Les États-Unis auraient secrètement autorisé la vente du nucléaire à Riyad
Ce jeudi, Reuters Arabic affirme avoir consulté un document confidentiel prouvant que le secrétaire américain à l’Énergie a approuvé six autorisations à des entreprises américaines, actives dans la technologie nucléaire, à vendre et à aider l’Arabie saoudite dans ce domaine. En février, des soupçons planaient déjà aux USA sur cette affaire.
Le secrétaire américain à l'Énergie, Rick Perry, a approuvé six autorisations secrètes qui permettent à des entreprises américaines de vendre de la technologie nucléaireà l'Arabie saoudite et de l'aider dans ce domaine, selon un document confidentiel que Reuters Arabic affirme avoir consulté. Cette révélation confirme les conclusions d'un rapport de la commission de contrôle et de réforme de la Chambre des représentants des États-Unis, affirmant que l'administration Trump était pressée de vendre la technologie nucléaire à Riyad.
Connues sous le nom d'Autorisations de la partie 810, ces dernières, approuvées par M.Perry, permettent aux entreprises d'effectuer uniquement les travaux préliminaires relatifs à l'énergie nucléaire, selon une source qui a requis l'anonymat, citée par Reuters. Cependant, elles n'autorisent pas l'expédition d'équipements nécessaires à des centrales nucléaires, a-t-elle précisé.
Selon le média, la National Nuclear Security Administration (NNSA) du département américain de l'Énergie a révélé dans le document consulté que les sociétés concernées avaient demandé à l'administration Trump de garder les autorisations confidentielles. «Dans ce sens, chacune des sociétés ayant reçu une autorisation spéciale a soumis une demande écrite pour empêcher sa publication», a-t-elle ajouté.
Le 19 février, la commission de contrôle et de réforme de la Chambre des représentants des États-Unis a publié un rapport dans lequel elle affirmait poursuivre une enquête sur les allégations d'après lesquelles l'administration Trump serait pressée de vendre des technologies nucléaires sensibles à l'Arabie saoudite. Cela peut constituer une violation de la législation américaine en matière de transfert de ces savoir-faire.
Ce n'est pas seulement le conflit d'intérêts, qui
peut concerner certains conseillers de la Maison-Blanche impliqués dans ces négociations, qui préoccupe les élus, mais aussi la possibilité de déstabilisation de la situation au Moyen-Orient.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire