SOCIÉTÉ | Le 2 octobre 2020 19 h 17 min source : Observ'Algérie via Kabylie news
Par Iss A.M
Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et du développement de la recherche (FOREM), le professeur Mustapha Khiati, a indiqué lors de son intervention dans l’émission “l’Invité de la Rédaction” de la chaîne 3, être favorable à l’application de la peine de mort en Algérie contre les auteurs de viols, kidnappings et assassinats d’enfants.
En effet, lors de son intervention sur le sujet qui traite de la violence faite aux enfants et les actions adoptées pour la prévenir et la combattre, le professeur Mustapha Khiati, a déclaré publiquement être favorable à l’application de la peine de mort en Algérie en cas d’enlèvement, de séquestration, de viol sur mineurs et de meurtre.
Le président de la FOREM a poursuivi en ajoutant que “l’Algérie fait face à une situation sociale très critique”. Durant les 20 dernières années, le pays faisait face en moyenne “à deux kidnappings par an”. Pour Mustapha Khiati, “il y a un problème réel, puisque dans d’autres pays, ce sont des cas exceptionnels, qui se voient tous les cinq à dix ans ».
La peine de mort doit être appliquée
Le Professeur Mustapha Khiati a déclaré : “Si on arrive à mettre en place une politique de prévention, on pourrait réduire l’ampleur de ce phénomène”. Selon lui, “ce n’est pas une affaire des seuls services de sécurité, la lutte contre ce fléau nécessite la mobilisation de tous”, notamment l’implication des associations de quartiers.
Mustapha Khiati a poursuivi son intervention en expliquant que “les gens du quartier se connaissent entre eux et la plupart de ces attaques se font justement dans l’entourage immédiat de l’enfant, pas loin de la maison. On pourrait réduire le phénomène qui prend de l’ampleur dans notre société”.
Par ailleurs, le président de la FOREM a proposé de mettre systématiquement des bracelets électroniques aux agresseurs avec le durcissement des mesures du code pénal envers les kidnappeurs, violeurs et assassins d’enfants. “En cas d’enlèvement d’enfant, suivi d’agression sexuelle et d’assassinat, la peine de mort doit être appliquée”.
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