(Il suffit peut-être de dissocier l'inter-action entre la séquence sida/vih et de la malaria du covid pour le rendre neutre ? note de rené)
Le Cameroun célèbre le miracle des plantes médicinales contre le Covid-19
Le Cameroun, pays d’Afrique occidentale, est l’une des nations qui a fait le moins de victimes de la pandémie : Seuls 100 000 infectés et 1 600 décès ont été dénombrés parmi ses 27 millions d’habitants. Cela signifie que le taux d’incidence est 50 fois plus faible que dans les pays européens.
Ce fait est d’autant plus remarquable que très peu de personnes sont vaccinées au Cameroun. Malgré une deuxième vague de Covid-19, plus préjudiciable, le bilan attendu en Afrique et au Cameroun ne s’est pas produit alors que le pays a accueilli le championnat d’Afrique des nations de football en janvier 2021, un événement qui a vu se réunir des milliers de supporters de toute l’Afrique.
La campagne de vaccination menée par le gouvernement sous les auspices de l’OMS a été un fiasco. À peine 1 % des Camerounais ont reçu leur première dose, et seulement un quart d’entre eux ont eu leur deuxième injection.
En revanche, la quasi-totalité d’entre eux se sont rendus chez un guérisseur et ont pris le mélange traditionnel à base de plantes élaboré contre le Covid-19. Car ils font plus confiance à leurs guérisseurs qu’aux vaccins venus de l’étranger, selon un reportage de la télévision française ARTE.
Le ministre camerounais de la santé publique, Manaouda Malachie, a déclaré à l’Assemblée nationale en juin de cette année que ceux qui ont pris le vaccin n’en ont pas nécessairement retiré des avantages pour leur santé : « Je pense qu’ils sont moralement plus en sécurité que ceux qui n’ont pas été vaccinés », aurait-il déclaré à la télévision nationale.
Sur les marchés, mais aussi dans certaines cliniques, les produits à base de plantes contre le Covid-19 abondent. Le gouvernement a encouragé leur fabrication et a même approuvé nombre d’entre eux, dont un « élixir anti-Covid » mis au point par l’archevêque de Douala.
Les Camerounais ont également présenté le vin de palme comme l’un des meilleurs médicaments contre le SARS-CoV-2. Il est fabriqué à partir du nectar du palmier rafia et du palmier à huile, populaire dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, notamment dans le sud-est du Nigeria, au Ghana et au Cameroun.
Sa teneur en sucre provoque une fermentation rapide qui augmente le taux d’alcool après seulement 2 heures. Ainsi, avec le vin de palme, plus le vin est vieux, plus le punch est fort.
Un article publié sur Vitisphère d’abord intitulé « une nouvelle étude confirme que le vin protège contre le Covid-19 » publié le 2 février (et modifié ensuite en mais avec le même contenu : « une nouvelle étude conforte l’hypothèse d’un effet protecteur des composés du vin contre le Covid-19 « ) s’appuyait sur une étude de l’Université de médecine de Taïwan, qui « a constaté que les tanins du vin inhibent efficacement l’activité de deux enzymes clés du virus, qui ne peut alors plus pénétrer dans les tissus cellulaires ».
Publiée le 1er décembre 2020 par plusieurs chercheurs dans l’American Journal of Cancer Research, cette étude menée in vitro a examiné l’action de composés naturels présents principalement dans les fruits dans la prévention contre le Coronavirus. Parmi ces substances figure l’acide tannique.
Ce dernier appartient à la famille des tanins, et plus largement à celle des polyphénols. Il est présent dans le vin mais aussi dans les légumineuses, le sorgho, ainsi que dans des fruits de consommation courante comme la framboise, la banane ou le kaki. On lui attribue notamment des vertus antioxydantes, selon les auteurs.
L’acide tannique inhibe en effet une « protéase », une enzyme, qui est un corécepteur du Covid. Dans les cellules en culture, il inhibe également l’entrée du virus.
L’archevêque de Douala fait un tabac avec son remède à base de plantes
L’année dernière, Samuel Kleda, archevêque de Douala au Cameroun, a organisé une rencontre avec la presse pour faire le point sur l’efficacité du remède à base de plantes qu’il propose pour traiter le coronavirus. « Nous avons vaincu le Covid-19 au Cameroun », a déclaré M. Kleda.
Le ministère de la Santé publique a autorisé la production et la commercialisation des produits du prélat camerounais le 8 juillet 2021.
« Suite à votre demande d’autorisation de mise sur le marché au Cameroun de vos médicaments traditionnels améliorés dénommés flacon d’Adsak Covid de 15 ml et Elixir Covid, flacon de 125 ml, j’ai l’honneur de vous informer que votre demande a reçu un avis favorable de la Commission médicale des médicaments réunie en sa session des 17 et 19 mai 2021. L’indication retenue pour ce produit est la suivante : Adjuvant au traitement des Les autorisations accordées pour la mise sur le marché de ces deux produits ont une durée et une validité de trois ans à compter de la signature de l’acte correspondant », précise le ministère dans un communiqué.
Les deux produits destinés à lutter contre le coronavirus ont prouvé leur efficacité, ont indiqué les autorités. Les premières personnes sauvées par le remède traditionnel concocté par un prêtre de l’Église catholique avaient elles-mêmes fait la promotion de l’élixir et le bouche à oreille a répandu la nouvelle comme une traînée de poudre.
Les bureaux du prélat à la cathédrale Saint-Pierre-et-Paul ont été envahis de personnes cherchant à se procurer les potions.
Pour satisfaire le besoin, l’homme providentiel avait livré de grandes quantités de ses produits aux hôpitaux catholiques de l’archidiocèse de Douala. Pour en bénéficier et gratuitement, il suffisait de passer un test du Covid-19. Cela a permis une fois de plus à de nombreux Camerounais d’être testés mais aussi soignés.
Ne pouvant répondre à la demande massive, le prélat au cours d’une messe avait même donné la recette et le dosage de ses produits, permettant à chaque Camerounais de se prendre en charge personnellement.
Parmi les personnes ainsi guéries, le gouverneur de la région du Littoral Dieudonné Ivaha Diboua, destinataire de la pharmacopée traditionnelle fabriquée par Monseigneur Samuel Kleda.
« Le ministère a mis trop de temps à valider le remède de Kleda. Je ne sais pas pourquoi. Nous avons tous vu comment il a aidé les gens. Le gouvernement préfère dépenser l’argent pour rien au lieu de le subventionner pour soigner les Camerounais. Nous aurions dû le faire depuis des mois », a déclaré Alain Kemta, membre de la paroisse du Christ Roi de Cite.
« Mieux vaut tard que jamais », a déclaré son voisin. « J’ai toujours dit que le Cameroun avait le remède contre le coronavirus. Merci Seigneur pour ce miracle. Au moins, nous sommes en sécurité », a-t-il ajouté.
Les produits de Monseigneur Kleda sont commercialisés dans toute l’Europe, et des conteneurs ont été envoyés aux États-Unis.
L’argent du vaccin anti-covid détourné
L’allocation des fonds internationaux du Fonds monétaire international (FMI) pour la gestion de la pandémie au Cameroun est un sujet quotidien dans la presse locale surtout après que des rapports de détournement et de malversation aient éclaté dans le « Covidgate ».
En avril 2021, Human Rights Watch (HRW) a exigé que les autorités camerounaises mènent une enquête « crédible ». Un groupe d’audit a été mis en place et une enquête judiciaire a été lancée dans le but d’éradiquer la corruption.
« Le manque de transparence et d’indépendance des agences gouvernementales au Cameroun pose un défi important à la crédibilité de ces processus et au respect des procédures », s’est plaint HRW.
Outre le Cameroun, des millions de dollars destinés à la lutte contre le virus ont « disparu » au Kenya. Au Malawi, des hauts fonctionnaires ont été arrêtés pour avoir détourné des millions d’euros, tandis qu’en Afrique du Sud, les « Covidpreneurs » ont empoché des millions destinés à la santé publique.
Face à cet échec massif de la campagne de vaccination, Matshidiso Moeti, directrice du bureau Afrique de l’OMS, a déclaré qu’une augmentation des cas de Covid-19 donnerait à réfléchir.
Traduction de Free West Media par Aube Digitale
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