jeudi 31 mars 2022

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Professeur Roberto Accinelli Tanaka - How and why we treat COVID-19 pati... (France-IHU Marseille)

Conflit Ukraine 13/03 : Des unités RUS se dirigent vers la Biélorussie

Négociations russo-ukrainiennes, enfin de bons signes

 

WikiLeaks : La Cour Suprême du Royaume-Uni a refusé le recours en appel de Julian Assange

La défense a estimé que si elle avait eu connaissance de telles garanties a priori, pendant la première audience concernant l’extradition d’Assange, elle aurait pu fournir des preuves issues d’affaires antérieures sur leur manque de fiabilité. Malheureusement pour le lanceur d’alerte, elle n’en a jamais eu l’occasion.



29 mars 2022 - Maïté Debove  La Relève et la Peste


Après plus de dix ans de combat acharné judiciaire, et après avoir d’abord refusé son extradition vers les Etats-Unis, la Cour Haute britannique a finalement accepté la requête américaine, et a refusé le recours en appel de Julian Assange, fondateur de la plus grande plateforme de partage de documents relatifs à des scandales de corruption, d’espionnage et de violation des droits de l’homme à travers le monde, WikiLeaks. Un retournement de situation néfaste pour la protection des lanceurs d’alerte.

En 2010, WikiLeaks publie 77 000 documents classés secret défense sur les crimes de guerre des Etats-Unis et de leurs alliés en Irak et en Afghanistan. Les autorités américaines lancent une enquête selon la loi fédérale de l’Espionnage Act of 1917 contre la plateforme et son fondateur.

En décembre, deux suédoises font une déposition contre Julian Assange pour délit sexuel. Elles ne déposent pas de plainte, mais la police en informe le parquet. Assange nie toute implication et estime qu’il s’agit d’un coup monté, mais se rend à la police au Royaume-Uni.

Libéré sous caution, la justice décide en 2012 qu’il doit être extradé vers la Suède. Assange redoute une extradition vers les Etats-Unis et trouve refuge dans l’ambassade de l’Équateur à Londres pour demander l’asile politique. Sa demande est étudiée tandis qu’on lui laisse la possibilité de rester à l’intérieur de l’ambassade.

Il y vit reclus, dans une seule pièce, jusqu’en avril 2019. Il y est surveillé par la CIA américaine constamment. Son état psychologique se dégrade fortement.

Le parquet suédois décide d’abandonner les poursuites pour viol le 19 mai 2017, et l’affaire est classée sans suite, mais le mandat d’arrêt britannique est maintenu, pour ne pas avoir respecté les conditions de la liberté sous caution.

Jennifer Robinson, une des avocates de WikiLeaks, déclare dans un communiqué : « Si Julian Assange sort de l’ambassade aujourd’hui, il risque une extradition vers les Etats-Unis. Le gouvernement britannique refuse de confirmer ou de nier s’il existe une demande d’extradition, ce qui signifie qu’on ne peut pas être certain qu’il ne sera pas arrêté et extradé s’il sort de l’ambassade. »

Le 3 avril 2019, WikiLeaks publie l’affaire « INA papers », qui accuse le nouveau président équatorien Lenín Moreno et sa famille d’une grave affaire de corruption. Le président met fin au droit d’asile de Julian Assange, et il est incarcéré 50 semaines pour violation de liberté provisoire, en isolement strict, habituellement réservé aux terroristes internationaux.

Le 23 mai, la justice américaine inculpe Assange pour espionnage : il risque 175 ans de prison. Amnesty International, des experts de l’ONU et de nombreux médias exposent les risques de graves violations des droits humains s’il venait à être extradé aux Etats-Unis.

Cependant, le 4 janvier 2021, le tribunal britannique rejette la demande d’extradition, pour des raisons médicales et des forts risques de suicide; une décision qui à première vue semble historique pour la liberté d’expression et de la presse, ainsi que la sécurité des lanceurs d’alerte.


Lire aussi : Victoire : la justice britannique refuse l’extradition de Julian Assange vers les Etats-Unis

Mais le 15 janvier 2021, les Etats-Unis font une demande d’appel. Le 10 décembre, après le procès en appel, la justice britannique annule la décision de première instance et ouvre la voie à une extradition.

Washington a annoncé que Assange ne serait pas placé sous le régime d’incarcération le plus sévère, qu’il recevrait les soins de santé adéquats, et qu’il y a une possibilité pour que Julian Assange puisse purger sa peine en Australie, son pays natal. Ces arguments ont convaincu la Cour britannique.

Les avocats d’Assange ont fait valoir que les assurances des Etats-Unis étaient arrivées commodément, a posteriori du premier jugement de la Haute Cour. Cette dernière a tenté de justifier cette attente :

« Nous observons que la décision selon laquelle toutes les conclusions finales doivent être faites par écrit, dans une affaire où les arguments ont été très variés pendant de nombreux jours d’audience, pourrait bien avoir contribué à la difficulté rencontrée par les États-Unis pour offrir des assurances appropriées plus tôt qu’ils ne l’ont fait »

La défense a estimé que si elle avait eu connaissance de telles garanties a priori, pendant la première audience concernant l’extradition d’Assange, elle aurait pu fournir des preuves issues d’affaires antérieures sur leur manque de fiabilité. Malheureusement pour le lanceur d’alerte, elle n’en a jamais eu l’occasion.

Julian Assange a ainsi fait une demande d’appel à la Haute Cour face à la validation de son extradition, mais elle a été refusée, comme l’a annoncé sur Twitter sa femme Stella Morris, le 14 mars 2022. Les avocats d’Assange ont annoncé la prochaine étape : faire un appel incident auprès de la Haute Cour contre le jugement du tribunal de première instance.

Crédit photo couv : Julian Assange – Anarchimedia

 

La ruée vers le paiement fractionné 

Technologie : La vague du paiement fractionné engloutit marchands, e-marchands, fintechs, banques et consommateurs. Petit tour d'horizon des forces en présence sur un marché en pleine expansion.

La ruée vers le paiement fractionné

Le concept "Buy Now, Pay Later" ["Achetez maintenant, payez plus tard" en français] se répand chez bon nombre de consommateurs français. Le paiement fractionné (ou le fait de régler un achat en plusieurs fois), qui comprend aussi le paiement différé (à savoir le fait de remettre un paiement à plus tard) s'est accru pendant la crise sanitaire et affiche aujourd'hui des perspectives de croissance à la hausse. On estime que le marché devrait s'établir à près de 25 milliards d'euros en France en 2025, alors qu'il atteignait les 6 milliards d'euros en 2019, selon les chiffres du cabinet Xerfi.

Si le paiement fractionné est promis à un bel avenir, c'est d'abord que les consommateurs y trouvent leur compte. Les ménages peuvent, par ce biais, acheter des biens de consommation plus onéreux dans les magasins et en ligne, comme des meubles ou des vélos, mais aussi des produits électroniques et des voyages, observe Samuel Manassé, CEO de Yavin, à ZDNet. Le fondateur de la société spécialisée dans les terminaux de paiement électroniques note que le succès de ce mode de paiement a tout de suite été fulgurant, même à ses débuts, lorsque le processus de vérification en boutique était encore fastidieux et nécessitait l'envoi d'un SMS en caisse.

Les consommateurs ne sont pas les seuls à en profiter. Les bienfaits du paiement fractionné sont aussi indéniables du côté des marchands et des e-marchands, constate Samuel Manassé, pour qui ce service peut représenter de « 10 à 30 % de leur chiffre d'affaires ». Les marchands et e-marchands ont su profiter de l'arrivée des fintechs sur ce segment. Samuel Manassé estime en effet que l'essor des start-up, comme Alma ou Klarna, a permis de décharger les commerçants d'une partie du risque et du poids de l'infrastructure. « C'est cette garantie qui a fait exploser le phénomène du côté marchand », dit le CEO de Yavin.

Les banques aussi tendent à s'aligner sur ce modèle. Dernier exemple en date, La Banque Postale vient d'annoncer le lancement de sa fintech Django, dédiée au paiement fractionné pour les commerçants et les e-commerçants. Cette solution en B to B to C fait écho à d'autres initiatives déjà sur le marché, comme Floa et Oney Bank.

Le fractionné, un mode de consommation à double tranchant

S'il y a pléthore d'acteurs sur le marché du fractionné, Kevin Ohana, CEO de la start-up française Joe, veut retrouver un lien plus direct avec les consommateurs. La société Joe, créée il y a près d'un an, œuvre à un système "direct to consumer", permettant aux consommateurs de redevenir maîtres de leurs dépenses, présente ce dernier à ZDNet. Car pour Kevin Ohana, l'essor de toutes ces solutions de paiement est à double tranchant. « Les acheteurs peuvent jongler entre toutes ces solutions pour effectuer plusieurs achats en fractionné. Notre objectif chez Joe est de lutter contre les risques de surendettement », souligne-t-il.

Joe vise à devenir une application de référence pour les utilisateurs qui souhaitent gérer leurs dépenses d'un seul coup d’œil. Pour utiliser le service, « il suffit de télécharger l'application et de connecter son compte bancaire », explique son inventeur. La société détermine ensuite si un consommateur est éligible ou non à cette forme de "mini-crédit". Généralement, Joe fixe des seuils d'endettement à ne pas dépasser, en fonction des capacités financières de chacun.

Pour l'instant, Joe a lancé un service "back in time" qui permet d'étaler une dépense post-achat. Comment cela fonctionne ? « Un client réalise une dépense avec sa carte et Joe renvoie instantanément le montant de la dépense directement sur son compte pour permettre à l'utilisateur d'échelonner ses remboursements », explique Kevin Ohana. Cette fonctionnalité nécessite d'avancer les fonds, mais surtout, elle permet aux acheteurs de réaliser des paiements fractionnés même chez les commerçants qui ne proposent pas ce service. Kevin Ohana soutient notamment que « près de 15 % des e-commerçants » ont intégré à ce jour une solution de paiement fractionné.

Joe s'apprête à lancer un deuxième service le mois prochain, cette fois-ci en anticipation d'un achat, pour permettre à un utilisateur de faire savoir quel montant il envisage de dépenser, et dans quelle enseigne. Joe génère alors une carte virtuelle de paiement sur la base de ces déclarations. Cette fonctionnalité démarrera dans un premier temps en ligne, bien que la start-up espère aussi ouvrir ce service en physique, via un système de wallet, précise Kevin Ohana.

Le phénomène gagne en popularité, et la start-up qui a fêté son premier anniversaire compte déjà près de 160 000 clients. Parmi les clients du fractionné qui utilisent les services de Joe, trois profils "types" se distinguent tout particulièrement, analyse Kevin Ohana, à savoir « les mères de famille, les jeunes sur le marché de l'emploi et les étudiants ». Ce qui importe, dit-il, est de « travailler sur l'inclusion financière ».

Russie sous sanctions : opportunités et inquiétudes

"Macron va gagner INCH'ALLAH !" : on est allés à ARGENTEUIL ! (France. J'ai du un peu exagérer en voyant macron à 5%. note de rené)

 (On fout la merde, après, on racle les fonds de tiroirs ? Non, là, j'exagère, je reconnais, je suis de mauvaise foi,  les fonds de tiroirs, je ne devrais pas dire, il s'agit des fonds de cuves. note de rené)


Pétrole : les Etats-Unis vont puiser largement dans leurs réserves stratégiques

 

Pour alléger la pression sur les prix de l'énergie, la Maison Blanche devrait puiser encore un peu plus dans ses réserves stratégiques de pétrole.

Par Capital avec AFP   Capital.fr

Publié le 31/03/2022 à 6h19


L'administration Biden s'apprête à puiser encore plus largement dans ses réserves stratégiques de pétrole dans un effort pour alléger la pression sur les prix énergétiques en augmentant l'offre d'or noir, selon des médias américains mercredi 30 mars. La Maison Blanche devrait annoncer jeudi un plan pour puiser jusqu'à un million de barils par jour dans les réserves stratégiques américaines, selon l'agence Bloomberg citant des sources proches du dossier.

L'initiative sans précédent pourrait durer plusieurs mois, alors que les réserves stratégiques se montent actuellement à 568 millions de barils, selon les derniers chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). L'administration américaine puise déjà de façon continue dans ses réserves stratégiques depuis novembre lorsque la hausse des prix du pétrole s'est installée. La semaine dernière, ces stocks stratégiques ont encore diminué de 3 millions de barils.


 Faut-il couper sa box internet pour vraiment réduire ses dépenses énergétiques ?

Une box internet consomme-t-elle autant qu’un petit frigo ?


  
Faut-il couper sa box internet pour vraiment réduire ses dépenses énergétiques ?
Livebox 5 // Source : Frandroid

Dans le contexte actuel, où le coût de l’énergie monte en flècheen pleine crise ukrainienne et crise écologique, vous êtes nombreux à chercher à réduire votre consommation globale d’électricité. Dans un article publié le 29 mars 2022, France Info donne quelques conseils pour nous aider à atteindre cet objectif, dont celui de couper sa box internet :

Les économies peuvent se faire partout, jusqu’à la box internet : si cette dernière reste allumée 24h/24h, elle peut consommer plus de 200 kilowattheures par an, soit autant qu’un petit frigo, si l’on en croit le calcul réalisé par l’Ademe, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. 

Il faut dire que les box sont prévues pour rester branchées en permanence, bien qu’elles embarquent des composants relativement énergivores. Pendant des années, les box internet ont d’ailleurs été épargnées par les réglementations écologiques. Une aberration, la norme qui les concernait (l’ErP 2013 Lot 18) était même basée sur… du volontariat. Rien de contraignant.

FAISONS LES CALCULS

En tant que passionnés de nouvelles technologies, nous avons voulu savoir ce qu’il en était vraiment et nous avons fait quelques calculs. La plupart des calculs proviennent d’estimation globale, il y a d’importantes disparités entre les box internet. D’ailleurs, ici, il faut faire attention, car on a tendance à associer la box internet au boîtier TV pour la consommation énergétique, alors que ce sont généralement deux box différentes.

La Livebox 5 d’Orange, par exemple, a été conçue pour justement afficher une consommation électrique réduite. Contrairement à la Livebox 4, elle intègre le boîtier fibre (ONT), ce qui permet d’enlever un appareil connecté lorsque l’on est branché en fibre optique. Cette Livebox 5 est également dépourvue d’écran, qui est un des composants qui consomme le plus.

Il faut également bien comprendre que la consommation dépend des accessoires branchés. Par exemple, la Livebox 4 avec disque dur consomme 11 Watts contre 9 Watts sans disque dur. La Livebox 5 est à environ 6,7 Watts. Un chiffre aussi bas que la Box Evolution de SFR, et bien moins important que la Freebox Revolution (17 Watts en moyenne). La Bbox Miami de Bouygues Telecom a une consommation moyenne de 12 Watts.

On comprendra donc que les box les plus récentes ont tendance à consommer moins d’énergie, étant donné que les opérateurs ont choisi de communiquer plus largement sur leur empreinte carbone. Il y a néanmoins quelques exceptions comme la Freebox Delta dont la consommation est à 18 Watts.

Personnellement, j’ai pu mesurer la consommation de ma Livebox 5 grâce au, tant décrié, Linky. Elle consomme environ 57 kWh par an (environ 6,3 Watts en moyenne). Le calcul de la consommation énergétique est un calcul relativement simple : consommation électrique en kWh = nombre d’heures x nombre de jours x puissance / 1 000. En 2022, les Français payent en moyenne 0,174 0 euro TTC par kWh (option base), ce qui donne 10 euros de coût par an environ.

On est loin des 200 kWh évoqués par FranceInfo, mais c’est un chiffre qui se rapproche de celui d’une Freebox Delta, soit environ 150 kWh par an et donc 25 euros sur la facture au coût actuel de l’électricité.

La consommation d’un mini-frigo peut donc être comparée à celle d’une box internet, on parle d’environ 150 kWh en classe A+ (environ 35 Watts mais son fonctionnement n’est pas continu contrairement à une box)… Et plus de 300 kWh pour un frigo classique. La comparaison est donc possible, mais seulement pour les box internet les plus énergivores et surtout les frigos avec la meilleure classe énergétique.

Les frigos américains nécessitent, quant à eux, 800 kWh par an… soit 140 euros par an de dépenses (12 euros par mois environ, le coût d’un forfait mobile sans engagement). Notons également que la consommation d’un réfrigérateur varie en fonction de la classe climatique et de la maison. En été, le frigo consomme plus qu’en hiver. De plus, un frigo consommera davantage à Nice qu’à Lille, étant donné que les températures moyennes ne sont pas les mêmes.

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FAUT-IL COUPER SA BOX ?

C’est vrai, en tenant compte des heures de sommeil et de travail, on s’aperçoit que la box n’a pas à être allumée en continu et que les heures d’usage sont plutôt réduites en semaine. Vous pouvez également passer votre box en mode veille, mais sachez que les économies réalisées restent très faibles… Le mode veille profonde est plus intéressant en termes de consommation. Malheureusement, peu de box en sont munies.

Dans tous les cas, cette action rentre dans une cohérence individuelle évidemment importante et nécessaire face aux enjeux du dérèglement climatique et de l’effondrement de la biodiversité, ainsi qu’à l’augmentation du coût de la vie. Cependant, l’écologie individuelle invisibilise les véritables causes et conséquences du dérèglement climatique et de l’augmentation des prix.

Les causes sont multiples et résident dans des mégastructures qui dépassent largement le spectre individuel. Elles sont économiques, sociétales et politiques. Individuellement, il faut continuer à faire des efforts : manger beaucoup moins de viande (ou devenir végétarien), se déplacer si possible à pied ou à vélo, acheter du matériel électronique d’occasion ou reconditionné, allonger la durée de vie de ses appareils électriques en favorisant les appareils qui se réparent plus facilement. Un engagement individuel modéré est nécessaire, mais il doit rester réaliste.

Mais l’investissement collectif semble être la solution la plus efficace, comme l’explique Bénédicte Carrio sur Madmoizelle. Une action collective est une nécessité pour instaurer un rapport de force. Elle permet également de s’émanciper et de sortir de la pression individuelle que l’on s’inflige souvent lorsqu’on prend conscience de la situation écologique et économique, et que l’on souhaite « faire sa part » et éteindre l’incendie seul.

Certes, couper sa box internet la nuit peut-être une bonne idée, mais ça ne représente qu’une goute d’eau dans l’océan qu’est le chantier climatique. Une véritable solution pourrait être de contraindre directement les fournisseurs d’accès à réduire drastiquement la consommation électrique de leur box

 (Les data centers, le minage du bitcoin, les voitures électrique et le tout électrique pour le chauffage alors que l'offre stagne ou se réduit, a-t-on pensé au simple citoyen ou tout le monde s'en fout ? Par contre, il va falloir construire des centrales à charbon et à gaz relativement rapidement ou des mini-centrales nucléaires comme dit bill gates, pratiquement en en couvrant le territoire des USA. note de rené)


Bitcoin : un simple changement de code pourrait réduire la consommation d’énergie de 99%


Bastien L 29 mars 2022 Le Big Data.fr


Afin de réduire la consommation énergétique dévastatrice du Bitcoin, les défenseurs du climat appellent à changer le code informatique sur lequel repose cette cryptomonnaie. Le groupe appelle à adopter une approche similaire à l’Ethereum pour le forage, afin d’éviter que le BTC devienne une source de monétisation sans fin pour les énergies fossiles jusqu’à l’extinction de notre planète…

Le Bitcoin pose un vrai problème pour l’environnement. Déjà à l’heure actuelle, le forage consomme à lui seul autant d’énergie que la Suède. De plus, la popularité croissante de cette cryptomonnaie revitalise les entreprises d’énergies fossiles aux États-Unis.

Pourtant, un simple changement dans la manière dont le Bitcoin est codé pourrait tout changer. C’est ce que suggère une campagne intitulée  » Change the Code Not the Climate  » lancée ce mardi 29 mars 2022 par Environmental Working Group, Greenpeace USA et plusieurs groupes luttant contre les installations de forage de Bitcoin dans leurs régions.

Table des matières


  • Le Bitcoin doit adopter un système de mining similaire à l’Ethereum
  • Le Bitcoin ranime les centrales d’énergies fossiles aux États-Unis
  • Sans changement de code, le Bitcoin permettra d’exploiter l’énergie fossile jusqu’à l’épuisement

Le Bitcoin doit adopter un système de mining similaire à l’Ethereum



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<iframe title="What is Proof of Work? (Cryptocurrency Explanation)" width="618" height="348" src="https://www.youtube.com/embed/XLcWy1uV8YM?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>


Cette campagne appelle à changer la façon dont le Bitcoin est miné, afin de réduire son empreinte carbone démesurée. En effet, le code logiciel utilisé par le Bitcoin nécessite l’usage d’assemblages massifs d’ordinateurs pour valider et sécuriser les transactions. Le système  » Proof of Work  » est une méthode permettant de vérifier si un mineur a résolu les puzzles cryptographiques extrêmement complexes nécessaires pour ajouter au ledger Bitcoin.

De son côté, l’Ethereum utilise le système  » Proof of Stake « . C’est précisément ce système qui permettrait de réduire la consommation d’énergie par 99%. À travers ce système, les mineurs engagent leurs pièces pour vérifier les transactions. Des informations inexactes mènent à des pénalités.

Face à la hausse de valeur et d’usage des cryptomonnaies, les organisateurs de la campagne estiment que le Bitcoin doit adopter une méthode moins énergivore. Selon Michael Brune, ancien CEO du Sierra Club et directeur de la campagne,  » c’est un gros problème. En partie à cause de l’état actuel de l’industrie, mais aussi à cause de nos inquiétudes sur sa croissance « .



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<iframe title="What is Proof of Stake? How it works (Animated) + Ethereum 2.0 Upgrade!" width="618" height="348" src="https://www.youtube.com/embed/x83EVUZ_EWo?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>


Le Bitcoin ranime les centrales d’énergies fossiles aux États-Unis

Depuis l’opération de démantèlement lancée par la Chine en mai 2021 contre le forage et le trading, les États-Unis dominent actuellement le forage de cryptomonnaie. En conséquence, selon Brune,  » des centrales à charbons qui étaient endormies ou vouées à fermer sont ranimées et entièrement dédiées au forage de Bitcoin. Les usines à gaz qui étaient devenues peu compétitives économiquement sont également dédiées au forage de Bitcoin. On le voit partout dans le pays « .

Toujours selon lui, «  c’est particulièrement douloureux d’observer ceci dans le secteur électrique, car c’est précisément dans ce domaine que les États-Unis ont fait le plus de progrès dans la dernière décennie. Il n’y a pas moyen d’atteindre nos objectifs climatiques si nous ranimons les centrales d’énergies fossiles « .

Depuis peu, certains mineurs de Bitcoin ont commencé à exploiter des énergies renouvelables comme le vent et le soleil. Toutefois, même si ces décisions partent d’une bonne intention, cela ne suffit pas à contrer le coût environnemental du BTC. La croissance de l’usage d’énergie fossile dépasse la croissance de l’usage des énergies renouvelables pour le forage de Bitcoin, et il s’agit d’un défi fondamental.



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<iframe title="Le Bitcoin : une monnaie virtuelle... et très polluante ?" width="618" height="348" src="https://www.youtube.com/embed/Imx_K_8lTcY?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>


Sans changement de code, le Bitcoin permettra d’exploiter l’énergie fossile jusqu’à l’épuisement


Ainsi, selon Chris Larsen, fondateur de Ripple, seul un changement de code permettrait de résoudre le problème de consommation énergétique du Bitcoin. À ses yeux, le scénario cauchemardesque serait que la Chine, les États-Unis et l’Europe adoptent l’énergie renouvelable, mais que d’autres pays riches en énergies fossiles se tournent vers le forage de Bitcoin pour poursuivre leur exploitation.

Par exemple, l’Arabie Saoudite pourrait profiter de l’opportunité pour continuer à exploiter son pétrole. Le Bitcoin pourrait donc être «  un moteur de monétisation sans fin pour les énergies fossiles « .

Cette campagne de sensibilisation s’accompagne de publicités numériques dans le Wall Street Journal, le New York Times, Marketwatch, Politico, Facebook et d’autres sites web. Les organisateurs vont aussi pousser les investisseurs et influenceurs de la sphère Bitcoin à appeler au changement de code…



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