samedi 31 octobre 2020

 (Alors, contamination pendant les jeux militaire internationaux de Wuhan ou créer par le laboratoire P4 chinois. Pendant les jeux puisque les athlètes sont tous revenus malades, en tout cas français et que les autorités leur ont demandé de ne pas en parler. Selon les chinois, ce sont les athlètes américains qui ont amené le coronavirus. Comme par hasard, il y avait eu une épdémie de pneumonies mortelles aux States et notamment en Californie qui a été gardée confidentielle alors que les accords internationaux auraient dû obligé les USA à la signaler. Ce qui laisse planer un gros doute sur l'insistance de trump à l'appeler "virus chinois". note de rené)


« La question de l’origine du SARS-CoV-2 se pose sérieusement » (revue du CNRS, article du 27 octobre 2020)

 

Depuis le début de la crise sanitaire lié au Covid, n’importe quelle personne de bon sens ne peut qu’être étonnée par le délire qui s’est emparé du monde depuis le mois de mars dernier. Les mesures prises sont sans commune mesure avec le danger réel du virus. Car après tout : nous ne parlons pas de la grande peste du XIVème siècle qui tua entre un tiers et la moitié de la population européenne mais d’un virus responsable de la mort de 0,015% de la population mondiale (1 167 124 morts au 27 octobre 2020 pour une population mondiale estimée à 7 794 799 000 personnes) et qui tue moins que les accidents de la route ou le tabagisme passif au niveau mondial (vous pouvez vérifier).

L’argument tenant au fait que c’est un virus inconnu et potentiellement extrêmement mortel pouvait s’entendre en mars-avril : il devient risible en septembre-octobre ; quant à la saturation des services d’urgences : c’est assez cocasse là encore, du fait que nous savions que le virus n’allait pas disparaitre et qu’on nous « prépare » à une deuxième vague (plutôt que seconde, il y en aura d’autres…) depuis le mois de mai. Donc l’argument consistant à dire que sur les 100 milliards d’euros du « plan de relance », nous n’avons pas trouvé quelques dizaines de millions pour nous y préparer ne tient pas non plus.

La raison est certainement ailleurs, d’autant que les gouvernants (à tout le moins les occidentaux) sont obnubilés par une seule chose : l’économie. Prendre des mesures à ce point drastiques et mettre en l’air les forces économiques de leur pays respectifs n’est pas quelque chose auquel on se résigne par gaieté de cœur.

Mais alors, de quoi nos gouvernants ont-ils si peur ?

Le « tri » supposé entre les malades en réanimation pour savoir lequel doit vivre ou mourir ? « c’est le lot quotidien de ces services » vous diront n’importe lesquels des praticiens œuvrant en réanimation.

Leur goût immodéré pour la vie humaine ? C’est possible, (même si les gilets jaunes, parmi d’autres, peuvent avoir un léger sentiment de malaise en voyant dans la même phrase Macron et respect de la personne humaine) ; après tout cette crise est foncièrement d’ordre métaphysique. Elle révèle que la petite vie des petites gens qui peuplent ce monde est ce qu’il y a de plus précieux (quand bien même celle-ci serait réduite à une espérance qui se compte en mois ou en jours). C’est bien beau d’avoir tué Dieu avec Nietzsche, mais c’est embêtant de ne l’avoir remplacé par rien du tout… Car ça pose quelques menus problèmes au moment de rendre l’âme, surtout si l’on est persuadé qu’il n’y a rien après. D’où l’angoisse métaphysique qui a saisi de nos sociétés au moment de l’apparition de ce virus. J’ai longtemps médité sur cette hypothèse et pensé qu’elle était la bonne : « périsse l’économie et la société, plutôt que ma personne », « encore une minute, monsieur le bourreau », « quoi qu’il en coûte » ajoute Sire Macron. Mais là encore, on rencontre un écueil de taille : l’économie. Si ce n’était que cela, et que nous souhaitions sauver les gens « quoi qu’il en coûte », éh bien : nous aurions donné quelques piécettes aux cliniques privées et aux hôpitaux pour sauver les corps (à défaut des âmes).

Non, tout cela n’avait aucun sens. Et puis, je suis tombé sur ça :

https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-question-de-lorigine-du-sars-cov-2-se-pose-serieusement?fbclid=IwAR2iT-rtDr_Pi2GuYk5Mo5IxZOzD5N46Ie-nEexu5nCDoySMgssVbTz4MaE

Qui est une interview par le CNRS d’un de ses chercheurs (Étienne Decroly) lequel est« Directeur de recherche au CNRS au laboratoire Architecture et fonctions des macromolécules biologiques (CNRS/Aix-Marseille Université), membre de la Société française de virologie », on ne peut faire guère plus sérieux dans le monde moderne. C’est le Haut-Clergé de la Sainte Science qui parle.

Cet article émane du site du CNRS (peu suspect de complotisme). On peut donc supposer, voire poser comme à priori, que s’il a été publié (même de manière un peu confidentielle), ce n’est qu’avec l’accord de la direction de l’établissement et l’imprimatur du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, bref l’accord du gouvernement. Je vous incite à le lire, vous y apprendrez des tas de choses intéressantes.

A la question : Vous pensez que le SARS-CoV-2 est sorti d’un laboratoire ? »

Réponse du directeur de recherche (c’est moi qui surligne, et notez au passage que je n’ai pas coupé ne serait-ce qu’une virgule du texte) : « On ne peut éliminer cette hypothèse, dans la mesure où le SARS-CoV qui a émergé en 2003 est sorti au moins quatre fois de laboratoires lors d’expérimentations. Par ailleurs, il faut savoir que les coronavirus étaient largement étudiés dans les laboratoires proches de la zone d’émergence du SARS-CoV-2 qui désiraient entre autres comprendre les mécanismes de franchissement de la barrière d’espèce. Toutefois, pour l’instant, les analyses fondées sur la phylogénie des génomes complets de virus ne permettent pas de conclure définitivement quant à l’origine évolutive du SARS-CoV-2.

On dispose de trois grands types de scénarii pour expliquer comment SARS-CoV-2 a acquis son potentiel épidémique. Premièrement, il s'agit d'une zoonose. La Covid-19 est due au franchissement récent de la barrière d’espèce par le coronavirus. Dans ce cas, on doit retrouver un virus plus proche que RaTG13 dans une espèce domestique ou d’élevage. Pour rappel, ce n’est toujours pas le cas.

Deuxième scénario, il pourrait également s’agir d’un coronavirus différent de SARS-CoV ou de MERS-CoV, qui se serait adapté à l’homme il y a déjà plusieurs années, qui aurait circulé jusqu’ici à bas bruit, et qu’une mutation récente aurait rendu plus transmissible d’homme à homme. Pour étayer ce cas de figure, il faudrait pouvoir analyser les échantillons viraux de personnes décédées de pneumonies atypiques dans la zone d’émergence avant le début de la pandémie.

Enfin, il reste la possibilité que Sars-CoV-2 descende d’un virus de chauves-souris isolé par les scientifiques lors des collectes de virus et qui se serait adapté à d’autres espèces au cours d’études sur des modèles animaux en laboratoire ; laboratoire dont il se serait ensuite échappé accidentellement. »

La lecture de la suite de l’article est édifiante et l’on comprend que la dernière possibilité est en fait la première : après avoir, pour bien démontrer qu’on est pas « complotiste », descendu la thèse de Pr Montanier (qui a le double avantage d’être une cible facile et retraitée) selon laquelle le virus serait artificiel et recombinée avec des morceaux de VIH, on lit sous la plume du chercheur les phrases suivantes que l’on croirait sorti de la tête d’un imbécile-de-complotiste-qui-croit-que-la-terre-creuse-est-peuplée-d’illuminatis-qui-dirigent-en-sous-main-l’Etat-profond-américain :

« Les normes internationales imposent que la recherche, l’isolement et la culture de virus à potentiel pandémique, incluant les virus respiratoires, soient réalisés dans des conditions expérimentales sécurisées, avec une traçabilité irréprochable pour éviter toute transmission zoonotique. Toutefois, des accidents peuvent toujours se produire et il est important de se questionner sur la dangerosité potentielle des expérimentations notamment quand elles visent un gain de fonction ou d’infectiosité. »

Traduction pour le non initié : ce qu’on nomme les « gains de fonctions » consiste à rendre un virus plus meurtrier, par exemple en combinant un virus bénin mais très contagieux (type rhume) avec un virus extrêmement virulent mais pas forcément contagieux. Mais comme on ne peut pas dire qu'on cherche à créer des armes bactériologiques dans nos laboratoires, ces expérimentations sont faites « au cas où » : soit afin de pourvoir travailler sur un vaccin dans l'hypothèse -magique - où le virus recombinerait de manière naturelle à l'identique du virus artificiel, soit dans l'hypothèse où nous ferions l’objet d’une attaque par des militants décroissants ou des dijhadistes, lesquels auraient recombinés, dans leur garage, les virus grâce une impression 3d et des ciseaux CRISP-CAS 9. Et puis ultima ratio scientis : si d'autres le font, il ne faut pas être en retard sur les autres, sans quoi notre pays perdrait sa sacro-cainte "compétitivité scientifique" (on ne manque pas d’imagination lorsqu’il s’agit de couvrir les pires atrocités).

« Au vu des risques infectieux que les techniques d’étude des virus nous font aujourd’hui courir, la société civile et la communauté scientifique doivent au plus vite s’interroger sur la pratique d’expériences de gain de fonction et d'adaptation artificielle de souches virales dans des hôtes animaux intermédiaires. »

Traduction pour le non initié : à force de faire n’importe quoi, il se peut qu’un animal tousse à la figure d’un laborantin mal équipé et qu’il répande partout dans le monde un virus mortel (l’hypothèse proposée par l’auteur pour le COVID19 en somme).

« Enfin, les chercheurs de ces domaines doivent également mieux prendre en compte leur propre responsabilité dès lors qu’ils ont conscience des dangers éventuels que peuvent générer leurs travaux. Des stratégies expérimentales alternatives existent souvent pour atteindre les objectifs tout en limitant fortement les risques expérimentaux. »

Traduction pour le non initié : il faut arrêter de faire mumuse avec les pires bactéries et virus de la Terre, sans quoi on risque un COVID19 puissance 10.

Mais ne limite-t-on pas déjà les risques expérimentaux l’interroge le journaliste appointé et ingénu ?

« En théorie, oui. Dans la réalité, on est souvent loin du compte, notamment car nous, les scientifiques, sommes insuffisamment formés sur ces questions. Et parce que le climat de compétition qui baigne le monde de la recherche engendre de l’expérimentation rapide et tous azimuts, sans réflexion approfondie sur ces questions d’éthique ou la dangerosité potentielle de leurs travaux.

Dans mes cours consacrés à l’ingénierie virale, j’ai l’habitude de présenter à des étudiants de Master cet exercice théorique : je leur demande d’imaginer un procédé procurant au virus VIH la capacité d’infecter n’importe quelle cellule de l’organisme (pas seulement les lymphocytes). Ces étudiants sont brillants, et la plupart sont en mesure de me proposer des méthodes efficaces, conduisant à la construction de virus chimériques potentiellement dangereux. Je donne ce cours depuis une dizaine d’années et les étudiants s’attachent exclusivement à l’efficacité de la méthode sans s’interroger une seconde sur les conséquences potentielles de leurs mises en œuvre. »

Eh oui, le docteur Mengelé n’est pas toujours là où on s'imagine le trouver…

Science sans conscience n’est que ruine de l’âme (et de l’humanité pourrait-on ajouter).

Toutes ces affirmations vous vaudraient la mise en accusation des sycophantes décodeurs divers et variés, la comparaison avec Trump et la mort sociale, si elles étaient rédigées par un autre qu’un chercheur au CNRS.

Mais au fond, la réponse à l’hystérie actuelle liée au COVID19 ne gît-elle pas dans cette interview ? Si les gouvernements savent qu’un virus traficoté par des chercheurs un peu cinglés s’est échappé d’un laboratoire P4 de Wuhan, alors ils sont terrorisés et on les comprend : ils font face à un virus militarisé, dont on ne peut guère prédire la réelle progression sur le long terme (notamment les risques de recombinaisons génétiques et autres joyeusetés), ni les conséquences sur les organismes humains : il n'est que de voir les "effets secondaires du COVId" qui durent parfois plusieurs mois, voire les cas de recontaminations qui doivent questionner les chercheurs.

Toutefois ils ne peuvent pas en faire aveu publiquement, car ce serait admettre que les incidents sont nombreux ("quatre rien que pour le SARS-COV1" si l’on en croit notre cher directeur de recherche du CNRS), et la population s’interrogerait alors – et à juste titre - sur l’utilité de tripatouiller des virus mortels dans des laboratoires financés par des militaires pour la beauté de la science (ou d’autres buts moins avouables) des risques que cela engendre, et les confinements qu'on doit mettre en place pour s'en préserver. Il n’est pas impossible que devant de telles révélations, des manifestations s’ensuivraient demandant la fermeture desdits laboratoires, ce qui paraîtrait le moins que l’on puisse faire. Toute chose dont notre Saint Président serait fort marri (comme on l’imagine), et l’obligerait certainement, tel le dernier des versaillais, à envoyer la troupe contre le peuple rassemblé avec des chances de succès mitigées sur le long terme.

Dans ces cas-là, mieux vaut pour que les gouvernements jouent sur l’imbécillité et la docilité ambiante qui régnent dans nos sociétés. Ceux qui savent n’ont pas intérêt à parler (à simple titre d’exemple les auteurs de l’article sur l’origine naturelle du COVID 19 sont tous, de près ou loin, financés par les autorités chinoises ou ont partie liée avec les financeurs du P4 de Wuhan) ; comme ce sont des « sommités », il ne viendra pas à l’idée du chercheur lambda dans son obscur laboratoire (et même si c’est sa spécialité) d’aller vérifier les dires des mandarins (sans mauvais jeu de mot) et donc pour eux la cause est entendue : le tribunal de la sainte Science a tranché, le virus est naturel. Quant à la majorité de la population : qui va aller lire un article dans l’obscure et aride revue du CNRS ? Article dont il faut – comme à la glorieuse période de la Pravda – lire entre les lignes pour comprendre ce qui ne peut être avoué. Et puis il est facile de traiter celui qui ne croit pas les balivernes et autres vessies gonflées comme des lanternes de "complotiste" et de "soucoupiste", le Très Saint Tribunal de l'Inquisition Médiatique est appointé pour cela.

Car après tout, qu’est-ce qui a le plus de chance d’arriver dans la vie réelle (ou "IRL" comme disent les geeks) : qu’une chauve-souris parcoure 1500 km à tire d’aile, pour venir faire caca sur la tête d’un autre animal, et que ledit animal (en un temps record) voit son virus transmis par zoonose fulgurante transmis à l'homme ; l'action se produisant - naturellement - dans un marché de gros situé dans la seule ville de Chine disposant d’un laboratoire P4 travaillant sur ce type de virus ; ou qu’un animal de ce même laboratoire, volontairement infecté d’un virus mutant, tousse à la tête d’un thésard mal protégé qui va ensuite le diffuser en allant acheter sa cuisse de pangolin dans ledit marché ?

Bref, lisez l’article et faites-vous votre propre opinion.

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