(Une fois, il y a longtemps, j'avais été en Matinique, île française des Caraïbes, pour faire un rapport sur un projet de filets de poissons volants pour Ifremer. Ma conclusion a été qu'à terme cela allait être un échec vu qu'ils se trompaient de population cible. Par contre, plus largement, j'avais émis l'hypothèse que la Martinique devait faire de la transformation avec des produits d'Amérique du centre et Latine, notamment avec le Venezuela, afin de profiter du marché de l'union européenne. On m'a pris pour un idiot. OK, mais que font les entreprises européennes en achetant à l'étranger, en changeant l'emballage des produits ou/et en les modifiant légèrement pour les revendre sous le label, produits européen. Dans les îles Caraïbes, le problème est comme à Tahiti où avant l'arrivée du nucléaire français, l'île avait des relations commerciales avec la Californie (USA) et les autres îles du Pacifique, la France a établi un monopole avec la seule métropole, pour mieux tenir ses territoires d'outre-mer. en créant un niveau de vie artificiel inadapté à toute échange avec l'extérieur. Sauf que ce système marche que si la métropole a les moyens de le tenir, le jour où elle ne l'a plus........note de rené)
Ellen Bessis : “En Guadeloupe, les gens sont très déterminés contre le passe sanitaire”
il y a 15 minutes0 251 2 minutes de lecture
Ellen Bessis, avocate en Guadeloupe, nous donne des nouvelles de son département où la contestation non seulement s’installe, mais se répand en Martinique, en Polynésie, et peut-être prochainement en Guyane. Elle nous détaille la situation et nous révèle que, comme Santé Publique France a autoritairement reporté de trois mois la date de péremption des vaccins contre le COVID, la population réagit avec beaucoup de méfiance. Cette décision venue de nulle part est vécue comme une nouvelle marque de mépris pour la population et pour sa santé.
En Guadeloupe, le conflit ouvert par le gouvernement, à force de donner des coups de menton sans écouter la population, semble tourner à l’insurrection et être parti pour durer. Ellen Bessis en témoigne et nous explique comment la vie de l’île est désormais paralysée. Les audiences au palais de Justice sont suspendues et les habitants vivent au rythme des barrages et des restrictions.
La nuit, la gendarmerie dégage des barrages qui sont reconstruits le jour. Ce jeu du chat et de la souris semble parti pour durer.
La Guadeloupe en colère contre le vaccin
Accessoirement, les Guadeloupéens protestent très largement contre des mesures vexatoires, méprisantes ou irresponsables. Ainsi, comme nous le publions ci-dessous, Santé Publique France a validé la prorogation artificielle de la durée de validité du vaccin Pfizer. Les doses qui étaient arrivées à expiration sont prolongées de trois mois.
En Guadeloupe, cette décision est vécue comme une menace.
Source: lecourrierdesstrateges.fr
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