mercredi 28 octobre 2020

 (Concentration bancaire, comme pour la crise de 1929 aux States avec concentration industrielle dans les mains de moins en moins de familles et non pas de personnes. Cherchons les noms de ces familles et on saura qui nous veut du mal. note de rené)


OFFICIEL: CREDIT SUISSE ET UBS FUSIONNENT ET 15.000 BANQUIERS VOLERONT DANS LES AIRS 

du 26 au 30 octobre 2020 : La Revue de Presse de Pierre Jovanovic

Le journal suisse Le Temps a pris son temps (plus d'un mois) pour confirmer les négociations de fusion entre les deux géantes helvètes, UBS et Crédit Suisse, ce qui vous prouve que rien ne va plus dans le monde bancaire. Ce n'est pas tant "rien ne va plus" mais plutôt "tout est foutu", bien plus réaliste. 

Cette fusion vous prouve aussi que les effets de l'explosion de Wall Street de septembre 2008 n'ont JAMAIS été réglés, et, pire, qu'ils se sont aggravés au point d'arriver à la faillite. 

Rappel: quand 2 banques fusionnes, l'une d'elles est totalement morte, et comme aux Etats Unis, celle qui résiste 5 minutes de plus récupère celle qui est tombée (c'est la fameuse liste du FDIC). 

Steeves Emmenegger écrit "une méga-fusion entre Credit Suisse et UBS se préparerait en coulisse, les deux établissements bancaires emblématiques de notre pays ne jouant plus en première ligue au niveau international. La pression sur les marges semble justifier cet exercice périlleux, tout comme les enjeux technologiques... même si les résultats actuels restent très confortables: 3,6 milliards de dollars au premier semestre 2020 pour UBS (+9%) et 2,7 milliards de dollars pour le Credit Suisse (+16%) 

Là où cela devient drôle c'est là: Pourtant, nos grandes banques sont toujours leaders mondiaux dans la gestion de fortune (UBS n° 1 et Credit Suisse n° 4, chiffres de 2018), mais cela ne semble pas suffire, il faut aujourd’hui être au top dans toutes les disciplines! Franchement, je n’ai pas la compétence pour évaluer la pertinence stratégique d’un tel rapprochement, mais je me permets de m’interroger.". 

Le monsieur est Suisse mais il est quand même dans le Déni total, refusant de voir ce que lui rapporte pourtant sa raison, à savoir que ces banques sont mortes, il suffit de voir le cours de leur action, ce qui veut dire que leurs propres traders savent que les bilans sont maquillés comme un sapin de Noël.



En revanche notre éditorialiste suisse a bien compris 3 choses:

1) que cette fusion se traduira par "une réduction de 10 à 20% des effectifs, soit environ 15.000 personnes globalement dont au moins 5.000 en Suisse où les deux banques comptent ensemble près de 35.000 salariés". 

2) que les vraies victimes seront les "pauvres" clients de ces deux banques : "Dans un premier temps, ils seront abandonnés à leur sort, car on sait bien que lors de fusion ou d’acquisition, toute l’énergie de l’organisation étant consacrée à l’interne, pour sauver sa peau ou pour gagner sa place dans le nouvel organigramme, le marché n’est plus une préoccupation". 

3) et surtout que la nouvelle banque UBSCS pourrait elle aussi exploser, cas dans lequel l'Etat suisse devra la... sauver avec l'argent des contribuables ! lire ici le grand article sur Le Temps, merci à notre adorable lectrice Mme Hediguer. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.quotidien.com 2008-2020

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