samedi 25 décembre 2021

 (La 5G perturbe l'informatique des avions, lorsque nous serons puçés, cela va perturber leur ondes pour le contrôle de notre état de santé ou alors perturber nos santés. note de rené)


Etats-Unis : Airbus et Boeing exigent à leur tour de mettre la 5G en pause

Réseaux : Airbus et son rival américain viennent de se joindre à la bataille des responsables de l'aviation américaine pour mettre la 5G en pause après des craintes sur son impact sur la sécurité aérienne.

Etats-Unis : Airbus et Boeing exigent à leur tour de mettre la 5G en pause

Les constructeurs d'avions Airbus et Boeing viennent d'ajouter leurs noms à la liste des organisations et des autorités exigeant de mettre le déploiement de la 5G sur le spectre de la bande C en pause sur le territoire nord-américain.

La bataille sur le déploiement des services 5G sur les fréquences de la bande C, qui avait débuté voilà quelques semaines sous la forme d'un conflit entre le gendarme américain des télécoms – la FCC – et l'Administration fédérale de l'aviation (FAA), vient de passer une nouvelle étape. Pour rappel, alors que la FCC avait autorisé le déploiement de la 5G sur la bande C – à l'instar de ce qui se fait en France – la FAA s'y était opposée, par crainte que l'utilisation d'un dispositif 5G sur ce morceau particulier de l'espace aérien puisse interférer avec les altimètres que de nombreux avions utilisent pour permettre des procédures d'atterrissage automatisées.

Depuis le début du conflit, un nombre croissant de parties sont intervenues, notamment le groupe industriel CTIA. Le groupe met en avant un document qu'il a publié et qui prétend montrer que de nombreux pays dans le monde ont déjà déployé des services 5G sur le spectre de la bande C sans qu'il y ait d'impact dangereux sur les avions volant sur leur territoire. Le document a été publié sur le site web que la CTIA a créé pour vanter la sécurité des déploiements de la 5G.

Les discussions dans une impasse

Bien qu'AT&T et Verizon aient déjà retardé les déploiements 5G prévus en raison du conflit actuel et de l'opposition de la FAA, la FCC et la CTIA restent fidèles à leur conviction que l'utilisation de la bande C est sans danger pour les systèmes de vol. Cinq anciens dirigeants de la FCC ont même rédigé il y a quelques jours une lettre ouverte soutenant leur position et citant les nombreuses enquêtes qui ont permis à la FCC d'approuver initialement l'utilisation du spectre.

Pour autant, la FAA ne manque pas non plus de soutien, comme l'illustre le récent ralliement de Boeing et Airbus à sa croisade. Dans une lettre adressée au secrétaire américain aux Transports, Pete Buttigieg, Dave Calhoun, PDG de Boeing, et Jeffrey Knittel, PDG d'Airbus Americas, ont tous deux exhorté l'administration Biden à soutenir le report des déploiements de la 5G par tous les opérateurs concernés.

Selon des chiffres livrés par Boeing et Airbus, 345 000 vols de passagers et 5 400 vols de fret auraient pu subir des retards, des détournements ou des annulations si la 5G en bande C avait été en service pendant l'année civile 2019.

Pas de soucis constatés en France

Alors qu'il y a manifestement de multiples agendas à l'œuvre dans ce conflit et plusieurs milliards de dollars en jeu, les régulateurs et les entreprises concernées semblent être dans une impasse. A mesure que la tension augmente, il est de plus en plus improbable qu'un accord à l'amiable soit conclu d'ici la date de lancement de la 5G en bande C – reportée au 5 janvier – qu'AT&T et Verizon avaient jusqu'à maintenant avancé. Impossible de savoir si les opérateurs américains vont tenter d'aller de l'avant malgré les inquiétudes de la FAA ou s'ils vont prendre du recul et permettre aux deux régulateurs fédéraux qui ont un enjeu dans le jeu de régler le problème entre eux.

Dans tous les cas, comme l'a noté Reuters, les pilotes, les passagers et les utilisateurs potentiels de la 5G qui pourraient bénéficier des déploiements de la bande C sont pris entre deux feux. Pour un représentant de l'Air Line Pilots Association, cité par Reuters, le conflit en cours est un « gros problème pour les passagers, les expéditeurs et l'économie américaine ».

En France, où les opérateurs déploient également leurs réseaux 5G sur cette fameuse bande C (en l’occurrence sur la bande des 3,5 GHz), la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) s’était également penchée sur la question en 2020, en exigeant des analyses techniques supplémentaires avant l'allumage de toute antenne 5G proche d’un aéroport. Celle-ci n'a pour l’heure décelé aucun dysfonctionnement de nature à perturber le déploiement des réseaux 5G sur le territoire.

Source : ZDNet.com

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