vendredi 31 décembre 2021

 (Qu'est-ce que je dis "Ils sont cons ces arméniens !" note de rené)


L’Arménie lève l’embargo sur les produits turcs à partir du 1er janvier

La Turquie va pouvoir de nouveau écouler ses produits textiles, son électroménager ou ses matériaux de construction en Arménie à partir du 1er janvier 2022. Ici, dans un magasin d'Erevan le 5 juin 2020.
La Turquie va pouvoir de nouveau écouler ses produits textiles, son électroménager ou ses matériaux de construction en Arménie à partir du 1er janvier 2022. Ici, dans un magasin d'Erevan le 5 juin 2020. AFP - KAREN MINASYAN

Erevan annonce la levée de l’embargo des produits turcs sur le marché arménien à compter de ce samedi 1er janvier. Il était en vigueur depuis un an, en raison du soutien de la Turquie à l’Azerbaïdjan pendant les 44 jours de guerre dans le Haut-Karabakh à l’automne 2020. Une mesure avant tout symbolique.

La Turquie va pouvoir de nouveau écouler ses produits textiles, son électroménager ou ses matériaux de construction en Arménie. Mais le marché arménien est limité, avec une population évaluée à un peu plus de 2 millions et demi d’habitants.

Pour les Arméniens, qui ont perçu la Turquie comme un acteur de la dernière guerre dans le Haut-Karabakh, et qui a notamment fourni des drones et des mercenaires à l’Azerbaïdjan, cette non-reconduction de l’embargo, est avant tout une mesure pragmatique. Elle permettra de desserrer l’étau sur l’Arménie et son enclavement.

Ces dernières semaines, il y a eu des gestes d’apaisement de part et d’autre. À la mi-décembre, Ankara et Erevan ont nommé des émissaires pour normaliser leurs relations. Les deux envoyés devraient se rencontrer vraisemblablement en janvier à Moscou.

Une normalisation des relations, mais pas encore de réconciliation

Cette première réunion a été qualifiée « d’importante » par le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Cavusoglu, qui a estimé, à la télévision, que les efforts de l'Arménie pour améliorer ses rapports avec son pays étaient la preuve de ses « bonnes intentions ».

Pour autant, les relations entre les deux pays sont loin d’être idéales : la frontière commune est fermée depuis presque trente ans, la Turquie refuse de reconnaître le génocide des Arméniens. Si les deux pays affichent une volonté de normalisation de leurs relations, commerciales, notamment, la question de la réconciliation semble encore bien lointaine.

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