césium 137 et de plutonium étaient parvenues jusqu’en Lituanie. Soit après un périple de plus de 8 000 km dans les airs…

Des études qui sortent au compte-gouttes et – peut-être – des phoques malades qui démontrent que c’est au moins tout l’hémisphère nord de la planète qui a été touché par les rejets radioactifs de la centrale de Fukushima. Selon un périple que l’Institut norvégien pour l’étude de la qualité de l’air (Norwegian Institute for Air Research) avait déjà modélisé un mois à peine après la catastrophe.

Source: L'avenir.net





Et, le deuxième article :

BLAYAIS (33): Des écoliers tombent malades après un traitement de la vigne


BLAYAIS (33): Des écoliers tombent malades après un traitement de la vigne | Nature to Share | Scoop.it
Toux, douleurs dans la gorge, picotements de la langue, irritations des yeux, nausées et mal de tête. Vingt-trois élèves des deux classes de l'école primaire de Villeneuve, près de Bourg-sur-Gironde, ainsi que l'institutrice ont commencé à ressentir les mêmes symptômes lundi 5 mai, en fin de matinée.

Au retour de la pause du déjeuner, que beaucoup d'élèves ont pris à l'école, les symptômes s'accentuent. Le jeune directeur, Jean-Daniel Sans, confine alors ses élèves dans une salle et contacte le médecin scolaire.

Au centre antipoison qui lui demande ce qu'il a pu observer, il indique que les vignes qui entourent et longent l'école (voir image) sont en cours de traitement depuis le matin. « C'est la seule chose que j'aie pu constater », précise-t-il.

Plus tôt, le directeur a tenté de contacter la maire, Catherine Verges, qui est aussi l'une des deux propriétaires des vignes qui jouxtent l'école, pour faire stopper les épandages, mais en vain.

Jean-Daniel Sans sépare les enfants qui vont bien de ceux qui sont souffrants. Puis ils sont rapidement pris en charge par les pompiers pendant que l'institutrice qui a fait un malaise est conduite aux urgences de Blaye. « Le directeur a suivi la procédure qui s'impose lors d'un phénomène collectif. Il a tout fait pour protéger la santé des enfants », salue l'inspecteur d'académie, Pierre Kessas. Les parents d'élèves ont été prévenus le jour même.

Pour certains enfants, les symptômes se sont prolongés le lendemain. « Ce n'était pas la bonne heure pour traiter », lançait discrètement un père de famille à la sortie de l'école hier. « Ma fille sentait le sulfate à plein nez, je connais l'odeur », raconte un autre père qui travaille à la vigne depuis une vingtaine d'années. « Elle a été malade pendant deux jours, pourtant elle a l'habitude d'être dans la vigne. » En colère, ce parent d'élève attend que la maire s'écarte de l'entrée de l'école pour témoigner.

« Quand on voit comment ils sont équipés pour se protéger lorsqu'ils traitent, c'est aberrant à côté d'une école », poursuit-il.
Il n'est pas le seul à être en colère. «Un certain nombre de parents sont mécontents», confirme l'inspecteur d'académie. Ou inquiets de ne pas savoir exactement ce qu'il s'est passé. « Les parents en parlent tous les soirs, ils ont besoin d'être rassurés. Certains ont fait faire des analyses », indique le directeur d'école.

Réélue maire au mois de mars, Catherine Verges réfute toute relation entre le traitement des vignes et les maux des enfants. « Les enfants ont été impressionnés, ce n'est pas la peine d'en rajouter », commente-t-elle sèchement. «Ça peut venir de plein de choses», appuie sa sœur, viticultrice également. Catherine Verges attend les résultats de l'enquête pour s'exprimer un peu plus. Mais pour la responsable de la cellule veille, alerte et gestion sanitaire de l'Agence régionale de santé, le Dr Martine Vivier-Darrigol, l'épandage et les symptômes « semblent être liés, cela ne fait aucun doute ».

Le sous-préfet de Blaye, Jérôme Burckel, qui suit l'affaire depuis les premières heures, attend les conclusions de l'enquête menée par la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf). « Je rassemble les éléments pour objectiver les faits. Il existe un arrêté préfectoral au sujet de ces épandages qui doivent être réalisés selon des conditions précises de météo. Aucune plainte n'a été déposée, mais s'il y a eu contravention à la réglementation, il y aura sanction », indique le représentant de l'État


Bon, pour Fukushima, mes chers lecteurs, c'est foutu parce que Tepco ne sait pas ce qu'il faut faire pour arrêter le désastre qui va polluer l'atmosphère chinoise et l'ensemble de l'océan Pacifique.
Alors, les phoques et les autres, c'est adieu Berthe !

(source : le Point)


Fukushima: Tepco rejette en mer de l'eau souterraine pour désengorger le site

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La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a commencé mercredi à déverser en mer des centaines de mètres cubes d'eau souterraine pompée en amont des réacteurs, une opération qui met en colère les organisations écologistes.
"Nous avons débuté le déversement (...) à 10H25 (01H25 GMT)", a indiqué Tokyo Electric Power (Tepco) dans un courriel.
"Une patrouille a fait une première ronde à 10H30, et aucune fuite n'a été constatée", a affirmé la compagnie qui prévoit de rejeter ce jour 560 mètres cubes d'eau dans l'océan Pacifique au bord duquel se trouve le site atomique.
"C'est une étape importante pour la gestion du l'eau à la centrale Fukushima Daiichi, problème qui est notre plus grosse priorité actuelle", a déclaré le PDG de Tepco, Naomi Hirose, cité dans un communiqué, saluant les accords obtenus des autorités et des pêcheurs pour procéder à ces rejets.
Tepco avait commencé début avril à pomper de l'eau souterraine avec douze pompes, avant qu'elle ne soit contaminée sous les bâtiments du site mis en péril par le tsunami du 11 mars 2011.
Cette eau est provisoirement stockée dans un réservoir afin d'être analysée et de vérifier qu'elle n'est pas radioactive.
Elle ne sera rejetée dans l'océan que si elle est saine, promet Tepco qui a fixé des critères limites pour les césium 134 et 137, les radionucléides émettant des rayons bêta comme le strontium 90 et le tritium. Au-delà de ces plafonds, les opérations seront stoppées. Les contrôles sont aussi effectués par une tierce partie.
Quelque 400 tonnes d'eau souterraine entrent chaque jour dans les bâtiments du site atomique, augmentant ainsi la quantité d'eau contaminée au contact des équipements, eau qu'il faut ensuite stocker, puis assainir, une tâche d'autant plus insurmontable que s'y ajoutent les eaux de refroidissement des réacteurs qui fuient.
- L'océan, seul débouché possible -
"La décision de rejeter l'eau souterraine en mer est basée sur le scénario +pas d'autre choix+ et non sur une solution de long terme pour les habitants de Fukushima et du Japon", a commenté une responsable de l'organisation Greenpeace au Japon, Kazue Susuki, qui souligne que "de l'eau radioactive s'écoule en mer depuis l'accident de mars 2011".
Les pêcheurs de Fukushima ont certes donné leur assentiment pour ces opérations, mais il ont mis un an avant de dire oui à leur corps défendant.
Et Greenpeace de demander que Tepco améliore significativement la façon dont est rendu public le niveau de radioactivité de l'eau rejetée, jugeant que les tierces parties doivent pouvoir contrôler de façon indépendante non seulement au point de déversement, mais également tout au long du processus.
Même si Tepco présente cette déviation comme un élément crucial de sa stratégie d'assainissement du site, le problème majeur des volumes effarants d'eau radioactive accumulée à la centrale Fukushima Daiichi sera loin d'être réglé. Et pour cause, le système de traitement de l'eau, ALPS, est tout sauf fiable: il n'en finit pas de tomber en panne.
Il est de nouveau entièrement stoppé depuis mardi matin, après l'arrêt de la troisième ligne de traitement, a indiqué Tepco.
Le dispositif, qui sert à éliminer une soixantaine de radionucléides (laissant au moins le tritium), est constitué de trois lignes parallèles de décontamination. Une seule fonctionnait mardi, mais elle a finalement été arrêtée en début de matinée en raison de la dégradation de ses performances.
Actuellement, plus de 350.000 mètres cubes d'eau très contaminée patientent dans des centaines de réservoirs à la fiabilité douteuse.
"Dans de telles conditions, il est bien possible qu'ALPS (pourtant censé traiter 750 mètres cubes par jour) ne puisse jamais fonctionner correctement", s'inquiète un travailleur de la centrale sous le surnom Happy.
Un deuxième dispositif de décontamination financé par le gouvernement doit être progressivement installé à partir du mois prochain, équipement dont tous espèrent qu'il donnera de meilleurs résultats. En attendant, Tepco prévoit une capacité de stockage de 800.000 tonnes d'eau sur le site, un risque énorme en cas de nouvelles catastrophe." 
Et, cela sera tout pour aujourd'hui, mes chers lecteurs;
A bientôt.
René.

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