Comment les Rotschild firent fortune à Waterloo
Publié le 22 juin 2011
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source : 24Hgold
LA BATAILLE DE WATERLOO Dans le même temps que la richesse et le pouvoir de la famille Rothschild s’agrandissaient, son réseau d’influence prenait de l’ampleur. La famille entra peu à peu en la possession d’agents stratégiquement déployés à travers les capitales et centres financiers d’Europe, ce dans le but de développer un réseau d’information privé. Cet exploit que la famille Rothschild avait accompli en créant son propre réseau d’agents secrets était basé sur un parfait équilibre entre dur labeur et stratégies réfléchies. Ce réseau d’espionnage hors du commun naquit après que les ‘agents’ commencèrent à communiquer entre eux au moyen de messages et de courriers confidentiels. Il ne fallut pas attendre bien longtemps avant qu’un véritable réseau ne voit le jour, réseau dont l’efficacité à couper le souffle étendit l’emprise des Rothschild à l’échelle internationale. ‘Les voitures de Rothschild arpentaient les routes, les bateaux de Rothschild voguaient le long des canaux, l’ombre des agents de Rothschild se déplaçaient sans un bruit dans les rues des capitales. Tous transportaient de la monnaie, des messages ou encore des courriers confidentiels, et par-dessus tout – des informations exclusives concernant les plus récents mouvements sur le marché des matières premières et la bourse. ‘Et il n’y avait de plus précieuse information que celle concernant Waterloo…’ (The Rothschilds, page 94). De la bataille de Waterloo dépendait le futur du continent Européen. Si la grande armée Napoléonienne sortait victorieuse de cette bataille, la France se verrait devenir maître inconditionnel en Europe. Si Napoléon se voyait vaincu, alors l’Angleterre se verrait devenir le pays le plus puissant d’Europe et se trouverait ainsi en position d’étendre largement sa sphère d’influence. L’historien John Reeves, admirateur incontesté de la famille Rothschild, révèle à la page 167 de son livre intitulé ‘The Rothschilds, Financial Rulers of the Nations’, que ‘l’une des causes du succès de Nathan était le caractère secret de toutes ses opérations, ainsi que les manipulations tortueuses grâce auxquelles il induisait en erreur ceux qui l’observaient le plus. D’énormes fortunes étaient à faire – ou à perdre – à l’approche de la bataille de Waterloo. La bourse de Londres était alors emplie de traders impatients de recevoir des nouvelles de cette Bataille des Géants. Si l’Angleterre venait à être vaincue, la livre anglaise sombrerait sous des dettes colossales. A contrario, si elle venait à écraser Napoléon, la valeur de sa monnaie atteindrait des records. 19 heures, la cavalerie écossaise charge, menée par Ponsomby. Elle sera, malheureusement pour Napoléon, décisive. http://www.ifrance.com/napoleonbonaparte/waterloo.htm Alors que les deux armées se préparent à la bataille, Nathan Rothschild déploie ses agents aux positions les plus stratégiques, dans un camp comme dans l’autre, afin de récupérer des informations des plus précises possible quant à l’avancée du combat. D’autres agents de Rothschild sont également présents sur le terrain afin de s’occuper du transport des bulletins d’informations jusqu’au poste de commande Rothschild le plus proche. A la fin de l’après-midi du 15 juin 1815, un représentant de Rothschild se précipite à bord d’un bateau déployé pour l’occasion et navigue en trombe vers un canal qui le mène à un poste de contrôle de fortune sur la côte anglaise. Il a en sa possession un rapport classé top secret en provenance des services privés de Rothschild. Ce document concerne le déroulement de la bataille. C’est ce document qui se trouvera être indispensable à Nathan quant à la décision cruciale qu’il aura à prendre en cette journée de la mi-juin. LE COUP DE MAÎTRE. A son arrivée à Londres, se retrouvant noyé parmi les traders spéculant frénétiquement sur les conséquences économiques de la bataille, Nathan rejoint sa position habituelle à côté de ce qui sera plus tard appelé le fameux ‘pilier Rothschild’. Le visage fermé, sans le moindre sourcillement, le chef de la maison Rothschild donne le signal à ses agents situés aux alentours… Presque instantanément, ses agents commencent à abandonner des livres sur le marché. L’arrivée sur le marché de quantités très importantes de livres en déprécia la valeur. Il ne fut pas nécessaire d’attendre bien longtemps pour voir la devise anglaise s’effondrer totalement. Nathan ne s’éloigna pas de son ‘pilier’ de toute la durée de l’opération, le visage toujours figé, sans entamer aucun mouvement qui puisse le trahir. Il continua à vendre, et à vendre encore. La livre continua sa dégringolade, et dans la salle, le bruit commença à tourner : ‘Rothschild sait. Rothschild sait. Wellington a perdu la bataille de Waterloo’. La vente se fit alors dans un mouvement de panique, alors que tous se précipitaient pour se débarrasser de leurs livres sans valeur en échange d’or ou d’argent dans l’espoir de conserver ne serait-ce qu’une partie de leur richesse. La livre continua sa chute effrénée, et après quelques heures de ventes incessantes, se trouva ruinée. Elle ne se vendait plus que contre cinq centimes de dollar. Nathan Rothschild, moins expressif que jamais, est alors toujours adossé contre son pilier. Il continue de donner des ordres à ses agents, mais ses signaux ont changé. Ils ont changé de manière si subtile que seuls ses agents surentraînés se trouvent en mesure de s’en apercevoir. Immédiatement, une douzaine de ses agents se précipite vers le guichet et achetèrent toutes les livres disponibles pour une bouchée de pain ! Ce ne fut que peu de temps après que la ‘nouvelle’ se fit savoir dans la capitale Anglaise. L’Angleterre était devenue maître incontesté en Europe. En l’espace de quelques secondes, la livre vit sa valeur flamber jusqu’à atteindre des sommets, dans le même temps que les esprits commençaient à réaliser l’impact qu’aurait cette victoire sur l’économie. Napoléon avait ‘rencontré son Waterloo’. Nathan avait acheté son contrôle sur l’économie Anglaise. En l’espace de quelques heures, sa fortune avait été multipliée par plus de vingt. |
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