VIDEO. Le Venezuela à nouveau plongé dans le noir, Maduro accuse des «terroristes»
VENEZUELA Alors que le pays se remettait à peine de la première mégapanne du 7 au 14 mars, il est à nouveau à l’arrêt depuis lundi après-midi
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Le président Nicolas Maduro a accusé mardi des « terroristes » d’être à l’origine de la nouvelle mégapanne de courant qui plonge le Venezuela dans le noir, obligeant le gouvernement à prolonger jusqu’à mercredi soir la suspension des cours et de l’activité dans les administrations.
Alors que ce pays aux réserves pétrolières les plus importantes de la planète se remettait à peine de la première mégapanne du 7 au 14 mars, il était à nouveau à l’arrêt depuis lundi après-midi. Parallèlement, la tension continuait de monter à cause de la récente arrivée de soldats russes à Caracas.
« Il n’y a aucune explication sensée »
Mardi après-midi, le président Maduro a dénoncé sur Twitter un « incendie de grande envergure » visant la centrale de Guri, dans le sud du pays, qui fournit environ 80 % de l’électricité du Venezuela (30 millions d’habitants), et provoqué selon lui par des « terroristes » afin de « déstabiliser » son gouvernement. Pour appuyer ces déclarations, le ministre de la Communication Jorge Rodriguez a diffusé sur le même réseau social des photos et des vidéos d’installations électriques en proie aux flammes.
Une version officielle rejetée devant le Parlement par le chef de file de l’opposition Juan Guaido, reconnu président par intérim par une cinquantaine de pays dont les Etats-Unis. « Il n’y a aucune explication sensée, crédible (…), ce n’est plus une cyber-attaque ou une impulsion électromagnétique, à présent c’est un sabotage, alors que l’armée garde chacune des installations électriques », a cinglé Juan Guaido à la tribune de l’Assemblée nationale, seule institution contrôlée par l’opposition.
Cinq millions d’habitants soudainement privés de tout
A Caracas et dans de nombreuses villes du pays, les rues étaient en grande partie vides et les magasins fermés. Dans la capitale, de très rares bus circulaient et les stations de métro étaient fermées, a constaté l’AFP. « C’est une vraie catastrophe, une crise humanitaire, ici on racle les fonds de tiroir », s’est plaint Noé de Souza, 36 ans, patron d’une des rares boulangeries ouvertes de la capitale, qui se pressait d’écouler son pain en promotion.
La panne a débuté lundi à Caracas, mégalopole de cinq millions d’habitants soudainement privés d’eau, de transports publics, de téléphones et d’internet, et de terminaux bancaires, vitaux dans un pays où l’argent liquide est rare en raison de l’hyperinflation.
Elle touchait mardi 21 des 23 Etats du pays, selon des utilisateurs des réseaux sociaux faisant état de la situation chez eux. Le gouvernement ne communique pas sur l’ampleur de la panne. Il a prolongé mardi de 24h, jusqu’à mercredi soir, la suspension des cours et du travail dans les administrations, a annoncé mardi soir la vice-présidente Delcy Rodriguez sur Twitter.
(Ca, ce n'est pas des pannes naturelles, vu que ce n'est pas arrivé avant que les States ne déclarent une guerre qui ne dit pas son nom. Donc, pour les pays qui se sentent menacer par les Etats-Unis, vous savez comment ils frappent. L'attaque sur la monnaie nationale en faisant parti et cela leur est d'autant plus facile que ce sont les très grandes banques anglo-saxonne qui ont créé le système de verrouillage monétaire que nous subissons avec le sourire de l'idiot qui regarde la lune. note de rené)
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