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Le prélèvement nasal n’est pas un test de dépistage du Covid-19
Résumé : Depuis des mois, le prélèvement nasal est utilisé pour identifier, par PCR, les porteurs du Covid-19, et évaluer la gravité de l’épidémie. Nous allons voir, au moyen d’une comparaison, pourquoi ce test n’est pas un test diagnostic, mais un test d’orientation thérapeutique, comment ce test exagère l’importance apparente de l’épidémie et ce que chacun peut faire pour diminuer le risque de test positif.
Nous allons faire une comparaison. Imaginons une commission d’hygiène et de sécurité qui visite une entreprise. Elle effectue différents contrôles et des prélèvements pour déterminer si l’air, l’eau ou les locaux sont contaminés par des substances toxiques, des germes pathogènes, etc. Rien de plus normal. Si les locaux sont pollués et insalubres, l’entreprise sera fermée jusqu’à ce que des travaux de nettoyage soient effectués.
Maintenant, imaginons la même entreprise. Au lieu de contrôler les locaux, la commission d’hygiène vérifie les filtres du système d’air climatisé. Elle y découvre des germes ou des poussières toxiques et fait fermer l’entreprise ! Or c’est précisément la fonction de ces filtres, d’arrêter ces poussières et ces agents pathogènes, de façon à délivrer un air purifié dans les locaux. Il s’agit donc d’une véritable arnaque, et la décision de fermer l’entreprise est totalement malhonnête, illégale.
Pour le contrôle suivant, non seulement les locaux seront bien propres, mais la direction fera nettoyer ou changer les filtres. Il se passe exactement la même chose avec le prélèvement nasal pour le Covid-19 chez des sujets sains. L’entreprise, c’est vous. Votre appareil respiratoire comporte un système de filtrage qui fixe et élimine toutes les poussières et les particules qui pourraient pénétrer dans vos poumons. Les cavités nasales et les voies aériennes supérieures sont tapissées de cellules ciliées pourvues de poils microscopiques et d’un mucus collant qui piègent toutes les particules microscopiques indésirables en suspension dans l’air, de façon à délivrer un air purifié à vos alvéoles pulmonaires.
Ce système très performant, beaucoup plus efficace que les masques chirurgicaux, est nettoyé en permanence. Les mouvements des cils rejettent le mucus chargé de poussières, de bactéries, de moisissures ou de virus, il est dégluti, mélangé aux enzymes salivaires, et détruit dans l’estomac. Quand on se mouche et quand on éternue, ce mucus peut être rejeté à l’extérieur et les précautions d’usage sont indispensables.
Actuellement, au lieu de vérifier votre bon état de santé, on vous impose un prélèvement nasal et un test très sensible (PCR) qui multiplie par un milliard le moindre virus ou fragment de virus inactivé piégé dans le mucus de votre filtre respiratoire., et on vous traite comme un malade si ce test est positif.
Il s’agit d’un faux diagnostic, d’une arnaque, car vous n’êtes pas malade. Le test ne révèle que la contamination de l’air extérieur que vous avez respiré, il peut être positif un jour, négatif le lendemain, et ainsi de suite. Les particules virales engluées dans le mucus sont inoffensives, elles ne s’y multiplient pas, elles ne sont pas rejetées à l’extérieur mais dégluties, digérées, vous n’êtes pas contagieux et la décision de vous isoler est totalement malhonnête.
L’utilisation du prélèvement nasal comme test de dépistage est une tromperie contraire aux données
actuelles de la science.
actuelles de la science.
En revanche, si vous êtes malade, un prélèvement nasal positif peut orienter, sans certitude, le diagnostic du médecin et son traitement. La fièvre est un bon témoin de la multiplication du virus dans votre organisme et de votre contagiosité éventuelle. Vous serez isolé un certain temps, comme cela se fait pour les maladies infantiles. Le prélèvement nasal n’est pas un test de dépistage et de contagiosité, mais un test d’orientation thérapeutique pour des personnes malades.
Maintenant, il existe un petit moyen simple pour diminuer le risque de test positif, comme pour le système de climatisation d’une entreprise. Avant ce test, il faut se moucher et se rincer soigneusement les cavités nasales avec du sérum physiologique ou l’équivalent : il faut nettoyer votre filtre personnel pour évacuer le maximum de mucus contaminé par des poussières, bactéries, moisissures et particules virales présentes en suspension dans l’air que vous respirez.
Conclusion : avant le test, soyez propres sur vous, lavez-vous les mains, mouchez-vous très soigneusement et faites un bon lavage des cavités nasales avec du sérum physiologique.
Dr C., le 28 septembre 2020,
Source : 2020_09_28_DrC_Prélèvement-nasal
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