Baidu et Pony.ai obtiennent le feu vert des autorités pour faire payer les courses en robot taxi
Baidu et Pony.ai ont reçu l'autorisation de déployer des services commerciaux de robots taxis dans les rues de Pékin. Cette annonce, rapportée par Reuters, a été faite dans un premier temps par Beijing Daily. Ces autorisations, délivrées jeudi 25 novembre 2021, permettent un premier déploiement commercial d'Apollo Go sur routes ouvertes, précise Baidu dans un communiqué.
67 VÉHICULES AUTONOMES SIGNÉS BAIDU
Les entreprises ont l'autorisation de déployer ce service commercial sur une zone donnée de la capital, d'une superficie de 60 km² et dotée de 350 kilomètres de routes. Baidu précise que son service Apollo Go a plus de 600 points de ramassage et de dépose dans des zones commerciales et résidentielles de cette aire. Son service sera ouvert tous les jours de la semaine, de 7h à 22h. Pour l'instant, Baidu a 67 véhicules autonomes en circulation. Mais l'entreprise précise déjà vouloir étendre ses opérations par la suite, que ce soit au niveau de la zone couverte ou du nombre de taxis.
Au cours du troisième trimestre uniquement, Baidu a réalisé 115 000 courses. Son CEO Robin Li s'attend à ce que le nombre pour le quatrième trimestre soit "beaucoup plus élevé que les chiffres rapportés n'importe où ailleurs dans le monde". Baidu s'est déjà fixé l'objectif ambitieux d'étendre les opérations d'Apollo Go dans 65 villes à travers la Chine d'ici 2025 et dans 100 villes d'ici 2030. Avec cette autorisation, l'entreprise assure franchir une étape supplémentaire en vue du déploiement d'opérations commerciales à grande échelle.
UNE FORTE CONCURRENCE
La concurrence n'est pas en reste. La start-up sino-américaine Pony.ai, qui est soutenue par Toyota, a levé 267 millions de dollars en novembre 2020. La jeune pousse a obtenu l'autorisation de tester ses véhicules autonomes sans opérateur de sécurité en Californie. Elle a déjà déployé des services de robots taxis ouverts au public dans les villes de Guangzhou, Shanghai et Pékin. La commercialisation de cette offre signe une étape supplémentaire dans son développement.
Mais elle n'est pas la seule start-up chinoise qui essaie de s'imposer face aux entreprises technologiques que sont Baidu et Didi Chuxing. AutoX par exemple a récemment étendu la zone de Shenzhen sur laquelle circulent actuellement ses robots taxis. WeRide, qui est soutenue par Nissan, va bientôt proposer des courses à bord de ses robots taxis sur l'application de VTC du constructeur automobile GAC.
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