samedi 2 mars 2019

Médicaments : les anti-douleurs à base d’opioïdes tueraient 3 personnes en France chaque jour

  source : Vivre Demain
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Une seringue et des médicaments - Crédits photo : Pixabay
L’industrie pharmaceutique et l’administration nationale reconnaissent deux types de produits pharmaceutiques. Ceux autorisés à la commercialisation et qui portent le nom de médicaments, et les autres qui sont interdits à la commercialisation qui portent le nom de drogues illégales. Cependant, tandis qu’on s’attendrait à ce que les drogues illégales soient responsables de la grande majorité des sujets qui y sont addicts, d’après les résultats en clinique d’un médecin ce sont les médicaments anti-douleurs qui tueraient 3 français par jour.

Les opioïdes tueraient plus que l’héroïne

Selon le le professeur Dematteis, chef du service d’addictologie du CHU de Grenoble, les opioides seraient plus mortels que les drogues dures les plus fortes et prohibées.
Concrètement, du fait de leur accès libre (mais soumis à ordonnance) les opioides surtout utilisés pour calmer les douleurs chroniques feraient un tabac du point de vue commercial. Les médicaments en contenant seraient très prisés par les patients qui développent en peu de temps une addiction qui se termine presque toujours par un drame.
Des pilules de toutes les couleurs et catégories – Crédits photo : Public Domain Files
En effet plus on en prend, plus les doses nécessaires pour que les opioïdes fassent effet sont lourdes. Pour une molécule 50 fois plus puissante que de l’héroïne, le seuil de non retour est vite franchi et l’irréparable n’est pas bien loin.
Chaque jour, ce ne sont pas moins de 3 personnes qui décèdent en France des suites d’une overdose d’anti-douleurs à base d’opioïdes.

Mieux encadrer la consommation des médicaments à base d’opioïdes

La solution à la problématique de l’abus de consommation des anti-douleurs opiacés serait un meilleur encadrement de leur prescription. Le professeur Dematteis déplore en effet le fait que ces médicaments soient vendus aux patients sans véritables précautions ni avertissements quant aux possibles effets secondaires dont fait partie l’addiction.
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