mardi 28 décembre 2021

(Et pendant ce temps, personne ne s'occupe de daech/Isis qui continue à recruter via la Turquie tranquillement. D'ailleurs, on peut se demander à quoi servent les soldats français si ils ne s'occupent de combattre daech. note de rené) 

Syrie : nouvelles frappes d'Israël sur le port stratégique de Lattaquié


Pixabay CAPITAL.FR

 

L'attaque a causé "des dégâts matériels significatifs" et entraîné des incendies, a indiqué l'agence de presse syrienne SANA.

Par 6medias

Publié le 28/12/2021 à 6h51

C'est la deuxième attaque de ce type au mois de décembre. Des frappes aériennes israéliennes ont touché mardi 28 décembre le port syrien de Lattaquié, a affirmé un média d'Etat syrien. "Vers 03h21, l'ennemi israélien a mené une agression aérienne avec plusieurs missiles en direction de la Méditerranée (...) ciblant le parc à conteneurs du port de Lattaquié", a avancé l'agence de presse syrienne SANA en citant une source militaire. L'attaque a causé "des dégâts matériels significatifs" et entraîné des incendies, a ajouté l'agence.

Israël a mené des centaines de frappes aériennes sur le territoire syrien depuis que la guerre civile y a éclaté en 2011, ciblant des positions gouvernementales ainsi que des forces soutenues par l'Iran et des combattants du Hezbollah. Le 7 décembre, Israël a lancé des frappes contre une cargaison d'armes iraniennes dans le port de Lattaquié, situé dans le centre-ouest de la Syrie dirigée par le président Bachar al-Assad, sans faire de victimes. Il s'agissait de la première attaque contre ce port depuis le début de la guerre, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.

Les missiles israéliens avaient visé "directement une cargaison d'armes iraniennes dans le terminal à conteneurs" à l'intérieur du port, ce qui a entraîné "de violentes explosions et des dégâts matériels conséquents, sans faire de victimes", selon l'OSDH, une ONG basée au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre. Ce bombardement avait mis le feu à "un certain nombre de conteneurs commerciaux", sans faire de victimes, avait précisé SANA, évoquant une "riposte de nos défenses anti-aériennes".

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Pas de commentaires

"Nous ne faisons pas de commentaires sur des informations de médias étrangers", a dit de son côté un porte-parole de l'armée israélienne, interrogé sur les frappes de ce mardi. L'Etat hébreu commente rarement les frappes qu'il mène contre son voisin du nord, mais a déclaré à plusieurs reprises qu'il ne permettrait pas à son ennemi, l'Iran, d'étendre son influence en Syrie. L'Iran, considéré comme le principal allié régional du régime syrien, a fourni une aide politique, économique et militaire à Damas depuis le début du conflit en 2011.


Israël a récemment intensifié la fréquence de ses frappes en Syrie et trois militaires ainsi que deux miliciens syriens affiliés au Hezbollah ont été tués le 24 novembre lors d'une série de frappes précédente visant des zones où le Hezbollah libanais pro-iranien est implanté dans le centre de la Syrie selon l'OSDH. Le 3 novembre, des frappes aériennes ont visé des dépôts d'armes et de munitions appartenant à des combattants affiliés à l'Iran dans la banlieue de Damas, selon l'OSDH.

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50 cibles touchées en Syrie ?

Fin octobre, cinq combattants affiliés à l'Iran ont été tués dans une frappe israélienne contre plusieurs positions dans la banlieue de la capitale syrienne, selon l'OSDH qui a également fait état de la mort de 9 combattants pro-iraniens lors d'une frappe israélienne au milieu du même mois, dans la banlieue est de Homs. Damas avait alors fait état de la mort d'un soldat syrien.

Selon un rapport de l'armée israélienne, cette dernière a frappé une cinquantaine de cibles en Syrie en 2020. L'attaque la plus meurtrière depuis le début des frappes a fait plus de 57 morts parmi les troupes du régime syrien, dans l'est du pays, dans la nuit du 13 janvier 2021. La Syrie connaît un conflit sanglant depuis 2011 qui a causé la mort d'environs 500.000 personnes et d'énormes destructions des infrastructures, entraînant un déplacement forcé de millions de personnes à l'intérieur et en dehors du pays.

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