vendredi 22 février 2019

Un rapport parlementaire qualifie Facebook de « Gangster numérique » (Angleterre)

Gangster numérique



Un rapport parlementaire britannique s’est montré extrêmement critique envers Facebook et ses pratiques, qualifiant même le réseau social de « Gangster numérique ».
Un rapport parlementaire britannique s’est montré extrêmement critique envers le réseau social, le qualifiant même de « Gangster Numérique ». Il préconise une loi pour réguler Facebook.

Facebook, un « Gangster numérique » pour des parlementaires

Facebook est régulièrement montré du doigt pour, entre autre, son manque de respect pour les données personnelles, les Fake News qu’il propage, l’affaire Cambridge Analytica, la concurrence déloyale, ses montages pour échapper à l’impôt, etc. Cette fois, c’est un rapport britannique qui se montre particulièrement revendicatif envers le réseau social de Mark Zuckerberg, le qualifiant même de « Gangster numérique » et propose de soumettre une réglementation particulière.
C’est le comité du numérique, de la culture, des médias et des sports qui a publié son rapport parlementaire final le 18 février. Les parlementaires se sont notamment penchés sur le problème de la désinformation et des fausses informations sur le réseau social géant. Il accuse Facebook de cibler les citoyens avec de la désinformation et de la « personnalisation de publicités sombres de sources non identifiables ».
Le rapport parlementaire assure que l’entreprise américaine ne respecte pas l’obligation qui lui incombe envers les utilisateurs. Le réseau social ne respecterait pas leurs droits en matière de confidentialité des données et ne lutterait pas de façon adaptée contre les contenus préjudiciables. Le rapport continue en ajoutant que « Des entreprises comme Facebook ne devraient pas être autorisées à se comporter comme des gangsters numériques dans le monde en ligne, car elles se considèrent elles-mêmes en avance sur la loi ».

Le rapport parlementaire propose des recommandations

Parmi les différentes recommandations du rapport parlementaire, la mise en place d’un code éthique pour les entreprises de haute technologie qui seraient placées sous l’autorité d’un régulateur indépendant. Ce régulateur serait à même d’engager des poursuites.
De son côté, Facebook a indiqué qu’il était « ouvert à une réglementation sérieuse ». L’entreprise de Mark Zuckerberg a aussi rappelé qu’il venait de mettre en place un système plus clair sur les publicités. Damian Collins, le président du comité parlementaire a souligné, visiblement excédé, qu’il était très frustrant de travailler avec le réseau social car « Facebook a souvent délibérément cherché à entraver notre travail en donnant des réponses incomplètes, peu sincères et trompeuses à nos questions ».
Source : Presse-citron

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