vendredi 30 septembre 2022

 

L’ONU et le Forum économique mondial initient une «guerre contre les agriculteurs»

L’ONU et le Forum économique mondial initient une «guerre contre les agriculteurs», expliquent les experts

Au nom du développement durable, l’ « Agenda 2030 » de l’ONU risque de provoquer des pénuries alimentaires. Source Epoch Times.

PAR ALEX NEWMAN

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Plusieurs des 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU sont directement liés aux politiques qui mettent à mal les agriculteurs, les éleveurs et les réserves alimentaires mondiales.

Au sein de l’ONU, des membres de haut niveau du Parti communiste chinois (PCC) ont contribué à définir certains des ODD. Ils contribuent en ce moment même à déployer le programme mondial de l’organisation, comme l’a précédemment documenté Epoch Times.

Selon de nombreux experts, si l’on n’y prend garde, les politiques de « développement durable » soutenues par l’ONU en matière d’agriculture et de production alimentaire dévasteront l’économie. Elles entraîneront des pénuries de produits indispensables, une famine généralisée et saboteront radicalement les libertés individuelles.

Klaus Schwab, fondateur et président exécutif du Forum économique mondial (FEM), à Cologny, en Suisse, le 17 janvier 2022. (FABRICE COFFRINI/AFP via Getty Images)

Des millions de personnes dans le monde sont déjà confrontées à de dangereuses pénuries alimentaires, et, selon des dirigeants du monde entier, la situation risque de s’aggraver au cours de l’année.

Selon certains experts pour Epoch Times, tout cela est programmé.

La propriété privée est également dans la ligne de mire. La production alimentaire et l’économie mondiale sont transformées pour cadrer avec les objectifs mondiaux de « développement durable », selon les documents de l’ONU examinés par Epoch Times.

Comme expliqué sur la page Web de l’ONU consacrée aux ODD, les objectifs adoptés en 2015 « reposent sur des décennies de travail [conjoint mené par] les pays et l’ONU ».

La « Conférence des Nations unies sur les établissements humains » , connue sous le nom d’Habitat I, et de laquelle a découlé la Déclaration de Vancouver, a été une des premières rencontres à l’origine du programme de « développement durable ».

Selon cet accord, « la terre ne peut être traitée comme un bien ordinaire contrôlé par des individus », et la propriété privée des terres est « un instrument important d’accumulation et de concentration des richesses, contribuant donc à l’injustice sociale ».

« Le contrôle public de l’utilisation des terres est donc indispensable », indique la déclaration de l’ONU. Il s’agit d’un prélude à la désormais tristement célèbre « prédiction » du Forum économique mondial selon laquelle d’ici 2030 « vous ne posséderez plus rien ».

Depuis lors, de nombreux organismes et responsables de l’ONU ont exposé leur vision du « développement durable ». Ils ont appelé à des restrictions drastiques sur l’énergie, la consommation de viande, les voyages, l’espace vital et la prospérité matérielle.

Selon les experts interrogés par Epoch Times, certains des dirigeants d’entreprise les plus fortunés et les plus puissants au monde travaillent avec des hauts fonctionnaires du régime communiste chinois et d’autres pays, afin de centraliser le contrôle de la production alimentaire et d’anéantir les agriculteurs et les éleveurs indépendants.

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Défilé militaire chinois sur la place Tiananmen à Pékin, le 28 avril 2020. (Lintao Zhang/Getty Images)

Le FEM, un réseau de multinationales étroitement lié au PCC, est un partenaire stratégique des Nations unies pour mettre en œuvre l’Agenda 2030.

La réglementation croissante de la production alimentaire et les efforts visant à fermer de nombreuses fermes et ranchs surviennent dans un contexte où des dirigeants du monde entier, tels le président américain Joe Biden et le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial de l’ONU David Beasley, mettent en garde contre d’imminentes pénuries alimentaires mondiales.

Toutefois, plutôt que d’assouplir les restrictions et de favoriser la production alimentaire, les gouvernements occidentaux et de nombreux gouvernements dépendant de l’aide internationale renforcent la crise.

Les agriculteurs néerlandais, déjà au point de rupture, ont réagi cet été par des manifestations de grande ampleur dans tout le pays. Ces manifestations survenaient juste après de violents troubles au Sri Lanka liés à des pénuries alimentaires causées par la politique du gouvernement.

Les gouvernements et les organisations internationales ont invoqué divers prétextes pour justifier ces politiques, allant du développement durable et de la protection de la faune et de la flore à la promotion de la « justice économique », en passant par la restitution des terres aux peuples autochtones.

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La police néerlandaise bloquant l’accès des tracteurs à Apeldoorn sur l’autoroute A1 pour empêcher les agriculteurs de manifester contre les plans du gouvernement néerlandais visant à réduire les émissions d’azote, le 29 juin 2022. (JEROEN JUMELET/ANP/AFP via Getty Images)

Mais selon les sceptiques, l’objectif des politiques gouvernementales n’est en aucun cas de l’ordre de la protection de l’environnement. Il ne s’agit pas non plus de lutter contre le changement climatique. Selon les experts, le narratif du développement durable et les autres arguments de ce type ne sont qu’un outil visant à prendre le contrôle sur l’alimentation mondiale, l’agriculture et toutes la population de manière générale.

« L’objectif final de ces efforts est de réduire la souveraineté des nations et des peuples », déclare M. Craig Rucker, président du Committee for a Constructive Tomorrow, (CFACT), une organisation œuvrant dans le domaine des politiques publiques spécialisée dans les questions environnementales et de développement.

« L’intention de ceux qui font avancer cet agenda n’est pas de sauver la planète, comme ils le prétendent, mais d’accroître le contrôle sur les gens », déclare‑t‑il à Epoch Times, ajoutant que l’objectif final est de centraliser le pouvoir au niveau national voire international.

Les objectifs de développement durable de l’ONU : l’ « Agenda 2030 »

Les objectifs de développement durable de l’ONU, souvent appelés « Agenda 2030 », ont été adoptés en 2015 par l’organisation et ses États membres comme une sorte de guide pour « transformer notre monde ». Salués comme un « plan directeur pour l’humanité » et une « déclaration d’interdépendance » mondiale par les hauts fonctionnaires de l’ONU, ses 17 objectifs comprennent 169 cibles touchant chaque facette de l’économie et de la vie.

« Tous les pays et toutes les parties prenantes, agissant dans un partenariat collaboratif, mettront en œuvre ce plan », peut‑on lire dans le préambule du document, notant à plusieurs reprises que « personne ne sera laissé pour compte ».

L’objectif 10 du plan des Nations unies appelle, entre autres, à une redistribution des richesses nationales et internationales, ainsi qu’à des « changements fondamentaux dans la façon dont nos sociétés produisent et consomment les biens et les services ».

Vue générale du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le 16 septembre 2014 à Genève. (FABRICE COFFRINI/AFP via Getty Images)

Un des éléments essentiels des ODD est d’instrumentaliser les gouvernements, l’objectif 12 exigeant des « modes de consommation et de production responsables ».

Parmi les cibles de l’objectif 12, plusieurs sont directement liées aux politiques agricoles qui sapent la production alimentaire. Il s’agit notamment de « la gestion durable et l’utilisation efficace des ressources naturelles ».

Peut‑être plus important encore, le document exige « une gestion écologiquement rationnelle des produits chimiques et de tous les déchets tout au long de leur cycle de vie, conformément aux principes directeurs arrêtés à l’échelle internationale ».

En conséquence, les personnes, et en particulier les agriculteurs, doivent « réduire considérablement leurs déversements dans l’air, l’eau et le sol afin de minimiser leurs effets négatifs sur la santé et l’environnement ».

Selon les critiques, certains ODD sont synonymes de « guerre contre les agriculteurs ». Il s’agit notamment de l’objectif 14 qui porte sur « la pollution marine de toutes sortes, en particulier celle due aux activités terrestres, notamment (…) la pollution par les nutriments ». Régulièrement, les Nations unies accusent l’agriculture et la production alimentaire de menacer les milieux marins.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Food and Agriculture Organization, FAO) est dirigée par l’ancien vice‑ministre de l’Agriculture et des affaires rurales du PCC, Qu Dongyu. Elle abonde évidemment dans le même sens.

Dans son rapport de 2014 intitulé « Construire une vision commune pour une alimentation et une agriculture durables : principes et approches », l’agence onusienne appelle à des restrictions drastiques de l’usage d’engrais et de pesticides, des émissions et de l’utilisation d’eau dans le secteur agricole.

Le rapport de la FAO explique qu’il faut réformer l’agriculture et celle‑ci doit devenir « durable » selon les critères de l’ONU. On peut y lire, à titre d’exemple, que « l’utilisation excessive d’engrais azotés est une cause majeure de pollution de l’eau et d’émissions de gaz à effet de serre ».

La FAO, dont le siège est à Rome, n’a pas répondu à une demande de commentaire.

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L’ancien président Nicolas Sarkozy lors d’un sommet de trois jours sur la sécurité alimentaire organisé par la FAO, à Rome, le 3 juin 2008. (CHRISTOPHE SIMON/AFP via Getty Images)

L’objectif 2, appelant à l’ « agriculture durable » et à la « production alimentaire durable », doit aussi avoir un impact direct sur l’agriculture et la production alimentaire.

L’objectif 6 appelle à une « gestion durable de l’eau », ce qui inclut une gestion de l’eau du secteur agricole et des rivières.

L’objectif 13 est également important, car, selon les dirigeants des Nations unies, l’agriculture et la production alimentaire sont des facteurs largement responsables du changement climatique d’origine anthropique. Il invite les gouvernements à « intégrer des mesures relatives au changement climatique dans leurs politiques, stratégies et planification nationales ».

L’objectif 15, sur l’exploitation durable des écosystèmes terrestres, comporte également plusieurs cibles dans l’agriculture et la production alimentaire.

Dans le monde entier, des gouvernements nationaux et régionaux travaillent avec les organisations onusiennes pour mettre en œuvre ces objectifs durables dans l’agriculture et d’autres secteurs.

Par exemple, en réponse aux accords de l’ONU sur la biodiversité, l’Union européenne a mis en œuvre divers programmes sur la biodiversité soutenus par l’ONU, tels que Natura 2000 et la « Stratégie de l’UE en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030 », qui ont été cités par le gouvernement néerlandais et d’autres dans leurs politiques agricoles.

L’ONU se flatte également publiquement d’avoir imposer des ODD au Sri Lanka et à d’autres nations qui désormais souffrent de pénuries alimentaires et de désastres économiques.

Dans le monde entier, presque tous les pays affirment vouloir intégrer les ODD à leur lois et règlementation.

Le « partenariat » du Forum économique mondial

Aux côtés de l’ONU se trouvent diverses « parties prenantes » essentielles à la mise en œuvre des politiques de développement durable. Elles agissent par le biais de « partenariats public‑privé ».

Au cœur de cet effort se trouve le FEM, qui, depuis 2020, promeut une transformation totale de la société connue sous le nom de « Great Reset ». En 2019, le FEM a signé un « partenariat stratégique » avec l’ONU pour faire avancer l’Agenda 2030 au sein du milieu de la finance.

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Logo du Forum économique mondial au Centre des congrès le 24 janvier 2007. (JOEL SAGET/AFP via Getty Images)

L’accord officiel définit « des domaines de coopération pour approfondir l’engagement institutionnel et accélérer conjointement la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable ».

Bon nombre des principaux responsables de l’Agenda 2030, y compris l’actuel secrétaire général de l’ONU António Guterres – un socialiste autoproclamé – travaillent également avec le FEM depuis des décennies.

Le FEM est explicite quant à ses objectifs. Il a récemment lancé une « Alliance pour l’action alimentaire » (Food Action Alliance, FAA). Selon le site Web du FEM, l’Agenda 2030 guide « l’ambition de la FAA de fournir une plateforme pérenne et à long terme pour une action multipartite sur les systèmes alimentaires et réaliser les ODD ».

Parallèlement au « Sommet des systèmes alimentaires » de l’ONU en septembre 2021, la FAA du FEM a publié un rapport décrivant son propre « Programme de leadership pour la collaboration multipartite afin de transformer les systèmes alimentaires ».

Le document résume, entre autres, les ambitions de la FAA sur « le soutien aux partenariats voués à la transformation des systèmes alimentaires, et une proposition au‑delà du Sommet des systèmes alimentaires de l’ONU 2021 en vue de réaliser les objectifs de développement durable de l’ONU ».

Depuis plus d’une décennie, le FEM s’intéresse à la transformation de l’agriculture et de l’approvisionnement alimentaire.

En partenariat avec diverses entreprises, le FEM a publié en 2010 un rapport décrivant une « nouvelle vision de l’agriculture » qui comprenait une « feuille de route pour les parties prenantes ». Bon nombre des plus grandes entreprises alimentaires du monde, dominant le marché et possédant d’innombrables marques populaires, sont impliquées.

Le site Web du FEM regorge d’informations qui prétendent justifier une transformation totale de l’approvisionnement alimentaire par les « parties prenantes ».

« Les systèmes alimentaires mondiaux étant de plus en plus interconnectés, une coordination efficace entre un ensemble diversifié de parties prenantes sera nécessaire », indique le FEM dans son programme « Intelligence stratégique », citant fréquemment la FAO comme source.

« L’élaboration de nouvelles approches institutionnelles des systèmes alimentaires, qui incluent un éventail diversifié de parties prenantes, présente des opportunités pour aider à nourrir le monde de manière durable dans le futur. »

Les « parties prenantes », citées fréquemment par le FEM, fait référence aux gouvernements, aux entreprises et aux organisations dites « non gouvernementales » qui sont souvent financées par ces mêmes entreprises et gouvernements. Ils travaillent tous ensemble sur cette question.

Par exemple, le FEM se flatte d’avoir intégré des géants de l’industrie tels que Coca‑Cola et Unilever à promouvoir un « avenir plus durable ».

La Fondation Rockefeller, qui a publié un rapport sur la manière de  « réinitialiser la table » et de « transformer le système alimentaire américain », est également un acteur important.

Les « Pôles d’innovation alimentaire » (Food Innovation Hubs) du FEM, répartis dans le monde entier, sont appelés à jouer un rôle majeur dans cette transformation globale.

S’adressant au Forum économique mondial sur le thème de la « transformation des systèmes alimentaires et de l’utilisation des terres » lors de la Semaine de l’Agenda de Davos l’année dernière, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annoncé que les Pays‑Bas accueilleraient le « Secrétariat de coordination mondiale des pôles d’innovation alimentaire du FEM ».

Ce secrétariat, déclare‑t‑il, « mettra en réseau tous les autres Pôles d’innovation alimentaire » afin de faciliter la création « des partenariats dont nous avons besoin ».

Ni le FEM ni la Fondation Rockefeller n’ont répondu aux demandes de commentaire au sujet de leur rôle dans l’Agenda 2030 et sur les politiques agricoles déployées dans le monde.

Parmi les autres organisations impliquées dans ce mouvement figurent de puissantes fondations exonérées d’impôts telles que la Fondation Bill‑et‑Melinda‑Gates, des états régionaux de type union européenne qui prolifèrent dans le monde, ainsi que divers groupes qu’ils financent.

Presser les agriculteurs et l’approvisionnement alimentaire

Partout dans le monde, les politiques gouvernementales alignées sur les ODD de l’ONU mettent à mal les agriculteurs, en particulier les petits producteurs indépendants incapables de faire face aux coûts supplémentaires liés à un renforcement des règles et des contrôles.

Au nom des objectifs durables de l’ONU, le président sri‑lankais Gotabaya Rajapaksa, récemment évincé, a annoncé lors du sommet climatique COP26 de l’ONU en 2021 que son gouvernement interdirait les engrais chimiques et les pesticides.

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Dispersion à base de canons à eau d’une manifestation d’agriculteurs demandant la démission du président du Sri Lanka, Gotabaya Rajapaksa, en raison de la crise économique du pays, à Colombo, le 6 juillet 2022. (‑/AFP via Getty Images)

« Le Sri Lanka a récemment restreint les importations d’engrais chimiques, de pesticides et d’herbicides en raison des préoccupations de santé publique, de la contamination de l’eau, de la dégradation des sols et des impacts sur la biodiversité », a déclaré M. Rajapaksa aux dirigeants mondiaux, sous les acclamations générales.

« Bien qu’opposé par des lobbies retranchés, cela a créé des opportunités d’innovation et d’investissement dans l’agriculture biologique qui sera plus saine et plus durable à l’avenir. »

En réalité, même si elles ont été rapidement démantelées, ces politiques ont produit des pénuries alimentaires catastrophiques, une faim généralisée, et finalement une révolte populaire qui a chassé le président et son gouvernement.

En 2019, le gouvernement socialiste sri‑lankais s’est également associé au Programme des Nations unies pour l’environnement pour mettre en place la campagne mondiale de l’ONU sur l’azote, qui promeut les politiques sur l’azote soutenues par l’ONU, proliférant actuellement dans le monde entier.

Les Pays‑Bas, qui accueillent le secrétariat des Pôles d’innovation alimentaire du FEM, imposent ces politiques sur l’azote, dont il est attendu qu’elles décimeront le secteur agricole très productif du pays. Les plans prévoient notamment l’expropriation généralisée des exploitants agricoles.

« Les plans d’expropriation sont une véritable déclaration de guerre au secteur agricole », a déclaré le député néerlandais Gideon van Meijeren, du parti Forum pour la démocratie, cité par le site De Dagelijkse Standaard. « Sous de faux prétextes, les agriculteurs sont spoliés de leurs terres, des fermes séculaires sont démolies et les familles d’agriculteurs sont totalement détruites. »

Les experts ont mis en garde contre les conséquences dangereuses de ces politiques de développement durable, notamment les pénuries alimentaires, la montée en flèche des prix, les troubles sociaux, etc.

« Vous pouvez entrevoir [ce que signifie] un avenir ‘vert et durable’ en observant la Hollande et le Sri Lanka aujourd’hui », explique Bonner Cohen, chercheur principal au National Center for Public Policy Research, à Epoch Times.

Pourtant, l’Agenda se développe rapidement. Récemment, le gouvernement canadien a annoncé des restrictions similaires sur les engrais azotés après avoir mis en place des restrictions sur la production d’énergie, suscitant l’indignation des provinces et des agriculteurs.

En Irlande, au Royaume‑Uni et dans d’autres pays européens, diverses entités gouvernementales s’efforcent également de réduire la production agricole dans le cadre de programmes de développement durable.

Entre‑temps, en plus de faire avancer des politiques qui paient les agriculteurs pour qu’ils ne produisent pas de nourriture, l’administration Biden cherche à imposer aux entreprises des normes « environnementale, sociales et de gouvernance », soutenues par le FEM, par le biais de la Securities and Exchange Commission (SEC, le « gendarme » de la bourse américaine).

Selon des associations agricoles et plus d’une centaine de membres du Congrès, un tel programme conduirait à la faillite des exploitations agricoles petites et moyennes, car celles‑ci seraient dans l’impossibilité de s’y conformer. Finalement, seules les entreprises publiques y gagneraient, dans un contexte où le monde se dirige vers des pénuries alimentaires généralisées.

Selon les experts, si ce type de politique peut avancer, cela s’explique en partie par le fait que ceux qui les imposent se tiennent à bonne distance des dommages engendrés.

« Les élites mondiales, qu’il s’agisse des gouvernements, des organisations transnationales ou des conseils d’administration des entreprises – bien représentées au sein du FEM – sont tellement obnubilés par la ‘vertu climatique’, dont beaucoup espèrent tirer profit en investissant dans les énergies vertes, qu’elles sont lentes à remarquer qu’elles sont complètement détachées de la réalité », déclare M. Cohen, du National Center for Public Policy Research, spécialisé dans les questions environnementales.

« Peu de ceux qui imposent des réglementations aux agriculteurs ont jamais mis les pieds dans une ferme. En vertu du pouvoir et de la richesse dont ces personnes jouissent, elles sont à l’abri des conséquences des politiques malavisées qu’elles imposent au reste du monde. Leurs impacts seront subis par les gens ordinaires du monde entier, dont les participants de Davos et leurs complices ne savent rien. »

Les petites exploitations agricoles indépendantes sont en danger, affirment les experts

La situation désastreuse du Sri Lanka offre un avant‑goût de ce qui arrivera aux États‑Unis et en Europe si les responsables politiques continuent de suivre le programme de développement durable de l’ONU, affirme Sterling Burnett, titulaire d’un doctorat en éthique environnementale et dirigeant le Arthur B. Robinson Center on Climate and Environmental Policy du Heartland Institute.

« Il ne s’agit pas d’une guerre contre l’agriculture, mais d’une guerre contre les petites exploitations agricoles et les agriculteurs indépendants », déclare‑t‑il à Epoch Times« Il s’agit d’une guerre favorable à l’élite et aux industries agricoles à grande portée. »

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