dimanche 30 janvier 2022

 (Que dire, encore un autre, cela doit faire 5 variant qui traîne en ce moment, mais, ils n'ont pas encore choisi celui qui justifiera la cinquième dose avant que l'on nous impose le médicament de pfizer qui comporte une molécule contre le sida. note de rené)


Un coronavirus connu de longue date alerte (Chine)

L'Essentiel, 30 janvier 2022

Des scientifiques de l’Université de Wuhan se montrent inquiets quant au virus NeoCoV, ayant potentiellement la mortalité du MERS-CoV.

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Une seule mutation du génome du virus NeoCov suffirait pour qu’il puisse être capable de s’infiltrer dans les cellules humaines. (photo d’illustration) (photo: AFP)


Une récente étude, menée par des scientifiques de l’Université de Wuhan et de l’Institut de biophysique de l’Académie chinoise des sciences et publiée sur le site de prépublication BioRxiv, attise l’attention. Cette recherche préliminaire alerte sur la potentielle dangerosité d’un type de coronavirus répondant au doux nom de NeoCoV, déjà étudié depuis 10 ans.

«NeoCoV est un virus avec, potentiellement, la mortalité du MERS-CoV (30%) et la contagiosité du SARS-CoV-2. De plus, ce virus serait suffisamment différent pour ne pas être reconnu par les anticorps neutralisant contre le SARS-CoV-2», déclare Eric Muraille, maître de Recherche au Fonds National de la Recherche Scientifique (F.R.S. - FNRS) en Belgique, sur le site de la télévision publique belge «rtbf».

À l’origine, NeoCoV a été détecté chez des chauves-souris en Afrique du Sud et est génétiquement proche du MERS-CoV, aussi connu sous le nom de syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) – un autre coronavirus, apparu notamment en 2012 en Arabie saoudite et qui a déjà donné lieu à des épidémies mortelles dans plusieurs pays du Moyen-Orient. Le média belge rapporte également que NeoCoV «partage au moins 85% du génome du MERS-CoV».

Transmissible à l’humain?

Pas de panique! Pour l’heure aucune transmission à l'humain n'a été identifiée. Quid de ce risque à l’avenir? L’étude chinoise alerte sur le fait que les anticorps ciblant à la fois le SRAS-CoV-2 – causant le Covid-19 – et le MERS-CoV n'ont pas été en mesure de stopper le NeoCoV.

«Le fait que ce virus est capable de se lier à l’ACE2 (ndlr. l'ACE2 est une protéine clé de l'infection par notre coronavirus actuel qui permet de pénétrer dans les poumons), car il s'attache à ce récepteur présent à la surface des cellules chez la chauve-souris, est problématique, parce qu’ils ont montré que de manière très faible, il existe une possibilité que ce virus puisse aussi infecter des cellules humaines», souligne le professeur Cyril Cohen, immunologue et professeur à l’Université de Bar Ilan, à Tel Aviv, cité par la «rtbf». Les chercheurs se montrent inquiets par rapport à ce coronavirus parce qu’une seule mutation du génome du virus NeoCov suffirait pour qu’il puisse être capable de s’infiltrer dans les cellules humaines.

Pour évaluer sérieusement le risque potentiel pour l’humain, ils estiment qu’une étude plus approfondie est nécessaire.

(L'essentiel/kaa)

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