jeudi 30 août 2007

Que tous ceux qui rêvent d'îles s'en préservent dans la réalité. Sur une île, il n'y a pas de télé et vous ne pourrez pas voir PPDA au journal de 20h.

Salut à tous les vacanciers qui comme moi sont partis pour des courses lointaines.

Pour ne pas dire que je suis parti dans les tribus kanak de Nouvelle calédonie, île de l'Océan Pacifique. Moi qui pensais pouvoir continuer à écrire mon blog de là-bas, ça a été raté. En effet, pas d'internet dans les tribus de Koné, même si il y avait des ordinateurs. De toute façon en même pas quinze jours dans les tribus, j'avais pas tellement le temps de prospecter pour dénicher internet. Résultat, vous avez été sevré des pensées de votre guide spirituel. Aie, aie, aie, qu'est-ce que vous avez dû souffrir....ou peut-être pas du tout ?
Sauf que je préfère la première assertion à la deuxième. Ne m'en veuillez pas.
Sur le séjour, pas de problème, les élus locaux notamment kanak poussent à l'exploitation du nickel en affirmant qu'il n'y aura pas de pollution du lagon. Manque de pot, il y en aura et je compte vous en reparler demain. A part ça, beaucoup de monde vient s'installer dans ce qui est avec Tahiti la dernière colonie française d'Outre Mer. A Tokyo pendant l'escale, j'entendais deux jeunes français dont les parents avaient été enseignants en Nouvelle Calédonie s'entretenir de la possibilité de trouver un travail dans notre beau pays.
L'un d'eux disait au second, "Avec un diplôme égal et une expérience semblable, l'expatrié sera embauché."
Mais disait le second, "Et la préférence locale ?"
A cela le premier répondait, "Tu sais bien ce qu'il en est."
Et le second de sourire d'un air entendu.
Durant ce voyage, ce ne sera pas les seuls personnes à parler de s'installer dans ce pays qui est supposé accéder un jour à l'indépendance kanak.
Mais, qu'arrivera-t-il le jour où les étrangers seront six fois plus nombreux que les kanak ?
Qui contrôlera alors cette indépendance, les kanak, les originaires du pays ou les autres ?
A mon humble avis, cela sera les autres et les leaders kanak qui laissent faire, à mon humble avis encore, en sont parfaitement conscients.
Mais, peut-être veulent-ils assurer la pérennité de leurs émoluments ?
S'agit-il d'une politique de peuplement comme au début de la colonisation ? Bien malin sera le leader kanak qui pourra répondre.
Bon, basta de ce problème mineur qu'est le devenir d'un peuple, surtout si ce peuple ne dit rien ou plus rien, vu que ses leaders sont là pour parler pour lui.
Donc, retour en France où tout va bien.
Le niveau de vie va en prendre un coup, vu l'augmentation des produits de base dû à une raréfaction desdits produits. Changement climatique, dîtes-vous, mais peuchère, tout ça, c'est des blagues d'écologistes.
Raréfaction qui sera proportionnelle à l'augmentation des surfaces cultivables dédiée aux agrocarburants sans compter les effets des aléas climatiques. Agrocarburants indispensables à la lutte contre le changement climatique, en êtes-vous sûrs ?
En tout cas, une chose est certaine, c'est que les paniers des ménagères va en prendre un sacré coup sur l'ensemble de la planète. Mourir de faim en ville dans un pays occidental, cela n'arrivait qu'aux petites vieilles qui n'entretenaient plus de relation avec leurs voisinage. Cela pourrait-il arriver aux femmes isolées avec enfant en bas-âge et petits revenus ?
Des Cosettes, il y en a toujours eu, des Tenardiers également, mais des vendeuses d'allumettes qui meurent dans le froid, à quand le retour ?
Mais, vive la mondialisation, vive le libéralisme et vive Napoléon et n'oublions pas la science, la science sacrée ou la sacrée science, celle qui au final nous aura causé plus de torts qu'elle ne nous en aura préservé. Alors, révoltez-vous et peigner les scientifiques avec du goudron et des plumes.
Et sur ces bonnes paroles, je vous quitte.
A bientôt, René.

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